« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 112 ▬ L'AME : everybody ▬ LE REGARD : nobody ▬ LE SANG : nowhere ▬ LES ROSES : 3519
Mer 25 Mar - 22:03
Dans le feu du dragon
Situation 03. Une fête de village éclot pour annoncer les premières floraisons du printemps. Les visages souriants vous arborent avec sincérité et respect tandis que vous évoluez dans les allées bondées. Les habitants sont accueillants. L'alcool coule à flot et la nourriture semble sortir d'une corne d'abondance. Tout semble annoncer une soirée mémorable dont vous ne sortirez pas sans égratignure. Soudain, un grondement rauque se fait entendre au loin. Une ombre se déplace dans le ciel et fait disparaître les étoiles. Un hurlement se fait entendre dans la foule. « Un dragon ! » Impossible ! Un dragon ?! Les flammes de la bête brûlent les chapiteaux tandis que certaines personnes s'arment pour tenter de faire fuir la bête, ou l'abattre. Vous êtes bousculés par la foule en panique et devez choisir. Rester pour combattre, ou aider les habitants à se protéger. Attention, l'ombre gigantesque vole dans votre direction.
▬3 participants max
Les dés ont décidé l'ordre suivant. Premier joueur @neyla grey. Second joueur @aslaug ithildin. Troisième joueur @"".
Une fois le lancement effectué, chacun répond quand il veut BON JEU !
Non loin de l'écrin doré se trouve un village qui comme chaque année fête les premières floraisons du printemps. Apprêté avec soin pour l'occasion, c'est une robe d'un bleu ciel couverte de pétale couleur argent et d'une ceinture doré qui couvre mon corps avec chasteté. C'était la première fois que je la portais, un de ses rares soirs que je passais loin du bordel. Une cape couvre mes épaules et cache mon visage. Je sors discrètement de l'établissement par la porte de la cuisine. Je n'ai pas l'autorisation de m'absenter, ces temps-ci je suis bien trop ailleurs. L'esprit rêveur. Je cherche plusieurs moyens pour sortir de cette endroit. J'ai pourtant tellement d'affection pour Tallia et de reconnaissance mais c'est loin d'être la vie dont je rêvais. Je me rends à l'écurie et prends un cheval. Il semble agiter, je parle à l'animal et caresse son poil de ma main. La fête est bien là. La musique est entraînante, les rires enivrants et cette bonne odeur de printemps. Je descends de mon cheval en observant tout autour de moi, je ne veux rien manquer. L'alcool coule à flot, l'esprit est festif, joyeux. Le bon peuple ne s'arrête plus de danser. Un coup de vent et voilà ma cape qui se retire, laissant apparaître mon visage. Je sent des regards mais aucun qui ne serait accusateur. « Un dragon ! » En un instant, ce petit moment de joie s'évapore laissant place à la terreur. Des hurlements de peur. La foule se met soudainement à s'agiter. Les gens courent pour sauver leurs vies. Levant ma tête en direction du ciel à la recherche de cette créature légendaire. Elle est énorme, magnifique et majestueuse. Si puissante, il lui suffit d'ouvrir sa gueule pour en cracher des flammes. Le chapiteau prend feu, comme tout ce qui est autour. Je suis en admiration devant cette chose et à la fois effrayé. J'entends un homme hurler à l'aide, c'est ce cri qui me sort de mes pensées. Je ne peux pas partir, prendre la fuite et laisser tout ses gens derrière moi. Je relâche mon cheval pour qu'il puisse s'enfuir et se mettre à l'abri. Je le vois. Sa jambe est coincé, écrasé sous une poutre. Je me hâte vers lui. La chaleur est insupportable. La poutre est bien trop lourde pour moi toute seule. Je cris à plein poumon « A l'aide ! Je vous en prie ! » Je tousse. J'essaie à nouveau de soulever cette poutre, l'homme me supplie de ne pas l'abandonner. Les feu gagne du terrain et je dois faire vite.
L’air est entêtant et tu dois bien avouer que tu t’amuses. Que le sourire jovial sur tes lèvres n’est en rien une façade. Loin des cours, loin de tes sombres projets. Juste toi face au monde. Face à une joie teintée de simplicité. C’est probablement ce genre de vie que tu aurais eu, si t’étais restée chez les Sans-Noms. Tu serais devenue herboriste, tu serais partie loin de cette île trop sauvage et brutale, et tu aurais atterrie dans un village un peu comme celui-ci. De là tu te serais fait une petite réputation, aurais gagné la confiance de ses habitants, et voilà, tu aurais mené une petite vie tranquille.
Assise sur le banc d’une buvette montée sous un porche, tu admires les scènes qui se déroulent devant toi, sirotant une pinte d’hydromel. Y’a de l’admiration qui brille dans ton regard, devant tous ces gens qui dansent, qui rient, qui s’amusent et qui, tout simplement, profitent de la vie. T’as toujours aimé les fêtes, dommage qu’elles étaient trop rares sur l’île Sans-Nom. Et puis soudain il y a une ombre qui couvre le ciel et vous plonge dans l’obscurité. L’espace d’un battement de cils. S’en suit une déflagration et c’est tout le chapiteau qui s’embrase. Un dragon. Alors que la population s’affole et commence à s’enfuir en tout sens, tu perds quelques secondes à observer le ciel. À scruter cette bête que jamais encore tu n’as vue. Et elle est magnifique. T’es tellement subjuguée que tu ne vois pas le jet de flammes qui part dans ta direction. Au final, tu te dois ton salut qu’à un homme qui, se trouvant non loin de toi, t’entraines dans sa fuite. Vous roulez au sol et échappez ainsi aux flammes. « Merci, que tu glisses simplement. » Il t’a probablement sauvé la vie.
C’est comme ça que tu te reconnectes avec la réalité. Que tu réalises le danger qui te guette. Alors tu te redresses rapidement, cherchant du regard ton garde du corps. Il n’était pas avec toi durant l’attaque, et avec tout ce chaos impossible de le retrouver. Il faudra que tu fasses sans lui. Tu fais quelques pas au hasard, cherchant un abri tandis que la bête sème sa rage autour d’elle et que tout s’embrase. Tu remarques une femme qui demande à l’aide et ton premier instinct est de courir loin de tout ça. Mais l’homme qui vient de te sauver se jette à présent à sa rencontre, et te sentant redevable envers lui, tu décides de le suivre. Vous vous approchez de la poutre, le temps de juger de la situation. « À trois, que tu lances, Un, deux, trois ! » Et en inspirant un bon coup tu soulèves avec le peu de force que tu possèdes cette poutre, en espérant qu’à vous tous cela soit suffisant.
Mer 25 Mar - 22:03
BON JEU !
