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Si d'aventure on se retrouvait (Geory)



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
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 Si d'aventure on se retrouvait (Geory)

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Freya Malmsjö

Freya Malmsjö

LA PROPHETIE : Si d'aventure on se retrouvait (Geory) 13n8
L'ENVOL : Sauvage qui commande, âme déchue sans cœur ni lois
LES PARCHEMINS : 21
L'AME : Silver
LE REGARD : Marie Avgeropoulos
LE TEMPS : 27 années étirent son âme tourmentée
L'ETOILE : Tempétueuse
LE SANG : Heledir
LE FEU : Ne brûle que pour l'unique
LE DESTIN : Commandante de l'unité des Jómsgárd
LES ROSES : 3002
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Si d'aventure on se retrouvait (Geory) EmptyDim 10 Mai - 10:28

Freya & Geory

   

A l'orée du bois le loup se terre
prêt à bondir sur sa proie
que jamais il ne relâche.  


Si d'aventure on se retrouvait

Ses pas frôlent ce sol verdoyant que le printemps loue de ses bonnes grâces. L’écho des plaines résonne à ses oreilles, mélange délicieux d’oiseaux moqueurs, d’insectes papillonnants et de bêtes rôdant. Les pioches talonnent la terre sous le soleil qui nait, annonciateur d’une journée sans équivoque aucune. Les escarmouches resteront au sein de la cité qu’elle a pour l’heure désertée, besoin primitif de retrouver la solitude et vagabonder comme autrefois pour faire taire les émotions qui naissent lorsqu’elle se trouve à la solde de la foule. Iris en chasse, regard inquisiteur qui n’a de répit que lorsqu’il accroche quelque chose qui l’intrigue. Sa monture fermement tenue par le licol qui glisse entre ses doigts, humant l’air qui les entoure, signe qu’une halte est nécessaire. L’arme ne quitte son ceinturon tandis qu’elle se perd un instant sur l’immensité des collines étoilées. Tapis aux milles reflets verts, havre de paix pour certains, revenu brut pour d’autres et lieu de perdition pour ceux qui errent sans but. Freya ne faisait partie de ces manants-là. On lui avait tendu la main et offert ce dessein qu’elle embrasse désormais. Loin d’elle la petite fille égarée qui tente de s’extirper des griffes des démons. Démons au visage humain, aliénation créée par des ramifications dont elle ne sait le secret et qui rendent le terrestre abject. De ses doigts a coulé beaucoup d’encre rouge mais toujours animée par la même vitalité de survivre. Il est des vices comme celle de torturer plus faible, plus menu et plus jeune qu’elle ne cautionne. Pensées qui s’envolent vers cette ère maudite où jadis, on tenta de profiter de son innocence déjà presque brisée. Pillards sans noms à la recherche d’esclaves qui racolent dans les champs de ces mêmes vallons. Charriot tapi dans l’ombre, destriers nourris au coup de fouet et œil aux aguets. Rapide mais pas invincible, l’adolescente qui à l’époque se terrait dans une grange abandonnée n’a pu faire front à la seule force de ses poignets. Capture qui fut brève mais dont le dénouement fut salutaire. Silhouette dont elle se souvient très bien malgré les années passées, accent caractéristique qu’elle surprendrait entre milles. Nom qu’il a tu et demeure un mystère. L’ange de la mort a bien changé depuis. Mots qui brûlent plusieurs lèvres qui s’écartent sur son chemin. Parenthèse qu’elle referme alors qu’elle s’aventure vers une rivière qui coule en contrebas pour laisser sa monture se désaltérer et teindre son visage de gouttelettes bienheureuses qui font taire la chaleur naissante sur sa figure déjà mordorée par la caresse du soleil. C’est un craquement plus bas qui éveille ses sens et la fait se dresser sur ses bottes, lame en joue face à la bestiole qui la surprendrait.

I C H I


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Geory le pourfendeur

Geory le pourfendeur
MERCENAIRE.
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE :
Si d'aventure on se retrouvait (Geory) Tumblr_inline_pmi0vlx2RZ1rifr4k_1280eulalie. sura. ▬ iren.ilya.amras.freya. ode Philla

Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.

⇩⇩⇩

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Si d'aventure on se retrouvait (Geory) Heledi10
Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
LES PARCHEMINS : 334
L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
LES ROSES : 3589
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Si d'aventure on se retrouvait (Geory) EmptyDim 10 Mai - 15:22


A l'orée du bois le loup se terre prêt à bondir sur sa proie que jamais il ne relâche.  


Les tigres prolifèrent en ces contrées amères. Ils sont légions. Ils rapportent une grosse somme d'argent, tant les villageois craignent pour leurs bœufs, tant ils sont prêts à se délester de bourses pleines pour le simple bonheur de ne point craindre la bête féroce, cachés les premiers rayons du soleil.
Mais tu n'es pas là pour ça, aujourd'hui, Geory. Tu n'as nul besoin de faire grossir l'étendue de ta bourse. Le ruisseau qui coule à tes pieds t'offre bien plus agréable récréation, et détend tes muscles noués par les combats longuement menés. Car ton chemin, lui, est strié d'ennemis désossés, dont tu fais gicler le sang carmin à l'orée des bois dans lesquels tu laisses flétrir leur cadavre.
Mais nul ne te donne d'indices suffisants. Nul ne mène tes pas vers la victoire, résurrection salutaire, vers la mort de l'ennemi, de l'assassin, du mortifère, celui qui respire encore après avoir osé voler le dernier souffle de ta Lucia. Après l'avoir menée dans les bras de la reine mère, la déesse Kendassa.
Nul de ces pillards, de ces bandits de grand chemin sans intérêt n'a eu vent de ce dont tu parles, et leurs dernières paroles se tournent davantage vers leur mère qu'ils pleurent en supplications que vers ton épouse flétrie sans compassion, si ce n'est la tienne, la seule. Et cette culpabilité qui bouillonne dans tes veines, remonte à ton cœur, à ton âme, s'épanouit et pourfend ton être tout entier, cette culpabilité qui résonne comme un couperet, tu sens la lame et son froid mortifère sur ton cou délétère, et qui te glisse au creux de lèvres "tu n'as pas su la protéger". Sa mort, magistrale, éternelle, qui se rit de toi et de ton épée qui n'a rien su faire.

Un soupir, alors que tu lances un caillou dans l'eau dans laquelle depuis quelques minutes tu laisses reposer tes pieds endoloris par tes marches forcées. Celui-ci résonne dans l'atmosphère, s'épanouit, s'étend dans l'air. Tu te perds un instant dans la contemplation des remous qu'il a provoqué dans la rivière, tu t'y plonges comme dans la douleur de tes souvenirs. Et un bruit. Gauche. Léger, svelte. Les pas d'une femme, sans le moindre doute, les pas plus lourds et maladroits de sa monture, sa langue râpeuse qui touche la même eau que la tienne, à quelques mètres de ton corps endolori, et se désaltère de la longue marche qu'il a sans doute du mener dans ce désert ensoleillé.
La curiosité te pousse à te diriger vers cette présence qui trouble le cour normal de tes pensées. Elle est femme, en effet, aux longs cheveux noirs qui serpentent autour de son visage, forment une cascade aqueuse le long de ses joues rebondies, et ce regard qui te semble vaguement connu. L'étrangeté de l'impression que tu éprouves à cet instant, comme perdu dans le lit de tes souvenirs, sans pouvoir remettre le doigt sur le moment précis de votre entrevue. ▬ Il est dangereux de se perdre si loin dans le désert. Ta voix qui tonne dans l'air, plus grave que tu ne l'aurais voulu. Une âme perdue te prendrait à raison pour un ennemi, verrait une menace dans l'ardeur de ta parole. Il n'en est pourtant rien. Salutations bourrines d'un homme inapte aux relations sociales les plus élémentaires.

Et cette impression, au creux de ton palpitant, d'avoir déjà vu cette ardeur dans les prunelles. Impression vague, balayée par un coup de vent.

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