Règlement Contexte Bottin News Histoire PVs Scénarios Pré-liens Chatbox
(fb) when we were young. ↘ bohémond



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
Viens pubber.
Ttu veux aider RGEO parce que tu l’aimes d’amour, petit membrichou de nos cœurs ? Viens donc pubber, en postant un petit message sur la publicité bazzart .
Tu peux aussi aller régulièrement voter sur les topsites. On t’aime <3
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 (fb) when we were young. ↘ bohémond

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous

◭ Invité
Invité

(fb) when we were young. ↘ bohémond Empty
(fb) when we were young. ↘ bohémond EmptyMar 17 Mar - 20:10


when we were young.


 
@bohémond sans-avoir.


Le souffle qui se coupe et le corps qui se raidit. Tes yeux qui se ferment tandis que tu te mords l’intérieur des joues. Tu ne bronches pas, ne cries pas. Parce que ça l’énerve. Parce que l’excite. Il faut que tu sois forte. Il faut que tu sois silencieuse. Sinon les coups n’en seront que plus forts. Que plus intenses. Les secondes qui s’égrainent, qui semblent durer une éternité. Et puis ça s’arrête. Le silence retombe dans la pièce. Un verre qui se brise, qui te fait sursauter. Avec comme ultime conclusion la porte qui se claque. Féroce. Tu restes au sol, les yeux toujours clos. Ton corps qui tremble à présent comme une feuille. Qui accuse le coup comme il peut. Tu attends. Longtemps. Pour être sûre qu’il ne revienne pas. Que ce ne soit pas une feinte. Ça ne serait pas la première fois. Tes articulations qui te font mal, tout comme le reste de ton corps. Tu restes longtemps contre les planches rudes du parquet, à attendre. Et puis finalement, tu finis par te redresser. Par faire le bilan des dégâts. Ce soir à part une lèvre fissurée, tu n’as rien. C’était donc une bonne soirée. Ce constat qui t’arrache un frisson, tandis que tu croises les bras au niveau de ta poitrine et que tu t’enserres le plus fort que possible. Alors c’est devenu ça, ta vie… Une triste réalité.

Tu mets plusieurs heures à remettre la maison en ordre. A ramasser les morceaux de verres et les pots cassés qui joncent le sol. Tu te coupes même l’intérieur de la paume. Une douleur ridicule comparée à celle que tu encaisses au quotidien. Et pourtant, tu ne peux t’empêcher de craquer et de fondre en larmes. C’est ridicule. Tu es ridicule. À fleur de peau. Paraitre si forte devant lui t’uses, tu te sens fatiguée. Dévastée. Est-ce ça la vie ? Tu broies du noir depuis que ton père t’a livrée à ce montre, à cette bête cruelle et sans pitié. Depuis lors ta vie est devenue un véritable enfer. Mais c’est comme ça, et t’es bien trop forte pour te laisser aller. Ça va passer, que tu te répètes sans cesse, du matin jusqu’au soir. Tôt ou tard, ta situation s’améliorera. D’une manière ou d’une autre. Peut-être que tu trouveras un moyen de l’amadouer. De le dompter. De faire taire ses coups et ses monstrueuses colères. C’est en tout cas ce que tu espères. Car sinon, tu ne donnes pas cher de ta peau.

Le repas qui mijote. Qui est même prêt depuis un moment. Et lui qui ne rentre pas. Bon, tant pis. N’en pouvant plus d’attendre et ayant ton estomac qui crie famine, tu finis par te servir et par souper sans lui. Il te le reprochera surement, qu’à cela ne tienne, il trouve toujours un prétexte de toute façon pour te frapper. Pour te punir. La nuit est déjà bien entamée quand finalement tu vas te coucher. Sans qu’il ne soit revenu. Et là ça devient anormal. Alors tu enfiles ta cape, caches tes hématomes tant bien que mal, et sors à la faveur de la nuit. Tu sais où le trouver, après tout c’est dans la taverne non loin de chez vous qu’il passe le plus clair de son temps. À dépenser vos maigres économies en jouant aux dés, ou aux cartes. Piètre menteur qu’il est, il vaut mieux que ce soit les dés, au moins a-t-il plus de chance de gagner. Ou en tout cas de ne pas trop accumuler ses dettes. Dettes que t’éponges tant bien que mal en travaillant avec ton mentor, l’herboriste qui t’a pris sous son aile. Enfin bref.

Lorsque tu pénètres dans la taverne, il y règne une atmosphère étrange. Tu comprends tout de suite qu’il s’est passé quelque chose. Le tavernier est là, en train de rouspéter. Une bagarre, qu’il dit. Partie d’entre deux hommes, et qui s’est généralisée. Les blessés sont nombreux, complètement ivres. Certains ont recommencé à boire, d’autres aident le tavernier, et d'autres, enfin, gisent au sol, assomés. Un joyeux bordel. Il insinue que ton mari est responsable, te pointe du doigt en disant que ça va encore vous coûter très cher. Tu acquiesces lourdement. C’est pas la première fois, et ça ne sera pas la dernière, malheureusement. Tandis que tu le cherches du regard, il conclue qu’il est sorti par derrière. Qu’il a pris la fuite. À nouveau un soupire. Où a-t-il bien pu aller, si ce n’est chez vous ? Tu reprends la direction de la sortie et contournes l’auberge. Jusqu’à trouver deux corps. L’un poignardé au niveau du cœur, et ton sang se glace quand tu reconnais le corps de ton mari. « Par tous les Dieux, que tu souffles dans un murmure, sous le choc. » Tu t’approches de lui, tentes tant bien que mal de tâter son pouls, mais rien. Ses yeux sont livides, injectés de sang. Un grognement te fait sursauter. C’est l’autre homme qui semble émerger. Il a l’air mal en point. « Bohémond ? Tes sourcils qui se froncent tandis que tu te rapproches de la silhouette pour mieux la reconnaitre. Tu es blessé ? Visiblement il s’est battu. A affronté ton mari, et l’a dominé, bien que de peu. Il ne faut pas que tu restes là, viens. » Et tu te penches pour placer ton corps frêle sous son épaule, l’aidant tant bien que mal à se relever et à marcher. « J’habite juste à côté. » Il ne faut pas qu’il soit retrouvé à côté de ton mari, s’il ne veut pas avoir d’ennuis.    
Revenir en haut Aller en bas
Bohémond Sans-Avoir

Bohémond Sans-Avoir
The Wanderer
« A bear there was, a bear, a bear! »

LA PROPHETIE : (fb) when we were young. ↘ bohémond Tumblr_mjyw1yUHRD1rtvoizo1_500
LES PARCHEMINS : 54
L'AME : Oreflam Rouge.
LE REGARD : Charlie Hunnam.
LE TEMPS : Trente-sept ans.
L'ETOILE : Taquin.
LE SANG : Thoron.
LE FEU : Marié à toutes les belles femmes de la Terre.
LE DESTIN : Ménestrel et Dresseur d'Ours.
LE PACTE : La Troupe des Gémeaux.
LES ROSES : 3293
(fb) when we were young. ↘ bohémond Empty
(fb) when we were young. ↘ bohémond EmptyLun 23 Mar - 22:10


when we were young.


 
@aslaug ithildin.


Si les terres sans nom étaient méprisées par les nobles et redoutées par les marins et les marchands, elles constituaient en revanche un passage obligé pour bon nombre jeunes saltimbanques qui avant de rejoindre de compagnie allaient se faire un nom dans les auberges, les maisons closes et les auberges de cette île que la grande Histoire semblait avoir oublié. Malgré l’importance de ses parents adoptifs au sein de la Troupe des Gémeaux, Bohémond ne pu échapper à cette tradition ancestrale. Et alors que Rollon n’était encore qu’un ourson empatée, il quitta sa famille pour passer plusieurs longs mois au Sud de l’Océan Rocheux. Sans être aussi snob ou obtu, sur le continent de Elenath le blondinet c’était habitué aux moeurs de Thoron, Heledir ou Gwelnaur. Il trouvait même une forme de raffinement aux braves gens du tiers-état qu’il croisait au détour d’une rue entre deux mélopées. Hors en débarquant au port, il comprit pourquoi ces terres n’avaient ni rois, ni seigneurs. Les femmes étaient pour la plupart vulgaires et vénales, les hommes violents et irrespectueux. Cette faune locale était déjà terriblement pauvre, elle n’avait généralement pas un sous pour les musiciens ambulants comme Bohémond, qui fut à de nombreuses reprises obligé de faire la plonge dans des auberges pour pouvoir se payer à manger et une chambre où dormir.

Au milieu de ce chaos sans nom, le ménestrel avait cependant eu la chance de faire la connaissance d’Aslaug, un diamant de pureté et d’innocence, une très jeune fille, malheureusement enchaînée à un homme grossier et violent par les “liens sacrés” du mariage . Il ne fallut d’ailleurs que quelques jours, pour que le voyageur comprenne que ce vilain bougre battait sa femme pour un oui ou pour un nom. Ayant parfois des pulsions de preux chevalier, sans doute liées à ses véritables origines, Bohémond dû se faire violence pour ne pas rouer de coups, cette ordure. Pour éviter tout incident, il se contentait de parler à la pauvre Aslaug, lorsque son époux était en train de travailler ou de se saouler à la taverne. Finalement les jours s’écoulèrent et la relation d’amitié entre l’adolescente et le vagabond ne fit que se renforcer. Celle-ci l’aidant à plusieurs reprises à trouver des établissements dans lesquels jouer pour gagner un petit peu de cuivre, de bronze ou d’argent.

« Frères humains, qui après nous vivez,
N’ayez le coeur contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Les Dieux en auront plutôt de vous mercis.
Quand à la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pieça, dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s’en rie ;
Mais priez les Dieux, que tous nous veuille absoudre !  »

Tel est le poème que Bohémond était occupé à déclamer lorsque le mari de la belle Aslaug entra dans la taverne avec pertes et fracas. Il s’approcha immédiatement du jeune blond pour lui asséner un crochet du droit. Le ménestrel ne comprit pas immédiatement ce qu’il lui arrivait et il resta immobile, assis sur son tabouret pendant quelques secondes. L’intrus empesté l’alcool et il s’empressa d’hurler sur le bâtard qui avait paraît-il tenté d’embrasser ou de kidnapper sa compagne… Ce qui était évidemment faux.  « Ce sont des bêtises, il ne faut pas croire les ru... » Le pauvre n’eut même pas le temps de terminer sa phrase puisque cette fois-ci il reçu un coup de poing en plein dans le ventre. Rollon qui n’avait rien demandé, fut balayé d’un coup de pied. Devant ce spectacle, deux clients s’interposèrent apparemment bien décidés à ce que le ménestrel continue à chanter…  La punition du premier de ces bons samaritains fut de se faire exploser une assiette en porcelaine sur la tête… Là une bataille générale explosa dans la taverne et alors que Bohémond souhaitait s'éclipser discrètement, son agresseur lui hurla dessus, disant qu’il allait le rouer de coups avant d’offrir le double à sa belle.

Ni une, ni deux, Bohémond le calma avec un coup de tête monumental avant de le pousser vers l’extérieur de l’établissement suivis de près par Rollon qui était encore un petit peu groggy à cause du coup de pied. La bagarre reprit de plus belles. Plus âgé et massif le mari indigne commença à prendre l’avantage et sortit même un poignard… dès lors l'instinct de survie du natif de Thoron prit le dessus. Il esquiva un premier coup avant de pousser violemment l’assaillant contre un chariot situé à quelques centimètres d’eux… mais en repoussant l’ivrogne, Bohémond l’empala violemment contre une pique en bois qui dépassait du chariot. Le malheureux fit quelques pas en arrière avant de s’effondrer… le pieux l’ayant percé en plein coeur. Sous le choque…  le jeune adulte se laissa tomber sur le sol boueux… il n’avait pas une égratignure rien, mais venait de tuer un homme. C’était la première fois. Et lorsque la pluie se commença à tomber, qu’Aslaug fit son apparition et qu’elle prit directement de ses nouvelles, il récita alors machinalement ces quelques vers :

« La pluie nous a débué et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis.
Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais nul temps nous ne sommes assis.
Puis ça, puis là, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesse nous charrie,
Plus becqueté d’oiseaux que dés à coudres.
Ne soyez de notre confrérie ;
Mais priez les Dieux que tous nous veuille absoudre… »


Une fois redressé il jeta un coup d’oeil rapide vers Rollon qui allait bien, il l’observa quelques instants avant de fixer les grands yeux bleus de la pauvre Aslaug. Même si ce dernier était une enflure de la pire espèce il venait de tuer son mari. Alors tentant de garder la face il prit la jeune femme dans ses bras et la serra vers lui. « C’était un accident… je te le jure… mais s’il t’avait mis les mains dessus par ma faute...  ça n’en aurait pas été un… » Encore un peu groggy par le choc mais aussi par les coups reçus durant la bagarre il s’éloigna avec son… amie… pour se diriger vers la maison de cette dernière. Alors  que les ivrognes de la taverne étaient en train de sortir de celles-ci… eux entrèrent dans la maison, aussi rapidement que discrètement. Bohémond serra les dents.. avant de murmurer… « Désormais tu es libre… s’il te plait, soit libre, je porterais la responsabilité de ce geste sur mes épaules épaules…  »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

◭ Invité
Invité

(fb) when we were young. ↘ bohémond Empty
(fb) when we were young. ↘ bohémond EmptyMer 25 Mar - 15:51


when we were young.


 
@bohémond sans-avoir.


Il est mort. Il ne reviendra plus pour te frapper. Tu es libre, à présent. Alors pourquoi est-ce qu’il y a des larmes qui dévalent le long de tes joues ? Pourquoi est-ce que la peur continue de te tarauder tandis que tu observes le corps inanimé de ce monstre qui pendant si longtemps t’a fait souffrir ? Il n’avait aucun bon côté, aucun avantage à l’avoir à tes côtés. Il était violent, il était méchant. C’était un sombre ivrogne seulement bon à te mener la vie dure et à accumuler les dettes. Alors pourquoi est-ce que tu te sens triste ? Pourquoi est-ce que tu n’éclates pas de rire et que tu ne prends pas Bohémond dans tes bras et le couvrant de baisers de t’avoir ainsi libérée ? T’es sous le choc. Tétanisée par ce que tu viens de voir. Et tu n’arrives pas à assimiler ce que sa mort veut dire. Tu restes traumatisée, la peur te collant aux entrailles. Il va revenir. Et ses coups seront plus forts. Plus intenses. C’est ce que tu te répètes en l’observant, tandis que tu viens de nouveau croises tes bras au niveau de ta poitrine et que tu t’enserres avec le peu de force qu’il te reste. Il ne peut pas être parti. Ton calvaire ne peut avoir réellement pris fin. Pas tout de suite, pas maintenant, et surtout pas de cette manière. Et pourtant le constat s’impose petit à petit, sans appel. Il est mort, mort, mort. Tu martèles ce mot, encore et encore, jusqu’à ce qu’il prenne forme dans ton esprit. Jusqu’à ce qu’il devienne la réalité.

Les mirettes qui restent braquées sur le corps sans vie de ton mari. Qui observent sans vraiment comprendre ce qu’il se passe. Y’a une lueur qui s’est éteinte dans ton regard, et c’est tout ton corps qui semble s’être mis en pause. Le pieu qui dépasse de là où il devait y avoir son cœur. La marre de sang qui se mêle à la boue. Et ces yeux vitreux, injectés de sang, avec cette grimace qu’il gardera éternellement. Même dans la mort, il est laid. Mais il n’a eu que ce qu’il méritait, pas vrai ? Tu sors de ta torpeur quand Bohémond vient te prendre dans ses bras. Quand il t’explique que c’était un accident. Qu’il ne voulait pas faire ça. Enfin pas vraiment. Lorsqu’il dégage son emprise, tu n’as pas bougé. N’a pas sourcillé. Tu ne comprends toujours pas. « Pourquoi est-ce qu’il t’a attaqué ? » Finalement les mots qui sont prononcés, à mesure que tu t’arraches à la tétanie. Que tu reprends le contrôle de ton corps et de ton esprit. Ton mari est un homme violent et il est impulsif, ça c’est indéniable. Mais de là à attaquer un ménestrel ? Qu’est-ce que Bohémond a bien pu lui faire ? Est-ce qu’il l’a provoqué ? Les questions qui s’entassent tandis que tu t’actives. À présent il faut fuir.

Un dernier regard vers feu ton époux, et tu te détournes une bonne fois pour toute de lui. Bohémond est ta priorité, et s’il ne veut pas avoir d’ennuis il ne doit pas être trouvé ici. Tout comme toi, d’ailleurs. Nombreux sont les amis de ton mari, et quand ils apprendront qu’il est mort, ils voudront forcément le venger. Il ne faut pas qu’on te soupçonne d’avoir commandité l’attaque, sinon ils te rueront de coups une bonne fois pour toute en place publique. Les Sans-Noms sont sauvages, sans pitié et surtout très misogyne. Une femme pour eux ne vaut rien de plus que du bétail, alors ils n’hésiteront pas à te punir s’ils le jugent nécessaire. Et dans un tel moment tu ne pourras compter sur personne sur te secourir. Alors tu aides Bohémond à te relever, et tu le guides jusqu’à ta maison. « Assis-toi sur cette chaise, près du feu. Tu es trempé et frigorifié, que tu constates, l’emmenant directement dans la pièce qui sert de salon et de cuisine et où brûle constamment un feu. Enlève tes vêtements, il faut les faire sécher. Loin de toi l’envie d’observer l’homme torse nu, mais s’il ne veut pas tomber malade c’est impératif. Est-ce que tu es blessé ? » Les mirettes qui observent, qui analysent. Bohémond a l’air sonné, espérons que ça ne soit que ça… Rollon qui s’ébroue à côté de vous et qui se pose devant l’âtre. Lui aussi à l’air d’aller bien. Tu recules de quelques pas, tes orbes scrutant les flammes à défaut du corps dénudé de Bohémond. « Ne dis pas de bêtises, que tu rétorques quand il insinue qu’il va porter la responsabilité, C’était un accident, comme tu l’as dit. Une pause, tandis que ton esprit s’active. Il va falloir que tu quittes l’île, car même si personne ne vous a vu avec ce que diront les témoins dans la taverne ils te retrouveront vite. Tu peux rester chez moi caché le temps que je te trouve un bateau. » Il est plus facile de réfléchir à ça plutôt qu’à ce qu’il s’est passé. Alors tu mets de côtés les images du cadavre pour te focaliser sur le moment présent et sur les choses que tu peux contrôler.      
Revenir en haut Aller en bas
Bohémond Sans-Avoir

Bohémond Sans-Avoir
The Wanderer
« A bear there was, a bear, a bear! »

LA PROPHETIE : (fb) when we were young. ↘ bohémond Tumblr_mjyw1yUHRD1rtvoizo1_500
LES PARCHEMINS : 54
L'AME : Oreflam Rouge.
LE REGARD : Charlie Hunnam.
LE TEMPS : Trente-sept ans.
L'ETOILE : Taquin.
LE SANG : Thoron.
LE FEU : Marié à toutes les belles femmes de la Terre.
LE DESTIN : Ménestrel et Dresseur d'Ours.
LE PACTE : La Troupe des Gémeaux.
LES ROSES : 3293
(fb) when we were young. ↘ bohémond Empty
(fb) when we were young. ↘ bohémond EmptyJeu 2 Avr - 23:05


when we were young.


 
@bohémond sans-avoir.


Bohémond avait encore un petit peu de mal à réaliser ce qu’il venait de faire. Si depuis tout jeune on lui avait apprit à se battre pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, pour survivre tout simplement, il n’aurait jamais cru qu’il aurait un jour à tuer un homme. Et pourtant. Il venait de le faire. Pour sauver sa vie, mais aussi et peut-être celle d’Aslaug, qui sait ce qu’il aurait pu lui faire en rentrant à la maison ? Le blondinet ne voulait même pas y penser tant le scénario qu’il imaginait le révoltait. Comment diable pouvait-on frapper régulièrement une femme et abuser d’elle sans avoir de remords ? Assis torse nu au coin du feu, d’ordinaire bavard et blagueur resta silencieux durant de longues minutes. Si la sensation d’être un criminel le dérangeait au fond de lui, dans son coeur, dans son âme, il ne regrettait pas la mort de ce salopard. Il voulait, il fallait que cela aide Aslaug à changer de vie à repartir de plus belle. Et alors que Rollon était en train de se rouler sur le sol comme l’ourson qu’il était, son maître leva enfin la tête pour se plonger dans les grands yeux clairs de son hôte. Aslaug n’était pas non plus au meilleur de sa forme, elle aussi était sans doute en train de se poser un milliard de questions, toutes plus légitimes les unes que les autres. Puis elle demanda au Sans-Avoir pourquoi son idiot de mari était venu l’attaquer, là Bohémond sentit son sang bouillir, comme si son cerveau était déjà en train de rejouer la scène.

« Il m’a accusé d’être ton amant…  j’ai bien essayé de lui expliquer qu’il ne s’agissait que de rumeurs stupides, mais il n’a rien voulu entendre…  ». Grelottant encore un petit peu près du feu de cheminée, le natif de Thoron pouvait entendre les amis du défunt qui fouillait les rues pour essayer de le retrouver. Ils n’allaient sans doute pas tarder à le retrouver… et Aslaug aussi… si cet enfoiré avait parlait de sa théorie stupide à ses amis, la jeune et jolie brune allait elle aussi être suspectée, peut-être même lynchée en public et pendue ! Et ça ne voyageur était tout simplement incapable de l’accepter. En se levant il prit Aslaug dans ses bras avant de se noyer une nouvelle fois au fond de ses grands yeux.  «  Je vais quitter l’île ne t’inquiètes pas, mais en revanche je ne veux pas que tu restes ici… toi aussi tu es en danger…  » Lâcha-t-il en collant son front à celui qui plus tard allait devenir l’une des prêtresses les plus craintes de tout Elenath. A cet instant précis il ne pouvait en aucun cas s’imaginer la voie qu’allait prendre son amie de jeunesse. S’en suivit un court silence qui fut interrompu par un Rollon maladroit qui frappa dans une chaise en se roulant au sol.

« Tu dois préparer tes affaires, tout ce que tu as de plus précieux, ce qui va te servir le plus… nous partirons ce soir pour le Sud de l’île. Là-bas je connais des saltimbanques, membres de la Troupe des Gémeaux, ils nous hébergeront le temps que l’on trouve un navire et nous prêterons même de l’argent s’il le faut… . Part avec moi Aslaug… tu es un diamant… plus rien ne te retient dans cette marée de fange… »

Dit-il tout en prenant Rollon dans ses bras, animal sensible et terriblement humain il avait lui aussi été perturbé par la scène de tout à l’heure et devait se demander ce que son maître avait dans la tête. Bohémond lui voulait libérer son amie des chaînes mentales qui la retenait prisonnière sur les Terres Sans Nom.

Revenir en haut Aller en bas

◭ Contenu sponsorisé

(fb) when we were young. ↘ bohémond Empty
(fb) when we were young. ↘ bohémond Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

(fb) when we were young. ↘ bohémond

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Bohémond Sans-Avoir ▬ Ménestrel et Grizzly
» Bohémond Sans-Avoir ▬ Ménestrel et Grizzly
» Hermès Sundance ≈ Too Old To Die Young
» intrigue-quête ▬ you're too young to die.
» Ilya Devorak (( young and beautiful ))

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Roads go ever on. :: 04. où les gueux font la fête :: ↘ pots de chambre usagés. :: Version 2 :: RP terminés.-