« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
Ttu veux aider RGEO parce que tu l’aimes d’amour, petit membrichou de nos cœurs ? Viens donc pubber, en postant un petit message sur la publicité bazzart . Tu peux aussi aller régulièrement voter sur les topsites. On t’aime <3
▬ LES PARCHEMINS : 73 ▬ L'AME : PrettyGirl ~ flo ▬ LE REGARD : Bruna Marquezine ▬ LE TEMPS : 18 années se sont écoulées depuis sa venue au monde ▬ L'ETOILE : Séductrice ▬ LE SANG : Gwelnaur, la contrée sanglante ▬ LE FEU : Pour l'instant personne n'est digne d'elle. ▬ LE DESTIN : Princesse de Gwelnaur un destin qu'elle n'a pas choisie ▬ LES ROSES : 3075
Jeu 9 Avr - 11:18
i'm fine
Ariana & Leann
On avait annoncé la mort de son ami à Ariana. Son cœur loupe un battement alors que la nouvelle tombe. Elle reste froide devant ses parents, ne montrant aucunes émotions, après tout ils avaient toujours fait croire qu’ils se haïssaient. Elle tient quelques heures, laissant la peine de côté gardant un visage sans émotions. Elle ne veut pas paraitre faible, encore moins devant son père. Ariana ne supporte plus cette douleur qu’elle porte en elle et qu’elle ne peut faire sortir alors elle finit par se retirer dans ces appartements. « Je veux être seule. Dehors. » dit-elle rapidement. « J’ai dit DEHORS ! » hurle-t-elle alors que les domestiques se pressent à sortir. Elle ne veut voir personne, elle a besoin que cette rage sorte, cette peine aussi. Une fois les portes fermée la rage prend place, elle attrape la première chose à sa portée puis la jette par terre avant de se diriger vers les rideaux elle en arrache un, puis deux, c'est comme un libération. Finalement elle s'approche de la commode et attrape une robe qu’il lui avait ramenée de ses voyages, elle l’attrape puis la regarde. Elle ne peut la jeter c’était tout ce qui lui restait de lui. Les larmes coulent, jamais la princesse n’avait été dans un tel état. En même temps, elle ne portait que peu de gens dans son estime, et au fond elle n’avait jamais vraiment perdu quelqu’un à qui elle tenait. Certes il y avait ses frères, mais elle n’avait pu les connaitre réellement, la douleur ne pouvait donc être aussi grande. Bien que cela l’aurait arrangée de voir un héritier naître, au moins elle serait libre, plus d’obligation de devenir reine et gouverner la contrée. Mais à chaque fois cette idée partait en fumée, elle était la seule survivante, la seule enfant de sa famille. Pas d’ainé, ni de cadet, aucun moyen d’éviter la couronne. Son statut de princesse elle l’aimait, elle savait que si elle devenait reine les choses changeraient.
Ce jeune homme était une personne à qui elle tenait réellement, une des rares personnes de confiance que la princesse avait. Elle repose alors la robe avant d’aller se poser sur le lit laissant pour une fois la peine l’emporter. Finalement on vient à toquer à la porte, Ariana respire un grand coup avant de se redresser légèrement pour observer la porte. Sa mère se tient derrière la porte, elle peut entendre sa voix, mais la princesse ne dit rien, elle laisse le silence dominer la pièce. Finalement la porte se pousse, Ariana vient rapidement à sécher ses larmes, puis regarder sa mère avec un visage dénudé d’émotions. Elle sait que sa mère avait pu voir ce que représentait réellement le jeune homme pour elle, elle avait pu voir au-delàs des apparences. La porte vient se refermer derrière sa mère. « Mère. Que faites-vous ici ? Avez-vous besoin de moi ? Vous vouliez me parler peut-être ? » demande-t-elle simplement. Au fond elle n’espérait pas que sa mère ai besoin qu’elle sorte de sa chambre, la tristesse était encore trop présente et elle ne pourrait pas sortir très longtemps avant de craquer. Elle avait besoin que cette peine s’échappe, la faire disparaitre, mais c’était encore trop tôt. Son visage affiche un air neutre alors qu’elle regarde sa mère en se redressant un peu plus. Finalement elle regarde les rideaux par terre et tente de se justifier. « Je ne supportais plus ses rideaux, ils sont vraiment horrible, j'ai besoin de changement. » dit-elle simplement alors qu'elle tente de convaincre sa mère.
i. ariana ; ii. geory (terminé) ; iii. azran ; iv. Médée ; v. Amras ; vi. Nemesis & Johr ; vii. Irèn & Emma ▬ L'ENVOL : Reine blanche en terre sanglante, à l'image de l'étendard qu'elle emporte avec grâce. ▬ LES PARCHEMINS : 519 ▬ L'AME : C. ▬ LE REGARD : Diane Kruger ▬ LE TEMPS : Trente-et-un hivers. ▬ LE SANG : Gwelnaur ▬ LE FEU : Mariée, amoureuse, inviolable, incorruptible. ▬ LE DESTIN : Reine d'un peuple, épouse avant tout, mère jusqu'au fond des tripes d'une marmaille entachée par la mort. ▬ LES ROSES : 3451
Sam 11 Avr - 11:25
Qu'est-ce donc la vie humaine sinon un collier de blessures que l'on passe autour du cou ?
Votre fille a quinze ans, que le temps passe vite Madame, hier encore elle était si petite Et ses premiers tourments sont vos premières rides Madame, et vos premiers soucis
Encore, pourquoi. Leann avait souhaité mourir, la première fois. Sincèrement, très sérieusement : elle avait considéré les moyens d'en finir, leurs avantages, liste morbide ânonnée à son esprit chaque minute de chaque jour pour espérer tenir. Le plus confortable, le plus spectaculaire, le plus secret, le plus adéquat. Pulsions dépressives en guerre mentale, perpétuelle et harassante avec de bien maigres motifs de survie. Fille trop jeune pour endurer l’absence d'une mère, mari trop instable, Royaume en péril : tous lui semblaient aussi filants et dérisoires que des grains de sable, entassés ensemble pour endiguer les marées de son désespoir. Le barrage avait été suffisant, il fallait croire, par ni plus ni moins qu'un miracle. Aujourd'hui, la répétition exerçait une forme d'anesthésie. Elle ne souffrait pas moins de cette nouvelle perte mais plus silencieusement. Comme un guerrier habitué à la douleur, elle endossait cette fois, encore le manteau royal qu'elle avait déserté lors de son premier deuil. Les nuits à hurler n'étaient plus qu'un profond silence, les murs lui semblaient transparents, les hommes n'avaient plus de visage. Comme si elle avait quitté un peu ce monde pour errer dans les limbes à la recherche de ses fils, les figures autour d'elle lui faisaient l'effet de spectres terrifiants. Le corps de Leann exerçait seul ses habitudes, l'esprit égaré dans cette mélancolie morbide. Il surveillait Amras du coin de l'oeil, lui qui avait enduré le premier avec courage mais que la reine craignait de voir sombrer dans la répétition. Accueillait plus que jamais ses maîtresses avec un affreux soulagement, visages de poupées divertissant les deuils qu'évoquait inexorablement le sien. Ce corps caressait le visage de sa propre fille avec une tendresse machinale et froide. Il psalmodiait des directives que ses oreilles n'entendaient plus, ou seulement de loin, sans y trouver le moindre courage. Leann craignait, cette fois, de ne jamais revenir de ce désert où elle s'était perdue.
Encore, pourquoi. La nouvelle était tombée au retour de l'escouade, l'aube n'était encore qu'une écharpe de brume grise. Résignée à endosser le rôle de toute une vie, la reineavait porté la nouvelle à sa fille, attendu un éclat qui n'était pas venu. Par orgueil ou par pudeur, Ariana s'était recluse dans une dureté de façade à laquelle elle avait grand peine à croire. Sa fille se rendait certes parfois coupable de malice mais elle n'était pas encore assez habile pour dissimuler le tourment derrière son visage dur ; et Leann espérait que ce ne fût jamais le cas. Car au moins cette fois, la douleur bien palpable qui émanait de la princesse avait craquelé la surface hermétique de sa propre souffrance. La fille ramenait la mère du royaume de ses morts en lui rappelant que des vivants l'appelaient encore.
Chacun de ses quinze ans pour vous a compté double Vous connaissez déjà tout ce qu'elle découvre Vous avez oublié les choses qui la troublent Madame, et vous troublaient aussi
Prétextant à son Roi, pieux mensonge, de s'en aller quêter la santé de sa fille, la reine traversa le château jusqu'aux appartements princiers. Privée de réponse à ses appels, elle en profana la porte d'une poussée douce, constata le carnage et la pièce déserte. Ariana, plantée au milieu de son oeuvre, lui faisait l'effet d'un faon qui ne tenait plus sur ses jambes. Alors, pour respecter sa peine, la reine congédia sa propre suite et fit semblant de croire à son prétexte malhabile. « Je ferai venir un tisserand demain, tu t'en choisiras d'autres. » Adressa la reine avec indulgence, dans un sourire tendre. Les caprices d'Ariana pour les choses matérielle l'agaçaient souvent mais ce n'était pas le moment de lui rappeler la valeur d'une commande de broderies royales. Les coffres se remettraient de ce sacrifice dérisoire si c'était là le prix pour apaiser les vagues. Amorçant quelques pas dans la pièce, Leann se pencha pour saisir un coin de tenture et tendre le tissu entre ses bras. « Aide-moi avec ça. » Ordonna la reine de son autorité maternelle, jugeant que plier des rideaux était une distraction valable. Serviteurs brillant par leur absence, elles allaient s’acquitter de ranger la pièce, distraire inconfort et douleur dans leur basse besogne. Le silence prit place dans la tâche machinale, mère sondant la fille pour se trouver une ouverture dans la tension de son armure. « C'était un garçon courageux. » Orteil hasardé dans le plat après que le calme fut revenu en quelques plis habiles. Les yeux baissés sur la chorégraphie de leurs mains aux quatre coins de la toile, la reine progressa à pas de fourmis vers le coeur du sujet et, elle l'espérait, celui de sa fille. « Je dois envoyer mes sympathies à sa famille mais je le connaissais finalement peu. Tu voudrais les écrire avec moi ? »
Jusqu'au jour où peut-être à la première larme A la première peine d'amour et de femme Il ne tiendra qu'à vous de sourire Madame Madame, pour qu'elle vous sourie...
▬ LES PARCHEMINS : 73 ▬ L'AME : PrettyGirl ~ flo ▬ LE REGARD : Bruna Marquezine ▬ LE TEMPS : 18 années se sont écoulées depuis sa venue au monde ▬ L'ETOILE : Séductrice ▬ LE SANG : Gwelnaur, la contrée sanglante ▬ LE FEU : Pour l'instant personne n'est digne d'elle. ▬ LE DESTIN : Princesse de Gwelnaur un destin qu'elle n'a pas choisie ▬ LES ROSES : 3075
Sam 2 Mai - 18:26
i'm fine
Ariana & Leann
Ariana ne montrait jamais ses sentiments, elle restait toujours froide et neutre. Après tout elle savait que son père ne supporterait pas de voir de la faiblesse en elle. Elle n’était pas faible de plus elle ne laisserait pas l’occasion à son père de la rabaisser car elle a de la peine. La princesse a beau être une Gwelnaur, elle reste humaine avec des émotions. A cet instant elle voulait faire taire cette peine qui avait prit place dans son cœur. Elle est seule dans sa chambre, et c’est bien mieux ainsi. Elle peut donc se laisser aller, laisser couler les larmes qu’elle retient depuis plusieurs heures. Peut-être que si elle les laisse s’en aller la peine sera moins grande. Ariana n’avait jamais souffert ainsi, c’était une première et elle ne savait pas vraiment comment réagir face à cette situation. Beaucoup croyait qu’elle détestait, c’était ce qu’ils avaient fait croire à tout le monde, mais c’était bien différent. Elle savait qu’elle pouvait compter sur lui, il faisait partie des rares personnes proches de la princesse, et dont elle se préoccupait. En effet Ariana n’était pas vraiment du genre à se préoccuper des autres, sa petite personne d’abord, le reste après. Elle laisse sa peine prendre de le dessus puis se calme alors qu’on vient à frapper à la porte. Elle ne veut pas qu’on la voit dans cet état, alors elle tente de se calmer. Elle se retrouve finalement face à sa mère, tentant de se montrer forte comme si cette mort ne la touchait pas. Pour les rideaux elle avait simplement émis le fait qu’ils ne lui plaisaient plus et qu’elle avait besoin de changer. Bien qu’au fond elle sait que sa mère est au courant de ce qui se passe réellement, la reine la connaissait mieux que quiconque même si elle préférait oublier le coté dur d’Ariana. « Merci mère. » avait-elle simplement dit alors que la reine avait annoncée faire venir le tisserand dès le lendemain. Un léger soupire, elle finit par s’approcher de sa mère qui veut qu’elle l’aide. Ariana n’était pas vraiment du genre à mettre les mains à la pâte. Sans un bruit elle aide sa mère à plier les rideaux. Le silence vient alors s’installer, la princesse est plutôt calme dans cette tâche alors qu’il est certain que dans d’autre circonstances elle ne ferait que pester. Perdue dans ses pensées elle apprécie le calme jusqu’à ce que sa mère prenne la parole. Ariana relève alors le regard. Bien sur qu’il était courageux, il était quelqu’un d’incroyable. Son cœur est lourd mais elle préfère ne rien dire. « Je ne suis pas certaine que ce soit possible. Je veux dire au yeux de tous, nous nous détestions. » Elle n’aurait simplement pas le courage d’écrire des choses sur lui. Sa peine était bien trop grande et trop fraiche. « Je suis certaine que vos sympathies seront parfaitement bien écrites. » dit-elle simplement certainement pour clore le sujet. Elle n’écrirait pas ces mots c’est certain, elle n’en serait pas capable. Peut-être que dans le meilleur des cas elle pourrait l’aiguiller mais rien de plus.
Jeu 9 Avr - 11:18
