nom, prénoms : Rivalen Trant, sixième du nom. Issu d'une ancienne et prestigieuse noble maison, celle-ci n'est désormais plus que l'ombre d'elle-même, et encore. Quatrième fils d'un sixième fils, autant dire qu'il n'est personne et n'est noble que de statut. Rares sont celles et ceux capables de le situer sur un quelconque arbre généalogique. Autant le dire, dans le grand jeu que peut représenter celui de la noblesse, Rivalen n'est rien d'autre qu'un parfait inconnu. âge, lieu de naissance : 47 ans, né en Heledir groupe : Heledir, il nous faut nous venger, coûte que coûte. métier : Ancien officier au cours de révolte vermeille, ses faits d'armes finirent par lui octroyer le rôle de maître d'armes à la cour.. état civil : Veuf, depuis 13 ans désormais, père de deux filles. guilde : Aucune.

Rivalen se plaît à montrer au monde entier une façade, celle d'un homme joyeux et bon vivant. Toujours prompt à boire des coups, ou manger goulûment, il n'est aussi jamais le dernier pour lancer une plaisanterie quelconque, comme n'importe quel soldat se doit de savoir faire. Tantôt graveleuse, tantôt recherchée, tantôt hors de propos, souvent à côté. Car oui, notre homme ne brilla jamais particulièrement pour son aisance avec les mots, chose qui lui ferma sans nul doute le poste tant convoité de général dans l'armée de son seigneur. La vérité était que, dès son plus jeune âge, le Trant était certain de ne pas réussir. Certain de ne jamais devenir quelqu'un. Certain de ne jamais marquer l'Histoire ou les mémoires. Non, ça, c'était pour l'élite, pour les guerriers héroïques et autres rois sage. Lui, n'était qu'un bon à rien. N'était-ce pas ce que son père lui rabâchait sans cesse ? C'était un homme sage et respecté alors, il devait avoir raison. Au sein de cette famille, il n'était rien, ni personne. Ça l'avait toujours été et, jamais il ne marquait ls mémoires, à tel point qu'inlassablement, il devait se présenter, encore, et faire la généalogie de sa famille avant que, peut-être, son interlocuteur n'arrive à vaguement le situer au sein de la végétation que représentait la maisonnée dans les parchemins.

Oui, depuis sa plus tendre enfance, il n'a jamais été un grand optimiste, bien au contraire. À quoi bon espérer quelque chose de bien et joyeux qui n'arrivera sans doutes jamais ? À quoi bon se bercer de douces illusions, si ce n'était pour chuter, de toujours plus haut, en se brisant toujours un peu plus ? Non, les belles choses n'étaient pas faite pour lui. Bien moins adroit que ses aînés avec une épée, il l'était encore moins avec le verbe. Quelle était sa place en ce monde ? Il n'en avait aucune, tout simplement. C'est ainsi que le benjamin grandi, se contentant des restes d'affection et d'intérêt que pouvaient lui offrir son père, ne le poussant qu'à une tendance, toujours plus grande à la dépression. Une lueur d'espoir finit malgré tout par apparaître avec cette femme qui, contre toute attente devint son épouse, puis la mère de ses enfants, avant de disparaître de la même façon qu'elle était arrivée. Comme si cela n'avait été qu'un songe.

Ne vous méprenez cependant pas, ses deux filles sont ses seules raisons de vivre. Ses seules raisons de sourire, véritablement, tout comme elles sont ce qui fait encore battre son cœur vieillissant. Le reste n'a jamais été là que pour leur offrir l'amour et l confort dont elles méritaient. L’armée, la montée en grade, les exploits. Tout ceci ne fut mû que par ce désir ardent d'offrir une meilleure vie aux siens. Je vous l'ai déjà dit, dans ce monde, il n'était rien, ni personne. Sa … Famille, ne lui aurait offert aucun soutien, alors, il se devait de leur offrir ce qu'elles méritaient, ni plus ni moins. Alors, oui, la perte de sa femme le brisa, littéralement. Une part de son esprit et de sa raison disparurent en même temps et, le seul obstacle qui le séparait de la folie fut la paternité. Peu importait sa rancœur, peu importait sa tristesse et sa peine, peu importait ce besoin de hurler sa rage, il se devait d'être fort. Il se devait de se montrer stoïque pour ses enfants et, bien vite, pour la nouvelle royauté qui vit en lui un candidat idéal au poste de maître d'armes. Était-ce envisageable de refuser ? Certainement pas. Une solde conséquente, la possibilité de vivre dans une demeure dont jamais ils n'auraient pu rêver … Non, il était impensable pour lui de refuser. Impensable que de priver ses deux filles du confort que pareille vie pourrait leur offrir. C'est en grande partie pour ce que la nouvelle royauté put offrir à sa famille que sa loyauté leur fut offerte. Malgré sa façon de voir le monde, il n'en demeure pas moins quelqu'un de solide, sur qui l'on peut compter. Sur qui la famille royale peut compter. Un combattant expérimenté qui ne doit ses prouesses qu'à une longue vie de conflits, rien d'autre. Ni talent, ni passion, ni don. Bien entendu, il ferait de nombreuses choses pour ceux qui l'ont accueilli mais, ses deux filles passeront toujours avant le reste. Toujours. Quitte à être perçu comme un parjure, un traître ou un lâche. Cela n'avait pas la moindre importance.


ton pseudo : Green-Moon. comment as-tu trouvé CWM ? : Grâce à PRD et t'en penses quoi ? : Vraiment très chouette et très intéressant   . des trucs à ajouter/améliorer ? : C'est juste un détail mais, je suis un peu daltonien et, j'avoue avoir assez du mal à différencier les couleurs des Heledir et des sans-noms. Il est probable que je ne sois pas le seul alors ... S'il y avait moyen de modifier un peu les teintes des deux ... Moi je prends volontiers

Partie en freestyle, vas-y présente toi. Crache le morceau, freluquet !

Nikolaj Coster-Waldau ▬ Rivalen Trant

« Ma vie n'est en rien intéressante, pour la grande majorité de la population. Je n'ai rien d'un héros. Je ne suis, en aucun cas, digne de faire partie de l'Histoire. Je n'ai jamais été qu'un homme avec une certaine chance, arrivant au bon moment, ni plus ni moins. Ma famille est celle des Trant. Il fut un temps où nous étions une grande famille, puissante et prospère. Malheureusement, une avalanche d'incompétents, enchaînant une avalanche de mauvaises décisions finit par avoir raison de ce statut. Désormais, c'est à peine si nous pouvons encore nous considérer comme noble. Des gens sont sous notre … Protection, mais s'en est devenu risible. Sans doutes est-ce pour cela que chaque homme prompt à enfanter, espérant faire naître celui qui sera capable de redresser la situation. De mon côté, je ne fut jamais qu'une déception pour mon père. Peu importe la raison, au final, il ne m'a jamais aimé. Non, je dirais même qu'il n'a même jamais toléré ma présence. Peut-être étais-je son dernier espoir ? Après tout, je suis le dernier de ma fratrie. Peut-être pensait-il que je suis un bâtard ? Peut-être le suis-je vraiment ? Je n'en sais rien et, j'ai fini par m'en foutre. Cependant, peu importe à quel point l'on essaie de se donner des airs, grandir sans l'amour d'un père et les bizutages de ses aînés, continuellement, cela finit par marquer, au fer rouge. Peut-être était-ce écrit ? Peut-être est-ce à cause de cette enfance … Harassante, que j'ai pu survivre à cette foutue guerre, contrairement à mes aînés ? Je ne saurais vous dire. Ce dont je suis certain, cependant, c'est que prendre les armes fut, très vite, ma seule option. Continuer à vivre, tel un fantôme, ou m'affirmer et peut-être faire quelque chose de ma vie ? Peut-être devenir quelqu'un.

Qu'on se le dise, ce ne fut pas une mince affaire. Quatrième fils d'un sixième fils, je ne fus jamais la priorité de notre maître d'armes. C'est à peine s'il connaissait mon existence au début. Alors, j'ai essayé de me débrouiller seul, de mon côté, ou auprès du fils du forgeron qui souhaitait devenir chevalier. Un bien doux rêve, pour un gamin rêveur. Malheureusement, cette guerre me l'enleva, lui aussi, alors que nous nous étions retrouvé après des années de séparation. Bien que relativement grand, je n'ai jamais brillé par une force colossale, ni même un talent pour le maniement des armes. Ne me restait que le travail et l’observation des garde miteux de Grisgibet, notre demeure, lorsqu'ils s'entraînaient. Autant vous le dire tout de suite, je n'étais pas voué à devenir un quelconque combattant renommé. Mes frères se plaisaient à me ridiculiser lorsqu'ils me voyaient avec une épée, prétextant un entraînement fraternel pour me ruer de coups. Cela les faisait rire. Plus âgé, plus expérimenté, plus costaud, mieux formés, je ne pouvais absolument rien faire. Mais, cela me servit. Certains d'entre eux finirent par dire de moi que je n'étais rien d'autre qu'une coquille vide. Écervelée, mort à l'intérieur. La vérité était que je ne pouvais rien dire, ou faire. À qui pouvais-je bien me plaindre ? Mon père m'aurait battu, ma mère m'aurait dénoncé à mon père. Il me fallait endurer, devenir plus solide, laisser passer et attendre d'être prêt pour partir.

Alors oui, dès que je fus en âge, je pris la route. Je ne vous cacherais pas que je n'avais pas la moindre idée d'où je pouvais bien pouvoir aller mais, peu m'importait, j'étais enfin libre. J'avais une vision romancée de la chose, des aventures, des batailles ou même des routes. Malheureusement, les bandits de grands chemins et autres missions de mercenariats qui rythmèrent ma vie durant quelques années n'avaient rien de romanesques. L'horreur, sous la forme la plus pure. Le sang, les cris, la douleur, la mort. Rien de tout ça n'était raconté dans les livres. J'avais beau être inférieur à mes frères, à ces gens-là, je leur était supérieur et, à chaque bataille que je remportais je m'émancipais un peu. Je m'éloignais de cette ombre qui planait sur moi. Je crois bien qu'à l'époque je ne me rendais pas compte que l'expérience que j'accumulais me plaçait au-dessus, largement au-dessus de mes chers frères. Eux qui n'avaient jamais rien connu d'autre que des entraînements, ils furent terrorisés lorsqu'ils brandirent leurs épées pour la première fois.

D'enfant terrorisé, je devins bien vite un homme, par la force des choses. Robuste, expérimenté, je m'étais fait un petit nom, comme mercenaire. Rivalen, juste Rivalen. Je ne voulais rien leur offrir. Rien leur devoir. Mon nom, désormais, était une relique du passé. Chose qui facilita la suite, lorsque le destin mit sur ma route la plus belle rencontre de ma vie : Eileen. Une roturière au visage si doux, aux yeux bleus et à la chevelure de feu. Je crois bien que, ce fut en l'apercevant sourire, au loin, que j'ai eu l'impression de vivre pour la première fois. Je … C'est difficile à expliquer, n'ayant jamais été doué avec les mots mais … C'était comme si le monde s'ouvrait enfin à moi. Comme si mon cœur semblait battre pour la première fois. Comme si, soudain, je trouvait une importance à tout ce bordel. Je … Je n sais pas pourquoi. Je ne le saurai jamais. Elle m'a choisi, moi. L'homme détruit et brisé. Celui qui vivait par les armes et qui ne parlait pas beaucoup. C'est avec moi qu'elle a choisi de faire sa vie. Cela va vous sembler être d'une grande facilité mais, elle fit de moi le plus heureux des hommes.

Je n'avais que faire de l'accord de mon père ou des miens. Sans doutes pensaient-ils que j'étais mort, quelque part. Peut-être même avaient-ils oublié qui j'étais alors, sans la moindre hésitation je fis d'elle mon épouse et commença à vivre. Le mercenariat me sembla soudain une vocation peu judicieuse et, l'opportunité se présenta d'intégrer l'armée des Heledir. J'avais quelques fois combattu auprès de quelques soldats, tantôt déjà enrôlé, tantôt encore mercenaires et même, avec celui qui se révéla être le recruteur. Je ne connaissais que peu cette famille, mais je connaissais leur façon de penser droite et bienveillante alors … Oui, servir de tels gens pouvait être une bonne chose. Alors je les servis. Mon expérience et ma maîtrise de l'épée me facilita l'ascension, nous offrant une solde coquette, nous permettant de vivre confortablement. Bien vite, la petite famille s’agrandit, avec une fille et, peu de temps après, une seconde. Tout semblait aller pour le bien, tout semblait si parfait.

Vint alors cet assassinat et cette guerre. Je ne compris pas tout, mais je partis combattre et … Ma Eileen se fit tuer, alors que je n'étais pas là pour la protéger. Moi qui lui avait promis de veiller sur elle je … Quelque chose se brisa en moi ce jour-là, comme si un être supérieur s'était penché sur mon âme pour en arracher un bout, laissant béantes les cicatrices de cette immondice. Sachant mes filles en sécurité je … Je me laissa aller à la colère, la rage, la haine et la soif de sang. Plus rien d'autre n'avait d'importance, il me fallait massacrer mes ennemis. Peu importait la raison de leur présence, ou de la nôtre. Peu importaient les ordres, il me fallait expulser tout ce que j'avais en moi. En y repensant c'est ironique. Ironique que de me jeter ainsi dans les flammes de l'enfer au risque de laisser mes deux merveilles sans père ni mère. Que se serait-il passé si dans un excès de rage, je n'avais pas vu arriver un quelconque coup ? Je ne sais pas. Une chose était sûre, cependant, Astalith semblait veiller sur moi durant ces batailles.

Mes supérieurs semblèrent voir d'un bon œil mes … Excès de rage, y voyant du courage et du zèle. On me dit que j'avais éliminé des officiers et même des généraux, durant ses années de guerre, me propulsant à un grade que je n'aurais jamais pensé pouvoir posséder. Pourquoi ? Comment ? Je n'en savais rien. Et puis, tout s'arrêta d'un coup et, la seule chose qui m'intéressait vraiment était de retrouver mes deux filles qui avaient incroyablement grandit, qui semblèrent presque ne plus me reconnaître. J'avais changé. J'avais terriblement changé et … Je me suis rendu compte d'une chose. Toute deux étaient les seules capables de me rendre encore heureux, de donner un sens à ma vie. Alors, c'est pour elles que je continuais d'avancer, à faire mon travail et de me battre. Il n'y avait qu ça à faire. M’occuper l'esprit en journée et profiter de l'instant avec ma famille le soir. Le reste n'avait pas d'importance. Du moins, c'est ce que je pensais pendant quelques années, avant que l'on vienne me chercher, moi, pour remplacer le maître d'armes de la cour royale. Former les Heledir. Former leur garde royale et les chevaliers présents du château. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Il semblait que mes exploits lors de cette guerre n'étaient pas passés inaperçu et, c'est moi qu'on avait choisi. Ne me restait plus, désormais, qu'à faire bonne impression. A bien faire mon travail et offrir un avenir radieux à mes filles. Pour le toit que la nouvelle famille royale mettait au-dessus de leur tête, je leur donnait bien volontiers ma plus grande loyauté. Vivre auprès d'eux était le plus grand des honneurs et, surtout, la plus belle des demeures. La vengeance, seule la vengeance semblait les animer mais, était-ce une mauvaise chose ? Pouvait-je leur en vouloir ? N'était-ce pas cette soif de vengeance qui m'avait hissé si haut ? Oui, je les comprenais. J’épousais leur objectifs. Néanmoins, mes deux filles passèrent toujours en premier. Roi, reine, ou qui sais-je encore. Rien ne pouvait être plus important que mes enfants.»

Enfin un Heledir TU as choisi la meilleure contrée, je me devais de te valider sous ce compte Fiche tellement rapide que j'ai même pas eu le temps de te souhaiter la bienvenue, shame on me.   Alors, déjà, bienvenue, excellent choix de personnage et d'avatar et de tout en fait, tu as la classe !
Concernant cette fiche, je plussoie mes vdd, elle est géniale Toi au moins t'as eu la paternité pour éviter la folie (j'aime tellement l'idée mamaaaa   ) Nous avons quelques points communs, hâte de me trouver un lien avec toi ! Sans plus attendre, je te valide mon beau
PS : je vais modifier les couleurs d'heledir et de sans nom



Te voilà validé sur le forum. Félicitations ! Maintenant, tu as deux trois petites choses à faire, mais rien d'embêtant, je te rassure.     Déjà, tu peux aller compléter ton profil, parce que c'est quand même bien plus pratique quand il est rempli. Ensuite, venir sur ce sujet pour te recenser, puis aller faire ta fiche de liens, pour te faire plein d'amis et rendre ton séjour plus beau encore.    Et puis si jamais, venir te pointer dans la recherche de rps, pour commencer à nous montrer ta plus superbe plume. Bon séjour ici !