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danse avec les loups (leann, sybil, rivalen)



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
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 danse avec les loups (leann, sybil, rivalen)

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Le trublion

Le trublion

LA PROPHETIE : danse avec les loups (leann, sybil, rivalen) TrivialPursuit
LES PARCHEMINS : 112
L'AME : everybody
LE REGARD : nobody
LE SANG : nowhere
LES ROSES : 3497
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danse avec les loups (leann, sybil, rivalen) EmptyDim 5 Avr - 12:12


Danse avec les loups

Situation 02.
La nuit s'éveille. Vous quittez les sentiers forestiers à la recherche d'une cahute ou d'un panneau familier. Rien. Vous êtes perdus. L'angoisse monte. La tension s'impose dans vos muscles. Les bruits étranges rôdent autour de vous. Les feuilles se plissent sous le poids de quelques animaux qui s'aventurent loin des profondeurs de leurs tanières. Il faut se dépêcher, les portes de la ville la plus proche vont bientôt se fermer. C'est alors que des grognements suspects se font entendre derrière vous. Vous vous retournez doucement. Une bande de brigands se présente devant vous, affublés d'une peau de loup sur leurs épaules musclées. Menaçants. Farouches. Visiblement prêts à vous détrousser. Il est temps de réagir. Vite, avant que les manants ne se lancent sur vous.

3 participants max
complet. @leann gwelnaur @sybil lavellan @rivalen trant

Les dés ont décidé de l'ordre pour l'ouverture :13
Ainsi, nous commencerons par @sybil lavellan, puis @leann gwelnaur et enfin, @rivalen trant danse avec les loups (leann, sybil, rivalen) 794704084
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danse avec les loups (leann, sybil, rivalen) EmptyDim 5 Avr - 22:53


Danse avec les loups


Sybil avait décidé d'économiser un peu d'argent et de se rendre à l'auberge seule. Elle avait délaissé ses compagnons de voyages à la frontière et s'était aventurée sur les collines étoilées munie d'une carte, d'un baluchon et d'un poignard. Elle profitait de l'air frais si rare dans ce royaume et suivait à peine les directions qu'un de ses contacts lui avait envoyé. La journée était si belle, pourquoi se priver de flâner un peu dans la forêt?

Lorsque la journée commença à tirer sa révérence, Sybil décida de revenir sur terre et de chercher la fameuse auberge. Si la marche lui avait fait le plus grand bien dans l'après-midi, son anxiété grandissait au même rythme que le soleil courait vers l'ouest. Au fur et à mesure que la noirceur dévorait les alentours, Sybil sentait ses sens s'éveiller, à l'aguet du moindre bruit. Elle entendit les grognements et elle n'attendit pas d'en voir la source avant de courir. Quelques morceaux du tissu de sa robe s'accrochèrent aux branches, ses mollets se couvrirent de traits écarlates sous l’assaut des ronces. Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle tomba nez à nez avec un loup. Non, un homme, caché sous un peau d’animal et dont l’odeur assaillait son odorat. Alors que son cerveau lui criait de fuir, ses jambes refusaient d'obéir et elle resta planté, au coeur de la forêt. Le sang lui battait dans les tempes, l’assourdissant presque alors que la peur raffermissait son étreinte sur sa gorge. Autour d’eux, d’autres bandits couraient encore, sans doute à la recherche d’autres proies malheureuses. Ne restait plus qu’à espérer qu’une de ces dernières s’y connaisse en combat.

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Leann Gwelnaur

Leann Gwelnaur
LA REINE BLANCHE
« même après mille morts »

LA PROPHETIE : danse avec les loups (leann, sybil, rivalen) Gwelna10

i. ariana ; ii. geory (terminé) ; iii. azran ; iv. Médée ; v. Amras ; vi. Nemesis & Johr ; vii. Irèn & Emma
L'ENVOL : Reine blanche en terre sanglante, à l'image de l'étendard qu'elle emporte avec grâce.
LES PARCHEMINS : 519
L'AME : C.
LE REGARD : Diane Kruger
LE TEMPS : Trente-et-un hivers.
LE SANG : Gwelnaur
LE FEU : Mariée, amoureuse, inviolable, incorruptible.
LE DESTIN : Reine d'un peuple, épouse avant tout, mère jusqu'au fond des tripes d'une marmaille entachée par la mort.
LES ROSES : 3465
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danse avec les loups (leann, sybil, rivalen) EmptyLun 6 Avr - 14:46


Danse avec les loups


Boum boum.
Boum boum.
Boumboumboumboum.

Tassée au milieu des arbres, recluse entre les fourrés, Leann s'assourdissait des battements de son coeur. Inspirations rentrées à lui saigner les côtes, il lui semblait pourtant faire un bruit de soufflet.
Et elle n'avait plus qu'un mot en tête, la Reine : survivre.
La stratégie Gwelnaur avait porté ses fruits. Un cavalier détaché de la diligence  sitôt l'attaque portée n'avait plus qu'à galoper pour leur trouver secours. Maquillée en servante, elle avait entendu  dans sa fuite, tout le concert des derniers outrages portés à sa pâle copie. La jouvencelle déguisée en noble expirait son dernier souffle à quelques mètres d'elle, profanée à n'en plus reconnaître son cadavre. Miséreux trop heureux de venger leur basse extraction dans la démolition d'une fille trop riche et trop belle.

Survivre.
Les gravures d'Amras et d'Ariana sur l'écran noir de ses paupières, survivre. Couverte de boue et de feuilles, survivre. Visage maculé de crasse, survivre. Les mains blanches serrées à s'en fendre les jointures autour d'une dague, survivre. Et ce coeur qui ne cessait de battre tambour entre ses oreilles, survivre.

On vint pourtant troubler le mutisme assourdissant de ses résolutions. Non loin d'elle, une beauté exotique arrêtée dans sa course. Elle lui faisait face sans la voir, la brûlante merveille, les rayons dangereux de la lune lui reflétaient sa frayeur orgueilleuse. Une fourrure de bête qui tendait le dos à Leann aboyait à son adresse tout ce qu'il allait lui faire. Va-t-en. Les hurlements de sa suivante résonnaient en écho. Va-t-en. Survivre pourtant, devoir plus grand qu'elle-même. Va-t-en. Et la fierté guerroyant de son peuple battant dans les artères. Par Legnar, sois maudite, belle étrangère.

Le palabre fut interrompu d'un gargouillis ignoble. De  la gorge de l'homme-bête dépassait une pointe, luisant à la lune comme un bijou précieux. La fourrure se gorgea de rouge et les yeux de mort. Il gerba du sang sur la figure brune dans un crachat affreux.
Leann dut s'y prendre à deux mains pour extirper sa lame avant qu'il ne s'écroule. Son minois encrassé apparu derrière le géant effondré.

La reine empoigna,  sans douceur, la cape de sa nouvelle compagne d'infortune pour la jeter avec elle dans un nouveau refuge de feuillages. Deux corps tapis dans l'ombre, qu'elle recouvrit de feuilles mortes.

Boumboumboumboum.
Boumboumboumboum.

Deux coeurs bien inexpérimentés à survivre à de telles nuits.

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Rivalen Trant

Rivalen Trant

LES PARCHEMINS : 87
L'AME : Green-Moon
LE REGARD : Nikolaj Coster-Waldau
LE TEMPS : 47 ans.
LE SANG : Heledir
LE FEU : Veuf depuis quelques années déjà.
LE DESTIN : Issu de la petite noblesse, il s'est hissé jusqu'au rang de maître d'arme à la cour royale.
LES ROSES : 3039
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danse avec les loups (leann, sybil, rivalen) EmptyLun 20 Avr - 2:26


Danse avec les loups

Rivalen ne fut jamais quelqu'un de particulièrement pieux. Prier des dieux, en espérant se voir accorder quelques faveurs était, de son point de vue, une forme de faiblesse et de fainéantise. À quoi bon construire quoi que ce soit, si chacun de nos mouvements se trouvent être manipulé par la main invisible du divin ? Que nous restera-t-il, à la fin, si aucune de nos réussite nous est dû ? Quel satisfaction peut-on tirer d'une longue vie sans le moindre accomplissement personnel ? Quelle genre de vie mène-t-on en nous contentant de ce chemin tracé par les dieux qui nous apprécient, ou non ? Rien de tout ça n'avait de sens pour le Trant qui, de fait, ne se préoccupait jamais vraiment d'exécuter une quelconque prière, ou offrande. Malheureusement, bien que cela ne l'aie jamais empêché de réussir dans ce qu'il entreprenait, cela avait fini par le conduire en une espèce de … Malédiction. Comme si les dieux s'amusaient de son sort en l’enchaînant à une source continue et inépuisable de malchance, notre homme se retrouvait sans cesses, dans les pires situations inimaginables. Malgré tout, les ''protecteurs'' de l'humanité semblaient beaux joueurs, le laissant se débrouiller comme il le pouvait et, l'entendait, dans ces situations indésirables et parfois horribles, le délestant cette terrible malchance.

La soirée que je m'apprête à vous conter faisait partie de ces … Aventures. Notre ami s'était rendu, en journée, dans la forêt, pour se promener, tout simplement, mais aussi pour s'éloigner du brouhaha de la cité. Les balades dans les bois étaient une habitude qu'il avait avec sa défunte femme. Cette tranquillité et cette communion avec la nature étaient des choses qui plaisaient à son épouse. Ce fut d'ailleurs dans des bois que leur premier baiser se fit, ainsi que sa demande en mariage. Peu lui importait le lieu où il se trouvait, chaque sylve semblait chargée de souvenirs. Ainsi, dès qu'il le pouvait il s'y rendait et, ce jour-là, accompagné d'un peu de vin, l’épéiste s'endormit paisiblement, tel un enfant. Ce ne fut que, une fois la nuit tombée, que le promeneur se réveilla enfin, suite à quelques cris féminins emplis de terreur et d'horreur. En un sursaut, Rivalen se mit debout, alerte, la main sur son pommeau tandis que son cœur battait la chamade. Que se passait-il ? D'où venaient ses cris ?

Il n'eut guère le temps de se pencher sur le sujet que deux hommes arrivèrent dans sa direction. Deux hommes aux habits sales et abîmes, portant en guise de coiffe et de cape, une fourrure de loup. Probablement pour intimider leurs victimes. En effet, à en croire leur démarches, leur accoutrements et leurs manières, ces inconnus devaient être des bandits. L'un d'eux s'avança vers lui, le pointant de sa lame en vantant la beauté de l'épée bâtarde que le maudit avait autour de la taille. Aidé d'un tas de métaphores toutes plus décousues les unes que les autres, l'intrus lui fit bien comprendre que s'il ne lui remettait pas son arme, il se ferait tuer. Cette demande lui tira un très léger rire. Que se passerait-il si on leur rendait vraiment les armes ? Les cris qui semblaient ne vouloir cesser indiquaient clairement le mode opératoire. Alors, notre ami dégaina son arme et, d'un mouvement de hanche, amorcée par une poussée de son pied d'appui,, il repoussa l'arme pointée vers lui, du plat de son épée, avant de s'avancer d'un pas et transpercer son adversaire en plein torse. L'honneur, la bienséance et toutes ses conneries n'avaient aucune raison d'exister dans ce genre de situation. Seule importait la survie, peu importaient les méthodes. Le second, quand à lui, sembla s'emporter, insultant et menaçant le blondinet grisonnant, avant que celui-ci ne vienne frapper d'un mouvement ample le tibia du brigand. Chose qui le fit hurler de douleur, mais surtout, le fit tomber au sol en se tordant de douleur. L'ancien mercenaire perfora l'avant-bras de la main qui tenait l'arme avant de se laisser tomber lourdement sur le torse de sa victime, à genoux. Le souffle coupé il eut bien du mal à protester. Un violent coup de poing dans le nez le coupa d'ailleurs bien vite dans l'élan. Et, là, notre homme sortit un couteau de sa bote qu'il vint enfoncer dans le cœur du sans-défense.

Le combat enfin terminé, il cacha les deux corps dans des buissons, après avoir pris soin de récupérer la fourrure indemne. Bien que la lune semblait lumineuse cette nuit-là, l'abri que fournissait les arbres seraient suffisant pour cacher son visage. Ou au moins surprendre les compagnons d'armes de ces deux-là qui, sans nul doutes, ne feraient guère attention à qui que ce soit portant leur … Uniforme. Du moins, il espérait que la supercherie dure suffisamment longtemps pour lui permettre de leur planter sa lame dans le dos. Un peu trop enfoncé dans les bois, Rivalen se sentait complètement perdu. Où était-il ? Comment rentrer au château ? Voilà une situation compliquée. Avançant à tâtons, tout en voulant s'éloigner des cris, notre ami continuait à marcher sans savoir où il allait. Oui, il n'était clairement pas un de ses blancs chevaliers dont on racontait les exploits dans les livres et les légendes. Qui pouvait bien dire combien ces abjects êtres étaient présents autour de cette pauvre femme ? Il avait beau avoir une certaine maîtrise de son art, il se faisait vieillissant et la visibilité réduite faisait de lui une cible facile dans un combat en nombre inconnu.

Sa route le conduisit à une scène indésirable. Passant par dessus un buisson, le Trant se retrouva nez à nez avec deux nouveaux bandits, observant avec inquiétude un des leurs, étalé sur le sol. L'un d'eux interpella l'étranger pour lui dire de faire attention, que quelqu'un ici ne se laissait pas faire, pointant du doigt le trou dans la nuque de son frère d'arme. Baissant la tête pour que le museau du loup puisse cacher ses traits, le survivant s'approcha doucement, main sur son épée, comme si de rien n'était. Dès que l'un d'eux se retourna, l'assaut fut lancé. Un coup violent à l'arrière du crâne, avant de tourner sur lui-même, profitant de l'impulsion provoquée par l'extirpation de son arme pour assener une violente entaille horizontale qui vint fracasser le flanc du second. Pour plus de sûreté et, avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, sa lame fut plantée dans la gorge de ce dernier. Un long soupir dépité s'échappa des lèvres de l’épéiste qui, inquiet, scruta les alentours jusqu'à remarquer un petit détail qui lui tira un ricanement. « Vous avez de la chance, ces deux-là étaient idiots. Les tas de feuilles respirent rarement avec tant de force et de détresse et … Une partie de vos habits sont clairement exposés à la lune. Si vous comptez passer la nuit, je recommanderai plutôt la fourrure, comme cachette. »
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