Règlement Contexte Bottin News Histoire PVs Scénarios Pré-liens Chatbox
le chant de la grive - augure



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
Viens pubber.
Ttu veux aider RGEO parce que tu l’aimes d’amour, petit membrichou de nos cœurs ? Viens donc pubber, en postant un petit message sur la publicité bazzart .
Tu peux aussi aller régulièrement voter sur les topsites. On t’aime <3
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 le chant de la grive - augure

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Valeriane Tisserêve

Valeriane Tisserêve


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE : le chant de la grive - augure Tumblr_orr7k1gJmS1rsb37po2_r1_640

If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.

le chant de la grive - augure Thoron10
L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath.
LES PARCHEMINS : 168
L'AME : kassie
LE REGARD : tamla kari
LE TEMPS : trente ans
LE SANG : thoron
LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier.
LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires.
LES ROSES : 3368
le chant de la grive - augure Empty
le chant de la grive - augure EmptyMar 21 Avr - 16:14

le chant de la grive

« Il existe une heure morte dans la nuit, l'heure la plus froide, la plus noire, celle où le monde a oublié le soir et où l'aube n'est pas encore une promesse, une heure où il est beaucoup trot tôt pour se lever mais si tard que se coucher n'a plus d'intérêt.  »
Étouffés, le tintement des sabots.
Les feuilles tombées, la grive matinale chante, perlée de la rosée du matin. La fine brise qui danse au son de sa cousine, et c’est la forêt qui chante entière. Elle n’est jamais silencieuse, de froissements de feuilles aux murmures des insectes, le silence n’existe pas.
L’animal n’émet que de bref bruits étouffés lorsqu’il se déplace parmi les arbres, son souffle chaud répandant buées et volutes dans l’air frais de l’aube. Il s’ébroue, brièvement, éclatant symbole de vie, à la robe lustrée si dorée, qu’il apparaît comme une statuette d’or - une statuette mouvante, et avec une cavalière. Les crins et les membres d’ébène contrastaient avec l’or liquide de sa robe soignée. Il avançait avec la grâce manifeste à sa race.

Étouffé, comme son cœur enserré.
Les rênes lâches, Valeriane laissait le destrier décider de sa route. La confiance qu’elle accordait au cheval d’or était si manifeste et si profonde. Là où la bête était parée d’or, la tisserande se contentait d’une tenue de cavalière verte, rehaussée des fils d’or qui se confondaient avec la robe de son destrier. L’habit était d’excellente facture, somme toute simple ; les doigts de fées avaient encore frappé. Testant en direct ses propres œuvres. Le cheval doré dressa les oreilles, s’arrêta, incertain. Les naseaux dilatés, humant la brise venue.
Elle senti la bête se raidir sous ses cuisses lorsque les sous-bois semblèrent s’agiter.

Oubliée, la quiétude de la forêt. Un souffle suspendu soudainement, un bref silence - même l’air semblait s’être arrêté, et une course. Elle effleure des doigts la courbe de l’encolure dorée ; l’animal est si tendu qu’elle en sent les muscles puissants. Quelque chose ne va pas. Les taillis s’ébrouent, le destrier piétine de peur, et deux hommes en sortent, épées au clair, le visage râblé d’années passées sur les routes. Le souffle presque coupé par l’embardée que fit l’animal, elle n’en demeura pas moins en selle. L’un des deux hommes lui cria quelque chose, mais dans le tonnerre de son cœur affolé, elle ne l’entendit pas. Elle vit, par contre, le deuxième s’approcher et tenter de se saisir de la bride de son cheval.
Elle cria à son tour, lui intima de ne rien y faire, c’est à peine s’il l’entendit.

Étouffée, le cœur au bord des lèvres, ses doigts effleurèrent le bois de l’arc, rangé dans le carquois attaché à la selle. Lorsque l’homme s’approcha trop près, le destrier fit claquer ses dents et reçu une tape qui le fit reculer d’un bond. Cerveau éteint, c’est sa main qui réagit. L’arc dégainé, une flèche encochée, elle lisait sur les visages leurs intentions mauvaises.
Louis soit loué, il lui avait intimé de ne sortir qu’armée.
« N’approche pas, où je te tue. »

Sa voix si froide, ne souffre d’aucun tremblements, sa main est sûre, mais c’est la débandade dans son cœur et son esprit. Ses yeux cherchent une issue sans fin, et le rire de l’homme n’est pas sans la terrifier davantage. Elle refuse de le laisser voir sa peur, dégaine la flèche qui se plante à deux millimètres de son pied.
Ce qu’elle ignore, c’est qu’un troisième homme la prend à revers, et qu’un arc est inutile quand on ne sait pas tuer.    
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
https://neck-rein.fr/
Augure

Augure
CHASSEUR
« homme de foi »

LA PROPHETIE :

le chant de la grive - augure Ac6d9ac6f5d8a5ee2683174143686e9c6a2dc398
ce que l'on apprend au
milieu des fléaux, c'est
qu'il y a dans les hommes
plus de choses à admirer
que de choses à mépriser

le chant de la grive - augure Tumblr_nix9x3WM5Z1txxqqpo2_250

LES PARCHEMINS : 269
L'AME : beloved monster.
LE REGARD : ricky whittle.
LE TEMPS : trente-huit ans.
L'ETOILE : massacrante.
LE SANG : auto-proclamé apatride, tu es de ceux que l'on nomme sans-nom; ces conflits ne sont pas les tiens. tu as, dis-tu, tes propres guerres à mener.
LE FEU : quelques vœux murmurés au silence d'un autel. tu as tourné ton cœur vers les dieux et prêté serment.
LE DESTIN : homme de foi n'est pas synonyme de vulnérable, entre tes lippes acérées. au bout de tes doigts court l'instinct affolé d'un chasseur en quête de proies.
LES ROSES : 3156
le chant de la grive - augure Empty
le chant de la grive - augure EmptyVen 1 Mai - 22:50

le chant de la grive
@Valeriane Tisserêve

Paupières closes, souffle tranquille. La nature s'éveille paresseusement, alors que les premiers rayons du soleil n'ont pas encore percé les nuages et chassé la brume matinale. Il y a quelque chose de très reposant, dans ce climat incertain, dans ces décors un peu sombres des sous-bois. Enveloppé d'une fraicheur réconfortante que tu ne connais que trop bien, tu te concentres sur les sons environnant, les bruissements dans les branches et les murmures des petits mammifères que tu devines grouiller autour de toi. Tes doigts frôlent l'empreinte à tes pieds, le sol boueux légèrement enfoncé par les pas maladroits de quelques créatures. Rouvrant les yeux d'un mouvement brusque, tu les observes avec attention, hésitant entre les suivre et ainsi débuter une traque qui te prendra probablement la journée, ou te contenter d'aller relever les quelques pièges disposés non loin de là.

Les Dieux tranchent pour toi.

Un bruit de pas brise la quiétude du lieu. Saisissant ton arc, jusqu'alors rangé dans ton dos, et le gardant bien en main, te relèves avec langueur, le visage redressé vers la cime des arbres, attentif au mouvement des oiseaux dont les battements d'ailes désordonnés permettent l'évasion. Te glissant comme une ombre à travers les fourrés, tu remontes le vol des volatiles comme on remonte un courant, allant vers la source du raffut, plutôt que de la fuir. Préférant néanmoins la sécurité des hauteurs, tu ne tardes pas à appuyer ta carcasse sur quelque arbre couché en travers de ses semblables, progressant sur son tronc oblique pour t'élever au-dessus d'une scène malheureusement trop familière, juste à temps pour observer deux hommes surgir face à une cavalière, lames en main.

La voix de la femme retentit, comme une mise en garde à destination de ses assaillants, mais déjà tu pressens que cela est bien inutile. Jamais homme n'a vu des bandits faire docilement demi-tour lorsqu'on le leur demandait. Bien au contraire, cela semble attiser leur volonté de s'emparer des rênes de l'équidé, malgré une ultime tentative de dissuasion, flèche qui se plante en silence dans le sol au pied de l'homme. D'un geste vif, tu t'empares d'une flèche dans ton carquois que tu encoches sans un tremblement. Un mouvement dans le dos du cheval attire alors ton attention. Dans un souffle, ton buste s'oriente vers le nouveau venu. Alors, ton esprit se vide; pas même une prière, une pensée pour les âmes de ces hommes éprouvés, trop lâches sans doute pour oser s'attaquer à une cible autrement plus menaçante qu'une personne isolée.

Le silence, avant le carnage.

La première flèche part, fend l'air dans un sifflement grave, et vient transpercer le cou de l'assaillant embusqué. Ce dernier lâche son arme, qui tombe à terre dans un bruit sourd, et porte les mains à la plaie, d'un regard outrageusement surpris, un gargouillement sinistre en guise de cri. Qu'il doit se sentir impuissant, alors que le sang perle de la blessure, sans que ses doigts ne parviennent à l'arrêter. Aucun sourire, pour célébrer ta victoire, pas l'ombre de satisfaction ou de plaisir; le meurtre gratuit est loin d'apaiser ton esprit. Bien au contraire, tu devines aisément que cette scène hantera quelques nuits ton âme, avant que tu ne parviennes à retrouver le sommeil. Mais déjà, tu t'es détourné de sa silhouette chancelante, l'arc à nouveau bandé en direction des deux premiers hommes. Tu ne leur laisses pas le temps de te chercher du regard. Déjà, une seconde flèche est décochée dans la foulée.

Moins mortelle que sa jumelle, sa valeur dissuasive est avérée lorsqu'elle vient se loger dans la main tendue de celui qui tentait vainement d'attraper la bride de l'animal. Ce dernier bondit en arrière dans un grondement de douleur, alors que son comparse, tout en gardant un oeil sur la cavalière, se met à guetter le sous-bois et la provenance des flèches, l'arme serrée entre ses doigts. D'un geste vif, tu remets l'arc à son carquois et te faufiles entre les branches, afin d'approcher, la main posée sur la dague à ta hanche. Le vent se veut ton allié, se levant dans le même temps comme pour couvrir tes déplacements, noyer tes pas dans le mouvement des feuilles. Tu espères ainsi avoir offert à la femme l'opportunité d'écraser l'un des hommes sous les sabots de son cheval, de décocher une nouvelle flèche ou du moins de parvenir à faire reculer sa monture, le temps que tu la rejoignes pour lui prêter main forte.

Revenir en haut Aller en bas
Valeriane Tisserêve

Valeriane Tisserêve


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE : le chant de la grive - augure Tumblr_orr7k1gJmS1rsb37po2_r1_640

If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.

le chant de la grive - augure Thoron10
L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath.
LES PARCHEMINS : 168
L'AME : kassie
LE REGARD : tamla kari
LE TEMPS : trente ans
LE SANG : thoron
LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier.
LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires.
LES ROSES : 3368
le chant de la grive - augure Empty
le chant de la grive - augure EmptyDim 10 Mai - 22:06

le chant de la grive

« Il existe une heure morte dans la nuit, l'heure la plus froide, la plus noire, celle où le monde a oublié le soir et où l'aube n'est pas encore une promesse, une heure où il est beaucoup trot tôt pour se lever mais si tard que se coucher n'a plus d'intérêt.  »
Le silence, implacable dans les prémices d’une tempête.

L’on ne s’en rends compte que lorsqu’elle s’abat sur vous. C’est le déluge, des trombes d’eau, pensées noyées sous l’avalanche d’émotions contradictoires qui menacent d’embarquer son esprit dans la panique. Sa main ne tremble pas, son coeur est au bord de l’abysse. Mais l’homme ne recule pas, et son sourire édenté annonce la couleur des futures secondes. Le frisson qui remonte le long de l’échine de Valeriane la plonge dans la terreur ; marchande acérée, sans peurs, et la voilà réduite au silence par sa propre panique, par les méandres de la mécanique de son esprit qui tourne et retourne la situation à la recherche d’une vaine issue.

Puis, dans le bref silence qui précède le tonnerre, un sifflement. Une flèche. Sa main aurait-elle lâché l’empennage sans qu’elle ne le lui ai ordonné ? Incrédule, elle balaye la scène en un clin d’oeil et y remarque les détails infimes. Sa main toujours fermée sur les plumes de sa flèche, - non dégainée - le cri du deuxième homme, le froissement de fourrés, le bruit sourd que fait une chose lourde qui tombe sur le sol, amorti par le paillage de la forêt.

Et aussi vite, une seconde, deux secondes, trois peut être, se passent, lors qu’un autre sifflement glace l’air matinal. La deuxième flèche mord la main de l’homme qui tente de saisir la bride de son destrier. Il gronde, recule, tandis que le deuxième, plus prudent, cherche le propriétaire des nouvelles flèches. Elle lâche arc et flèches, les fait glisser dans le carquois tandis que l’homme tente de déloger la flèche de sa main.

Le vent se lève, bruissement sur bruissement. Le destrier lève les naseaux, Valeriane sent les muscles se tendre sous ses cuisses. Bête élevée pour la guerre, l’odeur du sang portée par le vent, il roule des yeux, et avant même qu’elle n’aie pu réagir, il prend l’initiative, la vengeance au creux des prunelles. L’homme à la main fléchée a finalement réussi à extraire l’indésirable, et relève les yeux vers elle, et s’avance à nouveau avec la ferme intention de se saisir de la satanée bestiole.

Légère pression de ses cuisses, un accord tacite et silencieux, elle noue ses mains aux crins d’ébène lors qu’elle ne détache pas son regard de cet homme. L’animal, aussi vif que massif, se lève sur ses postérieurs, dégainant antérieurs et sabots meurtriers, qui frappent l’homme en plein visage. Le fracas du sabot contre l’os, la fracture écœurante des os qui se brisent, sans un cri de cet homme, qui s’effondre, tué sur le coup. Le destrier reprends contenance, ses sabots s’écrasant sur la cervelle déjà apparente.

Reprise des rênes, murmures au creux de l’oreille de l’animal dont l’excitation lui rend la tâche ardue ; mais il reste un homme, qui a reculé, bien conscient que soudainement, les choses ne sont pas si à son avantage que cela. Il hésite, une seconde, deux, puis tourne les talons et s’enfuit dans les fourrés.
Embardée sur embardée, Valeriane saute à terre, incapable de calmer le destrier en selle. Son coeur bat la chamade, écho lointain des sabots de Morgraine ; elle entends encore le craquement des os. Murmures sur murmures, elle calme autant la bête qu’elle même, il finit docilement par revenir au calme, et alors, de nouveau,le silence.

Elle scrute les sous-bois, à la recherche de celui ou celle qui lui as sauvé la vie.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
https://neck-rein.fr/

◭ Contenu sponsorisé

le chant de la grive - augure Empty
le chant de la grive - augure Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

le chant de la grive - augure

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» augure — faith
» les missives d'augure.
»  ❛❛ de pluie et d'encre. AUGURE
»  thieves and souls (augure & römhen)
» La poussière au coin de notre oeil. (ft Augure)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Roads go ever on. :: 03. une cité nommée Elenath :: ↘ l'empire thoron. :: lac des Anciens-