« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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▬ LES PARCHEMINS : 49 ▬ L'AME : Myosotis ▬ LE REGARD : Caitlin Stasey ▬ LE TEMPS : 20 ans ▬ LE SANG : Galadhorn ▬ LES ROSES : 3347
Dim 19 Avr - 19:14
Don't let the sun burn your hopes
Un soupir. Voilà quelques heures maintenant qu’elle hésitait à faire entendre sa voix, à faire comprendre qu’elle avait une opinion. Les rumeurs se déplaçaient rapidement en ville et outre le fait qu’elle avait entendu certains nobles de la cour discuter de ce mariage comme on discute de la dernière parure de cette femme que l’on envie, ou encore que l’on se plaigne des serviteurs, quelque chose dérangeait Niamh. C’était sans conteste une situation qui la dépassait. Elle avait passé près d’une expérience semblable à celle-ci, cependant la jeune femme ne s’était pas laissé faire, interrompant les plans que l’on tentait de lui imposer avant même que ceux-ci ne deviennent concrets. Il n’avait fallu qu’entendre que ses parents pensaient à la marier pour qu’elle fasse une scène. D’ailleurs, Niamh n’avait aucune honte face à ce comportement. Il lui était tout simplement inconcevable de croire que l’on puisse marier quelqu’un de force. Complètement horrifiée par cette idée qui la répugnait jusqu’au plus profond d’elle-même, elle s’était donc mise en tête de confirmer ces rumeurs de couloirs de palais afin d’avoir le cœur net sur tout cette situation. La jeune femme était simplement déconcertée par ce qu’elle avait entendu.
Niamh c’était donc dirigée vers la cour intérieure du palais de Galadhorn d’un pas décidée, sachant qu’elle avait des chances de trouver la personne qu’elle cherchait à cet endroit, puisqu’un serviteur lui avait confirmé que la jeune dame avec qui elle souhaitait s’entretenir n’était pas dans ses appartements. Il fallait avouer qu’il était beaucoup plus aisé de retrouver quelqu’un lorsque l’on connaissait un peu ses habitudes. Chose étrange aux yeux de la jeune femme qui se surprenait toujours à avoir retenus ces menus détails qui, lorsque prononcés par son frère, lui avait toujours parus insignifiants. Mais voilà que l’écoute pouvait également payer. Se déplaçant lentement dans les jardins de la cour intérieure, elle était bien heureuse de voir que les boutons de fleurs commençaient d’ailleurs à paraître. Bientôt, cet endroit serait enseveli sous les pétales colorées, marquant le début de l’été. Niamh pouvait encore se rappeler les parfums envoûtants des fleurs le l’été précédent. Mais là n’étais pas le but de cette balade impromptue dans les jardins. La jeune femme se rappela à l’ordre rapidement lorsqu’elle aperçue cette silhouette, reconnaissable après toutes ces années à la voir avec son frère.
Niamh s’approcha, ne voulant pas brusquer l’autre jeune femme, mais ne cachant pas non plus sa présence. « Juliana, quel plaisir ! » Elle sourit. Un sourire à la fois heureux, de cette présence qu’elle avait fini par trouver, mais également triste. Il aurait été facile de croire qu’avec la discorde entre elles lorsque Juliana avait commencé à côtoyer Ambroise, que la brunette serait contente de voir celle-ci partir, mais il n’en était rien de cela. Après toutes ces années, Niamh avait commencé à réellement apprécier Juliana. Et cette histoire de mariage forcé ne cessait de la mettre hors d’elle, il lui fallait donc comprendre. Et derrière cette façade de révolte, il fallait avouer qu’il lui courait de voir partir cette personne qu’elle avait, contre toutes attentes, fini par réellement apprécier. Car il ne s'agissait pas seulement ici de comprendre pourquoi la jeune femme acceptait une situation alors que Niamh n'avait pu se résoudre à faire de même. Il s'agissait d'un dernier au revoir. Une dernière discussion avant que Juliana ne prenne la route. « C'est une belle journée, n'est-ce pas ? » Et malgré le temps qui file, la jeune Alhuïn ne pouvait se faire à l'idée que très bientôt, Ambroise partirait avec Juliana, et reviendrait sans doute n'étant plus que l'ombre de lui-même. Et puis, parler du beau temps permettait de ne pas trop brusquer la conversation, même si intérieurement, elle brûlait de le faire.
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◭ Juliana Savelli
LADY SAVELLI & FUTURE EPOUSE HELEDIR« in love, patience has its virtues. »
▬ LES PARCHEMINS : 267 ▬ L'AME : PrettyGirl ~ flo ▬ LE REGARD : Synnove Karlsen ▬ LE TEMPS : 22 ans ▬ LE SANG : Galadhorn ▬ LE FEU : Destinée à épouser Lovell Heledir ▬ LE DESTIN : Noble, courtisane à la cour. ▬ LES ROSES : 3632
Dim 3 Mai - 18:13
Don't let the sun burn your hopes.
Niamh & Juliana
« Quand on ne peut revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d'aller de l'avant. »
Le départ de Juliana était proche, elle savait qu’elle ne tarderait pas à partir pour Heledir afin de rejoindre son futur époux. C’était dure pour elle de se dire qu’elle allait quitté l’endroit qu’elle avait connu toute sa vie. Galadhorn était la contrée de son cœur, elle n’avait connu qu’elle jusque là. Partir à l’inconnu faisait horriblement peur à la brune, déjà qu’elle appréhendait le faite de quitter ce qu’elle aimait. Et surtout Ambroise, car après tout une fois qu’elle sera à Heledir, rien ne retiendra celui qui avait prit place dans son cœur, il reprendrait le chemin de retour la laissant seule dans son nouveau royaume. La lady n’avait toujours connu que la cours de Galadhorn autant dire que parcourir le monde pour rejoindre un époux qu’elle ne connaissait pas lui foutait la trouille.
Elle aurait tellement voulu que les choses soient différentes avec ses parents. Pourtant elle était une Savelli, et rien que pour ça elle savait qu’elle n’avait pas le choix. Contrairement à sa sœur, elle n’avait pas le courage de fuir. Pour aller ou ? Et faire quoi ? Sa vie ne pouvait se passer autrement qu’à la cours. Juliana n’était pas vraiment débrouillarde alors se retrouver en cavale alors qu’elle pensait sa sœur morte, n’était pas une solution. Elle devait simplement accepter le fait d’épouser le prince, au final son destin aurait pu être bien pire que ça. Ses appartements étaient pratiquement vide que le nécessaire était encore présent. Ayant le besoin d’être seule la brune s’éloigne, avançant dans les allées des jardins. Au moins ici elle se sentait bien. Au calme. Elle se perd rapidement dans ses pensées, se questionnant sur bon nombre de chose. Elle tente de se rassurer, penser que le prince sera quelqu’un de bien et qu’elle aura le droit à sa fin heureuse. Pourtant à cet instant la seule chose qui pourrait la faire réellement sourire était Ambroise. Il avait ce dont pour la faire sourire même dans les pires situations. Il était fait pour elle, mais le destin avait décidé autre pour la cadette de la famille Savelli.
Elle se retourne alors qu’on vient à l’appeler. Niamh, la petite sœur de celui qu’elle aime. « Niamh, heureuse de vous apercevoir avant mon départ. » dit-elle alors qu’un sourire se dessine sur son visage. Leur relation n’a pas toujours été rose, mais finalement tout à fini par s’arranger. Juliana a toujours appréciée la cadette d’Ambroise. Elle savait que Niamh était au courant de son départ, après tout Ambroise partait lui aussi avec elle pour l’escorter au château d’Heledir. Alors que Niamh parle de beau temps la brune sourie avant de poser une nouvelle fois son regard sur la demoiselle. « En effet, le temps est idéal pour une promenade. » affirme-t-elle rapidement. « Comment vous portez-vous ? Les affaires familiales sont florissantes de ce que j’ai pu entendre, je suis heureuse pour vous. Il est vrai qu’il n’y a pas meilleur joailler que votre famille. » dit-elle pour continuer la conversation. Juliana avait toujours été admirative du travail de la famille d’Ambroise. D’ailleurs elle portait fièrement le bracelet qu’il lui avait offert pour leur 10 ans quelques jours auparavant. Et oui cela faisait maintenant 10 ans qu’elle le côtoyait.
La haine des premières années s’était rapidement estompée, laissant place à une certaine amitié, quelque peu ambigüe, à laquelle Niamh n’aurait jamais cru si on lui avait dit que ça arriverait, il y a de cela plusieurs années. Cependant, le sort leur réservait de nouvelles surprises, car alors que cette amitié, ou ce qui commençait à y ressembler, se consolidait peu à peu, voilà que Juliana partait. Ça lui semblait impossible. Elle ne voulait pas réellement y croire, tout autant parce que la situation la révoltait que parce qu’elle craignait de voir ce qui allait advenir d’Ambroise dans toute cette histoire. Ça la dépassait, tout simplement. Et Juliana. Cette chère Juliana. Était-elle seulement d’accord avec tout cette histoire ? Tant d’incertitudes, de conséquences. Niamh savait bien qu’il s’agissait là d’une pratique bien en place. De la normalité des histoires de cours dans lesquelles les deux jeunes femmes vivaient. Elle savait qu’elle avait eu de la chance quand elle s’était elle-même extirpée des griffes du mariage arrangé, qu’elle faisait partie de ces exceptions. N’en reste-t ’il pas qu’elle était outrée de voir que cette pratique affectait encore tant de gens, de voir que plusieurs jeunes femmes n’avaient d’autre choix que d’obéir et de laisser dernière elles une chance de trouver l’amour véritable, ou encore dans certains cas le bonheur. Elle s’indiquait de ce genre d’injustices, mais était impuissante face à une coutume beaucoup trop encrée servant à préserver ou à renforcer les titres de noblesses. Elle pouvait comprendre le jeu, mais jamais, au grand jamais elle n’accepterait une telle situation.
Encore moins lorsque cela concernant son propre entourage. Le départ de Juliana était resté sous silence pendant longtemps dans la famille Alhuïn, Niamh n’osant point demander à son frère comment il se sentait face l’éloignement de sa meilleure amie. Les rumeurs de couloir à travers le château avaient semblé suffisantes à la jeune femme pour se faire une idée sur la question. Elle voulait en parler à Juliana aussi depuis un moment déjà, mais n’en sentait pas l’urgence, la date du fameux départ lui étant inconnue. Maintenant qu’Ambroise lui avait annoncé partir également, son poste dans la garde lui permettant d’escorter la cadette Savelli, l’urgence de la situation s’était imposée et Niamh avait prit sur elle de trouver Juliana. Ce qui n’avait pas été fort difficile d’ailleurs. Un sourire en coin. Elle avait réellement fini par apprécier Juliana, le fait qu’elle devra vivre à Heledir dans quelques jours allait lui faire plus mal qu’elle ne le croyait.
« Il en va de même pour moi, je ne voulais pas courir la chance de ne pas pouvoir vous souhaiter… bonne chance ? » Hésitation palpable, elle a du mal à prononcer les derniers morts, ne sachant que dire dans une situation ce se genre. Un nouveau sourire, cette fois triste, désolé, étire ses lèvres. Et alors que Juliana répond à sa remarque sur le beau temps, Niamh sait qu’elle ne peut éviter cette conversation plus longtemps. Mais la jeune Savelli lui offre une échappatoire, un moyen de ne pas tout de suite entrer dans le vif du sujet. Non pas maintenant… « Je me porte à merveille ! C’est aimable de votre part de vous en enquérir. Quant aux affaires familiales, vous avez entendu vrai, la création et la vente de bijoux vont de bon train, c’est agréable. » Elle marque une pause, son regard se pose sur le bracelet que Juliana porte. Une création bien spéciale que Niamh reconnaît sanas peine. Un cadeau. Fallait-il réellement que cette tournure dramatique s’impose. « Merci de ce compliment, c’est fort apprécié ! » ajoute-t-elle à la dernière remarque de Juliana. Il faisait toujours plaisir de savoir que le travail était apprécié, même si elle avait bien conscience que le travail de son frère ne pouvait être égalé aux yeux de son interlocutrice. « Et vous, comment sentez-vous ? » Ressentir. Ça lui paraissait plus approprié comme choix de mots, car après tout, le corps pouvait se porter à merveille, le moral pouvait être conditionner à garder les apparences, mais les sentiments ne mentent que très rarement. Niamh espérait une réponse honnête, même si elle avait conscience ne de pas nécessairement être une confidente avertie.