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rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas.



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
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 rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas.

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Arthur

Arthur
CHEF SCORPION.
« Limites sans cesse repoussées.
Plaisir infini. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE : rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas. 12238C6C5D29EC091E60D21E45FD83F65CB22403
L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe.
LES PARCHEMINS : 239
L'AME : savage, cyrielle.
LE REGARD : b. cumberbatch.
LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années.
L'ETOILE : libre. vagabondant.
LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant.
LE FEU : vagabondes d'un soir.
LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions.
LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines.
LES ROSES : 3497
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rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas. EmptyLun 18 Mai - 15:36


selfless giving is the art of living.

 
@rhéa silverstone.

Comme il est étrange à quel point la confiance ne se décréte pas. A quel point elle se donne, mais peut se retirer aussi facilement ; à quel point l'on a plus de facilité à gagner ladite confiance - trésor nébuleux - lorsque l'on est une jeune femme au teint d'albâtre et aux yeux clairs, d'apparence enfantine et la franchise, sincérité veule dans les pupilles. Et pourtant...
Et pourtant comme il est facile de trahir et de tromper lorsque rien sur son visage naïveté ne le préjuge. Cela devient un jeu d'enfant, et ce n'est pas peu dire, que de se faufiler entre les gens, au fin fond des marchés, pour glaner quelques informations. Qui donc se méfierait d'une gamine aux yeux clairs souvent larmoyants, qui le paraissent, tout du moins, et qui ne reflètent guère que la dangerosité d'une biche en train de se désaltérer. Voilà ce qu'est Rhéa à tes yeux savants. Une divine enfant de laquelle tu obtiens toujours des informations croustillantes et palpitantes, tant elle n'a guère d'effort à faire pour paraître biche aux yeux d'autrui.

Tu ne te rappelles pas vraiment votre rencontre, du moins ne t'a-t-elle pas marquée comme d'autres. Ce qui te marque, en revanche, dès que tu poses les yeux sur elle, ce sont les tendresses disséminées dans ses prunelles, à la fois factices et véritables, tant elle est capable d'être les deux à la fois. Il te semble qu'elle est métamorphosable au gré des vents et des saisons, au gré des désirs et des lubies qui hantent ses jours et ses pas.
Tu l'as faite appeler. Il n'est pas un lieu pour une jeune femme telle qu'elle, la noblesse inscrite au creux des reins, mais les conforts des égouts ne sont pas négligeables pour demeurer discret et silencieux, disparaître ainsi au moindre pas étrange dans la noirceur des environs. Elle sait qu'elle peut toujours te retrouver ici, et surtout, n'est pas habilitée à se cacher dans les véritables lieux marqués du sceau des scorpions, son apprentissage n'étant toujours pas achevé. Petite scorpionne qui erre et vagabonde pour toi, t'apportant toujours de délicieux indices sur les lieux qui t'intéressent, se faisant passer qui pour une gamine perdue qui vient de perdre ses parents dans la noirceur du marché, qui pour une pauvre victime d'un esclavagiste malfaisant. Actrice née, cette Rhéa. Si douée, d'ailleurs, que tu as parfois du mal à lire dans les vices de ses iris.

▬ Oh Rhéa ! Enfin, te voilà. Cette fois tu l'as chargée d'en apprendre davantage sur la baraque bourgeoise qui te nargue et te tend les bras dès que tu as le malheur de passer devant. Cette baraque oh combien endorée de mille parures, à tel point qu'il fait naître un malaise de passer dans ses environs lorsqu'on n'a pas le sou. Mais bien évidemment, jamais nul habitant de cet endroit cossu n'a daigné ouvrir sa porte à des mal-aimés. Cela mérite, selon toi, d'être puni. ▬ As-tu appris des choses intéressantes ? Et ton regard froid qui se pose sur elle, et la dévisage, de haut en bas.

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Rhéa Silverstone

Rhéa Silverstone

LES PARCHEMINS : 39
L'AME : Bretate
LE REGARD : Freya Allan
LE TEMPS : 23 ans
LE SANG : Sans nom
LE FEU : Celui qui arrivera à la conquérir aura son coeur
LE DESTIN : Pauvre orpheline devenue voleuse et guérisseuse
LE PACTE : Scorpions
LES ROSES : 2968
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rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas. EmptyMer 20 Mai - 17:14


Chapitre 1

 Depuis que mes yeux se sont ouverts pour la première fois sur le monde, j'ai découvert de nombreuses contrées ou rencontrer de nouvelles personnes. Des hommes, des femmes, des jeunes ou des vieux. Certain m'ont laissé un goût âcre dans ma bouche, je ne dis pas que j'ai fait que des mauvaises rencontres. Non, il m'est arrivé de faire la connaissance de personnes qui me sont chers dans mon cœur. Malheureusement, j'ai perdu ces dernières à cause de  mes voyages. Je les ai perdus de vue. C'est surtout les orphelins de l'Orphelinat à Thoron que j'ai rencontré les meilleurs personne. Que sont-ils devenus ? La petite gamine a-t-elle grandie ? Faut dire qu'elle était haute comme trois pommes quand j'ai quitté cet enfer. Et puis, on ne va pas se mentir, quand la guérisseuse est morte, il fallait que je compte sur mon esprit et surtout la générosité des gens pour que je survive. J'ai essayé de me montrer correct avec eux et de ne jamais les voler. Je suis souvent partie quelques jours après que j'ai eu le ventre bien plein. Je ne me sentais pas à ma place.

Maintenant, je souhaite avoir une place au sein des scorpions. Certes, je sais voler et mentir mais je ne suis pas assez prête pour les rejoindre corps et âme. J'aimerai tant qu'Arthur, l'homme pour qui j'espionne puisse me reconnaître comme l'une des siennes. Je veux faire partie de quelque chose et changer le monde. Pourquoi les riches ont tout alors que nous on a rien ? On doit nourrir les plus miséreux alors qu'on n'a pas grand-chose pour nous. Nous avons tous des histoires différentes, des orphelins, des voleurs ou encore des gens du cirque. Bref, je chasse ses pensées et je continue d'avancer. Je dois rencontrer Arthur par rapport à ce que je sais de la belle maison bourgeoise. Ah j'imagine sa tête quand il saura ce que j'ai découvert et les bonnes nouvelles que je vais lui apporter. Pourquoi ai-je tant envie de lui plaire ? Je n'ai jamais eu d'homme dans ma vie, pas dans le sens charnel, je parle mais dans le sens où je recherche le visage d'un père.

Je continue d'arpenter les rues pour enfin trouver le lieu de rencontrer avec Arthur. Un jour, je vais enfin rencontrer les gens dans les lieux dédiés aux scorpions. Pour l'instant, ce n'est pas le cas. Je n'ai pas fini ma formation. Il me reste encore un an avant de devenir l'une des siennes. Je le vois au loin, un sourire s'illumine sur mes lèvres. Il commence à parler. Je me rapproche de lui d'une démarche agile.

_ Beaucoup choses. Le maître des lieux va recevoir des invités pour l'union de sa fille chérie. C'est dans une semaine. Dis-je d'une voix enjouée en ancrant mon regard dans celui du maître. Avec une fête grandiose, ils auront bien besoin de quelques personnes pour les servir. J'ai entendu qu'une domestique est malade et qu'une autre doit arriver le lendemain. Je pense qu'il sera qu'il sera facile pour moi de faufiler et de me faire passer pour celle-ci. Je lui offre un grand sourire. Là-bas, si vous acceptez, je pourrai chercher des endroits pour qu'on puisse les voler. Qu'en pensez-vous chef ? Demandé-je avec une voix respectueuse. Il paraît que le maître possède des belles choses dont des somptueuses pièces en porcelaine ou encore le collier avec un saphir. Il compte les léguer à son futur gendre car il n'a pas de fils et qu'il a qu'une fille. Je fronce les sourcils. Cela veut dire quoi « léguer » ?

Je me tais après mes mots et je regarde attentivement Arthur. Je prends une profonde inspiration et je regarde le lieu où il m'a donné rendez-vous. Les égouts. Fille de la rue, je suis l'ombre des personnes foulant leurs pas sur le monde. Ils ne me remarquent guère sauf quand je joue une scène.

rhéales mots ne se gaspillent pas
(c) ANAPHORE


Dernière édition par Rhéa Silverstone le Mar 26 Mai - 15:53, édité 1 fois
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Arthur

Arthur
CHEF SCORPION.
« Limites sans cesse repoussées.
Plaisir infini. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE : rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas. 12238C6C5D29EC091E60D21E45FD83F65CB22403
L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe.
LES PARCHEMINS : 239
L'AME : savage, cyrielle.
LE REGARD : b. cumberbatch.
LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années.
L'ETOILE : libre. vagabondant.
LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant.
LE FEU : vagabondes d'un soir.
LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions.
LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines.
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rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas. EmptySam 23 Mai - 16:14


selfless giving is the art of living.

 
@rhéa silverstone.

Elle est si douce, cette Rhéa. Si gentille. Et pourtant, si fausse, parfois, lorsqu'elle porte un masque et joue un rôle. Elle te semble vraie, néanmoins, lorsqu'elle croise tes prunelles. Tu te persuades, au fond, qu'elle ne saurait pas te mentir, et que tu as accès à la véritable Rhéa. Mais qu'en sais-tu, vraiment ? N'est-ce pas une manière pour toi de te sentir différent ? Avoir cette sensation, salutaire et délectable, que tu ne te ferais pas avoir, comme d'autres avant toi ?
Qu'as-tu de plus qu'eux, finalement ?
Et le tourbillon de tes pensées ne s'arrête que lorsque le ton juvénile de sa voix résonne dans les égouts. Oh comme le lieu ne lui sied pas au teint, mais oh combien elle y semble pourtant à l'aise... Comme partout, d'ailleurs. Le monde est son théâtre, l'univers est son masque.

Elle te parle de la grande baraque cossue de l'ouest de Béli. Celle-là même que tu regardes du coin de l'oeil depuis de nombreux mois, conscient qu'un tel casse prendra des semaines de préparation. Aussi as-tu chargé Rhéa de s'en occuper pour toi : elle saura attiser en la maîtresse de maison - de loin celle qui porte la culotte, selon les renseignements que tu as glanés ici et là - son instinct maternel.  
Elle a la tonalité de la voix enfantine et le rythme rapide et saccadé d'une gamine trop heureuse d'avoir bien travaillé. Elle fait naître sur ton visage paternel un sourire de fierté et de satisfaction, et tu sens comme elle est heureuse des mimiques dont tu lui fais don. Tu as toujours su qu'elle voyait en toi une forme de père, une autorité instinctive, et tu n'oserais dire que cela te déplaît, tant tu aimes lire l'admiration qu'elle te voue et qui fait briller ses iris.
▬ Quel joli travail. Je suis fier de toi. Tu m'apportes toujours des choses essentielles. Hochement de tête approbateur.
Un sourire à nouveau naît sur ton visage paternel aux rides déjà marquées pour ton pourtant pas-si-vieil âge. ▬ Cela signifie qu'il va lui donner en héritage. Tu poses ta main sur son épaule, tendrement, doucement, et réfléchis dans le même temps à ce qu'elle t'a appris. Elle se propose ainsi pour cette mission périlleuse, et un instant cela t'effraie : ne serait-il pas plus judicieux d'y amener une femme plus entraînée, une scorpion aguerrie, Asmodee par exemple ?

Puis, ses arguments font mouche. Elle a la jeunesse pour elle, l'air larmoyant d'une gamine perdue, et la confiance de la sainte mère de la famille. Ce choix s'impose d'emblée, il faut que ce soit elle. ▬ C'est une très bonne idée. Il faudra y entrer, à la fois pour repérer les pièces qui valent le plus cher, et surtout pour vérifier leur système de sécurité, le nombre de gardes, leur emplacement, si besoin, leur ronde. Ta voix n'a plus rien de paternelle : elle est devenue l'ombre d'elle-même, ce qu'elle est toujours lorsque tu parles affaires.
Monotone, certes, mais d'une clarté de verre.
▬ Non. Tu n'es pas assez expérimentée pour cela. Et la marche arrière. La peur, d'un coup, qui tourbillonne dans ton ventre, celle d'amener une gamine à une mort prochaine alors même qu'elle n'a pas donné sa vie aux scorpions comme tu l'as fait et bien d'autres avant toi. Le souvenir d'Abel t'as marqué au fer rouge, et tu t'es promis de ne plus jamais faire courir de tels dangers inconsidérés. Ta main n'a toujours pas quitté son épaule, et ton regard se pose à nouveau sur elle. La peur se lit dans tes iris qui se plongent en les siennes.

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Rhéa Silverstone

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L'AME : Bretate
LE REGARD : Freya Allan
LE TEMPS : 23 ans
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LE PACTE : Scorpions
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rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas. EmptyMar 26 Mai - 15:49


Chapitre 2



Je vois un large sourire sur le visage de mon mentor, quand je le vois naître sur ses lèvres, je suis fière de moi. Une étincelle brille dans mes iris tandis que je continue de le regarder. Il prend la parole. Il me félicite. Des frisons me parcourent quand j'entends ses mots sur sa fierté et je continue de le regarder dans ses yeux. Puis, il m'explique la signification du mot léguer. Il me pose sa main sur mon épaule et mes yeux sont remplis d'un sentiment tendre. Si seulement Arthur était mon père, j'en serai comblée. Malheureusement, je ne pense pas que ce soit lui. Je suis toujours en quête de trouver la personne qui pourrait convenir à ce rôle. Je respire et je reprends la parole.

_ Oh d'accord !Je trouve que c'est idiot de donner qu'aux garçons et non aux filles. Nous, on a rien et peut-être qu'on est plus heureux. On ne donne pas de … Choses à nos enfants mais notre expérience. Dis-je d'une voix sage en continuant de regarder Arthur dans les yeux.

Par la suite, je continue de lui parler. Je lui dis que je souhaite travailler là-bas, car, c'est plus facile de m'introduire et après voler les biens du maître des lieux. Le scorpion prend la parole, sa voix est différente de celle qu'il avait quelques secondes plus tôt. Il explique ce qu'on fera là-bas. Et puis, il finit par dire qu'il ne veut pas que je sois là-bas car je ne suis pas expérimenté. Je vole depuis que je suis gamine. À l'orphelinat, on était entraîné pour faire cela. On n'avait pas le choix. Voler était essentiel pour que nous vivions. La lueur vive qui était installée dans mes yeux se modifie pour un autre sentiment. La déception. Pourquoi refuse-t-il de me laisser faire? Je ne suis pas une nunuche, j'en suis sûre que je suis capable d'aller là-bas et prétendre que je suis une domestique. Je me rapproche d'Arthur et je me saisis de sa main, je le regarde avec des yeux implorants. Je veux cette mission ! C'est hors de question que je sois flouée par un autre scorpion.

_ Arthur, je sais que c'est une mission périlleuse. Mais, je n'ai pas peur du danger. Qu'est-ce que je risque si on est tous ensemble ? Ça peut être un gros coup pour nous tous, non ? Demandé-je en ancrant mes prunelles dans ses yeux.  Je m'infiltre là-bas et quand c'est la soirée, on essaye de s’incruster pour aller au mariage ? J'imagine qu'on peut trouver de quoi nous vêtir pour passer inaperçu.

Puis, je me mordille les lèvres. Peut-être que j'ai un peu parlé trop franchement et je recule de quelques pas de là où j'étais. Je soupire et je croise mes bras. Je ne sais pas quoi penser. Je n'ai pas tellement envie qu'Arthur me gronde. Je décide de reprendre la parole avant qu'il dise quelque chose d'autres.

_ J'ai tellement envie que tu sois fier de moi … Que je sois digne d'être l'une des tiennes. Dis-je sans filtre.  Je n'ai jamais eu vraiment de famille, hormis … Elle. J'avale ma salive. Enfin, j'imagine que si je ne suis pas expérimentée pour cela, qu'est-ce que je peux faire pour te prouver ma bonne foi ?


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▬ LES AMES CROISEES.:
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L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe.
LES PARCHEMINS : 239
L'AME : savage, cyrielle.
LE REGARD : b. cumberbatch.
LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années.
L'ETOILE : libre. vagabondant.
LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant.
LE FEU : vagabondes d'un soir.
LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions.
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rhéa ▬ les mots ne se gaspillent pas. EmptyLun 1 Juin - 19:45


selfless giving is the art of living.

 
@rhéa silverstone.

Cette douceur de femme, ce petit brun d'être dont la déception envahit les prunelles. Cela te fait du mal Arthur, de lire ces flammèches larmoyantes au fond de ses iris, lorsque tu évoques le danger possible vis à vis de cette mission. Elle est triste, cela se sent, et tu comprends surtout qu'elle souhaite te rendre fier, comme en toi elle voit une image tutélaire, paternelle, une de celle qui la rend chaque jour un peu meilleur. Et ce bonheur qu'elle a à travailler pour tes soins, l'arrogance joyeuse avec laquelle elle s'enorgueillit de cette mission ; tout cela te comble déjà de sentiments filiaux auxquels tu ne t'attendais pas.
Puis elle ancre ses prunelles déception dans les tiennes, s'ancre dans le sol, prend position pour défendre sa situation. Quelle audace a cette gamine, lorsqu'elle s'adresse à toi de cette manière, sans prendre en compte ni ton grade ni la supériorité qui découle de tes yeux et de ta manière même de te tenir. Et étrangement, cela t'amuse. Ce sourire qui avait trouvé place en ton visage s'agrandit de seconde en seconde, s'étire le long de tes jues, et tu la regardes, si petite, si mignonne, s'énerver contre toi, assurer sa capacité à se battre à tes côtés.
Et oh combien tu n'en doutes pas !
Derrière cette mignonnerie de poupée se cache une force herculéenne.

Tu aurais tant à lui répondre. De l'importance de faire ses armes en l'apprentissage de trois ans - seule règle d'or de la guilde des scorpions, de l'importance aussi de l'agilité qu'elle possède en sa capacité à se métamorphoser, mais pas encore assez en sa capacité à se mouvoir, car bien des savoirs lui manquent encore, à cette petite poupée, petite scorpionne de nature qui te sert ainsi sans pourtant pouvoir arborer le sigle des maîtres. Tu n'as pas main mise sur les aléas de la guilde, et elle semble parfois l'oublier, te considérant comme le grand maître de tout ; et tu dois l'avouer, cela te remplit de fierté, tu as l'impression d'être plus important encore que tu ne l'es réellement ; et oserais-tu seulement dire que c'est par cette grandeur dont elle te dépeint qu'elle te séduit dans un même temps ?
▬ Tu n'as pas à me prouver ta bonne foi, j'en suis déjà convaincu. Tu poses à nouveau un bras paternaliste sur son épaule, caresse douce et fière dont tu l'ornes à cet instant ; alors même qu'elle vient de parler de famille, cette chose sans nom et sans visage que les scorpions offrent à ceux venus trouver refuge.
Une certitude demeure : elle a beau ne pas être une scorpionne officielle, elle fait déjà partie de la grande maison qu'est ta famille.

Tu plantes tes iris en les siennes, avec douceur, tendresse, mais aussi fermeté. Comme un père devant son enfant, capricieux mais bon. ▬ Je sais aussi que tu as de grandes qualités, Rhéa. De cela non plus, je ne doute pas. Il n'est pas question de ça. Ton bras se retire de son épaule, mais tes yeux demeurent figés dans les siens. Il est temps, désormais, de lui rappeler les règles auxquelles elle ne peut se dérober, comme tout autre, comme Arthur lui-même, aujourd'hui comme avant.  ▬ Tu connais les règles, Rhéa. Tu ne peux prétendre à un gros coup si tu n'es pas un membre officiel de la guilde. Je prendrai de gros risques, s'il t'arrivait quelque chose dans ces conditions. Tu es sincère. Ton sérieux brille dans l'air. Elle ne peut en douter.
Tu aimerais tant la prendre dans tes bras et l'amener briller dans les étoiles.
Là où est sa place.

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