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[PEGI 18] Terrible [Azran]



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
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 [PEGI 18] Terrible [Azran]

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Paule

Paule
Elle
« la mort aux lèvres »

LA PROPHETIE : [PEGI 18] Terrible [Azran] CoolPoorFoxhound-size_restricted

LES PARCHEMINS : 40
L'AME : C.
LE REGARD : Anya Taylor-Joy
LE TEMPS : 22 ans
LE SANG : Thoron
LE DESTIN : Servante muette, oiseau espion
LES ROSES : 3460
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[PEGI 18] Terrible [Azran] EmptyVen 24 Avr - 15:30

Terrible
Tap tap tap.
La nuit est tombée sagement, lentement, avec une langueur injurieuse aux hurlements du jour. Sur le pont, les hommes dansent la ronde, ivres à faire branler toute la coque tu navire. Dansent, à la mémoire souillée de leurs victimes. En dessous, dans la cale, les lits cognent les planches au gré de leur valse.
Tap Tap Tap.
La jeune fille, Elle, s'emmure dans le silence des entrailles du chien de mer. Elle regarde luire à la lanterne les derniers sangs poisseux sur la pointe de son sabre. Les premiers noircissent et craquellent, le plus frais chatoie au bout d'une rougeur assassine. Pas un mot du capitaine pour son office docile, pas d'applaudissement pour les recrues fidèles.
Tap Tap Tap.
Dans le ventre d'une épave, le cadavre d'un enfant dort, gratifié par le silence. Mais ils chantent et ils dansent au-dessus d'Elle, les charognards voraces, dans la parfaite ignorance de cette conséquence dramatique. Dansent à la gloire des plaisirs faciles. Elle les accompagne d'en bas, bascule son sabre et tapote de la pointe le bois grinçant du navire.
Tap Tap Tap.
Dansait-il la ronde, le petit enfant blond ? Sautait-il à la corde, ses bottes minuscules battant le pont en rythme. Tap Tap Tap. Dellsa promettra-t-elle la planche quand elle l'apprendra ? Elle piétinera sous ses yeux révulsés pour repousser l'abîme. Tap Tap Tap. Juste au dessus de la petite, dans les appartement du maître, un requin se retire.
Elle l'entend marcher, tap tap tap.
L'esprit enflammé d'une rancoeur furieuse, elle cogne plus fort son sabre sur les planches. C'est de sa faute, elle en est sûre. Le gentil monstre a réclamé le pire et s'étonne de l'avoir vu. Seule au purgatoire, l'oeuvre terrible expiera dans les limbes la folie ignorante de son créateur.
Danse dans la gueule des monstres qui t'attendent.
Tap Tap Tap.
Elle se lève, dans une impatience furieuse. Rejette sur la paillasse, l'arme souillée de ses crimes. Les embruns salés lui montent à la poitrine, les champs des boucaniers cognent dans son petit crâne, taptaptap. Ses pas frappent en rythme les marches branlantes, taptaptap, le corps rue sur le pont avec la force d'une troupe. Elle avale l'air marin qui la sépare de la cabine, tambourine à la porte de son poing rageur.
Tap Tap Tap.
Elle n'entend plus les marins qui beuglent, juste son coeur qui crépite d'une rage silencieuse. Quand la porte s'ouvre sur ces deux billes grises qui ne veulent rien lui dire. La peau laiteuse d'Azran fendue de rides impérieuses, comme du marbre qu'on plisse. Celui d'Elle est constellé d'ombres vacillantes comme des démons qui dansent. Danse à la beauté des morales assassinées. Sans la moindre pudeur, elle le pousse, d'une vigueur farouche. En rage d'être abandonnée, ainsi, le soir où tout est détruit. Par le seul être assez fou pour la regarder encore après ce qu'elle a fait. Ou obligé. Moralement condamné.
C'est de sa faute.
Elle ne sera pas abandonnée.
Elle avale les pas creusés entre eux et le pousse encore avec rudesse, valse brutale qui se fout de sa survie. Attrape le col d'un Monstre et veut le frapper au mur.
Tap Tap Tap.
Danse, au gré de nos illusions perdues.
@made by ice and fire.
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Azran Surion

Azran Surion
Le Requin
« Me, myself and I »

LA PROPHETIE :
LES PARCHEMINS : 102
L'AME : V.
LE REGARD : Toby Stephens.
LE TEMPS : 45 ans.
LE SANG : Gwelnaur.
LE FEU : Faiseur de veuves et de bâtards, explorateur des mères.
LE DESTIN : Capitaine du Chien de Mer à la tête de la Flotte du Requin, membre du Conseil de l’Ordre du Poisson, maître des mers de Gwelnaur.
LE PACTE : L'Ordre du Poisson.
LES ROSES : 3709
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[PEGI 18] Terrible [Azran] EmptyVen 24 Avr - 21:00


Le rire du capitaine se mêlait à celui des hommes à ses côtés, accompagnant de manière tristement cacophonique le son des chopes qui s’entrechoquaient et les chants des quelques matelots qui avaient du talent, mais dont les voix mélodieuses se faisaient malheureusement submerger par celles bien moins entraînées des hommes à qui l’alcool donnaient un sentiment de confiance en un talent dont ils étaient pourtant dénués. Le résultat auditif était tout sauf plaisant à l’oreille, et les ferait tous sans exception passer, au mieux, pour des rustres desquels il ne faudrait absolument pas s’approcher. Et en cela, on aurait raison. Car l’évènement qui était célébré à coups de rhum frelaté et de "buvons mes amis, yo ho !" n’était pas festif pour tous les partis impliqués. Quelque part, dans les eaux environnantes, submergé par les flots, c’était certainement une toute autre mélodie qu’entendait l’équipage qui avait subi leur assaut. Le Chien de Mer avait été à la hauteur de sa réputation : rapide, brutal, efficace. Le Requin avait entrainé son banc à être impitoyable. Il n’y avait pas de place en son sein pour le doute. Pas le temps. Les marins qui naviguaient à portée de morsure finissaient dévorés. C’était là la loi de la mer Nuageuse, celle qu’il avait instaurée.

Azran chanta encore quelques chansons, vida quelques chopes, puis se redressa de toute la droiture dont il était capable afin de s’éclipser, non sans avoir suggéré à ses hommes d’en faire de même. Évidemment, très peu le feraient, il le savait. Mais il savait aussi que ceux-là le payeraient le lendemain, et cette pensée le réjouissait. Le capitaine se dirigea d’un pas lent et lourd vers sa cabine, sa dernière chope toujours à moitié remplie à la main. Il tenait assez bien l’alcool pour être certain que le trajet se ferait sans encombre, mais il savait que la mer était aussi capricieuse que le rhum, et que le moindre remous pourrait l’envoyer valser. Ou pire, encore ! Renverser sa chope.

Lorsqu’il atteignit enfin ses quartiers, il resta appuyé sur la poignée de la porte plus longtemps que nécessaire, puis referma derrière lui avant de se diriger vers son bureau, en face duquel il s’assit après y avoir déposé son bock. Il s’enfonça dans son siège plus que de raison, laissant son esprit divaguer, ses yeux se fermant de moitié, tandis que ses lèvres et son corps se balançaient au rythme ralenti de la chanson qu’il gardait en tête. « Nous sommes des canailles, des vrais, de la racaille, buvons mes amis, yo ho ! Et nos chers parents- » Le tambourinement sur sa porte le coupa dans sa chanson, le faisant par ailleurs sursauter brusquement. Les sourcils froncés, Azran se releva, se rattrapa au bureau pour ne pas trop tanguer sous le coup de cette vague qui venait sûrement de heurter la coque du navire, et alla ouvrir pour s’enquérir de l’énergumène qui osait le déranger de la sorte, prêt à hurler sur le premier gredin qui croiserait son regard. Mais il n’en s’agissait pas d’un. Plutôt d’une. « Ellie ? »

La surprise qu’il avait de la voir ainsi se présenter fut amplifiée lorsqu’il se fit pousser sans qu’on ne lui crie gare. Ses pas affolés tentaient de suivre le mouvement imposé par la pression qui avait été exercée sur le haut de son corps, et il parvint en agitant les bras à garder un équilibre approximatif qui au moins lui permit de ne pas s’écraser au sol. Pourtant, il n’était pas au bout de ses surprises, puisque la petite furie était déjà sur lui pour le repousser une seconde fois et lui saisir le col afin de continuer de l’entrainer jusqu’au mur qui n’était plus bien loin derrière. L’adrénaline qui parcourait le corps du rouquin avait accéléré son dégrisement, et c’était presque en pleine possession de ses moyens qu’il plongea son regard clair dans celui sombre de la mousse, à la recherche d’une explication, puisqu’elle ne pouvait pas la lui donner oralement. Mais ce qu’il y vit se passait de mots.

La rage du petit être estropié, il la connaissait. Il n’était pas sûr de ce qui l’avait causée, en revanche, et il ne voulait pas prendre le risque de le demander. Il l’avait vue à l’œuvre, il savait ce qu’elle était. Un être dont les atrocités rivalisaient avec les siennes, tout en ayant l’apparence d’une petite apeurée. Une telle chose n’aurait jamais dû exister. Et pourtant, elle se tenait bien là, devant lui, en chair et en os. Cette simple idée le terrifiait. Mais qu’elle n’ait jamais l’audace de croire que pour autant, il la craignait. Le Requin saisit le visage d’Ellie dans sa main, enfonçant ses doigts puissant dans les joues enfantines, menaçant presque de lui arracher les dents qu’il sentait en-dessous. Mieux que quiconque, il pouvait comprendre la rage qui la saisissait. Il était un monstre, tout comme Elle, et quoi d’autre qu’un monstre pour regarder en plein dans l’abysse qui logeait au fond du regard de l’enfant ? Mais il ne se laisserait pas contester, menacer, ni malmener sur son propre navire.

« Capitaine, tout va bien ? » Sans le regarder, Azran reconnut la voix de son second, qui avait dû être attiré par le tumulte qu’avait provoqué Ellie en déboulant dans ses quartiers. « Tu peux nous laisser, Gus. Ferme bien la porte. » Le capitaine maintenait toujours le regard de sa mousse. Il était hors de question qu’il fléchisse. Il était hors de question de lui laisser le loisir de croire qu’elle pouvait l’intimider. Lorsqu’il entendit enfin la porte se refermer, sa main libre vint se poser sur le poignet qui le saisissait au col pour y appliquer une pression ayant pour but de la faire lâcher. Lorsqu’il fut de nouveau maître de ses habits, il libéra sa mâchoire, mais pas sa main. « Il me semblait bien ne pas t’avoir vue t’amuser avec les autres. »
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Paule

Paule
Elle
« la mort aux lèvres »

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[PEGI 18] Terrible [Azran] EmptySam 25 Avr - 11:17

Terrible

Elle est douloureuse, la surprise dans ses yeux : comme s'il n'avait pas la moindre idée de ce qui l'amène-là, tout enrobée de haine. Et ce surnom dont il ose encore se fendre les lèvres, dont il est si fier. Ellie n'a aucun espoir de victoire mais elle veut qu'il se taise. Elle le cogne pour lui sortir des excuses, comme on jette un coffre hermétique aux murs. En espérant de toute son âme, qu'il ne soit pas vide. Elle ne sait plus quoi faire de la haine qui la ronge, ne peut qu'éviter le silence et la nuit qui attendent, là, en bas, de la dévorer crue.
Sans vouloir vous offenser, tu es moins effrayant que l'ombre.
Et le coeur de la petite cogne - et les poings de la petite cognent. Elle a envie de le presser comme un citron ; appuyer partout et voir suinter une solution, de la contrition.

Il se ressaisit, le carnassier. Harponne sa mâchoire entre ses doigts sans soucier de lui faire mal, soutient facilement les efforts qu'elle déploie comme un diable pour se dégager. Canalise les fureurs du corps et catalysent celles de l'âme, lui infligeant un carcan qui la rend aliénée. Contrariée, la fillette, de ne pouvoir frapper encore, exulter l'énergie incroyable qui déborde d'Elle. Il lui fait mal et ce constat la rend plus haineuse encore - une haine profonde, abyssale, ancrée au plus profond de la pire des mémoires.
Sa vision se fend d'un éclair rouge mais la porte s'ouvre, obligeant la soupape à siffler sa vapeur avant d'exploser. Azran a le poil et la posture des grands fauves, l'avale de sa hauteur quand il coule des mots d'où rugit sa dominance. Et elle sourit, Ellie. Creuse un peu plus les doigts terribles dans ses joues qui s'étirent, moule la pression douloureuse autour ses os.
C'est ça, ferme bien la porte, Gus.
Tu montres les dents votre éminence ?

Pourtant l'instant se relâche, la pression aussi. Ne restent que les doigts avalés dans la pogne, prédateur naïf persuadé d'avoir calmé sa proie. Qui surestime, grandement, l'instinct de survie de l'enfant qu'il domine. Mais Elle se fout de crever sous les coups, pourvu qu'elle lui fasse mal. Et le ton tranquille, les mots normaux, la conversation censée qu'il essaye d'avoir arrachent à la gosse une grimace haineuse.

Elle n'est pas idiote, Ellie. Ne va pas se perdre dans des foules avinées, exaltées par leurs tueries. Ne compte pas sur le gentil capitaine pour la protéger en cas d'engouement collectif pour sa silhouette frêle. Vous vous interposeriez, tu me protégerais ? Malgré ce surnom mensonger dont il ose se fendre, illusion de considération chez une bête qui n'en a aucune. Ce soir elle voudrait la lui enfoncer dans la gorge, sa syllabe ingénieusement détournée. La Pute Borgne n'a peut-être pas de joli nom pour elle mais son équipage de la jette pas comme un vieux lange à la moindre occasion.
L'enfant n'était plus si Ellie quand elle avait son sabre dans la gorge d'un môme.
Lui qui scrute les abysses de ses yeux mais lui refuse le sang sur ses mains.

Elle la regarde, sa main. Avalée dans la grande araignée blanche qui la retient. Les doigts ainsi retenus lui fendent le crâne de mauvaises réminiscence. Une urgence, à cesser ça tout de suite. Alors elle plonge, la furie, sans lenteur et sans retenue.
J'ai des dents aussi.
Ces quenottes-là se referment autour de l'araignée blanche pour en tenailler la chair comme il lui prenait le visage. Ellie serre sans la moindre tendresse pour apposer sa marque autant que les doigts creusés dans ses joues. Et plus encore, s'il veut de la surenchère. Elle a l'air de chercher son sang, tant elle y met du coeur.
Il se dégage mais la menotte s'échappe de la gueule de sa main - elle lui griffe le torse dans la mêlée impudente.

Ellie bande son corps sur les chairs pour en cogner la peau dure avec rage.
Ellie n'est pas une gentille petite qu'on calme d'une réprimande.
Elle peut faire ça toute la nuit.
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Azran Surion

Azran Surion
Le Requin
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LE TEMPS : 45 ans.
LE SANG : Gwelnaur.
LE FEU : Faiseur de veuves et de bâtards, explorateur des mères.
LE DESTIN : Capitaine du Chien de Mer à la tête de la Flotte du Requin, membre du Conseil de l’Ordre du Poisson, maître des mers de Gwelnaur.
LE PACTE : L'Ordre du Poisson.
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[PEGI 18] Terrible [Azran] EmptyDim 26 Avr - 18:47


La petite se débattait, et chaque coup qu’elle tentait de lui porter le blessait plus moralement que physiquement. Ce n’était pas une sensation qu’il avait l’habitude de ressentir, celle qui l’habitait. Cette incompréhension face à la furie muette qui animait la furie muette. Ce sentiment d’être impuissant, incompris. Mais pas de pitié. Jamais de pitié. Il n’y avait pas la place pour, pas ici. C’est pourquoi il refusait de comprendre pourquoi elle venait de le mordre. C’est pourquoi il refuserait de le pardonner. Elle savait ce qu’elle était, il savait ce qu’elle était, et elle ne recevrait aucun traitement de faveur. Pas de sa part. Pas alors même qu’elle était comme lui. Malgré le fait qu’il se sentait plus proche d’elle maintenant qu’il la voyait vraiment que de tous ceux qu’il avait pu côtoyer durant toutes ces années. Le monde ne faisait aucun cadeau aux hommes, et il en faisait bien moins encore aux monstres. Il l’avait appris. Il fallait qu’elle l’apprenne.

La main qui avait eu la bêtise de libérer le visage enfantin revint se plaquer sans délicatesse sur celui-ci pour tenter de le repousser, de la faire lâcher. Il sentait les petites dents s’enfoncer dans sa chair, les fines canines commencer à percer sa peau. La douleur arrivait par vagues jusqu’à sa conscience, et chaque vague le contrariait, l’agaçait, l’énervait, l’enrageait, jusqu’à ce qu’une gifle la fasse lâcher, le contraignant de ce fait à libérer la main qu’il gardait prisonnière. La griffure que celle-ci lui infligea le fit grogner. Une deuxième gifle suivit pour la faire reculer, bien plus violente cette fois-ci, et il n’en avait pas terminé. Le Requin se décolla du mur pour aller à elle, la saisit au col avec aussi peu de manières qu’elle ne l’avait fait pour lui, et tira dessus pour l’envoyer à la place qu’il avait occupé. Le coup de poing qu’il envoya dans son abdomen fragile n’avait aucun but si ce n’était celui de se défouler. Il empoigna ensuite son cou sans aucune douceur pour la plaquer au mur, sans se soucier de lui faire cogner l’arrière du crâne contre les planches de bois.

Sa prise sur le petit cou chétif était puissante. Il l’étouffait, et bien plus encore. L’Animal porta sa main meurtrie à sa bouche pour aspirer le sang qui s’en écoulait, mêlant ainsi leurs deux salives. Le regard qu’il posait sur sa victime n’avait plus rien d’humain. Si la rage de la petite était contagieuse, elle la lui avait transmise. Son bras se contracta tandis qu’il la faisait décoller du sol. Le monstre approcha son visage de celui de sa congénère. L’adrénaline le faisait trembler, il respirait fort, et serrait plus fort encore, menaçant de briser le petit cou de la petite fille. Oh, les atrocités qu’il désirait infliger à ce corps si frêle. Ses dents serrées étaient dénudées. On pouvait lire dans son regard l’envie de dévorer le visage si innocent du démon à sa merci.

Dans un grognement, il l’envoya valser et se dirigea vers son bureau pour s’emparer de la chope qu’il y avait déposée. Il ouvrit au plus le col de sa chemise pour verser quelques gouttes de rhum sur les griffures que sa salive ne pourrait pas aseptiser, avant de boire quelques bonnes gorgées lui-même. Il reposa ensuite la chope dans laquelle il restait encore un fond pour se retourner vers Paule, en remontant ses manches. Sa colère n’était pas passée, pas encore. Elle ne serait qu’un petit enfant de plus sur sa conscience à lui. Même ceux-là, il ne les comptait plus. Si elle avait eu l’air de croire qu’il était enfermé avec elle, il était temps de lui faire comprendre que c’était elle qui était enfermée avec lui. Ce soir, la muette allait couiner.
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Paule

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[PEGI 18] Terrible [Azran] EmptyMer 29 Avr - 9:46

Terrible

Recommencer.
Tap. Une gifle la calme à peine.
Tap. Un autre et elle déchante.
Tap. Plié, l'abdomen.

S'entêter à recommencer, pourtant, dans cette valse infernale qu'elle ne quittera jamais. Elle a la joue qui cuit et le cœur battant à lui rompre la pommette, toutes les pierres des montagnes lunaires qui lui tombent sur le ventre. Le souffle coupé et l'abdomen retourné, la fillette attend pourtant la peur qui s'obstine à ne pas lui tordre le tripes.

A la place, cette obsession infernale à recommencer encore ; le sang dans sa gorge a comme un goût de reviens-y, de reviviscence. Elle tressaute quand il lui prend la gorge, se noie dans la contemplation du monstre échappé de sa cage. Elle danse sans démordre au-dessus de cette brèche, Elle, happée par les rides fauves tordues devant elle, la caresse putride de son souffle sur le visage. Obsédée à revivre le jour de sa mort, l'asphyxie vient ponctuer le doute d'une certaine urgence. Ca fait horriblement mal, la mort : le corps se rend fou à chercher un peu d'air. La douleur qui grimpe, qui grimpe, jusqu'à flirter avec l'inconscience. Un rire sans air secoue pourtant l'enfant d'une douleur tordante, un hoquet dingue, pas peu fière d'avoir laissé échapper ce monstre-là de sa cage. Soumis comme tous les autres aux pulsions qui le rongent, derrière ses surnoms débiles et ses grands-airs.
Tous les mêmes. Des êtres de pulsions, des chiens sans laisse.
Alors recommencer, encore et encore.

Elle ressent la chute avant de s'écraser la hanche sur un coin de la table. Il n'y a plus une partie de son corps qui ne lui fait pas au moins un peu mal, maintenant. Le cerveau rabougri par la privation d'air, elle roule sur le ventre dans un crachotement faible, un vertige plein. La salive fait perler de le sang d'Azran et le sien de ses lippes au plancher, elle sent le filet tiède lui coller au menton. La nouveau théâtre est en place pour réécrire cette pièce. Recroquevillée, Ellie tire une dague de sa ceinture malmenée.
Tap, tap, tap, il se soigne.
Tap, tap, tap il approche.
Tap, tap, tap elle attend.

Elle se retourne quand il est tout prêt d'elle, seulement. Le talon de sa botte est envoyé de plein fouet dans sa rotule, de travers, pliant l’articulation dans un sens inconfortable. Elle bondit comme une chatte sur le fauve déséquilibré, le renverse avec elle dans autre un coin de la pièce.
Corps sur son corps, lame sur la gorge, yeux dans les yeux et la respiration sifflante.

Recommencer l'histoire et la réécrire, massacrer les bourreaux avant qu'ils ne nous prennent. Ellie a des larmes plein l'âme et de la haine plein le ventre, l'envie de fendre la chair encore et encore en guise de rédemption à sa propre faiblesse. Son visage a renoncé à toute forme humaine, sa main tremble d'émotion au rythme des démons qui dansent dans sa petite tête. Les doigts s'écartent vite et l'arme tinte au sol dans un bruit doux, pourtant ; la peur d'être toute seule primant il faut croire sur celle d'être trop faible.

Elle accroche à nouveau le col, griffes enfoncées dans sa peau comme un noyé à sa planche ; les lèvres fondent sur les siennes pour la morsure pleine d'un baiser violent.
Recommencer et punir, encore et encore, ces crimes dont elle ne pourra jamais s'exorciser.
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Azran Surion

Azran Surion
Le Requin
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LE TEMPS : 45 ans.
LE SANG : Gwelnaur.
LE FEU : Faiseur de veuves et de bâtards, explorateur des mères.
LE DESTIN : Capitaine du Chien de Mer à la tête de la Flotte du Requin, membre du Conseil de l’Ordre du Poisson, maître des mers de Gwelnaur.
LE PACTE : L'Ordre du Poisson.
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[PEGI 18] Terrible [Azran] EmptyJeu 30 Avr - 12:50


Dans sa détermination, le monstre avait oublié d’être prudent. Elle, petite fille, chétive entité, Elle ne l’avait blessé que parce qu’il l’avait permis, que parce qu’il ne l’en avait pas empêchée, que parce qu’il lui en avait laissé l’opportunité. Il avait tenté d’être conciliant, ne l’avait pas muselée, ne l’avait pas enchaînée. Elle, qui, il l’avait réalisé, n’était qu’un petit animal enragé. Mais à présent, il n’était plus question de la laisser jouer. Ses manches étaient retroussées. De sa silhouette il s’imposait. L’expression seule de son visage suffirait à terrifier quiconque le croiserait. Alors que pourrait faire cette petite chienne forcenée face à la menace qu’il représentait ? Rien, était la réponse qu’il cherchait. Inexistante, la réaction qu’il attendait. Et pourtant, Elle avait osé.

L’impact du talon contre sa rotule le fit grogner et chanceler. Le bond prédateur dont il fut la proie, une fois n’était pas coutume, l’envoya rouler avec son agresseuse sur le plancher de la cabine qui ne lui semblait déjà pas bien droit, bien qu’il lui soit difficile de déterminer s’il s’agissait là d’un fait avéré ou d’une idée rendue réelle par son esprit troublé. Lorsque la chute synchronisée prit fin et qu’Elle se trouvait en position dominante sur lui, une dague fermement appuyée sur son cou exposé, une personne saine aurait été intimidée. Craintive, même. Pas lui. Ses yeux étaient exorbités, son visage déformé par un sourire possédé. Un rire dément secouait sa gorge qui de ce fait venait se frotter contre la lame aiguisée. Il ne semblait pas craindre la mort, mais au contraire l’accueillir, même l’appeler. Comme une connaissance qui l’aurait bien trop longtemps ignoré. Comme une invitée qui ne se serait jamais présentée. Et qu’elle prenne l’apparence d’une petite handicapée muette pour venir s’emparer du grand gaillard à la langue bien pendue saupoudrait ce moment d’une certaine ironie qui n’était pas sans grandement l’amuser.

Mais il semblait pourtant qu’une nouvelle fois, la Mort n’était venue que le taquiner. Le tintement de la dague à côté de son oreille avait fait cesser son rire. Ses yeux vides plongés dans les abysses qui logeaient en son assaillante, le Requin se questionnait sur les motivations qui à présent l’animaient. Elle avait perdu le seul avantage qu’elle avait sur lui. Bien qu’elle puisse sembler en position de force, elle était à présent à sa merci. Qu’est-ce qu’il pouvait bien se tramer dans l’esprit étriqué de son opposante désarmée ? Les griffes qu’elle enfonça dans sa peau le firent se cambrer, frissonner. Son regard se chargea d’excitation, de désir auquel elle répondit en plongeant sur ses lèvres pour l’embrasser de la manière qu’il préférait : sauvagement. Et l’Animal répondit avec la même violence. Le bras qu’il passa dans son dos n’avait pour but que de la serrer contre lui, assez fort pour menacer de briser la cage thoracique enfantine. Son autre main alla s’emparer de la chevelure désordonnée. Sa langue la cherchait autant que ses dents ne le faisaient, aucunement gêné par les sangs mêlés qui coulaient du museau souillé. Du bras qui l’étreignait, la main glissa, enfonçant doigts et ongles dans la chemise tâchée, jusqu’aux petites fesses qu’il agrippa sans gêne, plantant ses griffes à travers le tissu qui les recouvrait. Il voulait plus, encore plus, toujours plus. Il voulait la faire sienne, ce petit démon qui lui ressemblait.

Le rouquin tira sur la prise qu’il avait sur les cheveux de l’enfant pour la faire basculer sur le côté. Il ne perdit pas une seconde pour se replacer sur elle, après lui avoir écarté les jambes pour venir se frotter de manière indécente. Il repoussa le menton de sa victime vers le haut pour dévoiler sa pomme d’Adam, sur laquelle sa mâchoire de prédateur vint se refermer sans aucune douceur. Encore plus. Il mimiqua la prise qu’elle avait eue sur lui, balafrant la peau claire de ses ongles sales, saisissant son col, pour enfin tirer dessus dans le but de déchirer sa chemise. La poitrine à peine libérée se faisait déjà dévorer par le requin affamé. Et sous ses propres habits, un autre monstre se débattait déjà pour être lui aussi relâché.


Dernière édition par Azran Surion le Lun 4 Mai - 21:23, édité 1 fois
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[PEGI 18] Terrible [Azran] EmptyDim 3 Mai - 22:42

Terrible

Paule ne connaît meilleure extase que deux corps qui s'écharpent, aucun moment plus beau que ces joutes animales. Peut-être parce qu'ils la ferment enfin. Les mots n'ont plus d'impact une fois les barrières sociales avalées toutes crues, quand l'envie de pénétrer est tout ce qui peut traverser leur esprit drogué d'adrénaline. Le corps est un temple que pillent galants et tueurs, elle n'aime jamais les hommes tant que dans leurs délires. Une triste affaire de contrôle.

Déjà il l'enserre avec une force à lui briser les côtes, n'hésite pas une seconde à lui pétrir le corps de ses mains crasses. Réjouie du potentiel, Paule ne retient pas le soupir vibrant qui frémit entre leurs lèvres et vient se heurter à ses dents. Griffe la mâchoire d'une brève morsure quand il la retourne, presque sage. Ses joues la cuisent encore, sa hanche lui fait mal, pourtant elle renoue brutalement avec le sol dans un frisson de délice. La gorge tendue sous les crocs du prédateur, elle se noie au plafond et savoure la douleur.

Elle prend le temps, Paule, tant qu'il est affairé à la dévorer crue. Ça ira vite, et ça se passera de caresses. Alors elle mesure la pression de ses mains sur ses chairs, les dents serrées qui lui martyrisent les seins, le frottement impérieux entre ses cuisses surtout. Son cœur qui s'accélère et sa bouche qui s'assèche, l'envie qui tape comme un battement dans le creux de son sexe. Elle dévore son désir comme un ogre autant qu'il lui mange la chair : les mouvements dépourvus de raison qu'il accomplit pour assouvir son obsession. Elle l'imagine, cette obsession. Elle le voit la prendre et cette image la tenaille plus que ses mains, la menace plus que ses crocs. Il n'y a pas de désir sans un soupçon de peur, rien de tel que de ne pas reconnaître l'homme au dessus de soi, possédé par ses démons de conquête.

Paule prend le contrôle sans lui faire céder domination. Elle n'a qu'à resserrer l'étau de ses jambes autour de ses hanches, arquer son corps pour tendre la poitrine et sceller leurs bassin, singerie mignonnette de ce qui l'attend plus tard que la danse lascive infligée contre lui. Elle presse sur son sexe dans un va-et-vient furieux, que cette pensée l'obnubile autant qu'il lui flingue le ventre, à elle. Une main accrochée dans sa nuque pour le ramener sur elle, un soupir caverneux caresse l'oreille de l'homme avant que langue et dents n'en viennent goûter la peau ; l'autre, plus valide, pousse sur ses fesses pour l'enfoncer contre elle qui gigote désormais avec l'énergie d'un diable.
Assez.
Les doigts ripent sur la ceinture et la tirent vers le bas dans une urgence fébrile. Pouce appuyé sur sa gorge, elle lui relève le visage bien au dessus du sien d'une pression cérémonieuse. S'enfonce dans ses yeux avant qu'il ne s'enfonce en elle. Pour le voir. Entrevoir la sauvagerie du désir dont elle a pris soin de les obséder tous les deux. Agitée à se libérer des vêtements qui les cinglent, dernier refuge de l'imagination, qui est le meilleur tambour pour faire battre les ventres.

@made by ice and fire.
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Azran Surion

Azran Surion
Le Requin
« Me, myself and I »

LA PROPHETIE :
LES PARCHEMINS : 102
L'AME : V.
LE REGARD : Toby Stephens.
LE TEMPS : 45 ans.
LE SANG : Gwelnaur.
LE FEU : Faiseur de veuves et de bâtards, explorateur des mères.
LE DESTIN : Capitaine du Chien de Mer à la tête de la Flotte du Requin, membre du Conseil de l’Ordre du Poisson, maître des mers de Gwelnaur.
LE PACTE : L'Ordre du Poisson.
LES ROSES : 3709
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[PEGI 18] Terrible [Azran] EmptyJeu 7 Mai - 19:23


Le grognement satisfait qu’il laissa échapper fit vibrer la poitrine dont il se délectait lorsqu’il réalisa qu’elle s’emparait du contrôle de leurs entrejambes. La position était plus confortable, le contact entre leurs bassins bien plus agréable, et l’énergie qu’elle y mettait tellement excitante. Mais la main difforme sur sa nuque qu’il était bien trop occupé pour chasser le frustrait, lui donnait cette impression de n’être qu’un animal qu’elle se permettait de diriger. Ironique, me direz-vous. Il entendait le soupir de la petite, qui lui semblait si lointain alors que le souffle qui le portait caressait son oreille. C’était un son terrifiant tant il ne correspondait pas du tout aux légèretés que l’on imaginerait de la silhouette frêle qui en était l’auteure. Puis il sentit la langue succéder à la caresse du souffle, et les dents l’accompagner pour le faire frissonner. Le frottement de leurs entrejambes était encore amplifié, à tel point que la bosse qui bombait ses bas menaçait de les rompre. C’était aussi plaisant que frustrant, et il la haïssait autant qu’il la désirait de se jouer de lui ainsi. Alors il répliqua de la manière qui paraissait être la plus évidente dans son esprit bestial : en croquant plus fort encore ses seins, dans une morsure qui promettait que la marque de ses dents y resterait imprimée un moment.

Il la sentit jouer avec sa ceinture, reconnut le bruit caractéristique d’une boucle qui se défaisait, et l’excitation devint impatience. Il voulait l’écraser sous le poids imposant de cette parodie d’amour pervers qu’il ressentait à son égard, le seul capable d’animer son cœur mort-né. Le doigt qui s’enfonçait dans sa gorge le fit gronder monstrueusement, mais il plia sous la pression appliquée contre sa pomme d’Adam en scarifiant la poitrine dévorée dans laquelle ses crocs étaient encore plantés. Il plongea alors son regard exorbité dans les yeux de cette maudite créature qui l’avait forcé à se démasquer. Il n’était plus que sauvagerie et instincts primaires, son membre gonflé ayant déjà commencé à se dégager dès lors que la ceinture qui le retenait avait cédé. Et tandis qu’elle s’attelait à se libérer des vêtements qui l’habillaient, lui n’attendit pas que l’un comme l’autre soit entièrement nus pour attaquer. À peine leurs pantalons s’étaient-ils assez affaissés qu’il la pénétra jusqu’au plus profond de ses entrailles, appuyant sur le pouce qui l’étouffait pour rapprocher son visage déformé. Il voulait voir, sentir, vivre cette agression qu’il lui infligeait à travers ses yeux, se délectait de l’imaginer souffrir autant qu’être comblée. Il se déplaçait violemment, frénétiquement en elle, en forçant et rageant contre les bas dont il n’arrivait que difficilement à les séparer. Il la manipulait comme une poupée, avec laquelle jouerait un enfant particulièrement dérangé. Touchant, caressant, griffant, agrippant, embrassant, mordant, arrachant sans jamais être satisfait. Jusqu’à ce que dans sa frustration il ne finisse par faire craquer le pantalon dont il ne parvenait pas à la débarrasser conventionnellement.
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