« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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▬ LES PARCHEMINS : 49 ▬ L'AME : Myosotis ▬ LE REGARD : Caitlin Stasey ▬ LE TEMPS : 20 ans ▬ LE SANG : Galadhorn ▬ LES ROSES : 3347
Jeu 7 Mai - 19:39
A dream of spring
Le soleil réchauffe la terre de sa douce lumière Les rayons caressent sa peau qui déjà, commence à prendre un teint hâlé, bien qu’elle fera attention à limiter ce changement. Cependant, là n’est pas le temps de s’inquiéter. Le printemps pointe enfin le bout de son nez et Niamh à cette impression que Taewyn revêt, elle aussi, ses habits festifs de ce retour de la chaleur. La jeune femme arpente les rues animées de la ville. Le retour de la saison chaude, ou du moins les prémisses qui sont tangible à cet instant, sont suffisante pour donner une nouvelle vigueur à la jeune femme. Tout autour d’elle sur la place publique, les gens discutent, entre coupant ses pensées de paroles et d’éclats de rire. Les oiseaux chantent également et bientôt, Niamh sait que la ville serait remplie de parfums floraux. Elle a toujours adoré le printemps. Et une petite marche à travers les rues de la ville en ce début de saison lui semblait être de mise. Elle adorait aussi le printemps, car il apportait avec lui un vent d’inspirations. Les couronnes de fleurs et les bijoux prenaient un aspect nouveau, festif en cette saison. Il s’agissait là du meilleur moment pour une balade en quête d’inspiration, notant dans un coin de son esprit nombre d’agencements qu’elle poserait plus tard sur papier.
Et dans la joie de cette promenade, son esprit se laissa aller à d’autres préoccupations. Comment allait Ambroise ? Son voyage se passait-il bien ? Et Juliana ? Avait-elle finalement rencontré son fiancé ? Niamh secoua encore un fois la tête, refusant de croire que cette amie était finalement partie pour de bon, mariée de force à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas. La jeune Alhuïn ne pouvait que s’indigner, mais malheureusement, elle n’avait rien pu faire contre la situation. Elle poussa un soupir, espérant revoir son frère bientôt, souhait pouvoir être avec lui, comprendre comment il se sentait à l’instant. Cela ne devait pas être facile pour lui d’avoir dû se rendre à Heledir par devoir. La situation était plus que délicate aux yeux de Niamh, qui elle, avait regardé son frère s’acquérir d’une mission qui, elle le savait, lui déplaisait même s’il n’en laissait rien paraitre.
Un soupir. Il n’y a rien à faire. Rien ne sert de se torturer de la sorte en une si belle journée. Une dernière pensée pour les voyageurs en direction d’Heledir, souhaitant que la route ait été bonne et que tous aillent bien, puis elle se replonge dans l’ambiance joyeuse des rues de la capitale. L’effervescence de la ville était suffisante pour dissiper ses doutes et en riant, elle se fraya un passage entre les passants, souhaitant poursuivre sa balade sans trop savoir dans quelle direction elle souhaitait aller. Elle connaissait les rues de la ville par cœur, pouvant se retrouver à travers celles-ci les yeux fermés, mais à chaque fois que le printemps revenait, elle avait cette impression de les redécouvrir. Un sourire discret, elle se dit que dans quelques jours, si la météo le lui permet, elle se rendra sur les plaines au centre de l’île, sachant que les plaines fleuries lui donneront les modèles nécessairement aux projets de joaillerie qu’elle a en tête à l’instant. Elle sourit, si cette petite île qui l’a vue grandir lui donne tant d’inspiration, que pourrait lui apporter le reste du monde ? Elle n’avait jamais eu l’intention de quitter Taewyn, encore moins Galadhorn, mais Niamh se surprend de plus en plus à se demander ce qui se trouve au-delà des îles qu’elle connait si bien. Perdue dans ses pensées, la jeune femme ne faisait plus vraiment attention aux mouvements autour d’elle et se retrouve à percuter quelqu’un sur son passage. « Oh, pardonnez-moi ! Je ne vous avais pas vu… » Elle se retourne, sincèrement désolée, espérant ne pas s’attirer trop d’ennuis.