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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
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 [Hot] Talking to the Moon – Astise

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Aster Celes

Aster Celes
Le Loup d'Émeraude
« cry for the moon »

LA PROPHETIE :
LES PARCHEMINS : 209
L'AME : V.
LE REGARD : Mark Rowley.
LE TEMPS : 32 ans.
LE SANG : Thoron.
LE FEU : célibataire.
LE DESTIN : avant-garde de l'escouade d'émeraude, noble paria de Calendyr.
LE PACTE : le régiment du lion.
LES ROSES : 3227
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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptyLun 4 Mai - 21:57

Talking to the Moon


Il était si étrange, pour Aster, ce contact physique que son propre corps semblait lui réclamer. Pour lui, être silencieux et réservé, qui instinctivement n’avait de cesse d’instaurer des frontières qu’il laissait si peu de gens traverser. Il ne faisait guère plus qu’ébouriffer les cheveux de ses neveux. Il n’était même plus certain d’avoir un jour enlacé sa cousine. Comme tous homme il avait des désirs, et les comblait, mais il n’avait jamais été homme à réclamer des baisers, ou chercher des étreintes. Et pourtant il était là, tout contre elle, à essayer de rattraper une vie de négligences affectives. Il ne saurait dire ce qu’elle avait, ce qu’elle était, pour retourner à ce point ses envies et habitudes. L’idée seule pourrait être terrifiante si son contact n’était pas si apaisant. Le goût de ses lèvres, la douceur de sa peau, la chaleur de son contact, tout était bien trop parfait pour qu’il ne songe à le questionner. Les attentions qu’elle exprimait à son égard, la joue douce qu’elle appuyait contre son torse, la tendresse avec laquelle elle l’entourait de ses bras, tout cela lui donnait l’envie de la protéger, la cajoler, ne jamais la quitter. L’aimer. C’était de ce dernier sentiment qui finit par transparaître dans ce baiser qu’ils partageaient, et il semblait au soldat qu’il n’était pas le seul à l’apporter.

La chair de poule qu’il provoquait chez elle au contact de sa main trempée d’eau fraîche l’attendrissait, ajoutait une note d’humanité à celle qui aurait pu se présenter comme une déesse sans qu’il ne daigne le questionner. Chaque passage rafraîchissant était une excuse supplémentaire pour qu’il puisse la caresser, et il le faisait avec une tendresse et une attention jusqu’ici insoupçonnées. Le même soin se ressentait lorsqu’il les agrémenta du savon à l’odeur parfumée, en frottant doucement cette peau qu’il semblait craindre d’abîmer. Il s’y appliquait, ce rustre, en donnant du sien pour qu’elle soit immaculée, mettant le genou à terre lorsqu’il y en avait la nécessité. Puis il fut temps de la rincer, et en cela aussi l’on pouvait se demander si ces mains aimantes avaient réellement déjà soulevées une épée. Et il ne pouvait pas s’empêcher de déposer ses lèvres sur la peau lavée. Sans aucune luxure, sans que le moindre de ces baisers ne laisse suggérer une quelconque idée perverse au contact de la peau fraîche et hérissée. Il n’y avait là que de la tendresse, une envie sincère de la toucher, une attraction magnétique qu’il ne savait pas s’expliquer. Une attirance pour l’être, et non pas uniquement pour le corps habité.

Lorsqu’il eut terminé, il promena son regard sur les alentours. Il était hors de question de lui proposer de se sécher de nouveau dans le drap que l’herbe et leurs ébats auraient pu souiller. Il y en avait bien un autre d’accroché, mais il s’agissait là du dernier. Son regard se reposa sur la belle, dans ces yeux au fond desquels il aimait tant se noyer. Un fin sourire se forma sur son visage alors qu’il lui caressait la joue, puis il s’empara de nouveau du savon, qu’il lui tendit comme une invitation. Après tout, lui aussi avait sué.

Quant au drap, ils le partageraient.

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Audélise des Orois

Audélise des Orois

LA PROPHETIE : [Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 Tumblr_mskh1cjgPa1qcsmhlo5_r1_250
LES PARCHEMINS : 68
L'AME : Oz.
LE REGARD : Cara Delevingne
LE TEMPS : 26 années qu'on a bien voulu compter
LE SANG : Inconnu à ce jour, élevée comme un enfant thoron.
LE PACTE : La caste du Scorpion.
LES ROSES : 3126
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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptyMar 5 Mai - 10:59

Talking to the Moon


Les frissons qui la parcourent ne sont pas l'oeuvre de la fraîcheur ni de cette eau glacée, ni de cette brise légère qui vient balayer la chaleur s'étant imposée durant la journée. C'est sous les tracés du savon sur son derme qu'Audélise frémit, encore sonnée de l'orgasme qui l'a transportée peu de minutes plus tôt. Mais le plaisir s'estompe peu à peu pour ne laisser place qu'à un bien être pur, limpide, évident sous les attentions du milicien qui s'applique à ce que chaque centimètre carré de sa peau adopte le parfum qu'il étend sur elle.

Elle n'ose pas encore ouvrir les yeux, faisant perdurer sous ses paupières leur étreinte, refusant qu'elle soit déjà terminée, n'osant plus rencontrer le regard d'Aster qu'elle soutenait pourtant avec assurance dans des positions bien plus évocatrices. Et si la réalité la retrouvait ? Et si toutes ses craintes se rappelaient à elle dès l'instant où elle y verrait de nouveau ?
Elle se fait poupée de porcelaine, le laissant la manier avec cette délicatesse si loin de la puissance qu'il dégage, avec une confiance infinie, incontrôlée, invraisemblable. Ses bras bougent dès qu'il le lui intime, ses jambes les imitent, son buste se tourne lorsqu'il en a envie. Elle n'est pas encore prête à reprendre le contrôle sur elle-même. Laisser libre cours aux attentions du milicien lui fait beaucoup trop de bien. Pour cette nuit. Les baisers qu’il offre à sa peau finalement rincée en sont un exemple parfait. Sincères, aimants, désintéressés. Irrésistibles.

La tête levée vers le ciel nocturne, l’oroise se décide enfin à ouvrir les yeux, découvrant au dessus d’elle l’immensité du ciel, et son infinité d’étoiles qui se reflètent dans son regard aussi serein que son visage. Elle soupire à nouveau, d’aise. Et lorsque son regard s’abaisse, c’est pour trouver celui d’Aster, traversé d’une lueur nouvelle. Une qu’elle ne connaît que trop bien. Celle d’un appel qu’elle ne peut ignorer et à laquelle elle répond d’un sourire discret, amusé, intéressé. Parce qu’elle va pouvoir s’attarder sur ce corps contre lequel le désir l’a plaquée sans lui laisser le temps nécessaire à en imprimer les moindres détails.

Audélise s’empare du savon qu’il lui tend, attrapant par la même occasion son poignet pour l’inciter à s’agenouiller afin de lui faciliter la tâche. Plongeant sa main dans le seau d’eau savonneuse, elle réitère les gestes d’Aster, faisant couler de légers filets d’eau sur son échine qui s'élargissent peu à peu jusqu'à ce qu'elle commence, à son tour, à le savonner.
La douceur qu'elle y met n'a d'égale que la lenteur qui guide ses gestes ou, plutôt, ses caresses, alors qu'elle s'est mise au niveau du milicien. C'est à peine si elle se soucie de bien faire la tâche qui lui a été incombée, ses mains laissant tomber le savon pour se plaquer contre le corps du guerrier et sentir sous elles le relief de chacune de ses cicatrices, de chacun des muscles l'ayant fait se mouvoir contre elle. Ses yeux suivent le tracé de ses doigts dans une adoration latente, ses paumes continuent de glisser sur la peau désormais savonneuse du guerrier, sa bouche entrouverte trahit son esprit encore ailleurs. Sans un mot, elle ancre dans son esprit ce corps si parfait, ces lèvres si désirables, ce regard si envoûtant qu'elle croise à nouveau. Dans un autre sourire.

Puis, elle se lève, presque à regrets, et s'écarte pour s'emparer du seau d'eau claire qu'Aster a déjà vidé sur elle, n'épargnant pas la pointe de ses cheveux desquelles perlent des gouttes qui n'en finissent pas de rouler sur sa peau. Le seau en main, elle se retourne vers le puits au dessus duquel elle se penche pour en attraper la corde et y attacher le seau qu'elle envoie rapidement dans les abysses, avant de le rappeler à elle en tirant de nouveau sur la corde. Le processus est long, beaucoup trop long alors que le milicien est encore trop loin et que le seau rempli n'est plus aussi léger qu'avant sa chute. Elle sent le regard pesant du guerrier sur elle, l'apprécie autant, si ce n'est plus, que la première fois si ce n'est qu'à cet instant, elle ne feint pas l'ignorance. Elle a conscience d'être vue, et elle le lui fait savoir en soufflant plus que nécessaire à chaque traction exercée sur la corde, en cambrant plus que de raison, sa croupe suggestive tournée dans la direction d'Aster, en hommage à la manière dont il l'a possédée ou en invitation à le faire encore.

Le seau arrive enfin, le soulagement se mêlant à la déception chez l'oroise qui peut, enfin, aller le retrouver, mais qui regrette déjà de ne plus sentir ces yeux suivre le moindre de ses mouvements. Elle s'en retourne vers le combattant, s'agenouille en face de lui et entreprend de faire doucement couler l'eau claire sur son corps ainsi rincé, frémissant en même temps que lui lorsque son échine se dresse.
Les voilà aussi propres l'un que l'autre, défaits de la sueur de leurs ébats, comme s'ils n'avaient jamais eu lieu. Ou presque. Le derme d'Audélise sera marqué encore plusieurs jours des marques qu'il y a apposées. Et si demain elle les regrettera, ce soir, elle les porte fièrement, se sentant n'appartenir qu'à lui et aucun autre, à ce corps qu'elle rejoint, s'asseyant sur ses genoux, les siens posés de part et d'autre de ses jambes, sa tête surplombant celle qu'elle encadre de ses mains fraîches pour en lever le visage vers elle et, enfin, plonger dans ce regard qu'elle appréhendait de retrouver mais dont l'absence lui était insupportable. Malgré l'absence de luxure dans le fond du sien, malgré sa sobriété retrouvée, il n'en est pas moins intense que ceux qu'elle a pu poser sur lui lorsqu'il était en elle. Peut être l'est-il même davantage, alors que ne s'y voit plus que cette admiration déshabillée de la transe qui l'avait faite naître, cette adoration qui s'étend aux lèvres qu'elle vient tendrement plaquer sur celles d'Aster sans aucune arrière pensée, par le simple désir de lui exprimer cet amour surgi de nulle part qu'elle n'a pas encore appris à apprivoiser.



Dernière édition par Audélise des Orois le Mar 5 Mai - 16:54, édité 1 fois
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Aster Celes

Aster Celes
Le Loup d'Émeraude
« cry for the moon »

LA PROPHETIE :
LES PARCHEMINS : 209
L'AME : V.
LE REGARD : Mark Rowley.
LE TEMPS : 32 ans.
LE SANG : Thoron.
LE FEU : célibataire.
LE DESTIN : avant-garde de l'escouade d'émeraude, noble paria de Calendyr.
LE PACTE : le régiment du lion.
LES ROSES : 3227
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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptyMar 5 Mai - 14:46

Talking to the Moon


Avec le savon qu’il lui avait confié, Aster avait abandonné tout contrôle. Il s’était fait sien, et la laissait user de lui comme elle le désirait. Il s’agenouilla sagement lorsqu’elle lui saisit le poignet pour l’y inviter, comme un enfant bien élevé. Un enfant qui aurait tout de même des épaules très développées et une pilosité faciale que jalouseraient ses aînés. La fraîcheur de l’eau le long de sa colonne vertébrale qui avait pu être épargnée jusque-là le fit tiquer, contracter ses muscles dorsaux et perturber momentanément sa respiration. Mais il s’habitua vite au contact, et son corps finit par se décontracter. Il l’observait, son regard ne perdant pas une miette du spectacle que sa seule personne était. Ses yeux lui exprimaient en silence tous ces mots qui ne passaient pas ses lèvres scellées. Son corps entier frissonnait en tous les endroits que ses mains savonneuses touchaient, comme un appel à ses attentions, une demande de s’attarder encore sur tous les endroits caressés. Ses mains à lui restaient sagement posées sur ses genoux sauf lorsqu’elle lui réclamait de les mouvoir, mais ils ne désiraient rien d’autre que de la toucher. Quant à ses lèvres closes, elles n’aspiraient qu’à s’emparer de la bouche entrouverte. Mais une partie de lui ne voulait s’accorder ni l’un, ni l’autre de ces désirs. Il appréciait ce moment qu’ils étaient en train de partager. Il lui rappelait cette innocence qu’il avait autrefois, cette vision simple de la vie où tout n’avait pas besoin d’être gris. Deux personnes qui de toute évidence s’appréciaient, réunies sous un splendide ciel étoilé, éclairés par la douce lueur d’une lune pleine pour s’accorder mutuellement les plus belles des intentions dans une paisible intimité.

Cette innocence fut toutefois chahutée par la vision que la belle lui présenta en se levant pour aller remplir le seau qui avait été vidé. Sa silhouette seule la rendait désirable à ses yeux, et le simple mouvement de ses fesses qui remuaient au rythme du déhanché avec lequel elle se déplaçait vers le puit n’avait rien pour le calmer. Mais c’était la position qu’elle adoptait pour remonter le seau rempli qui par-dessus tout malmenait le calme qu’il s’imposait. La croupe exposée à ses yeux qui s’emplissaient d’envie, les soufflements manifestement exagérés, comme une invitation à la rejoindre et recommencer. Et il s’y voyait. Il s’imaginait se précipiter sur elle comme un loup affamé, la saisir, la posséder. Mais quelle image aurait-elle de lui, s’il le faisait ? Quelle image aurait-il de lui-même ? Celle d’un homme incapable de se contrôler, dont l’intérêt résidait uniquement dans l’apparence physique de sa partenaire et son envie de copuler ? Non. Pas lui. Pas avec elle. Pas comme cela. Si leur aventure devait se terminer avec l’aube qui finirait par arriver, s’ils étaient tous deux rappelés à leurs obligations dans ces vies auxquelles ils s’étaient permis ensemble d’échapper l’espace de quelques heures volées, ce n’était pas là l’image qu’il souhaitait lui laisser. Il voulait entretenir l’espoir, la beauté. Celle d’une possibilité partagée. D’un lendemain où ils pourraient se revoir, se retrouver, peut-être s’aimer. Brièvement, il ferma les yeux devant l’amplitude des idées qu’il entretenait.

Le bruissement de l’herbe devant lui sur laquelle elle s’était agenouillée le ramena à la réalité. Déjà, il se replongeait dans son regard, sa respiration perturbée par le froid qui le saisissait, apporté par l’eau fraîche qu’elle versait pour le rincer. Puis il libéra ses genoux lorsqu’elle vint le rejoindre pour s’y installer, les mains qui les occupaient venant se placer sur les hanches de la voleuse de ses sentiments. Il se noyait dans le bleu de ses yeux, et accueillit comme il se devait les lèvres qui venaient le visiter. Ses bras s’enroulèrent autour de la taille fine, et il l’attira tout contre lui pour renforcer leur rapprochement, sentir leurs peaux se coller, la sublime poitrine se presser contre son torse bombé. Le baiser qu’ils échangeaient était probablement parmi les plus honnêtes qu’ils avaient partagés. Lorsque celui-ci toucha à sa fin, après une durée qui n’aurait jamais été suffisante, le soldat fut reconquis par son envie de baiser sa peau. Ses lèvres glissaient contre le derme lavé, aspirant les perles d’eau qui le recouvraient. Cette réalisation lui rappela la fraîcheur de la nuit qui les englobait, et qu’il serait sage qu’ils prennent la peine de se sécher. L’entreprise ne devrait pas être compliquée.

Aster fit glisser ses mains jusqu’au bas du dos de la belle, caressant ses fesses au passage, remontant par le dessous de ses cuisses pour l’inviter à entourer sa taille de ses jambes magnifiques. Puis il revint placer ses mains sous les fesses désirées pour la soulever sans que l’action ne semble lui réclamer quelque effort que ce fut. Il l’entraina avec lui jusqu’à la corde à linge, laissa une seule main comme appui pour l’empêcher de tomber, et s’empara du drap étendu pour les en envelopper ensemble. Il se dirigea ensuite vers l’autre drap qui était toujours étendu au sol pour retourner s’y assoir. Avec l’emplacement, des images lui revenaient, et le désir le reprenait, s’exprimant sous la forme du sourire qui pointait au coin de ses lèvres. L’instrument de pudeur dont ils s’étaient recouverts préservait la proximité intime de leurs corps serrés, et pour rien au monde il n’aurait désiré se trouver ailleurs que dans ces bras aimants. Il ne manquait qu’une chose pour que le moment soit parfait, un ajustement qu’il s’attela à provoquer. Saisissant ce bassin qui lui plaisait tant, il la guida vers son membre gonflé, et s’inséra délicatement en elle pour répondre à son envie inavouée. Le soupir satisfait qu’il laissa échapper exprima le bien-être qu’il ressentait. Il se sentait à sa place dans ses bras, avec elle, en elle. Il ferma les yeux pour savourer la sensation, appuyant son front contre le sien avant de l’embrasser.

Elle avait la possibilité de se relever, de s’extirper une nouvelle fois, comme elle l’avait déjà fait. Il espérait simplement qu’elle préfère rester. Car c’était tout ce que lui désirait.

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Audélise des Orois

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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptyMar 5 Mai - 22:57

Talking to the Moon


Un long soupir de délivrance s'échappe d'entre ses lèvres lorsqu'elle retrouve celles d'Aster, que leurs corps sont à nouveau l'un contre l'autre, que leurs langues se retrouvent et se caressent comme si une éternité les avait séparées. Les mains longeant la mâchoire du guerrier, Audélise le surplombe légèrement et se surélève davantage au contact de ces mains sur ses hanches. Ce seul contact l'électrise, révèle les braises de ce qui ne s'était jamais réellement éteint au creux de ses reins. Ce baiser n'était que pur et innocent, mais l'implication qu'y met Aster souffle sur le brasier et ravive ces flammes dont il est le meilleur combustible. La respiration de l'oroise redevient erratique, l'emprise qu'elle a sur les joues du milicien se raffermit lorsqu'il enroule ses bras autour d'elle, son entrejambe sent celui d'Aster se dresser de nouveau et s'y presse instinctivement. Qu'importe qu'ils soient propres à présent, elle est prête à toutes les douches froides du monde si elles la font finir dans ses bras.

Ses jambes obéissent docilement aux mains qui les enroulent autour de lui, se croisent pour lui faciliter la tâche lorsqu'il entreprend de se lever. Ses bras font de même, se nouant derrière la nuque du guerrier, maintenant Audélise toujours au plus près de lui, ses lèvres contre les siennes, sa poitrine contre son torse, leurs intimités s'effleurant et s'appelant. L'absence de la masculinité tendue entre ses reins ne rend cette torture que plus délectable encore pour l'oroise qui, déjà, ne peut retenir de discrètes complaintes contre la bouche qui la dévore. Mais il la fait attendre, encore un peu.

Le drap les enveloppe, semble les rapprocher davantage alors que ce n'était plus possible. Leur corps nus se retrouvent de ce linge dans une inutile pudeur, leurs récents ébats s'en étant parfaitement passés, offrant aux éventuels noctambules curieux tout le loisir de les voir s'aimer sans se connaître. Alors, Audélise ne voit aucune utilité à ce linge qu'elle accepte quand même, elle qui aurait volontiers laissé l'air frais finir de lui sécher la peau. Ou peut être y devine-t-elle un intérêt : cette sensation d'intimité qui les coupe encore un peu plus du monde extérieur. Elle l'aime bien ce drap, finalement. Et plus encore celui qu'il leur fait rejoindre.

Lui sous elle, à nouveau. Mais sans baiser encore, cette fois. Et avec une intention bien moins innocente dans leurs esprits de nouveau échauffés. Ce sourire qu'il esquisse résonne sur la pie qui se mord doucement les lèvres en portant sur lui un regard entendu. Lubrique. Elle est déjà prête à le recevoir tout en elle.
Ses hanches se soumettent à la volonté des mains puissantes qui les soulèvent et se plient au désir du milicien en s'affaissant lentement, dans un gémissement expansif, accueillant entre elles l'objet de son seul et unique désir : Aster.

Le regard planté sur lui, elle savoure son retour en elle, l'assimile pour mieux le savourer. Une main posée sur l'épaule du milicien, elle lui sourit et use de l'autre pour s'emparer du drap qu'elle étend au dessus d'eux, finissant de bannir le monde extérieur de leur union sacrée.
Ses cuisses se lèvent, son bassin aussi, de la même manière que lorsqu'elle l'a ôté d'elle quelques temps auparavant. Mais, cette fois, c'est pour mieux s'empaler sur sa turgescence. Renversant sa tête vers le haut pour laisser le drap lui caresser le visage, elle agrippe l'épaule du milicien et tire les siennes en arrière afin de mieux le sentir en elle, attirant de sa main libre celle d'Aster sur son buste ainsi exposé.

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Aster Celes

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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptySam 9 Mai - 19:50

Talking to the Moon


C’était bien dans ces situations qu’il était le plus à l’aise. Quand les mots n’étaient pas nécessaires pour comprendre les intentions de l’autre. C’était ce qui faisait de lui un si bon guerrier. Personne ne se bat en annonçant ce qu’il compte faire, quel coup il compte porter, quelle action sera entreprise. Un combat est un affrontement aussi psychologique que physique, où il faut savoir deviner des pensées étrangères et agir en conséquence. C’était en quelque sorte ce qu’il se passait entre eux. Chacun était étranger à l’autre, chacun avait son propre agenda, ses propres envies, ses propres forces. À la différence près que eux, à sa connaissance, agissaient dans l’intérêt des deux partis. Et puis, bien qu’étrangères, leurs pensées semblaient fortement alignées. Ils se comprenaient donc, sans un mot. Simplement en un regard, en un sourire, en un geste. Dans une union fusionnelle, de celles que l’on ne peut que rêver, imaginer, sans un seul instant les croire possibles lorsque l’on a passé l’âge de rêver. Est-ce qu’Aster pensait pouvoir un jour rencontrer une telle personne, partager un tel lien ? Pas le moins du monde. S’était-il parfois, lors de ses nuits de rêveries, pris à l’espérer ? C’était possible. Y croyait-il, à présent qu’elle se tenait tout contre lui ?

La belle fit écho à son soupir satisfait en un gémissement expansif, ce qui n’était pas pour déplaire au soldat. Contrairement à ce que l’on pouvait croire, ce n’était pas la crainte du monde extérieur qui l’avait poussé à les envelopper dans ce drap immaculé. Ce monde-là, il l’avait pratiquement oublié. Il s’agissait plutôt d’une habitude, l’automatisme de ne pas se laisser sécher à l’air frais et nocturne pour éviter d’attraper froid, couplé à l’envie qui le démangeait de partager quelque chose avec cette amante inattendue. Un lit, aux vues de l’activité dans laquelle ils s’engageaient de nouveau, semblait proscrit. Un toit aussi, puisque le seul à disposition était déjà habité. Une nuit, cela restait à voir, bien qu’elle semblait bien partie pour rester. Quant à une vie, il n’osait même pas l’imaginer. Alors un drap, pour les unir, les rapprocher, cela lui semblait être une bonne idée. D’autant plus qu’elle semblait elle aussi l’apprécier, puisqu’elle termina de les enfermer dans un cocon nacré, les coupant du monde extérieur qui de toute évidence avait cessé de les intéresser.

Son amante commença à se mouvoir, lui coupant le souffle autant par l’appréhension qu’il ressentait qu’elle ne désire à nouveau le quitter que par le plaisir que le frottement de leurs intimités lui provoquait. Ce moment qu’elle passa à la pointe de sa virilité lui sembla durer une éternité, jusqu’à ce qu’elle ne revienne s’empaler sur lui pour lui tirer un soupir aussi soulagé que satisfait. Il l’observa, silhouette assombrie par le voile qui la couvrait, devenir maîtresse de cet espace qu’ils s’étaient confectionnés. La déception qu’il ressentait face à la possibilité de la dévisager qui lui avait été retirée fut compensée par ce spectacle qu’il devinait à présent plus qu’il ne le voyait. La main qu’elle guidait sur son buste se fit patiente passagère, puis curieuse invitée, se refermant sur le sein exposé, palpant sa forme parfaite, jouant avec le mamelon durci, tandis que son autre bras accompagnait le mouvement des hanches qui montaient et descendaient pour le faciliter. Sa main baladeuse entreprenait tout ce que sa bouche trop éloignée ne pouvait faire à ce corps qu’il désirait. Elle caressait, glissait sur la peau douce, effleurait ce cou qu’il avait déjà marqué, jusqu’à enfin redescendre au creux des cuisses écartées. Son pouce était d’abord timide lorsqu’il se présenta au bouton rosé, mais gagna vite en assurance une fois que la bouche de sa propriétaire exprima le contentement que cette introduction lui provoquait. Et pendant tout cela, les yeux du chevalier étaient dans l’impossibilité de se détacher de cette sculpture divine qui le chevauchait.

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Audélise des Orois

Audélise des Orois

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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptyDim 10 Mai - 0:52

Talking to the Moon


La voilà surprise de l'effet de sa propre initiative, prise au dépourvu par la violence de la vague qui la heurte lorsque ses hanches retombent brusquement, laissant brutalement entrer en elle l'entièreté de la masculinité dressée dans un soupir brûlant. Ha... Plainte qui lui échappe alors que ses incisives se plantent dans sa lèvre inférieure et ses doigts sur l'épaule du milicien, ceux de la main tenant celle d'Aster glissant ses doigts entre les siens pour s'y accrocher à leur tour.


La paume qui glisse sur sa hanche la rappelle à lui malgré son palpitant qui s'emballe contre leurs deux mains jointes. Son bassin s'élève à nouveau dans un frisson qui tend davantage son buste vers le milicien, s'offrant toujours plus à la fermeté des caresses de la main qu'elle a relâchée. Ses cuisses la hissent pour l'abattre à nouveau sur lui, accueillant ainsi son joyau au fond d'elle une fois, deux fois, trois fois jusqu'à en perdre le compte et la notion de l'espace et du temps. Leur espace à eux, c'est leurs corps ne faisant plus qu'un. Leurs secondes à eux, elles s'égrainent au rythme des hauts et des bas de son bassin, ponctués par leurs voix qui s'élèvent à l'unisson. Celle d'Audélise a perdu toute notion de limites depuis qu'il l'a possédée sur le puits, que leurs doigts se sont mêlés pour la première fois, qu'elle n'a fait qu'effleurer l'étendue des sentiments qu'elle n'a pas fini de ressentir pour cet homme. Cette nuit, elle les découvre, les laisse guider sa chair à défaut de la présence de sa raison. Et si elle choisira de les oublier demain, de les mettre sur le compte d'un malheureux moment d'égarement, ils continueront de la ronger jusqu'à temps qu'elle le revoie et que leurs flammes ne la consument à nouveau.


Un doigt aventureux la fait se tendre d'appréhension lorsqu'il se glisse entre ses cuisses déjà brûlantes, jusqu'à ce qu'il ne fasse rouler sa perle rose sous lui, soutirant un cri sans ambages à l'oroise qui s'immobilise, toute assise sur lui. Les lèvres toujours malmenées par ses dents, elle bascule de nouveau sa tête vers l’avant pour venir les plaquer contre celles du milicien dans un baiser enivré, excité par le pouce habile qui échauffe davantage son bas ventre.
Ses mains viennent encadrer le visage déjà adoré, se glissent dans les cheveux bruns pour y trouver prise et s'ancrer dans cette réalité qui semble pourtant n'en être pas une. Comment peut-il lui faire cet effet là ? Comment peut-elle se laisser posséder ainsi et être prête à le laisser disposer d'elle comme bon lui semble ? Comment peut-il l'ensorceler à ce point qu'elle n'est plus maîtresse de ses propres mouvements ? Ce bassin qu'elle avance est bien le sien, celui qu'elle recule en conservant toujours son amant au plus profond d'elle lui appartient toujours et, pourtant, c'est sans qu'elle n'y exerce le moindre contrôle qu'il se meut autour du membre chéri, son corps entier ondulant sans jamais qu'elle ne se soulève, ses gémissements se faisant toujours plus sonores contre la bouche adorée.
Il est aussi soudain que brûlant, l'amour qu'elle a pour cet homme, aussi manifesté cette nuit qu'il sera renié au petit matin. La transe qui s'empare d'elle n'a d'égale que la frénésie qui fait danser ses hanches et bouger ses lèvres, ne se consacrer qu'à lui, lui donner jusqu'à son souffle ardent à chacune de ses complaintes. Parce qu'elle se veut sienne, à lui et à lui seul.

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Aster Celes

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Le Loup d'Émeraude
« cry for the moon »

LA PROPHETIE :
LES PARCHEMINS : 209
L'AME : V.
LE REGARD : Mark Rowley.
LE TEMPS : 32 ans.
LE SANG : Thoron.
LE FEU : célibataire.
LE DESTIN : avant-garde de l'escouade d'émeraude, noble paria de Calendyr.
LE PACTE : le régiment du lion.
LES ROSES : 3227
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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptyMar 12 Mai - 22:29

Talking to the Moon


Le cri qu’elle laissa échapper aurait dû le faire réagir. Arrêter ce qu’il faisait, penser aux conséquences. Mais penser, il en avait perdu la faculté. Quant à arrêter, même s’il l’avait désiré son corps ne le lui aurait pas permis. Elle lui faisait trop de bien. Elle lui empêchait de se concentrer. Elle lui empêchait de raisonner. Elle était tout. Tout ce qu’il désirait. Tout ce qu’il entendait. Tout ce qui lui importait. C’était à elle que ses pensées appartenaient. C’était à elle que son corps appartenait. C’était à elle qu’il appartenait tout entier. Elle s’était saisie de son cœur comme elle saisissait son visage. Elle s’était emparée de son être comme elle s’agrippait à ses cheveux. Elle avait embrassé son âme comme ses lèvres lors de ce baiser enivré qu’ils partageaient. Et lui avait accepté de s’offrir tout entier, à elle, et à elle seule. Le monde pouvait bien se réveiller. Le monde pouvait continuer d’avancer. Le monde pouvait les laisser de côté. Il n’en avait pas besoin, il ne se sentirait pas lésé si elle restait avec lui. Ici. Ailleurs. Maintenant. Plus tard. Partout. Pour toujours. Hors de l’espace, hors du temps. Seuls, mais ensemble.

Il essaya, autant qu’il le pouvait, de tenir le rythme. De continuer de la caresser, de suivre les mouvements de son bassin. De rester concentré sur ce que faisaient ses doigts, alors que tout son corps lui envoyait des informations qui le submergeaient. De l’embrasser comme elle le faisait, comme il le voulait, alors qu’il était incapable de contrôler les gémissements dont elle était la source. De maîtriser l’agitation qui malmenait son souffle alors qu’il peinait même à respirer. Il avait chaud. Il était bien. Il avait envie d’elle, au point de ne plus pouvoir se concentrer. Ses cris étaient tout ce qu’il entendait, son odeur tout ce qu’il respirait, sa langue tout ce qu’il goûtait, son visage, ses yeux, tout ce qu’il voyait. Et il la sentait partout : contre lui, sur lui, autour de lui. C’était plus que ce à quoi il s’attendait, plus que ce qu’il pouvait supporter, trop pour qu’il ne réussisse à l’endurer. Et la fin le terrifiait. La simple idée que tout cela puisse se terminer lui était insupportable. Il ne pouvait pas le permettre, refusait de l’autoriser. Alors il déplaça ses mains qui étaient déjà si bien placées pour s’emparer du bassin de sa divine cavalière, et lui imposer un ralentissement contrôlé qui lui tira un soupir frustré, jusqu’à maîtriser entièrement le mouvement de ses hanches pour en assurer l’arrêt complet.

Le soldat ne lui laissa pas le temps ni la possibilité de protester. Pour s’assurer qu’elle soit bloquée, il la serrait tout contre lui, plus encore qu’il ne l’avait habituée, en veillant toutefois à ne pas lui faire mal. Avant qu’elle ne puisse parler, il était allé chercher sa langue de la sienne, sa main libre placée derrière la nuque pour une nouvelle fois lui empêcher de s’échapper. Au plus profond d’elle, son membre palpitait, toujours excité par l’énergie avec laquelle elle avait dansé sur lui. Il en jouait, d’ailleurs, contractait ses muscles inférieurs pour le faire gonfler par à-coups, pour la faire tressaillir. Il cherchait à la garder occupée, intéressée, tout en se donnant un peu de temps pour récupérer. Sa main redescendit se glisser entre leurs peaux pour reprendre les caresses qu’il s’était permis de lui dispenser, veillant bien à la garder contre lui pour l’empêcher de s’en dérober. Il voulait continuer de l’entendre gémir en ne lui laissant l’occasion ni de se mouvoir, ni de s’évader. Il la regardait dans les yeux, comme lorsqu’elle l’avait nargué en descendant délicieusement le torturer. Et il ne lui accorda aucun répit tant qu’il n’eut pas décidé qu’elle en avait eu assez.

Puis, la pression qu’il appliquait pour garder leurs bassins serrés s’amoindrit. Les doigts avec lesquels il la tourmentait libérèrent son bouton rosé pour remonter le long de la peau brûlante, jusqu’à lui caresser la joue au cours d’un baiser. Ils continuèrent ensuite leur course qui les fit plonger dans les longs cheveux blonds, les caresser alors qu’il n’avait pas encore fini de l’embrasser, pour enfin l’entraîner avec lui lorsqu’il se laissa basculer en arrière.

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Audélise des Orois

Audélise des Orois

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LES PARCHEMINS : 68
L'AME : Oz.
LE REGARD : Cara Delevingne
LE TEMPS : 26 années qu'on a bien voulu compter
LE SANG : Inconnu à ce jour, élevée comme un enfant thoron.
LE PACTE : La caste du Scorpion.
LES ROSES : 3126
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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptyMer 13 Mai - 15:14

Talking to the Moon


Jamais nuit n'a été aussi brûlante, jamais étreinte n'a été aussi lourde de sens pour l'oroise qui se donne à lui comme jamais elle ne s'est donnée à quiconque. Les mouvements de son bassin le font danser en elle en une extase qu'elle exprime dans le baiser enivré qu'ils échangent encore, l'amplitude de ses mouvements se faisant plus grande à chaque fois, suivant la voix de son amant se mêlant à la sienne dans des cris de douce agonie. Les deux amants résonnent en chœur par leurs sons, les battements de leurs torses, l'avidité de leurs langues et l'harmonie avec laquelle les mains puissantes accompagnent les hanches délicates de l'amazone bien moins sauvage qu'à son habitude.
L'emprise d'Aster se raffermit sur elle, se fait puissante et imposante, l'aurait certainement terrorisée s'il ne s'agissait pas de lui. Il la prive de tout autre mouvement que celui de sa langue contre celle qu'il glisse dans sa bouche, celle à laquelle elle se rattrape furieusement à défaut d'être en mesure de faire quoi que ce soit d'autre. La frustration l'emplit, ses doigts s'étirent à l'arrière du crâne du guerrier, prêts à en libérer la chevelure malmenée, mais ils s'y engouffrent de nouveau aussitôt qu'elle le sent bouger en elle.
La torture la ronge, tordant son bas ventre d'envie autant que de plaisir sous les caresses invisibles de cette masculinité en elle, la rendant plus haletante encore lorsque son visage s'écarte de celui du milicien lorsqu'elle sent sa main reprendre place. La fièvre lisible dans le regard qu'elle braque sur lui est nouvelle, plus intense encore. Elle n'exprime aucun jeu, aucune réponse à la provocation dans les yeux du milicien qu'elle compte pourtant bien ne pas laisser impunie. Ainsi montée sur lui, lui tenant pourtant les rênes, elle clame la violence de ses émotions par ses plaintes, ses hanches cherchant vainement à se mouvoir sous le contrôle des mains qui les empoignent. Le front plaqué contre celui de son amant, elle se mord la lippe pour ne pas fondre sur la sienne, pour maintenir cette vision divine de ce visage qui s'ancre toujours un peu plus dans son esprit et dont elle ne pourra plus jamais se défaire.
Elle est presque à bout lorsqu'il fait basculer leurs deux corps, la maintenant toujours sur lui malgré le relâchement de son étreinte. De nouveau libre de ses mouvements, Audélise demeure malgré tout immobile de longues secondes, ne consacrant plus son énergie qu'au baiser dans lequel il l'a entraînée ainsi. Le raz-de-marée n'est pas passé loin et l'oroise s'en remet doucement, les lèvres plaquées à celles d'Aster, ses mains encadrant son visage pour mieux le caresser avec une adoration absolue, pour ce qu'il provoque en elle sur les plans tant physique que psychique. En une soirée, il est devenu son opium, celui dont elle voudra se sevrer de peur d'en vouloir toujours plus, de développer pour lui une addiction démesurée, de découvrir la notion de sentiments et tout ce que cela implique. Ceux qu'elle met dans leur union, dans ce baiser qu'elle lui rend au centuple, ils sont encore ignorés, pris pour une lubie dont elle aura tôt fait de se débarrasser mais qui perdureront bien longtemps après que les marques qu'il a laissées sur sa nuque auront disparu.

Elle abandonne ses lèvres dans un soupir, ne regrettant leur absence que le temps qu'il lui faut pour se hisser sur ses bras, les mains venant se plaquer de part et d'autre du visage de l'adoré, l'une d'elles prenant le temps d'en chasser doucement une mèche noire venue se coller sur son front. Elle l'observe, semble le redécouvrir à chaque fois, communique avec lui par son regard à défaut d'user de mots. Les billes noires du guerrier sont un abîme dans laquelle elle plonge, se noie sans un seul instant chercher à remonter à la surface. Elle veut le lire, l'apprendre par cœur, d'esprit comme de corps, le sien se décidant enfin à se mouvoir de nouveau.
Audélise ondule, doucement d'abord, avant d'amplifier ses mouvements sur un rythme soutenu. Attentive, elle prend en compte le moindre son qu'émet Aster, capte la moindre tension du corps massif sur lequel elle se redresse finalement et qu'elle chevauche impétueusement. Ses doigts sillonnent le torse qu'elle surplombe, se fraient un chemin sur ces muscles qu'elle prend plaisir à solliciter d'un coup de reins plus emporté que les autres. Ses yeux les suivent un instant, s'abreuvent de cette puissance qu'ils dégagent et qui la dominait un moment plus tôt et à qui elle se livrerait de nouveau sans broncher. Puis c'est dans le regard d'Aster qu'ils retrouvent, cette ancre dont ils ne peuvent plus se tenir éloignés trop longtemps, ce gouffre si accueillant dans lequel il lui semble qu'elle trouve sa place, réchauffant ses reins comme son cœur, la faisant y plonger pour ne plus vouloir s'en détacher.

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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptyDim 17 Mai - 23:13

Talking to the Moon


C’était un soulagement de constater que le rythme qu’il lui imposait, ou plutôt celui dont il la privait, ne fut pas contesté. Elle se rattrapait cependant comme elle le pouvait, en l’occurrence sur ses cheveux, bien que l’espace d’un instant il lui avait semblé qu’elle s’apprêtait à s’en défaire, sur ses lèvres, sur sa langue, et tout cela lui convenait. N’importe quoi pour qu’elle ne tente pas de s’échapper, pour qu’elle ne lui demande pas d’arrêter, pour qu’elle ne lui réclame pas de la laisser s’en aller. Car il le ferait, si elle le lui demandait, aussi difficile que cela serait, peu important l’effort que cela lui coûterait. Il était à elle, et elle était à lui, jusqu’à ce que l’un d’entre eux ne décide de se réapproprier. Et si le soldat était assez docile pour accepter de rester sien, il était aussi trop droit pour accepter de la priver de sa liberté.

Heureusement, le regard qu’elle lui adressait ne semblait aucunement indiquer une quelconque envie de sa part de s’en aller. C’était même plutôt le contraire. Elle semblait s’être totalement abandonnée à lui, la seule protestation qu’il ressentait étant celle de hanches ne souhaitant pas se dérober, mais plutôt s’agiter. La simple vue du désir qui la consumait avait de quoi lui couper le souffle, accélérer son rythme cardiaque qui s’était déjà pourtant emballé. Ce qui les animait n’avait rien d’habituel, ce lien qui s’était forgé entre eux et qu’ils étaient en train de consommer n’aurait jamais dû être aussi fort, et encore moins s’être développé aussi vite. C’était terrifiant, autant que c’était grisant. Et il craignait la suite autant qu’il était curieux de la découvrir. En attendant, ces lippes qu’elle se mordait lui faisaient envie bien plus que de raison, comme si la raison était quelque chose qu’ils pouvaient toujours prétendre avoir.

Et cette envie fut rassasiée dès lors qu’il l’entraîna avec lui pour s’allonger. Il l’avait libérée, mais elle ne cherchait pas à s’échapper, pas même à reprendre ce mouvement qu’elle maîtrisait si bien, et dont il ne se lasserait certainement jamais. Les lèvres qui l’embrassaient étaient les seules qu’il désirait goûter. La peau sur laquelle ses doigts glissaient était la seule qu’il désirait caresser, et le bas ventre qui l’accueillait, le seul qu’il désirait. Il ne se voyait plus se noyer dans d’autres yeux que ceux qui le dévisageaient à présent. Il lui caressa sa joue alors qu’elle chassait une mèche à lui, que la chaleur de leurs ébats avait figée contre son front. Il se sentait plus vulnérable face à l’effet qu’elle lui faisait qu’au fait qu’il soit acculé sous elle dans le plus simple appareil. C’était une sensation agréable que celle de s’abandonner à une personne, mettre à bas toutes les défenses qu’une vie d’expérience avait contribué à dresser. Heureusement qu’il avait chassé de son esprit l’idée qu’il ne la connaissait que depuis quelques heures, ou cette pensée serait rapidement passée d’agréable à anxiogène.

Lui qui n’était pourtant pas un homme expressif, la reprise du mouvement du bassin de sa déesse ne le laissait pas de marbre. L’augmentation du rythme le faisait soupirer, déglutir, fermer les yeux. Il amplifia ses caresses, jusqu’à ce qu’en se redressant elle mette son visage hors de portée. Sa main abandonnée dut alors chercher d’autres prises, sur les seins dénudés, les hanches actives, tandis que de sa bouche s’échappaient des gémissements qu’elle provoquait des balancements surprenants de ses reins. Son corps frissonnait au contact des doigts fins, ses muscles se contractaient lorsqu’ils étaient sollicités. Puis il fut hypnotisé par le regard qu’elle lui adressait. Comme une discussion silencieuse, les yeux échangeaient. Il sentait le plaisir continuer de monter, et n’avait aucun plan de l’arrêter cette fois-ci. Au lieu de cela, il vint saisir les mains de la belle des siennes, croiser leurs doigts, rendant de cette simple attention leur union plus intime encore. Il avait remarqué l’effet que ce contact lui avait provoqué un peu plus tôt, contre le puit. Et il voulait le ressentir encore, le voir encore, tandis qu’au sein de leurs bassins il sentait l’orgasme arriver.

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Audélise des Orois

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[Hot] Talking to the Moon – Astise - Page 3 EmptySam 23 Mai - 15:08

Talking to the Moon


Ce soir, l'esprit d'Audélise ne lui appartient plus, pas plus que ce corps qui ne se meut que dans l'ambition de voir se décupler l'amour et le désir dans le regard de cet homme dont elle veut être tout ce à quoi il est capable de penser, tout ce qu'il pourra jamais aimer. Si elle se donne à lui, c'est pour qu'il la prenne en son entièreté et qu'il n'ait d'yeux, d'attention que pour elle. Parce que, ce soir, c'est ainsi qu'elle le voit, elle, et elle découvre à quel point elle aime ça et n'a pas encore peur des conséquences.

Ses doigts sur les muscles chauds ne se lassent pas des reliefs sculptés que ses yeux admiraient quelques secondes plus tôt. Ils les parcourent comme s'ils n'en connaissaient pas déjà chaque centimètre par cœur, et raffermissent leurs caresses lorsque celles d'Aster s'intensifient sur ses hanches en mouvement, sur ces seins qu'elle lui offre sans plus de retenue que les éclats de voix qui s'élèvent de sous ce drap qui les réunit. Les soupirs et les plaintes sont nombreux à passer les lèvres de l'Oroise qui, bien que brûlant à l'envie de retrouver celles du milicien, sont retenues par la vue de ce dernier ne grondant que pour elle, de ce visage sur lequel elle pose une main tendre malgré l'ardeur de ses hanches, jusqu'à ce qu'il ne noue leurs doigts dans ce même geste qui l'a déboussolée plus tôt. Mais, cette fois, elle ne fait preuve d'aucune hésitation, bien au contraire.

Les poings graciles serrés sur les mains du guerrier, ils s'imprègnent de ce contact faisant flamber son regard et ses reins d'un feu de détermination. Ses hanches dansent sans la moindre pitié pour lui, ou pour elle dont le souffle court s'entrecoupe d'éclats de plaisir jusqu'à ce que ce dernier ne les fauche de concert, perçant de nouveau le silence de la nuit sans même se soucier des oreilles qu'ils pourraient atteindre. L'orpheline, cambrée et la tête basculée en arrière, s'agrippe aux mains d'Aster comme si elle craignait de disparaître totalement de cette réalité déjà si irréaliste, avant d'abattre ses lèvres contre la bouche du milicien dans un dernier point d'ancrage. Encore secouée des spasmes de cette petite mort, elle est loin de se douter que c'est bien la vie qu'ils viennent de créer, et elle aura bien tout le loisir de s'en mordre les doigts lorsqu'elle s'en rendra compte. Mais, quand viendra ce moment, elle sera loin, et le milicien sera devenu son plus grand regret. Alors, d'ici là, elle continue de se voiler la face et vient caresser celle d'Aster pour qui elle abandonne l'intimité de leurs mains liées, encadrant la mâchoire du guerrier pour l'embrasser comme celui dont elle ne se remettra jamais.

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