Règlement Contexte Bottin News Histoire PVs Scénarios Pré-liens Chatbox
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ?



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
Viens pubber.
Ttu veux aider RGEO parce que tu l’aimes d’amour, petit membrichou de nos cœurs ? Viens donc pubber, en postant un petit message sur la publicité bazzart .
Tu peux aussi aller régulièrement voter sur les topsites. On t’aime <3
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Naëvia de Montregard

Naëvia de Montregard

LA PROPHETIE : Personnage éphémère.
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f354c6e3932627373506c665037773d3d2d3736363630363833352e313562393337366462393630303134653134343436313132363237372e676966

LES PARCHEMINS : 23
L'AME : savage, cyrielle.
LE REGARD : emily browning.
LE TEMPS : vingt-sept printemps.
L'ETOILE : poison dans tes veines, fire in your blood.
LE SANG : heledir.
LES ROSES : 2987
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? Empty
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? EmptyMar 19 Mai - 17:50


vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ?


Ton regard poupon et ta peau d'ivoire.
Tes yeux de velours et ton sourire miroir.
Tu te regardes et quel bonheur tu prends au spectacle que te renvoie le reflet envoûté par la divinité des plaisirs. Tes doigts chatouillent délicatement l'antre de tes désirs, et tu souffles fort de la vision de tes méfaits. Oh comme les vices s'entremêlent en ton esprit déraisonnable, oh comme la dépravation à laquelle tu te voues en cette soirée étoilée vient raisonner dans l'ombre de l'obscurité.
Tes gémissements rompent le silence, oui, ils résonnent dans le tombeau qu'est cet antre, lieu de tous les péchés, lieu des amertumes et des turpitudes. Ils semblent s'entrechoquer contre les murs, réceptacles du joyau de ton plaisir, de la pourriture de tes désirs ; et te reviennent plus forts encore, plus puissants, si excitants qu'ils te font gémir encore. Et ce cycle infernal dans lequel tu te perds, le regard de vipère que tu te livres dans ce miroir, juste dépositaire de l'orgasme que tu ne tarderas plus à lui offrir, dans ta grande bonté, oh toi, la reine des astres, déesse des miracles. Un corbeau sur la fenêtre entrouverte admire apitoyé le jeu pervers auquel tu te livres, la pitié plein ses iris obscurité.

Mais l'orgasme ne vient pas. Il tarde. Il tarde tant que l'impatience t'étreint à sa place, te serre fort contre elle, t'interdit de sa voix bourrue de lui fausser compagnie, tant elle s'est éprise de toi. Tu aimerais lui faire mal, très mal, qu'elle te lâche enfin, que l'orgasme vienne mettre une fin honorable à ce jeu dans lequel tu te plais à te mirer. Mais tu ne peux frapper que le vide, que l'atmosphère qui s'est emplie d'un air vicié. Celle-là même qui t'a défiée.
▬ Alyana. Ton cri est empli d'une rage féroce que tu ne peux réprimer. Et cet orgasme qui ne daigne venir, met ta patience à rude épreuve, ton visage se tord en une grimace épouvantée, tant tu souffres d'une attente empoisonnée. ▬ Fais venir l'esclave. Le regard mauvais adressé à ta servante alors qu'elle passe le seuil et te salue d'une voix terrifiée, tant de nombreuses fois tu l'as gratifiée de coups de ceinturons pour moins qu'un orgasme retardé. Un hochement de tête, à peine un regard étonné sur le jeu étrange auquel tu te voues, tant elle s'est habituée aux bassesses et aux vicissitudes de sa maîtresse ; elle sait très bien de qui tu parles, et ne tardera pas à te l'amener, de gré ou de force.

Un nouveau regard sur le miroir, qui te renvoie cette fois à la bassesse de ta situation. Non, tu n'es plus déesse. A peine es-tu l'esclave de tes passions entachées, polluées de pulsions peu royales que tu ne peux refréner.
Un coup de ton poing serré par la rage et l'attente brise le miroir en d'innombrables éclats de verre qui tintent délicatement en rencontrant le sol dans une étreinte salée. L'esclave est loin. L'esclave est dans son ludus, certainement, à dormir, peut-être. Un mot de Naëvia - quelques billets à venir suffiront bien à l'en sortir. Et cette attente, interminable. Qui résonne dans son esprit, d'une mélodie intarissable.
Tu te mires dans un éclat du verre tombé au sol. Un éclat tâché du précieux liquide carmin qui coule dans tes veines endiablées.

Revenir en haut Aller en bas
Bragh Lonearm

Bragh Lonearm

LES PARCHEMINS : 7
L'AME : n.
LE REGARD : christian hillborg.
LE TEMPS : il trimballe en silence un récit long de trente-huit hivers dont le prologue s'écrit en les contrées d'Heledir.
LE SANG : la vindicte pour capitaine. Heledir.
LE FEU : si l’organe-tambour s’est jadis laissé porter par les frivolités propres à la jeunesse insouciante, son intarissable soif de vendetta a fini par éroder les dernières velléités du cœur pour ne laisser tribune qu’à des nuits sans lendemain, lorsque cela lui est permis.
LE DESTIN : à l'époque empanaché du titre de sous-ministre des armées pour feue sa Majesté le Roi, la guerre qui succéda à l'assassinat de Heledir l'a amputé de sa liberté. Gladiateur.
LES ROSES : 2936
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? Empty
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? EmptySam 23 Mai - 3:35




vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ?


naëvia & bragh

♛♛♛


À peine le séant retrouve – non sans un soulagement manifeste – le rude comfort de la paillasse que la lourde porte s'ouvre derechef pour interrompre un simulacre de repos. De l'interstice, un faciès se découvre avec, pour expression, un léger embarras. Bragh reconnait là l'un des nombreux gardiens du ludus qui, d'une voix qui se veut autoritaire mais se casse de gêne, s'exprime comme suit : « Lonearm, tu es quéri. » Après un coup d'oeil, il s'invite finalement en l'antre du loup, non sans une dose de précaution, appréhendant peut-être la réponse du convié vis-à-vis de cette invitation intempestive. C'est la mâchoire qui se raidit, et pour réaction, la paluche du guerrier, jusque-là tenue fermement contre le flanc droit et soudée à un chiffon écarlate, remue avec précaution comme pour attirer l'attention. Les billes du gardien demeurent rivés sur le faciès crispé du gaillard; c'est qu'il est bien au fait que le gladiateur vient tout juste de terminer un duel qui, pour cette fois, ne l'a pas laissé complètement indemne. Pour avoir assisté à l'impressionnant spectacle, Bragh a dû payer sa victoire d'une entaille incommode qu'il lui faudra nettoyer et traiter. « Je sais, tu n'es pas en état, mais c'est elle. Faudrait pas tu la fasses attendre. Ça vient de Guntham. Il a dit que ta blessure était mineure, que tu devrais pas en crever. » Qu'il devrait pas en crever. Bragh se serait fait amputer la béquille que Merrecis lui ordonnerait tout de même de faire le bouffon pour divertir son meilleur commanditaire. Alors soit, il exaucera le vœu de son maitre, que décident les guiboles en soulevant tout son poids, et en le trainant vers la sortie.  « Tu te laves pas un peu ? » que demande son geôlier, légèrement hébété devant la tunique poussiéreuse et salopée de sang séché. « Faudrait pas je la fasse attendre, pas vrai ? » réplique le belliciste sur une tonalité mi-lasse mi-railleuse, avant de passer la porte.

Il déambule dans le dédale de venelles, en la panse d'une Kaern à l'aube de s'assoupir, bercée par les derniers rayons rescapés d'un jour en déclin. Même si esclave, ses ententes avec le Maitre Guntham le laissent jouir de quelques esquilles de liberté, notamment celle de pouvoir errer librement en la Capitale. Même si souvent l'idée de prendre la fuite flirte avec sa réflexion et cherche à baiser sa docilité, il sait que son statut actuel lui donne quelques avantages à ne pas négliger : Guntham comble tous ses besoins rudimentaires et répond à plusieurs de ses requêtes avec une générosité qu'un citoyen respectable comme lui ne devrait témoigner à l'égard de la plèbe. Tout compte fait, ne serait-ce de ces fers qui lui ceignent en tout temps les poignets – constant rappel qu'il est la propriété d'un maitre, l'on pourrait dire, comme pour grimer son statut de vermine, que Guntham est son employeur et qu'il est honnête employé.

Lorsque Bragh arrive à destination, il découvre au centre de la grande et luxurieuse pièce sa malédiction, laquelle se dessine sous ses quinquets prudents en une splendide sylphide au crin auburn, bénie de traits délicats mais ô combien menteurs, que constatent tous les malheureux hères ayant rencontrés sa personnalité tyrannique comme un cauchemar et froide comme cent hivers. Affublée du sobriquet Veuve Noire qu'elle se mérite via une multitude de coeurs brisés et de vies châtiées, il est incontestable pour quiconque a croisé son chemin – ou devrait-on dire sa couche, carrément. Conséquence à la notoriété qu'il s'est tissé en l'arène, ses moult prouesses avaient attiré l'attention de ce démon et depuis, elle ne pouvait plus se passer de lui. Il n'a pas encore déterminé qui de sa queue ou de son bras elle préférait le plus, mais dans tous les cas, la princesse n'hésitait jamais à le faire quérir lorsqu'il lui venait l'envie d'être divertie par la baise ou le combat. Et intelligent, le Bragh, quoique souvent transporté par des élans de violence, tentait toujours autant que faire se peut de se plier, incité par une crainte latente qu'elle n'ordonne représailles. « Je pense que vous saignez. » constate-t-il sur le seuil de la porte. La remarque est ironique; le poing de sa vis-à-vis versus l'entaille causée par la morsure d'une arme à son flanc, c'est comme s'il avait oublié qu'il était en bien pire état qu'elle, avec la crasse glanée du dernier combat. Il jette ses billes alentours et comprend rapidement. « M'avez-vous appelé pour que j'punisse ce vilain miroir ? Il semblerait que vous ayez déjà pris les choses en... mains. » Et finalement, abandonnant son sarcasme et se faisant plus sérieux, plus prudent : « Comment j'peux vous être utile ? »
Revenir en haut Aller en bas
Naëvia de Montregard

Naëvia de Montregard

LA PROPHETIE : Personnage éphémère.
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f354c6e3932627373506c665037773d3d2d3736363630363833352e313562393337366462393630303134653134343436313132363237372e676966

LES PARCHEMINS : 23
L'AME : savage, cyrielle.
LE REGARD : emily browning.
LE TEMPS : vingt-sept printemps.
L'ETOILE : poison dans tes veines, fire in your blood.
LE SANG : heledir.
LES ROSES : 2987
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? Empty
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? EmptyLun 25 Mai - 16:34


vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ?


L'attente te semble tout bonnement interminable. Tu te complais dans les reflets multiples que te renvoient les éclats de verre que tu fais trembloter entre tes doigts effrénés de désir. A de multiples endroits, tu fais pointer le précieux métal dur et transparent contre ta peau, et te fascines de la facilité avec laquelle il rentre et déchire, parcelle les pores de ton bras, de ta jambe, de ta cuisse.  
Ta tunique blanche, seul atour qui désormais te sublime, se gorge des précieuses petites gouttes rougeâtres que tu parsèmes sur ton passage. Il est des désirs que tu ne sais refréner, et toujours cette attente, insoutenable. Tes soupirs percent le silence de la nuit, voguent par la fenêtre entrouverte jusqu'à la forêt voisine.

Enfin, la porte s'ouvre. Elle laisse deviner sur son sillage l'homme de tous tes espoirs, de toutes tes attentes. Cette créature malodorante et plus sanguinolente encore que toi, cet homme enferré, cet être répugnant, sorti à peine des geôles de son ludus, il a tout pour faire plisser ton joli nez d'un dégoût viscéral. Et pourtant. Pourtant ta noblesse se retrouve bafouée en sa vision, pourtant c'est le désir qui fait palpiter ton bas-ventre à cette approche, à cette divine apparition.
Pygmalion d'une créature aussi superbe que féroce, te voilà face à ta bête, face à ton monstre, celui-là que tu façonnes de tes doigts de fée, que tu condamnes de ta voix ailée. A ton service, à ton secours, prêt à tout pour te satisfaire, le voilà, divinité, envoûté. Un sourire rayonnant perle sur ton visage.
Il est des hommes que tu te plais à sacrifier, et d'autres que tu préfères poncer jusqu'à la moelle avant d'en arriver à de telles extrémités. Bragh fait fort heureusement parti de cette seconde catégorie de mâles envoûtés par tes bons soins et tes regards enchantés. Tu ne le tueras pas de suite. D'autant que tes oreilles vagabondes ont eu vent d'un nouveau mariage arrangé prévu par ta noble famille désabusée de te savoir juchée en haut de ton célibat. Est-ce le déshonneur, qu'ils craignent, ou bien ta liberté ?

Tu t'ébroues, reviens à l'instant présent, à Bragh face à toi qui se moque de tes vêtements sanguinolents. ▬ Ton sarcasme est des plus agréables. que tu glisses en t'approchant de lui, lascive et érotique. Tu glisses ta main dans ses cheveux encore plein de la sueur qu'il a du faire couler lors d'un énième combat dans le sable de l'arène. Tu humes cette virilité qui t'atteint en plein visage, en plein cœur, avant de lécher sa plaie sanguinolente. D'aucun aurait déjà fui depuis longtemps devant tel spectacle. Tu sens qu'en Bragh demeure davantage de folie et de sadisme que ce qu'il n'oserait avouer. 
▬ Néanmoins, j'aimerais que tu fasses jouer ta langue autrement qu'en vains bavardages. Ton regard se fixe dans le sien, évocateur. Tu n'es pas femme à t’embarrasser de mille paillettes pour broder la terrible et cruelle vérité.
Tu saisis sa main pour l'entraîner délicatement, nonchalamment vers l'antre de tes désirs, celui-là même qui, tout à l'heure, te privait de ton plaisir.

Revenir en haut Aller en bas
Bragh Lonearm

Bragh Lonearm

LES PARCHEMINS : 7
L'AME : n.
LE REGARD : christian hillborg.
LE TEMPS : il trimballe en silence un récit long de trente-huit hivers dont le prologue s'écrit en les contrées d'Heledir.
LE SANG : la vindicte pour capitaine. Heledir.
LE FEU : si l’organe-tambour s’est jadis laissé porter par les frivolités propres à la jeunesse insouciante, son intarissable soif de vendetta a fini par éroder les dernières velléités du cœur pour ne laisser tribune qu’à des nuits sans lendemain, lorsque cela lui est permis.
LE DESTIN : à l'époque empanaché du titre de sous-ministre des armées pour feue sa Majesté le Roi, la guerre qui succéda à l'assassinat de Heledir l'a amputé de sa liberté. Gladiateur.
LES ROSES : 2936
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? Empty
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? EmptyVen 29 Mai - 1:27




vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ?


naëvia & bragh

♛♛♛



Il daigne la poser, sa question, et le faciès s'en va peinturlurer les esquisses d'une naïveté feinte sur ses traits, quand même la réponse est connue et ne tarde. La langue de la méduse claque sur une invitation on ne peut plus franche qui le laisse cependant de marbre, et la pogne téméraire de sa vis-à-vis invite sa dextre à effleurer les zones intimes. Il ne résiste pas, rompu à ces nombreux préliminaires aussi directs qu'inopinés et conscient qui plus est que toute résistance ne sera que terreau à sa colère. Ce nonobstant, le belliciste est un peu vexé, ce soir, qu'on le prive d'un repos nécessaire pour le prostituer, et si de coutume, il se plie sans japper en retour, cette nuit il refuse le silence. Ainsi, au lieu de procurer les caresses escomptées, les doigts, désormais blotties en l'entre-jambe agrippent sans ménagement aucun le sexe féminin tandis que la main libre claque la porte derrière le couple pour préserver le secret. Il la tient fermement, son intimité entre ses griffes, et la main jumelle se fait étau autour du cou, intime par une désagréable pression le visage à se rapprocher, les yeux à le fixer. « J’suis pas ta catin. » qu’il siffle entre ses dents, abandonnant le moindre respect maintenant que leur entretien est à l’abri d’esgourdes indiscrètes. Pas ce soir, du moins, qu'il pense, irrité. Mais les actes ne sont pas fidèles au discours comme index et majeurs pénètrent l'orifice pour stimuler – ou rudoyer, le tout dans l'intimité que lui confère une tunique toujours intacte. Le vénus d'ores et déjà lubrifié de ces tentatives en solo lui révèle que sa seule détermination n'a pas réussi à venir à bout de son intarissable concupiscence, et un rictus se profile à l'orée des lippes « Je te suis indispensable, maintenant, Naëvia ? » Il taquine cette fois-ci les chairs et le bouton, jouant de rythme discontinu pour la frustrer, de gestes brusques pour la blesser. « Dis-moi, Naëvia, ça vaut combien de pièces, ça ? » il demande tandis que la main à l'étage du bas malaxe davantage l'intérieur des chairs.

Elle doit bien lui graisser la patte, à ce foutu Merrecis, pour qu'il accepte de lui louer son esclave en tout temps et de l'envoyer faire sa pute, ce malgré son état plus que précaire. Le monstre rage de l'intérieur contre son maitre, et se défoule un tant soit peu sur elle pour lénifier la marée. À la senestre maintenant de resserrer son étreinte tout contre la trachée de la demoiselle, plus meurtrière qu'alliée à l'égard de cette peau diaphane. Il souffle dans le carré d'air qui sépare leur muffle: « En aurez-vous pour votre argent, ma reine ? » Le sarcasme se teinte d'agacement, la serre se referme, impitoyable, et il guide sa victime jusqu'à la plaquer râble contre un mur. Bragh se cueille un hideux baiser sur les lèvres. C'est sale, répugnant, et le chien de cet écoeurant vaudeville, au lieu de remercier les dieux de lui offrir une telle reine à baiser, se fâche tout en dedans d'être le pantin de tout le monde. « Je pourrais te tuer, là... maintenant... pour me libérer de tes mauvais sorts, sorcière. » marmonne-t-il, tandis que la deuxième de ses mains rejoint la première pour appliquer davantage de pression sur le cou. Un geste sec, un seul, et il pourrait briser la nuque, mettre un terme à sa tyrannie, et au diable les conséquences et le prix de cette délivrance !

Et plus le dogue y réfléchit, plus les mains s'appliquent à écraser la gorge, et plus la mort rôde dangereusement...
Sa victime étouffe, son teint bleuit et la vie s'effrite, avec ses promesses de liberté.
Puis, plus couard que jamais, Bragh lâche tout avant de commettre l'irréparable. S'éloigne brutalement d'elle, comme s'il craignait que la proximité avec cette gorgone ne rallume les feux.
Revenir en haut Aller en bas
Naëvia de Montregard

Naëvia de Montregard

LA PROPHETIE : Personnage éphémère.
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? 68747470733a2f2f73332e616d617a6f6e6177732e636f6d2f776174747061642d6d656469612d736572766963652f53746f7279496d6167652f354c6e3932627373506c665037773d3d2d3736363630363833352e313562393337366462393630303134653134343436313132363237372e676966

LES PARCHEMINS : 23
L'AME : savage, cyrielle.
LE REGARD : emily browning.
LE TEMPS : vingt-sept printemps.
L'ETOILE : poison dans tes veines, fire in your blood.
LE SANG : heledir.
LES ROSES : 2987
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? Empty
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? EmptyLun 1 Juin - 22:35


vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ?


La violence de cette bête, lorsqu'elle s'empare de toi. La hardiesse de son doigt, lorsqu'il entre en toi. La fougue de sa voix, celle qui vibre en toi. L'animosité de ses yeux, ses iris qu'il braque sur toi.

Et voilà que la haine s'injecte au désir, que l'impétuosité animale se mêle aux orgasmes brutales. Car il est de ces êtres, de ces instabilités tempétueuses, de ces tempéraments ombrageux. Et c'est cela qui t'excite, toi, Naëvia, quand tu te vois dans son regard nuageux, aux éclairs pernicieux.
Il faut admettre et t'admettre qu'il fait vibrer plus surement encore que tout autre les désirs endiablés qui se mêlent et s'entrechoquent à l'intérieur de ton antre désirable. Lorsque ta tête se heurte au mur, il te semble un nuage de bonheur, lorsque sa main se serre sur ta gorge, la jouissance déborde. Tu mouilles de cette violence dont il te dote, dont il se gorge, adorable tortionnaire, séducteur par devant lui, séducteur en tout cas de tes fougues malhabiles et érotiques.  
« Je pourrais te tuer, là... maintenant... pour me libérer de tes mauvais sorts, sorcière. » Ce sourire qu'il fait naître sur ton visage rougit par le manque d'air, ce sourire empoisonné, désenchanté, ce sourire sadique qui marque ton visage au fer rouge d'une aura perfide et démoniaque. Car il s'éloigne séant, l'assassin apprenti, le meurtrier incomplet, il s'éloigne de ton emprise d'un bond en arrière, le visage marqué par la peur. Croit-il que te tuer suffirait à briser ce que tu provoques en lui, cette créature que tu manies de ton doigt fourbe et tortueux, celui-là que tu fais courir sur son torse après que ton rire ait éclaté dans l'obscurité et le silence de la nuit. Car tu t'es rapproché de lui, Naëvia, ce sourire toujours ancré comme une mauvaise peinture sur ton visage de poupée, tu sens son odeur, celle-là même de la peur, cette mélodie envoûtante dont tu te délectes. Ton doigt se balade sur son torse, alors que ta bouche se rapproche de ses lèvres. Ta voix est éraillée par le manque d'air et la pression de son poing destructeur, mais elle conserve toute sa splendeur pervertie et dissolue. Cette voix qui rompt le silence, tremble dans l'air, titille ses tympans dans lesquels elle dépose ses consignes amères. ▬ Tu ne te libères pas, esclave. Tu t'asservis.

Être si semblable aux désirs destructeurs et pervers de ta maîtresse, voilà qui n'est pas t'affranchir. Voilà qui te fait miroir de sa haine, de sa rage, de tout ces infects mélodrames combinés en son âme pouponne et maligne. Côtoyer le démon est déjà s'infecter. Tu l'es depuis bien longtemps, tant tu te vautres entre ses doigts de fée.

Ta voix, Naëvia, qui s'estompe, doucement, tes doigts qui toujours se baladent sur son torse, avenants. Tu sais que tu peux mourir, là, en cette chambre gorgée de sang, déjà tapie de l'odeur âcre de la mort, mais cela ne t'effraie guère. Cela t'amuse. Pire encore, cela fait naître en toi des désirs tels que jamais ressentis, rarement assujettis à ton corps dévoyé. Il est l'ombre de la nuit.
▬ Prends moi. Ton ordre ne souffrira nulle contradiction. ▬ Prends-moi, ou tue-moi. Toujours laisser à l'autre le fatal choix. Tes serres se baladent sur lui, dessinent délicatement ses muscles saillants, tes ongles peu à peu s'enfoncent dans ses chairs. Tu le contournes, le détournes, en fait le tour, tu es un vautour prenant plaisir à tour à tour le confondre. Car tu sais la peur qui désormais l'étreint, et, dans un même temps, le désir malsain qui se manifeste dans la boursouflure de son pantalon, celle-là même dans laquelle tu fais jouer tes doigts. Tu tournes, tournes, tournes autour de lui, l'emprisonne de ton odeur, de ton être, de ton enchantement.

Revenir en haut Aller en bas

◭ Contenu sponsorisé

bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? Empty
bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

bragh ▬ vous, les étoiles, et la brise, que vous importent mes tourments ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (fb) Siobhan + Si vous saviez que c’était le dernier jour de votre vie, comment voudriez-vous le passer ?
» [u.c.] bragh lonearm › you'd be smart to kill me now.
» Vous êtes trop beaux
»  i. flood # venez comme vous êtes.
» i. flood # venez comme vous êtes.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Roads go ever on. :: 03. une cité nommée Elenath :: ↘ le royaume d'Heledir. :: Kaern-