arthur + J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté.
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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Elle observe de loin, ferme les yeux, soupire un peu. Elle n'aime pas trop ce genre de missions, obligé de sortir du château pour les beaux yeux de son roi. Elle observe de loin les lumières qui proviennent de la demeure des Gwelnaur, décidée à faire ça vite et bien. Le travail effectué, elle pourra éventuellement retourner se coucher, pas trop tard. Et même si elle tente de se dire que la mission l'intéresse pas, qu'elle ne devrait pas être là, au fond d'elle, Nemesis, elle ressent des picotements au bout de ses doigts, elle sait que la situation est inédite, excitante et ça l'attire évidement, même si elle tente de croire le contraire. L'adrénaline, elle aime ça, la peur de la prise, la course vers la fuite, tout ça, elle réfléchit avant de courir dans la gueule du loup.
Elle remet son sac sur son dos, prête à rejoindre les égouts de Belithrael. C'est une première pour elle, les ruelles sombres, les coins perdus, elle connait, mais les égouts pas encore, c'est pas grave, ça lui ajoute encore un peu plus de surprise pour cette nouvelle mission. Elle sait ce qu'elle doit faire et comment elle le doit, c'est pas compliqué les ordres du roi ont été très clairs. Infiltrée le petit groupe de scorpions, retrouver les objets volés à des personnes très bien placées, prendre un peu de temps tout de même pour ne pas se faire avoir dès le début mais ramener des résultats rapidement. Le roi n'était certainement pas connu pour sa patience et bien qu'admirative, Nemesis n'avait absolument pas envie de subir sa colère.
Elle descend doucement, pas de fourmis, personne ne semble être là. L'espionne écoute, elle prend le temps, se repère dans le noir, cherche à tâtons le chemin. Peut-être qu'il est trop tôt, ou alors elle a raté la réunion. Pas question pour elle de se décourager maintenant. Son sac est plein d'objets précieux, que le roi l'a autorisé à prendre pour apporter plus de crédibilité. Elle aurait pu faire son choix parmi certains joyaux de la couronne mais elle n'est pas stupide. Dès le début, ramener les bijoux de la reine, ça aurait été un peu présomptueux et elle aurait grillé sa couverture avait même d'avoir pu voir le chef de la guilde.
Elle s'enfonce plus profondément dans les égouts et après avoir tourner à quelques coins, elle fini par apercevoir de la lumière au bout. Pas grand chose, non, rien de repérable à la surface, quelques bougies allumées certainement. Juste histoire de prévenir que c'est là, oui, c'est juste ici qu'elle a rendez vous.
Nemesis ne se précipite pas. Elle avance lentement, et lorsqu'elle se retrouve dans la lumière, elle est surprise de ne rien trouver. Bien qu'elle n'imagine pas un petit salon de thé, elle pensait au moins une table, trois chaises. Mais là rien. Pourtant, le chemin qu'elle a pris ne lui laisse aucun doute, c'est bien là qu'elle devait se rendre.
Alors elle attend. Elle pose ses affaires ainsi que ses fesses sur le sol, reste loin de la lumière attendant un mouvement qui lui prouverait qu'elle n'est pas seule. Elle reste les yeux bien ouverts, à l'afflux. Hors de question qu'elle soit prise par surprise.
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
Lun 13 Avr - 12:32
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
Tu regardes autour de toi. Les égouts se remplissent, peu à peu, les bougies imposent une clarté fugace, et vacillent au gré des allers et venues. Une belle fourmilière, dans laquelle vagabonde ta famille, tes scorpions qui sans cesse se lancent dans cette danse nocturne, éternelle. Tu les regardes et ta fierté fait briller tes prunelles. Aussi sûrement que les faibles rayons de la lune, qui titillent la brume. Une petite nouvelle qui doit vous rejoindre, ce soir. Toi, tu n'as jamais eu l'honneur de faire sa connaissance, tant tu ne te mets jamais en défaut face aux personnes qui s'invitent, qui n'ont pas eu l'aval de tes seconds pour te protéger. Bien trop nombreux sont les charognes qui tentent d'infiltrer la famille de là-haut. Bien trop nombreux, ici bas, sont les dangers. C'est ce soir qu'elle aura l'honneur de t'être présenté. Chef de cette guilde des scorpions, tu es d'une certaine importance pour les fourmis qui marchent et errent non loin de toi. De ces ombres qui te protègent, qui vacillent, te côtoient. Tu ne peux te permettre de les mettre en danger.
Des petits pas féminins qui proviennent de l'autre bout de l'égout. D'un geste de la main, tu mets en branle la danse. Mistral qui disparaît dans l'ombre fugace à ta gauche, Asmodee qui tremblote puis se fond dans le mur à ta droite, tu es certain d'être pleinement protégé. Nul être humainement constitué ne pourrait vous remarquer. Ombre parmi les ombres, mystères des noirceurs, le silence et la nuit sont vos fidèles amis. Et tu observes, avec prudence, mais sans méfiance. Tu la vois, inquiètes, s'installer parmi les bougies vacillantes. Elle-même vacille, tu sens son rythme cardiaque s'accélérer, tu sens la peur qui fait vibrer son sein. Elle est belle. De ces femmes merveille aux longs cheveux bruns qui tombent en cascade sur ses frêles épaules. Vêtue trop richement encore pour toi, sans doute, mais tu n'es pas un homme jugeant. Nombre de tes scorpions ont précisément quitté le nid par ambition divergente. Cela ne te déplaît guère tant la noblesse te semble vulgaire. Elle n'est pas assez sereine pour te sembler parfaitement clean. Et pourtant, tu n'en dis rien, et tu t'inclines.
Ce simple geste qui lance une nouvelle danse autour de toi, et les scorpions qui, en sous-nombre, apparaissent dans la lumière vacillante des bougies. Ta voix qui résonne dans le confort des égouts belithréins. ▬ Nemesis Morrigan, que nous apportez-vous ? Le calme olympien dans la tonalité de ta voix, ta bouche qui à peine se meut, à peine fait montre de la moindre émotion. Tu as toujours porté ce masque, cette discrétion jusqu'à la plus petite ridule de ton visage. Rien ne peut se déceler en toi, si ce n'est par l’œil aguerri d'Asmodee. Cette Nemesis n'a aucune chance. Et d'un regard provocateur, tu lui glisses un message destructeur. Ne nous trahis pas, ma belle, tu saurais le regretter.
◭ Invité
Invité
Jeu 16 Avr - 11:14
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
La lumière vacille. Elle n'est plus seule, du moins si elle l'avait été une seule seconde depuis son arrivée dans les égouts.Elle en doute, sa discrétion n'avait pas été exemplaire et puis, ici c'était leurs terres. Ils connaissaient la maison alors qu'elle arrivait dans un lieu où elle est complètement déboussolée.
Elle sent son coeur s'accélérer. Le travail commence maintenant, le demi-tour est impossible, son choix, définitif, sa loyauté envers son roi, sans aucune faille, prête à mourir pour son pouvoir. Du moins, c'est ce qu'elle tente de se répéter dans son esprit. Elle ne faillira pas. Elle n'a pas prévue de mourir maintenant, pas prévue de tomber, sa vie, c'est cette excitation qui la fait tenir. Aujourd'hui, qui la fait tenir sur le fil de la vie.
Son regard s'habitue enfin à l'obscurité, et elle découvre des formes humaines qui s'approchent enfin d'elle. Sa patience a porté ses fruits. Elle découvre les ombres qui l'observent, accepte de passer sous leurs regards perçants. Elle ne tombera pas sous leurs intimidations, elle ne se laissera pas faire. Il est hors de question qu'elle perde la face. L'environnement ne l'avantage guère, mais elle sait qu'elle peut être plus forte que ça. Elle fait abstraction de l'endroit où elle se trouve, elle oublie que si elle disparaît ici, personne ne la découvrira.
Elle observe l'homme qui a ouvert la bouche. Elle sait déjà qui il est, elle a observé le groupe au loin pendant quelques temps avant de les rechercher plus activement. Il l'impressionne par sa présence, son regard de marbre, ce masque omniprésent sur son visage, l'empêchant de lire dans ses pensées, de comprendre son fonctionnement. Nemesis n'est pas dupe. Si elle n'arrive pas à démontrer son utilité sur le champ, elle mourra ici. Ou si par miracle, elle ressort indemne, son sort ne sera pas plus glorieux à son arrivée devant son roi. Elle n'avait pas le choix de réussir. Réussir ou mourir.
Elle ouvre son bagage sans un mot, sans un seul regard et ressort les trésors prêtés par le roi. Elle sait bien qu'elle n'a aucune chance de les récupérer mais qu'importe, c'est le prix à payer pour être accepté. Elle n'a pris que quelques babioles, mais toutes brillent de l'Or le plus précieux du royaume. Elle sait que sa position est à double tranchant. Ou ils l'imaginent espionne, ou poule aux oeufs d'or. Elle n'arrive pas à lire un avis quelconque sur leurs visages. " Vous trouverez ici quelques objets qui pourraient se revendre un bon prix et vous offrir une petite richesse. " Elle se relève, droite comme un i, prête à assumer ses choix, démontrer sa force, prouver qu'elle souhaite véritablement rejoindre le groupe. Elle n'a plus peur. Elle sait, elle connait sa place, et pour eux, elle peut être un membre très utile. " Il m'est difficile de voler autant que je le voudrais, mais j'ai accès à certains trésors grâce à ma position. Je ne vous décevrais pas" Bien sûr, elle se sent immédiatement épier, observer, mais elle n'a pas le droit de flancher. Elle a de la conviction dans la voix, de la force et l'envie. Au final, cette idée, ça lui plait plus qu'elle ne le devrait. Ce n'est pas qu'une mission. C'est un échappatoire, une excitation supplémentaire pour elle, de l'adrénaline nouvelle, un risque de se faire prendre des deux cotés. Mais elle sent son coeur battre un peu plus dans sa cage thoracique et rien que pour cela, elle continue son manège. La Vie.
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
Jeu 16 Avr - 23:26
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
Les ombres qui, d'un coup, toutes apparaissent. Les ombres dont le souffle réagit, à l'unisson. La puissance, au creux de vos reins, la passion.
Elle est belle, cette Nemesis. Tu n'es pas homme à être présenté en première instance. Elle a déjà eu affaire à Mayron, et à d'autres encore, avant lui, car toute nouvelle potentielle recrue doit passer par bien des mains avant d'avoir l'honneur de subir ton regard acier. Mais pour elle, il est temps. Il est temps de la tester. Elle a une position qui peut vous être favorable. De ces positions suffisamment délectables pour apporter à ton cœur l'excitation des premiers jours. Voler jusqu'au sein même des Gwelnaur, voler jusqu'à leur antre, leur château, voilà qui fait vibrer ton âme d'une chaleur nouvelle, excitante, valorisante. Elle présente les trésors qu'elle a ramenés. Ils ne t'intéressent guère. Ton regard acier, inquisiteur, ne lâche pas la joliesse de son visage de poupée. Tu tentes de scruter, de sonder l'âme qu'aujourd'hui elle apporte en votre antre. Tu ne vois guère autre chose que de l'excitation, celle-là même qui fait vibrer ton cœur à chaque nouveau coup. Elle te semble correcte. Peut-être les petits tics qui malmènent son sourcil droit te font dire qu'il y a autre chose sous ses draps. Peut-être n'est-elle pas si innocente que tu le crois. Tes autres ombres fouillent du regard le sac qu'elle a rapporté, l'un soupèse les différents trésors, œil avide, satisfait. Il y a de quoi faire. Il y a de belles choses. Toi, pourtant, cela ne t'intéresse que guère. Tu n'as pas besoin de ça pour augmenter ta richesse. La tienne, la vraie, se cache non loin, là, dans les ombres qui au quotidien t'accompagnent dans la voix que tu t'es crée, façonnée.
Elle ne vous décevra pas. Ne dit-on pas que si quelqu'un à besoin de le préciser, de le spécifier, c'est qu'il cache la vérité au fond de son âme damnée ? Tu ne tiques pas. Seul ton regard acier la parcourt, met à mal son intimité. Elle est excitée, Nemesis, elle est fascinée par ce qu'elle découvre en ses égouts, par les trésors de vie, de la vraie vie, que vous représentez ici bas. Le bonheur tendre et éphémère de sa propre mise en danger, l'adrénaline qui traverse son cœur, son âme, son être tout entier. Tu connais bien cet émoi. Tu te vois à travers elle. ▬ La richesse ne nous intéresse pas. Ta voix, monotone, d'un calme harmonieux, met à mal le silence des lieux. Elle répond, succède à la douce chaleur féminine que Nemesis a livré ici bas. Étonnante, ta réflexion, Arthur, alors-même que ce sac est empli de trésors. Non, ce n'est pas la richesse que tu recherches. Mais la justice. Celle-là même qui n'est pas bonne envers les miséreux. Celle-là même qui fait bien mieux avec les nobles. Avec ceux qui n'ont pas besoin d'elle. Douce ironie, mise à mal par la force de ton utopie. ▬ May, prends ce sac. Divise les part. L'homme se met en marche, sur un ordre d'Arthur. Il s'empare des trésors, et disparaît dans la nuit. Les autres ombres demeurent là, à vos côtés, et ce souffle, inquiétant, étrange, qui fait vibrer le silence. ▬ Pourquoi devrais-je vous laisser la vie sauve, miss Morrigan ? Parlez-moi de vous, convainquez-moi, si vous souhaitez revoir la lueur du jour.Livre-moi la vérité de ton être. Donne-moi à lire la beauté loin du paraître. Et n'oublie pas les enjeux de cette rencontre. Ta vie, ta mort, funambule tragique sur le fil du destin. Entre les mains d'un seul homme, au regard acier braqué sur toi.
Spoiler:
Mamamia, ta réponse est de toute beauté, j'adore Nemesis
◭ Invité
Invité
Dim 19 Avr - 16:28
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
Le coeur est lourd, mais son âme est clair. nemesis sait très bien ce qu'elle doit faire. Sortir d'ici en vie est devenue la première nécessité à sa mission. Par la suite, elle pourra réfléchir à une nouvelle stratégie mais tout de suite maintenant, elle doit trouver une ruse pour qu'on lui laisse prendre le chemin du retour et ce n'est lui qui va la laisser les quitter de sitôt.
Elle l'observe bien sûr, comme son regard perce le sien. Un vrai défi, celui qui tombe le premier, qui lâche, mais Nemesis elle n'a jamais été faite pour ce genre de combat silencieux. Elle n'est pas là pour savoir qui cillera le premier et pourtant, la petite lueur de défi qu'il lui lance, lui donne envie de continuer. Juste encore un petit peu, encore un peu d'adrénaline, de l'inquiétude mêlée à cette mystérieuse excitation qu'elle aime tant quitte à prendre trop de risques, à dévoiler sa couverture.
Le jour de sa mort, elle n'aura ainsi aucun regret.
La nervosité la ferait presque rire, elle n'est pas capable d'être si sérieuse et spirituelle aussi longtemps habituellement. Elle a besoin de décompressée malgré l'importance de la mission, son coté enfantin ressort même dans les pires moments et c'est exactement ce qu'elle est censée éviter maintenant. Elle l'écoute, solennel, trop sérieux pour qu'elle tienne encore sa langue. Elle a déjà fait de nombreux efforts depuis le début de cet entretien et elle ne supporte plus de jouer son petit rôle sage. D'ordinaire, elle redevient un enfant bien plutôt.
"Les richesses peut-être pas, mais la justice, oui. Et comment mieux rendre justice qu'en volant la royauté elle-même ? Elle arque un sourcil. Elle sait très bien où elle se dirige, ne s'inquiète plus vraiment de la suite de la conversation lorsque ses jolis trésors sont pris sous ses yeux. Elle suppose qu'elle a presque gagné mais ne relâche pas encore sa vigilance. Il a quelque chose dans le regard qui fait qu'elle sait qu'elle n'a pas encore gagné. Un petit poids dans la balance qui la laisse encore trop sur le coté à son goût. Il ne lui fait pas confiance.
Elle réfléchit à la réponse qu'elle pourrait donner. Elle ne peut pas se laisser désemparée maintenant, alors elle ferme un instant les yeux. Elle aurait bien deux ou trois réponses bateaux à lui donner mais elle a vu son regard, elle a presque lu dans son esprit. il n'a pas confiance en elle. Il veut du vrai, du pur, de la haine peut-être. Alors Nemesis elle prend pas longtemps à choisir et elle dévoile quelque chose que peu de personnes savent. Au fond d'elle-même, elle sent son âme se déchirer un peu plus, son coeur battre pour la royauté mais elle ne peut pas revenir à son roi aimé sans mentir. Et dire un peu la vérité aussi. " La royauté m'a pris quelque chose de très précieux." Ce n'est qu'un demi-mensonge. Ce n'est pas Amras qui a fait ce choix, mais son père avant lui et pourtant, elle n'en garde aucune rancoeur contre sa Majesté, mais contre son ascendant, qu'elle hait plus que tout, qu'elle hait pour avoir brisé sa famille. Ses poings serrés, elle s'approche un peu plus près d'Arthur, encore plus près, et bien qu'elle ne soit pas armée, elle imagine déjà les autres prêt à lui bondir dessus. "Ma famille. Vous devez savoir ce que c'est après tout. N'êtes vous pas entouré par des êtes chers ici ? Une jolie définition de la famille ? Cela vous ne pourrez jamais me l'apporter, mais j'ai soif de vengeance. De Justice. " Elle reste là, le coeur battant par les sentiments contradictoires qui l'animent. Dans ses mensonges, il y a toujours une minime pointe de vérité.
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
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Dim 19 Avr - 23:05
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
Ce pétillement de jeune fille au fond de ses prunelles. Ce que tu devines en elle, ce qui se dessine dans l'obscurité de l'éternel.
Elle feint. Tu le sens. Elle feint son envie d'être là. Tu le devines aux battements irréguliers que tu parviens à entendre, tant ton ouïe est aiguisée. Elle ment, mais tu ignores encore pourquoi. Il faut donc la laisser pénétrer vos rang. Lui inspirer confiance. Deviner ce qui la tient, ce qui la force à ses mensonges. Pouvoir ensuite se retourner sur ceux qui l'ont commanditée.
Tu demeures ton esprit pétillant sur elle. Tout entier tourné vers sa superbe, vers cette élégance de laquelle elle illumine les égouts de Belithrael. Elle évoque ce mot qui fait pétiller ton cœur en plus de ton esprit. Justice. Justice sociale, la grande et belle utopie vers laquelle tu es tout entier tourné, depuis que Gauthier t'as entraîné dans les méandres des scorpions. Cette justice à laquelle toi même tu n'as pas eu droit, lorsque tu as fuis un paternel sauvage, qui te torturait par volonté de se rapprocher du dieu fou, de Legnar. Cette justice à laquelle tu n'as pas eu droit, lorsque tu t'es mis à ramper dans les ruelles, à la recherche de quoi manger, lorsque tu as fini par fouiner dans les plus sombres recoins pour trouver de quoi subsister en ce monde obscur, malsain. La pourriture. La puanteur. Et, face à cela, la vomissure d'apparat, la luxuriante décoration de maisons de nobles imméritée. Les ors, les argents, les bronzes, tous ces matériaux en surnombre quand ils manquent cruellement à la poche des miséreux. La justice. Envers et contre tous.
Sa parole résonne en toi. Tu écoutes son histoire, attentivement. Le battement de son cœur s'est calmé, et tu as la sensation qu'elle ne ment pas. Ou du moins, qu'à moitié. On lui a volé ce qui n'a pas de prix. On lui a volé l'absolue nécessité de sa famille. On lui a pris ses ailes, à la jolie Nemesis. On l'a dérobée. On a laissé son sein vide. Et puis, elle évoque ce mot traître. Ce mot magique, dans le mauvais sens du terme. Ce mot qui ne doit être dit, dans les tréfonds de la famille scorpions. Si seulement elle l'avait su. ▬ La vengeance n'entraîne notre cœur que dans l'obscurité de ces bas-fonds. Nous luttons contre elle. Nous luttons pour la lumière et la justice. Vengeance n'est pas justice. Œil pour œil, dent pour dent, n'est en aucun cas le credo des scorpions. La loi du talion ne peut avoir cours en ces terrains, hors de question.
Là où, néanmoins, sa voix a rencontré la tienne, c'est lorsqu'elle a évoqué l'importance de la famille. Les scorpions qui t'entourent possèdent tous ta plus infinie confiance. Chacun d'eux étant passé devant le conseil, chacun d'eux ayant franchi les limites de l'indécelable. Nemesis a encore un long entraînement devant elle, si elle veut vous rejoindre. D'abord, l'apprentissage. Elle deviendra apprentie. Puis, le passage fatidique, en le sillage des scorpions du conseil. Celui-là seul pourra la réunir à la belle et grande famille qui réside en ces bas fonds. ▬ On t'a volé. Il faut te nourrir de ce sentiment, pour le faire grandir. Si tu persistes à t'enfermer dans ce désir mortifère, tu n'as pas ta place parmi nous. A ce mot, à ce simple mot, les scorpions se renferment dans l'ombre. Invisibles. Araignées contre les murs. Donnant à Nemesis la désagréable impression de la solitude, et de pairs d'yeux invisibles la scrutant, la fixant.
◭ Invité
Invité
Mer 22 Avr - 19:16
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
Elle sent immédiatement un changement d'ambiance. Elle sait qu'elle a trop parlé, qu'elle sait trop livré et pourtant au début, elle croit qu'elle a gagné, que le combat est terminé et qu'elle peut rentrer chez elle. Mais Nemesis elle ne sait pas s'arrêter, elle ne sait pas se battre à la loyale, elle use des faiblesses de ses ennemis. Pour autant, elle voit bien qu'il n'est pas aussi facile qu'elle le pensait de duper le chef des opérations. Elle n'a jamais aucune difficulté pour rejoindre la caste jusqu'ici mais sur la dernière marche, on lui ferme la porte au nez, on lui dit qu'il est temps de partir.
Elle le ressent comme cela en tout cas, découverte et honteuse. Fébrile, les mots tournent dans son esprit, elle en cherche le sens. Vengeance. Stupide petite espionne. Elle ne cherche nullement la vengeance des siens, depuis longtemps, elle a abandonné l'idée qu'elle doit se venger de quelqu'un. Elle sait qu'elle n'est plus à personne, que sa famille est morte, enterrée, que le temps de la dernière Morrigan est arrivée. Son nom, quittera le monde quand elle mettra son pied dans la terre pour quitter sa vie. Pourtant, au fond d'elle, tout au plus profond de son âme, quelque chose bat encore. Un combat tumultueux entre son coeur et son esprit, combat qu'elle tente d'enfuir encore et toujours plus au fil du temps. Et ses mots réveillent sa noirceur. Nemesis, elle n'aime pas perdre, elle n'est pas là pour perdre. Elle risque de dérailler sous leurs regards, même si elle ne sait plus les voir, elle les ressent autour d'elle, les Scorpions sont toujours là, dans l'obscurité. Si elle n'est pas capable de se calmer, elle va exploser.
Elle ferme ses yeux, elle oublie un instant où elle se trouve, elle laisse sa tête tombée, lourdement. Pas question, qu'ils la dévisagent, plutôt leur offrir sa carotide en cadeau que de passer pour une perturbée.
Elle a envie de rire, de pleurer en même temps, d'hurler jusqu'à ce que mort s'en suive. Peut-être n'avaient-ils prévus de lui laisser revoir la lumière du jour. Depuis le début, dès l'instant où elle avait posé les pieds sur les dalles glacées, la mort l'épiait dans l'Ombre. Dans son esprit, les images se mélangent, elle succombe à sa propre faiblesse. Elle se souvint pourtant de sa présence ici. Pourquoi, elle doit se reprendre. Pour qui.
Pour son roi.
Mourir est un destin plus précieux que perdre la loyauté de sa Souveraineté. Et c'est sa loyauté qui va la sortir d'ici. " Laissez les pauvres âmes en perdition n'est pas non plus dans votre credo. " Elle ouvre à nouveau les yeux, même sans discerner personne. Elle se sent étrangement calme, vidée de certaines émotions futiles. Elle semble devenir quelqu'un d'autre, une forme automatique qui tourne en boucle pour répondre à leurs demandes. Elle se plie à leur volonté." Si vous me laissez partir, si nous nous quittons maintenant, vous perdez. Je ne parle pas de richesses, d'or, de bijoux. Je vous parle des moutons égarés qui ont besoin d'une voix à suivre pour se repentir." Elle sait qu'elle joue quitte ou double, qu'elle risque de s'enfoncer un peu plus profondément dans la terre, mais elle sait qu'elle fait écho, elle sait que l'âme peut entendre. Elle n'est plus vraiment désespérée maintenant, elle attends simplement.
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
Sam 25 Avr - 13:18
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
Dernière marche d'un temple nocturne. Gardien des êtres à la recherche de leur fortune. C'est toi, Arthur. Toi qui est la dernière voix vers la marche des scorpions, toi qui détient le venin dont tu peux doter les autres selon ton bon vouloir. Après toi, le conseil. Là est la dernière étape, là s'offre la véritable place, officielle, au creux de la lune. Mais en ta guilde, tu es le maître. Seule ta parole peut faire mouvoir les ombres d'un claquement sec. Tous en un mouvement. Tous en un être. Pour faire trembler le silence et vaciller les flammèches des bougies, seul éclairage de ses égouts obscurs. Impression de vie. Et si l'on regarde bien, si l'on est profondément attentif, ce scorpion d'argent qui vous lorgne sur le mur. Signe de votre appartenance à une guilde qui vous surpasse et vous éclaire comme le soleil de ses rayons.
Elle parle de vengeance, fait raisonner ce mot interdit entre les murs mortifères. Cela te ramène dans le souvenir d'Asmodée, à qui tu lances un regard volé. Tu te souviens l'avoir sauvée de la perfide vengeresse, l'avoir détournée de ses ambitions nocturnes et sauvagesses. N'y-a-t-il rien de pire que des convictions solitaires, personnelles, égoïstes mêmes, tant elles peuvent faire vaciller l'unité du groupe, la communion des êtres ? Quelle lie que la vengeance dans un groupe comme les scorpions. Quelle lie que le venin solitaire d'un dessein personnel dans un groupe fondamentalement éternel. Tu n'es pas être du chaos, mais de la lumière. Nemesis ferme les yeux. Elle vous livre sa carotide en cadeau, accepte son sort, celui-là même que tu as décrété de ta voix glaciale. Il en est fini d'elle si tu en as décidé ainsi. C'est aussi simple que cela. Tes mains détiennent son sort, son destin, auprès de vous, au cœur des tiens. Cela fait des semaines, des mois, qu'elle prépare son ascension ici, et elle n'est pas prête à tout laisser tomber pour une parole maladroite. Elle tente, par ailleurs, de se rattraper. Et il faut dire que ses propos font mouche.
Laisser les pauvres âmes en perdition. Est-ce là ton credo, Arthur ? Abandonner les êtres qui ont le plus besoin de ta compassion ? Nouveau regard vers Asmodée, que tu as choisi de sauver, plutôt que de laisser tomber. Que tu es parvenu à éloigner, dont tu as fait dévier le chemin mortifère. Et voilà qu'aujourd'hui encore, sa lumière fait briller ton être. Nemesis pourrait-elle être de ceux-là ? Doute encore, le doute qui persiste, vacillant, vociférant en ton âme troublée. Elle a les mots justes, et la force de la conviction dans la tonalité de sa voix. Mais quelque chose te dérange, sans que tu puisses le pointer du doigt. Un tic sur son visage ? Le piaillement de sa carotide qu'elle vous livre en spectacle ? Tu ne sais. Mais il te faut fouiner, approfondir ton impression sur cette jolie inconnue. D'un geste de la main, tu exiges la solitude face à elle. Les ombres se meuvent et, peu à peu, disparaissent. Étrange couple que vous formez là, Arthur et elle, la nouvelle, l'éternelle. Étrange couple de défiance, d'appréhension, de méfiance. Tu apparais de nouveau à sa vue, seul, cette fois-ci. Tu l'observes, prunelles figées en les siennes, peu perturbé par les lumières qui vacillent encore au gré des courants d'air qui parviennent jusqu'aux bas fonds. ▬ Tu as su trouver le mot juste. Je n'abandonne pas les âmes en perdition, je tente de les ramener à la raison. Voix doctorale, gutturale, dans les tréfonds de ton âme.
Le silence qui reprend la place, alors que tu ne lâches pas une seconde ses prunelles, à l'écoute, attentif du moindre mouvement de ses iris. Le sent-elle ? Se sent-elle scrutée, violée même dans sa plus profonde intimité ? Sans le moindre doute. Ta main se pose sur son épaule, paternelle. ▬ Tu as dis tout à l'heure que nous ne pourrions t'apporter une famille. Si tu parviens à entrer parmi nous, sache que nous serons tes frères. La vengeance par la réparation. La vengeance par le retour cyclique de ta narration. Rapporter à l'être perdu ce qu'on lui a volé. Condamnation.
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Mar 28 Avr - 22:05
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
Elle n'a plus rien à perdre, elle le sait maintenant. Elle passe la moitié de son temps à se dire cela. Plus rien à perdre. Elle ne cherche plus d'excuses, elle ne veut plus s'enfuir. Elle quitte peu à peu le cadre de sa mission pour s'investir pleinement, mettre ses tripes à nu, accepter de se divulguer plus que nécessaire dans ses égouts. Et pourtant, elle sait qu'elle aurait pu inventer n'importe quoi d'autre, qu'elle aurait pu trouver un tout nouveau stratagème qui aurait aussi bien fait mouche, mais elle n'a pas voulue, elle est incapable de laisser son passé refaire surface, son obscurité l'a dévorée. Elle est rongée, Nemesis, abandonnée dans les abîmes, au plus profond de la terre des enfers.
Aucun mouvement. Elle reste dans le flou, l'oubli total. Elle se demande si tout est terminé, si elle est sommée de remonter à la surface et de fuir les scorpions. Mais elle sait que c'est impossible. Elle a vu leurs visages et malgré la faible lumière de la bougie, elle pourrait les reconnaître. Elle est ici pour les trahir après tout. Elle est ici pour les faire perdre sur l’échiquier de Belithrael, sur la route des Gwelnaur. Elle tente de ne pas l'oublier. Elle baisse les yeux, se sentant trahie, sentant qu'elle trahie à son tour. Elle est faible. Perdue. Oubliée, Nemesis. Elle est l'oisillon qui n'a pas réussi à s'envoler. Elle tombe à chaque essai.
Elle sursaute lorsqu'elle sent sa main sur son épaule. Lorsqu'elle relève la tête, il ne reste plus qu'eux deux. Elle est proche de lui maintenant, trop proche, elle a pas l'habitude, elle veut reculer mais, les paroles dont il l'accable résonne dans son esprit. Elle est incapable de bouger.
Il lui fait penser à un père, sévère et froid, éloigné et caché mais protecteur pour ses enfants. Elle tente de ne pas penser à son propre père. A sa propre famille. Les aurait-elle réellement oublié ? Ou a-t-elle préféré endormir son esprit et ses souvenirs pour effacer la souffrance ?
Elle ne détourne pas le regard, se sent mise à nue, mais le laisse faire. Elle cherche elle aussi, quelque chose, mais elle reste tant perturbée par cette rencontre, qu'elle ne sait plus réellement ce qu'elle doit trouver. Nemesis le sent, il cherche encore à savoir si il peut lui faire confiance. Si il a bien fait de l'accepter. Elle ne peut pas lui répondre, elle ne peut pas lui offrir sa liberté. De chair et de sang, croix de bois , croix de fer.
De nouveau, ses mots résonnent en elle. Des frères. Elle ne connait pas ce mot, elle n'a qu'idéaliser la définition, bien que si elle repense à ses premières années, oui, elle avait des frères, elle avait une famille. Une famille dont elle s'est retirée d'elle-même, humiliée, honteuse, perdue. "C'est tout ce que je recherche." Elle ne quitte toujours pas ses iris, ne cherche pas à fuir son regard, elle se laisse analyser sans fatigue. "Des trésors, des bijoux, je peux toujours les apporter, et les trouver aisément. Mais des personnes avec qui je pourrais avoir confiance, je pourrais être... moi, ça n'existe pas réellement là où je suis." Un mensonge, un tissu de mensonge, du moins en apparence. Et malheureusement elle le sait, le jour où elle ne sera plus utile à sa royauté, elle disparaîtra peut-être même des mains de ses précieuses Majestés.
Spoiler:
pardon, c'est un peu caca
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
Jeu 30 Avr - 16:11
J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté..
De la peur dans son regard. Elle tolère, pourtant, d'être analysée, elle ne détourne pas la chaleur de ses prunelles, elle regarde, fière, sans jeter ses iris en arrière. Du doute, dans ses yeux, de l'oubli, elle est perturbée, la jolie Nemesis, cela se voit dans les flammes qui tourbillonnent à l'intérieur de ses jolies billes qu'elle te laisse dénuder. Peut-être ment-elle. Peut-être pas. Là n'est plus ta question. La recherche de la vérité est loin, désormais, derrière la fascination muette qu'elle exerce en toi. Elle t'intéresse, tu ne peux le nier. Elle t'intéresse tant que tu veux en savoir plus. Elle disait peu avant que les scorpions ne pourraient jamais lui apporter une famille. Et pourtant, elle semble se délecter désormais de cette proposition que tu lui fais. Dans l'acceptation, dans le désir et l'expectation d'obtenir en vous - en toi ? - des personnes de confiance pour accompagner ses pas.
Il est difficile de savoir à qui se fier lorsque les coeurs s'habituent et se désolent dans les complots politiques et les manipulations cyniques. Difficile de savoir lire en des regards trop enjoués à l'idée de tromper son monde, de tromper autrui - pour tromper aussi son ennui. Nemesis est visiblement une femme de la cour. Tu sais qui elle est, du moins en a l'apparence, tu sais qu'elle a une place de choix dans la cour souveraine gwelnaurienne, celle-là même dont la politique abjecte voit proliférer les injustices et les réprimandes. Preuve en est les bijoux qu'elle a amenés, perles de diamant dignes d'une reine. Ainsi, ses pas cavalent à l'intérieur même de la cour, de ce lieu plein de mystères, ce lieu dans lequel il faut danser sous la lumière pour parvenir à plaire. Et il faut faire preuve de bien des injustices et de bien des complots pour parvenir à tirer son épingle de ce jeu pervers. La curiosité te titille. La curiosité broie ton ventre quand tu plonges ton regard en les siens. ▬ La cour recèle bien des mystères. Elle n'hésite pas à se débarrasser tôt de ceux dont elle s'est longuement amusé. Si elle ment, demeure pour toi la capacité de la manipuler. Pourquoi ne jouerais-tu pas aux jeux que l'on t'impose de maîtriser ?
▬ A quel poste évolues-tu, dans ce bal des hypocrites ? Quelle est cette position qui te confère une telle capacité à leur dérober leurs plus prestigieux trésors ? Car tu ne vois pas en elle la moindre peur. Tu ne crois pas qu'elle ait pris beaucoup de risques pour vous faire parvenir ce butin. Ainsi donc, son poste est assez important pour qu'elle ne craigne pas la nuit et le néant du jour au lendemain.
Spoiler:
c'était parfait ma belle Pour la prochaine rép, j'ai prévu un truc un peu wtf, j'peux ? (a)
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arthur + J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était ça la liberté.