« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
Ttu veux aider RGEO parce que tu l’aimes d’amour, petit membrichou de nos cœurs ? Viens donc pubber, en postant un petit message sur la publicité bazzart . Tu peux aussi aller régulièrement voter sur les topsites. On t’aime <3
Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.
⇩⇩⇩
Le tonneau de la haine.
▬ L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs. ▬ LES PARCHEMINS : 334 ▬ L'AME : cyllou ft savage. ▬ LE REGARD : Fimmel dieu. ▬ LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage. ▬ L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos. ▬ LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins. ▬ LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux. ▬ LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien. ▬ LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste. ▬ LES ROSES : 4009
La journée a été douce, et belle, ensoleillée, illuminée de tes illusions. Couvert du sang de tes ennemis, Ailassa dégoulinante de ce liquide carmin dont elle laisse des gouttes sur ton passage, tu rentres tranquillement à l'auberge dans laquelle tu as pris tes quartiers. Les journées sont si agitées qu'il te faut des nuits reposantes pour te remettre sur pied et poursuivre ce chemin sinueux jusqu'au nom du meurtrier, celui que tu quettes et guettes depuis déjà de nombreux mois, si ce n'est des années. Tes souvenirs ne gèrent guère le compte du temps. Cette idiote de reine t'en a certes promis le nom, mais rien ne vient, jamais, elle répond à tes requêtes de nouveaux indices disséminés ici et là aux quatre vents sans que rien ne te mène vers de plus nets endroits. Tu demeures son chien bien obéissant, continues à lui offrir les têtes qu'elle te réclame, les faisant rouler élégamment vers son trône émeraude, mais à peine extirpes-tu des sourires, et des soupirs lorsque sa voix daigne retentir. Peu à peu, la folie guette. Elle est là, tapie, dans le creux de ton âme, dans le souffle de ton esprit. Elle est là, cette voix, indiscrète et étrange, celle-là qui te fait faire nombre de cauchemars en tes nuits agités et de rêves étranges aux confins de l'obscurité, lorsque la lune elle-seule t'illumine de sa lumière. Et toutes ces nuits insomnies qui peu à peu continuent à altérer tes pensées, ta raison s'étant fait la malle depuis déjà bien des jours, des semaines, des mois sans doute.
Il est déjà tard lorsque tu regardes par la fenêtre. La lune est haut dans le ciel, nul nuage ne vient assombrir le décor, si ce n'est ceux qui viennent tourmenter ton esprit altéré. Tu tiens la carte entre tes mains, celle-ci tremble comme une feuille, ton corps tout entier se dérobe sous toi, lesdites mains viennent se presser contre ton crâne dans lesquels les voix se répondent, hurlent, crient, pleurent aussi, tous ces bruits qui te provoquent des migraines à en mourir, à s'en taper la tête contre le bois de chêne de la porte. Ces bruits qui forment un écho, qui jamais ne se taisent, jamais ne s'arrêtent, ces hurlements qui brisent tes tympans de leur ferveur et de leur éclat. La douleur que cela entraîne, les tremblements occasionnés, cette crise de folie qui décime tes nuits, emportant avec elle dans son linceul coloré ton deuil et ton courage, ta raison en étendard, première - sans doute - a être partie trop tôt. Et un nom qui résonne distinctement dans le chaos. Ode. La sorcière délétère aux mains de fée. La magicienne de l'obscurité. A peine t'empares-tu d'Ailassa et d'elle seule, et, vêtu comme pour se coucher, sans sac sur tes épaules, tu te réfugies vers chez elle, fais la route sans trop savoir s'il s'agit d'un cauchemar ou de la réalité, titubant dans les ruelles désertes à cette heure avancée de la nuit. Tu ne saurais dire ou tu es ni d'où tu viens. Seul ce nom qui résonne encore distinctement dans le chaos et la nuit. Tu vois au loin la porte de sa demeure, celle de sa caverne de sorcière, où doivent sans doute cohabiter les araignées et les serpents, entre autres scorpions piquants. Tu la vois, et tu respires, comme si ce lieu seul symbolisait ta renaissance, la fin de ta souffrance. Tu tambourines comme un forcenée à la porte de cette sorcière, tambourines si fort que jamais, fait trembler les murs de tes poignes de fer. Tu es un fou. Un fou dangereux. ▬ Ode ! Ode ! Ouvre !
◭ Ode Vellamo
La fille du diable« sympathy for the devil »
▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 56 ▬ L'AME : Cha' ▬ LE REGARD : Gemma Arterton ▬ LE TEMPS : 27 années à arpenter le monde ▬ LE SANG : Heledir, la contrée vengeresse ▬ LE FEU : Son coeur semble impénétrable à tout amour véritable. ▬ LE DESTIN : Maîtresse du prince héritier d'Heledir, s'attirant les plus grands pour s'assurer un avenir meilleur. ▬ LE PACTE : Elle a fait partie, il y a plusieurs années, de la caste du scorpion. ▬ LES ROSES : 3438
Elle aimait insinuer le poison du doute, de la discorde. Elle aimait voir les personnes se tourmenter grâce à ses paroles, voir l’effet qu’elle avait sur les gens. La capitale était un véritable terrain de jeu où elle pouvait nouer et dénouer des relations et, surtout, se créer un réseau de contacts pour tenter de savoir tout ce qu’il se passait en ville. Malheureusement, la capitale était bien trop grande pour cela et c’est pourquoi elle se contentait des lieux les plus intéressants. A chaque fois qu’elle murmurait à l’oreille d’une personne, on pensait qu’elle l’ensorcelait. Cette réputation de sorcière, elle l’avait gagnée sans trop savoir comment, de par ses machinations, certainement. Mais elle s’en amusait, aujourd’hui, c’était une porte de sortie facile. Mais elle n’en abusait pas afin que cela ne s’épuise pas non plus.
Sa petite demeure était totalement dans cette ambiance… Sombre, un peu de végétation tout autour et de nombreuses plantes à l’intérieur. Oh, elle ne l’avait pas achetée, ni gagnée… Elle l’avait tout simplement dérobée à une vieille folle qui n’allait manquer à personne. Cette pauvre dame était probablement enterrée quelque part à l’extérieur de la capitale… À vrai dire, Ode ne s’était pas occupée de ces détails, bien fière d’avoir un petit chez elle.
Une maison que certains évitaient, de peur de s’attirer la colère de la sorcière d’Heledir et elle appréciait cela… N’étant que très rarement ennuyée lorsqu’elle ne le désirait pas. Pourtant, c’est en pleine nuit qu’un bruit se fit entendre, quelqu’un tambourinant sur sa porte à en faire trembler les murs. Se levant de son lit, habillée dans une robe de chambre, elle approcha d’un pas léger de la porte en entendant cette voix. Cette voix d’un fou dangereux que personne n’aurait pris la peine de donner suite… On se serait probablement caché en attendant que l’orage passe, mais Ode, ce n’était pas son genre. Non, elle savait très bien à qui appartenait cette voix. Déverrouillant la porte, elle l’ouvrit doucement en posant ses yeux sur le fou qui se trouvait devant elle. « Geory… Mais que fais-tu à cette heure aussi tardive de la nuit dehors ?... Entre, je t’en prie… » Dit-elle d’une petite voix en se décalant afin de le laisser entrer et de fermer la porte. S’il se trouvait ici, c’est qu’il y avait une très bonne raison. Une raison qui intéressait Ode et c’est pourquoi elle avait pris la peine de lui ouvrir malgré la dangerosité qu’il pouvait représenter… Mais elle lui était utile et c’est pourquoi elle ne craignait pas forcément pour sa vie. Enfin… Elle avait toujours quelques petites dagues, cachées ci et là au cas où. Il fallait se méfier des fous.
Made by Neon Demon
ode ▬ why we feel so sick.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum