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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
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 (nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory

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Sura

Sura

LA PROPHETIE :
Et si je t'aime, prends garde à toi.

(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  33woW6tK_o
Geory - Intrigue Heledir - Iren

Le secret du succès ?
Sucer.
Non je déconne, une branlette suffit parfois.

¶laylist

But what about the rest of us? What about the nobodies and the nothings, the invisible girls? We learn to hold our heads as if we wear crowns. We learn to wring magic from the ordinary. That was how you survived when you weren’t chosen, when there was no royal blood in your veins. When the world owed you nothing, you demanded something of it anyway.

L'ENVOL : I’m not afraid, she declared, and she wasn’t. She was angry, which is the more productive cousin of fear.
LES PARCHEMINS : 236
L'AME : Alienor
LE REGARD : Ana de Armas
LE TEMPS : 30.
LE SANG : Heledir
LE FEU : L'eau se faufile toujours entre les doigts qui tentent de l'emprisonner.
LE DESTIN : From dust to stardust. Servante de la souveraine d'Heledir.
LES ROSES : 3244
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptyLun 23 Mar - 21:24



|
hell helps the sinners ;
because heaven will not


"He is not to them what he is to me" I thought: "He is not of their kind. I believe he is of mine."

— Onze années auront été nécessaires pour en arriver là, mais sur ta langue s'attarde ce goût d'inachevé. Relent d'amertume qui surpasse le souvenir de tous ces crapauds sur lesquels ta bouche s'est posée. Pourtant tu as la certitude de ne jamais t'être sacrifiée. Bien au contraire. Tout ce qui t'a manqué, tout ce qu'on t'a pris, tu as essayé de le remplacer. Tu es ton propre Pygmalion, te façonnant à la seule image de tes désirs.
Jusqu'ici tu te targues de n'avoir eu besoin de personne. Les gens tu les utilises. Personne n'est irremplaçable. Tu aurais pu emprunter un autre chemin, pour en arriver à la même destination. Un pion en vaut un autre.
Devoir reconnaître qu'il n'en va pas de même pour tous, est un constat quelque peu amer. Alors ton ego se mêle à l'équation. Tu ne peux prendre n'importe qui pour veiller à ta protection. Pour frayer parmi les loups, il te faut le plus féroce d'entre eux. Il te faut le dompter finement, le faire plier sous la fermeté de ton joug sans en avoir l'air.

Chasseur, tu te fais patiente, en embuscade. Avec le temps tu as fini par découvrir que le meilleur moyen de passer inaperçue, c'est parfois simplement d'être en pleine lumière. La plupart des gens ne s'arrêtent qu'à ce qu'il voit, surtout quand ce qu'ils ont sous les yeux est attrayant. Et de ce point tu ne saurais être plus certaine.
Vénéneuse plante aux lianes courbes que tu dissimules habilement sous des robes à l'indécente sobriété. Pourtant jamais ta peau n'a connu la caresse de plus précieuses étoffes. Ainsi va la vie dans la suite de la souveraine du royaume d'Heledir. Une vie que tu mènes comme une partie d'échecs, à l'abris sous les atours d'un pion quand tu as l'âme d'une reine. Forcée à plus de prudence quand la seule mère qui te berce c'est l'impatience. Le temps file entre tes doigts, mais tu ne saurais gâcher tous tes efforts par une manœuvre précipitée, alors tu t'exortes à cette sagesse que tu affiches.
Désormais, c'est dans ton regard que tout se passe. Tu observes, analyses froidement. Tu le voiles de modestie quand il le faut. Et quand on pourrait le moins s'y attendre, quand tu trouves enfin un adversaire à ta hauteur, tes prunelles à l'étrange couleur abandonnent tout artifice pour le pousser au défi.

Pour l'heure, c'est le loup qui se fait désirer, ignorant la gorge que l'agneau trompeur lui tend. De la crainte qu'il engendre chez tout un chacun, tu n'en éprouves aucune. A l'intérêt dont tu daignes lui porter, se mêle un certain agacement à se faire désirer. C'est un fait dont tu n'as guère l'habitude. Tu ne saurais admettre que cela te déplaît totalement, seulement tu n'aimes pas ce que cela implique ; ne pas être celle qui tires toutes les ficelles. Mais tu connais les hommes et leur fierté. Ils aiment à croire qu'ils détiennent le pouvoir, même avec les femmes. Surtout avec les femmes. Et toi tu sais les conforter dans leur croyance, quand dans l'ombre, tu fais d'eux ce que bon te semble. Il ne dérogera pas à cette règle.

Quand la reine a mis fin à l'audience accordée au mercenaire, elle t'a congédiée également, t'offrant une chance supplémentaire. Abîmée dans une profonde révérence, tu attends le départ de la souveraine.
(c) SIAL ; icon kawaiinekoj



Dernière édition par Sura le Ven 1 Mai - 17:31, édité 2 fois
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Geory le pourfendeur

Geory le pourfendeur
MERCENAIRE.
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE :
(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  Tumblr_inline_pmi0vlx2RZ1rifr4k_1280eulalie. sura. ▬ iren.ilya.amras.freya. ode Philla

Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.

⇩⇩⇩

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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  Heledi10
Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
LES PARCHEMINS : 334
L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
LES ROSES : 3591
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptyMar 24 Mar - 0:21


hell helps the sinners, because heaven will not


 
@sura.

Ton regard dressé sur elle, l'espoir au fond des prunelles. Elle te tient comme un chien en laisse, le moindre mouvement de ses lèvres carmins te fait tressaillir, elle détient en son sein le nom de celui qui a tué ta femme, l'assassin, le meurtrier. Ton souffle se suspend comme les particulières de poussière dans l'atmosphère. Tu es pendu à ces lèvres, tu attends que la reine glisse un mot, une syllabe. Mais rien. Toujours rien. Des semaines qu'elle te tient, qu'elle te promène et te balade, des jours éternels qu'elle s'empare de tes couilles d'homme viril et te rend petite fille. Jamais elle ne donne le moindre indice. Et le doute qui s'empare de ton esprit malade, avili : et si, et si peut-être elle n'en savait rien. Et si, peut-être elle te manipulait comme un jouet, faisait vibrer les fils de ta marionnette, se payait ta tête ?
Non, tu t'ébroues, chien des rues. Elle sait. Elle détient ce secret entre ses mains frêles, elle le maintient, et toi, fou des enfers, tu lui livres sur un plateau tout ce qu'elle te demande, dans cet infime espoir entretenu qu'elle daigne te donner la vérité. Elle sait, elle, la souffrance que l'on ressent à perdre l'être aimé, à vouloir intimement et plus que tout le venger. Elle le sait mieux que quiconque, et cette confiance que tu lui voues, ce genou que tu ploies devant elle, comme devant personne - si ce n'est la mort, l'irréelle.
Tu as perdu de ta superbe. Tes yeux qui pétillent, qui s'emplissent de paillettes à chaque inspiration qu'elle prend. Suspendu à elle. Perdu dans ses prunelles. Tu fais pitié, Geory, pitoyable âme blessée. L'âme damnée. Toi qui autrefois ne ployait le genou devant personne, toi qui autrefois hurlait ta haine, ta ferveur, toi qui jamais ne t'étais rabaissé, te voilà étendu à ses pieds. L'on te cracherait dessus, Geory. Pitoyable petite chose, toute morose.

A ses côtés résident sa servante et sa dame d'honneur. L'une a les yeux baissés devant ce pitoyable spectacle que tu offres, mais l'autre, l'autre à ses iris qui te fusillent, qui t'observent, t’électrisent. Elle ne te lâche pas du regard, la catin. Son regard encadré de beaux cheveux bruns.
Un instant tu te questionnes, pas assez longtemps. Alpagué par la reine, par cette femme qui te tient, par celle à l'autre bout de la laisse qui tire, tire sur toi, te propose une nouvelle quête qui te mènera peut-être à un véritable indice, cette fois. Petit chien de la reine, qui te donne toutes les missions ingrates qui l'arrangent, et toi qui t'exécute dans son arène ensanglanté, qui lui ramène toujours plus de têtes sur son plateau doré.
Refuse, imbécile, ne te laisse pas amadouer. Pas cette fois, pas encore, tire des leçons de tes erreurs. Il n'écoute rien, l'idiot. Il se jette à corps perdu dans la gueule du loup qui le ronge comme un os. Bêtise crasse, alimentée de la flamme de cette folie néfaste qui te broie le ventre, irradie en tes reins. Et là encore, elle agite devant toi la carotte de ce nom, nom mystère, nom arbitraire ; et, âne débile, tu te jettes sur les fils qu'elle remue devant toi.
Elle te congédie. Tu sais ce qu'il te reste à faire. Encore une tête à ôter, une tête à rapporter. Et toi, tu ressors, tête basse, muet, incapable de réaliser que là encore, elle s'est faufilée dans les crevasses ouvertes par la folie qui t'habite. Nulle raison en toi. Rien d'autre que ce film, que tu te repasses en boucle, ce film de cette mort, de son corps sans vie dans tes bras ; et de toi, surtout de toi, Ailassa dans la main, Ailassa la cruelle, ôtant la vie de l'homme terrible, l'assassin.

T'es tant perdu dans tes pensées que t'en oublies les réflexes primaires du soldat que tu es. Tu ne vois même pas cette ombre qui se faufile par la porte du palais, qui t'emboîte le pas, qui te suis, là-bas, non loin. Quelques pas. Il te faut de longues minutes pour deviner le souffle de sa respiration saccadée, de ses pas délicats sur le sol altéré de l'entrée du palais. Tu regagnes tes esprits, te retourne, brusquement. Ton habitude de soldat qui te reprend. Main sur Ailassa, l'épée dans son fourreau doré, prêt à dégainer. Prêt à tuer. ▬ Que voulez-vous ? Et la douceur brune qui se montre, le même regard que devant la reine, ce regard dans lequel tu n'as pas lu que de la pitié. Ta main se détend sur Ailassa que tu caresses, délicatement.
Le regard interrogateur dressé sur elle.
Ce regard dans lequel réside l'appel.
Ce besoin. Ce besoin d'elle.


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Sura

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Et si je t'aime, prends garde à toi.

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Geory - Intrigue Heledir - Iren

Le secret du succès ?
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But what about the rest of us? What about the nobodies and the nothings, the invisible girls? We learn to hold our heads as if we wear crowns. We learn to wring magic from the ordinary. That was how you survived when you weren’t chosen, when there was no royal blood in your veins. When the world owed you nothing, you demanded something of it anyway.

L'ENVOL : I’m not afraid, she declared, and she wasn’t. She was angry, which is the more productive cousin of fear.
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L'AME : Alienor
LE REGARD : Ana de Armas
LE TEMPS : 30.
LE SANG : Heledir
LE FEU : L'eau se faufile toujours entre les doigts qui tentent de l'emprisonner.
LE DESTIN : From dust to stardust. Servante de la souveraine d'Heledir.
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptyMer 25 Mar - 0:00



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hell helps the sinners ;
because heaven will not


"He is not to them what he is to me" I thought: "He is not of their kind. I believe he is of mine."

— Ce n'est pas le premier entretien auquel tu assistes. Et meme si tu ne veilles qu'à tes propres intérêts, tu sais reconnaitre l'honneur que la reine te fait. Il faut dire que tu as bien œuvré en ce sens. Tu as su te distinguer de toutes les jolies et futiles cruches qui peuplent cette cour. Observatrice, tu sais te montrer utile si cela peut servir tes projets. Quand tu ne manipules pas les gens qui t'entourent, tu peux être douée pour anticiper leurs besoins. C'est ainsi que de servante tu es devenue suivante. Parfois même confidente. La souveraine d'Heledir s'avère être la première personne que tu as jugé digne de ton respect.
Elle et toi. Deux femmes aux ambitions similaires. Deux femmes éprises de vengeance en guise de pulsion primaire. Chacune née aux deux extrémités de l'échelle humaine. Mais touts deux douées du talent de manipuler.

Elle se sert de lui.
L'homme.
Le mercenaire.
L'âme en peine.
Le chien de guerre errant dans sa haine.
C'est cette dernière qu'elle nourrit, attise comme on joue avec une plaie pour l'empêcher de se refermer. Elle lui refuse l'apaisement qui mettrait un terme à sa servile obéissance. Ils jouent à un jeu où chacun connaît les cartes de l'autre, ses coups bas, et lui continue de mordre à l'appât. Parce qu'il n'attend que ça. Parce qu'il en a besoin. Que quelqu'un ne fasse ne serait-ce que le bousculer pour lui donner l'occasion d'expurger cette haine. Cette émotion qui lui est tout aussi salvatrice que délétère. Maîtresse volatile qui le maintient debout.
A la place de la reine, tu aurais choisi la même stratégie. Seulement te voilà deuxième sur la ligne de départ. Tu vas devoir te montrer plus fine. Tu vas devoir lui offrir autre chose. Quelque chose de plus.

- Je viens vous proposer mon aide.

De son histoire il te manque quelques chapitres. Tu ne sais ce que la reine a bien voulu t'en dire. Son passé te demeure inaccessible. Personne d'autre à interroger. Tel un démon omniscient que l'on craint, peu s'aventure à murmurer son prénom. Il leur résonne comme une invocation. C'est presque ce qui t'a poussé à le choisir au lieu d'un preux chevalier prêt à secourir la fragile et délicate jeune femme que tu es. Trop facilement manipulable. Il ne te faut pas  n'importe qui. Il te faut une proie à ta hauteur. Un animal sauvage dont tu devras rentrer dans la cage pour l'attirer dans la tienne, attirée par ce qui les effraie tous. Curieuse de ce que son regard répond au tien quand il ne se laisse pas manipuler par l'os à ronger qu'Iren tend devant ses babines.

- Je vous propose mon aide pour intercéder auprès de la reine.

Ton mordant. Posture agressive. Ce n'est pas sa réaction qui te pousse à maintenir une certaine distance. Tu ne détournes pas les yeux par crainte. C'est pour mieux l'observer avec une curiosité ni feinte ni exagérée. Il n'y a plus personne entre vous pour servir d'intermédiaire ou de barrière. Plus personne pour porter son regard à la dérive loin du tien s'il n'en a pas envie. Alors tu prends ton temps pour détailler l'animal à l'apparente liberté. Tu notes le corps à l'affût dans une attitude presque naturelle, comme s'il était toujours sur la détente. Un baril de poudre prêt à exploser, qui l'espère peut-être. Et pourtant, il y a la caresse presque tendre de ses doigts sur le pommeau de son épée. Ferveur dévote envers l'instrument mortel. Tu viens retrouver ses yeux dont la limpidité sied si bien à la folie qui le ronge. Un livre ouvert. Mais après tout, quelqu'un d'aussi dangereux que lui n'a pas à craindre que qui que ce soit se risque à dévoiler ce qu'il y a à y lire.

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Geory le pourfendeur

Geory le pourfendeur
MERCENAIRE.
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Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE :
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Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.

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Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
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L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
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hell helps the sinners, because heaven will not


 
@sura.

La beauté de ses yeux clairs.
Et son charme stellaire.

Elle est là, et elle te regarde, Geory. Les prunelles dans les tiennes, peu effrayée par ta main qui caresse Ailassa, elle soutient cette atmosphère de terreur que tu tentes d'instiller, en vain. L'animal que tu es ne l'effraie pas. Et l'étonnement au creux de tes reins, la surprise qui - soudainement - t'étreint. Il est bien rare que tu ne lises pas dans les yeux des autres la crainte qui souvent les rebute. Cette terreur que tu instilles sur ton passage aussi surement que la traînée de sang carmin qui jonche tes pas. Et les prunelles emplies de pitié sur ton sillage.
Elle n'est pas de cette fange là. Étrangement, elle t'apparaît différente. Alors, sans le vouloir, comme mu par un étrange pouvoir, tu lâches Ailassa, range ta poigne de fer dans le carcan de ton étole. Plus besoin de ce contact rassurant. Seule la curiosité, maintenant, qui niche dans tes prunelles. Ce regard interrogatif qui se dresse sur elle, en attente de sa voix irréelle qui romprait le silence environnant.

Elle te propose son aide, Geory. Une femme qui ne te craint pas, mieux encore, est prête à t'aider, t'épauler ? La surprise qui t'étreint, l'étrangeté en ton sein. Tu la regardes, cette même curiosité dans les iris. Vraiment ? sembles-tu dire. Il n'est pas rare que l'on t'implore pardon, que l'on supplie, appelant père et mère avant de rejoindre les enfers dans les bras de Kendassa. Il n'était pas rare, autrefois, que la douce Lucia te supplie de la prendre, de la faire crier entre tes bras.
Mais une femme t'offrant son aide ? Sans nulle contrepartie ? Tu n'es pas idiot, Geory. Bien des défauts cohabitent en ton sein, mais pas celui-ci.
A ta curiosité succède un sourire. Le pervers, le taquin. ▬ Que dois-je offrir en échange ? D'autres têtes, comme pour ta reine ? Le chien qu'on traîne en laisse en a marre de se faire avoir. Tu as déjà ployé le genou dans Irèn, devant la reine, nulle question que tu ne t'agenouilles en plus devant sa servante, si belle soit-elle. Le chien s'ébroue, le chien déjoue les désirs, après avoir si longuement succombé aux lubies de la reine. Besoin de retrouver un peu de ta virilité ?

Tu la regardes, sans plus pouvoir la lâcher des yeux. Elle a ce charme atypique des servantes qui semblent plus élevées que leur rang ne le présage. Mais ce je-ne-sais-quoi de très peu sage au fond des prunelles. Mélange détonnant de luxure, de hardiesse, de finesse et de dignité. Tu sens qu'elle ne fera rien gratuitement. Tu sens qu'en elle réside quelque part un fond d'avidité. Que, tacitement, elle conclut un accord, toujours l'arrière-pensée au premier plan. ▬ Des femmes comme toi ne font rien sans bourse délier. Je n'ai rien à offrir, rien à donner. Cela te fend le cœur, mais tu détournes ton regard d'elle, prêt à t'enfuir. Tu sens au fond de toi qu'elle est dangereuse. Qu'en ses prunelles réside cette ombre fugace qui t'enchaînera peut-être à la folie, à celle qui déjà réside en ta mélancolie.
Alors, tu es prêt à fuir. T'enfuir encore devant le danger que tu ne peux vaincre à l'aide d'Ailassa. T'enfuir devant le péril que te rappelle Lucia. La femme dangereuse. La femme tigresse. La belle tendancieuse.

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Sura

Sura

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L'ENVOL : I’m not afraid, she declared, and she wasn’t. She was angry, which is the more productive cousin of fear.
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LE REGARD : Ana de Armas
LE TEMPS : 30.
LE SANG : Heledir
LE FEU : L'eau se faufile toujours entre les doigts qui tentent de l'emprisonner.
LE DESTIN : From dust to stardust. Servante de la souveraine d'Heledir.
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hell helps the sinners ;
because heaven will not


"He is not to them what he is to me" I thought: "He is not of their kind. I believe he is of mine."

— Le savant fou qui t'habite, fière déesse démiurge, détourne l'attention qu'elle te porte, attirée par une autre créature. Sur celui que tout un chacun s'accorde à regarder avec crainte et pitié. Bras armé. Chien à l'obéissance pas si aveugle que cela. Quand il ne ploie pas sous l'espoir vain entretenu par Iren, dans un sursaut il semble se raccrocher à une fierté égratignée. Preuve que l'homme qu'il était n'a pas été totalement oblitéré. Mais le poisson qui étouffe sur la berge remue plus que celui qui est dans l'eau. Alors au pâle reflet du lion qu'il fut, tu viens offrir le terrible espoir de respirer de nouveau. Ignorant son sourire à la cruelle malice qui pourrait tout aussi bien orner tes lèvres, tu gardes en mémoire son regard où, l'espace de quelques brèves secondes, cet espoir incrédule est venu surprendre l'azur.

Des femmes comme toi. Tu pourrais presque te sentir insultée. Il n'y aucune autre femme comme toi. Pourrait-il le découvrir à ses dépends. L'homme te prend sûrement pour une quelconque sotte, attirée par le danger, désireuse de se frotter à la bête sanguinaire pour obtenir une petite dose d'émotions fortes qu'elle s'empressera de narrer à ses amies. S'il savait ce que tu es vraiment, il te fuirait encore plus vite.

I'm an animal, animal
Hunting for an animal, animal

Mais pétrie de fierté, peut-être commets tu la même erreur dont tu imputes tous les autres. Le sous-estimer. Tu ne te penses pas si lisible, mais l'homme semble te jauger mieux que tu ne t'y attendais. Il perçoit la noirceur qui t'habite, que tu ignores. Tout comme tu ignores l'influence qu'elle pourrait avoir sur lui. Entre tes mains, entre tes reins, tu détiens un néfaste présage. Une possibilité terrible. Un souffle sur les braises. Car à vouloir le ranimer, c'est peut-être son cercueil que tu es en train de clouer.

- En guise de rétribution, je demande votre protection.

La vérité pour cacher le mensonge. La tromperie encore et toujours. En stratège implacable tu dévoiles la partie visible de ton plan pour masquer tes réels desseins. Comme ces regards que tu lui as offert dès que ton choix s'est porté sur lui. Sincères. Impies. Il doit déjà deviner que tu n'es pas une petite chose effrayée en quête d'un preux chevalier pour la servir. La violence comme condition implicite. Mais les mots prononcés sont tout autre. Requête déviante, complexe, mais à l'allure chevaleresque, de celles dont on ne le gratifie plus depuis sûrement longtemps. Tu lui demandes d'endosser ce rôle qu'il a oublié. Ce rôle auquel il a failli par son absence. De lui tu exiges tout. L'homme qu'il fut et la créature qu'il est devenu.

Do you want me on your mind
Or do you want me to go on

(c) SIAL ; icon kawaiinekoj

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Geory le pourfendeur

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et les larmes de fiel.

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Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
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L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
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hell helps the sinners, because heaven will not


 
@sura.

Elle a cette flamme dans ses yeux sombres.
Cette ardeur tout prête à fondre.

Tu sens l'alarme qui tilte dans ton âme. Cette alarme de bon soldat qui te protège en cas de danger, cet instinct vicieux qui te tient éloigné des pernicieux.  Mais souvent, tu ne l'écoutes pas. Toi, Geory, qui te sent plus puissant que cela, qui prend malin plaisir à te glisser dans les situations les plus perverses, les plus dangereuses, pour le simple honneur de parvenir à t'en sortir. Cet amusement qui - seul, dorénavant - te permet de te sentir vivant. De ressentir un peu de cette flamme qui autrefois ébranlait ton cœur à chaque vie prise, à chaque tournoiement sauvage d'Ailassa, à chaque giclée de sang carmin sur ton visage promis à Kendassa.
Désormais, plus rien en ton cœur que ce que tu as voué à la mort. Plus rien que cette vengeance que tu poursuis, la rage au ventre et l'âme détruite, que ce repos dans le sommeil éternel pour lequel tu pourfends âme qui vive. Et dès que ta vengeance sera accomplie, tu la retrouveras, Lucia, tu te perdras une dernière fois dans ses bras. Quiétude immortelle.

Elle te demande rétribution. Elle ose te proposer un marché, alors même que tu sors juste du trône de la reine, de ce trône toujours taciturne, duquel tu ne tires rien d'autre que ce silence éprouvant malgré tous les présents dont tu couvres sa dame. Franchement, tu as connu des cafards moins opiniâtres que cette Irèn, moins menteurs, moins manipulateurs. Parfois, la raison retrouve sa place de choix dans ton crâne, alors que la folie t'en dédouane. Quelques instants tu rêves de lui pourfendre la bouche, d'y mettre Ailassa pour que son sang royal te couvre d'une couverture carmin plaisante et douce. Ce fer qui t'étouffe, auquel tu voues un culte mortifère.
D'autres fois, tu bénirais sa sainte présence, ploierais le genou, te meurtrirais devant sa toute puissance et cette connaissance de laquelle elle t'abreuvera. Parfois, tu y crois. Le plus souvent, d'ailleurs. Quand la folie encercle de ses lames de feu le peu de raison qui jusqu'alors prend place en ton sein. Tu croirais un griffon, si tant est qu'il hurlerait connaître le nom du meurtrier, qu'il crierait savoir ce que ton coeur recherche si ardemment.

Protection. Un instant, tu souries à cette idée, et le mal que tu as à t'imaginer en chevalier servant, protecteur de ces dames. Un ricanement qui fend l'air, pourfend le silence de l'atmosphère. Elle est lourde, cette attente, tu sens en elle le sérieux avec lequel elle t'offre cette proposition.
Que risque donc une femme comme toi, pour demander protection ? La moquerie au creux du rictus qui désormais étend tes lippes. Tu te fous d'elle, la belle, la charnelle, tu te fous ouvertement de sa demande. Que pourra-t-elle dire au creux de l'oreille d'Irèn, alors même qu'elle n’écoute guère que le hurlement de son époux et sa vengeance prochaine ? Que peut donc t'offrir une vulgaire servante, quand tu la rétribues bien davantage par la tête de ses ennemis, les lui offrant sur plateau d'argent ?
J'ignorais qu'en Heledir une servante avait plus de pouvoir qu'un mercenaire. J'ignorais également qu'une demoiselle pouvait se mettre en si terrible position qu'elle a besoin de moi et d'Ailassa.
Ta main sur le pommeau de ton arme, ta main qui de nouveau la caresse, trouve en elle le réconfort dont tu as tant besoin face à elle, la tigresse. Quelque chose en toi hurle de la mettre à son service, hurle de prendre des vies en son nom, hurle de la couvrir de cette ambroisie écarlate dont si souvent tu te pares. Encore souhaites-tu comprendre ce qu'elle mijote.

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Sura

Sura

LA PROPHETIE :
Et si je t'aime, prends garde à toi.

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Geory - Intrigue Heledir - Iren

Le secret du succès ?
Sucer.
Non je déconne, une branlette suffit parfois.

¶laylist

But what about the rest of us? What about the nobodies and the nothings, the invisible girls? We learn to hold our heads as if we wear crowns. We learn to wring magic from the ordinary. That was how you survived when you weren’t chosen, when there was no royal blood in your veins. When the world owed you nothing, you demanded something of it anyway.

L'ENVOL : I’m not afraid, she declared, and she wasn’t. She was angry, which is the more productive cousin of fear.
LES PARCHEMINS : 236
L'AME : Alienor
LE REGARD : Ana de Armas
LE TEMPS : 30.
LE SANG : Heledir
LE FEU : L'eau se faufile toujours entre les doigts qui tentent de l'emprisonner.
LE DESTIN : From dust to stardust. Servante de la souveraine d'Heledir.
LES ROSES : 3244
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptyLun 30 Mar - 5:05



|
hell helps the sinners ;
because heaven will not


"He is not to them what he is to me" I thought: "He is not of their kind. I believe he is of mine."

— La beauté est un bien précieux. Souvent fardeau pour celles qui l'arborent, et une arme pour ceux qui prétendent posséder le bien féminin.
Valeur marchande qui tente de conquérir son indépendance. Ton nom est inscrit sur la liste de ces damnées avant même d'avoir rencontré Kendassa. Exécrable injustice. Tu comptes bien gagner ton passage dans son royaume, toi, le bien indocile entre les mains d'un père à la pathétique couardise, comptant sur le sang bleu de sa progéniture pour rétablir un héritage depuis longtemps dilapidé. Dès lors, tu as perdu pour lui le respect et l'amour que les liens du sang nous obligent à éprouver. Revêtant les noires plumes du vilain petit canard familial au milieu de ces deux sœurs à l'obéissance abhorrée.
La Révolte Vermeille est arrivée avec sa horde de barbares aux couleurs de Gwelnaur. Et comme tout ce qui vit et meurt le fait dans le sang, ton innocence égratignée a connu le même sort. Sous une pluie de jointures étroitement enlacées. Bercée par les grognements de bêtes nichées sous une peau bien humaine.

I have the power to multiply myself.
I iam not one woman.


Par dignité. Par instinct de survie, tu t'es réfugiée à l'intérieur de toi. Minuscule créature sans âge, sauvage. T'éloignant de cette peau trop sensible. De cette fragilité qui t'ecoeure. Barricadée derrière de hauts murs érigés de désir de vengeance et d'ambitions grandioses. Tu as décidé que si ton corps ne devait être qu'un outil au service d'une ascencion, il le serait à la tienne.
C'est avec effarement mais sans réel étonnement au fond, que tu as découvert à quel point les hommes étaient manipulables ; qu'une fois les chausses sur les chevilles, il n'est pas bien difficile de les mener par le bout de la queue. Tu trouves alors si risible qu'ils soient ceux qui dirigent ce monde. Et c'est sans stupéfaction que celui-ci court à sa perte.

Depuis, tu n'as guère l'habitude que l'on te résiste, que l'on joue avec cette patience qui n'est pas naturellement tienne. Non que tu doutes de tes talents. Tu n'es pas une chasseuse qui se repose sur ses acquis et qu'une proie te résiste, cela ne peut qu'aiguiser ton appétit. Pour l'heure, il peut bien se moquer ouvertement de toi, ton ego n'en est même pas ébranlé. Son éclat de rire fend le silence mais ta fierté est bien trop grande. Tu lui réponds d'un visage inchangé, placide. Drapée dans ta dignité, tu affrontes son air narquois qui ne t'atteint même pas.

- Il y aura bientôt une nouvelle guerre, je suis certaine que vous ne l'ignorez pas. Tout comme vous n'ignorez pas ce que la guerre fait aux femmes. Comme moi, ou comme une autre.

Ô le coup bas. Le venin dans la plaie. L'ignominie ravivée par une voix si doucereuse, frappant une bête déjà à l'agonie. Pourtant tu relèves encore la tête. Car si la bête est l'agonie, elle n'est pas encore à terre. Elle te surplombe même. Alors tu lui offres ta gorge dans un geste qui relève à la fois du défi et de l'apparente soumission.

- Vous pensez être le seul mercenaire à sa solde ? Si vous vous croyez indispensable pour elle, c'est que vous surestimez votre importance.  

Tu l'accuses du même défaut dont il t'affuble. Si lui manie l'épée avec talent, ta lame la plus affûtée se trouve dans ta jolie bouche et tu la manies avec tout autant d'adresse. Tu distilles le doute, tentes d'ébranler quelques convictions dont les fondations pourraient être fragiles. La pente est glissante. Le jeu, dangereux. Mais à aucun moment tu ne crains sa réaction. Pire encore, tu viens à la guetter avec plus de curiosité. Ce n'est plus une entrevue d'apparence fortuite, c'est un duel à ta mesure.

Ailassa. Du regard tu viens suivre la caresse presque amoureuse de ses doigts abîmés sur le pommeau de la terrible lame. Fidèle fossoyeur qui semble détenir un peu de l'âme de son détenteur.

-  Ma... position n'a rien de si terrible, pour le moment. Mais... il se pourrait bien que cela vienne à changer. Je suis seule ici. Je n'ai personne sur qui compter. Et je sais admettre mes faiblesses. Plutôt mourir. - C'est pourquoi je requiert votre aide, à tous les deux.

A aucun moment tu n'as détourné tes yeux de la mortelle compagne du mercenaire. C'est comme si c'était à elle désormais, que tu soumettais ta requête.

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Geory le pourfendeur

Geory le pourfendeur
MERCENAIRE.
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE :
(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  Tumblr_inline_pmi0vlx2RZ1rifr4k_1280eulalie. sura. ▬ iren.ilya.amras.freya. ode Philla

Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.

⇩⇩⇩

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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  Heledi10
Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
LES PARCHEMINS : 334
L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
LES ROSES : 3591
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptyMar 31 Mar - 17:20


hell helps the sinners, because heaven will not


 
@sura.

La guerre. Elle te ramène en révolte vermeille. Ailassa qui pourfend nombre de gwelnaur, au nom de la sainte justice, de celle qui te faisait œuvrer comme chevalier servant, de celle qui te faisait vibrer en dedans. Là. Dans ton cœur aujourd'hui rocailleux, ce cœur qui s'est fissuré, altéré, perdant tout son liquide, sang carmin qui coule, coule sous tes pas, pour ne laisser dans ton palpitant que cette roche intouchable, indomptable.
Et cette femme qui tend sa gorge, te l'offre, comme offrande à ton audace. Protection - bouclier en toi désormais tout trouvé, la seule tâche encore que tu peux faire avec brio, laissant ton cœur de pierre ne s'apitoyer devant nul homme, nul ennemi. Juste cette épée qui fait vibrer l'atmosphère, emplit l'air de cette ferveur meurtrière. Et le doux bruit d'elle qui tranche la tête, même visage qui roule à tes pieds, sauvagement inscrit dans la mort, dans les sillages de Kendassa. A cela seul tu demeures bon. A œuvrer sans objectif, au hasard des rencontres, des déboires. Ailassa qui murmure à ton oreille le chemin à suivre, destin dans lequel tu t'engouffres sans plus rien quémander. Le repos dans la mort, une fois vengeance effectuée. Et le cœur qui s'évapore, après avoir tant douillé.
Souffrance infernale.
Vengeance d'autant plus brutale
.

Elle n'a d'yeux que pour Ailassa, elle seule la séduit. Cette épée que tu portes à bout de bras, qui fait partie de toi, comme la face sombre d'une entité. Elle la fixe du regard, séduisante, appétissante. Ce lien qu'elle établit avec elle te ravit. Duel féminin, lascive femme qui plonge ses yeux sans retenue, sans crainte, dans l'instrument même de la mort, dans cet objet qui a décimé plus d'un village, qui est l'oeuvre de plus d'un pillage.  Elle ose, la servante. Elle n'en a d'ailleurs plus l'étoffe, tant elle force le respect de son courage. Et ton regard sur elle qui change, instinctivement. Discrètement.
Elle te semble comprendre ce lien particulier qui vous unit. Cette complicité qui vous lie. Étreinte mortelle, comme le scorpion de son venin au bout du dard, comme le serpent de sa queue qui roule, roule, s'enroule autour des guépards. A l'étendard même des proies plus grandes que soi, de ses ennemis qui tressaillent à l'entente de son sifflement mortifère, alors même qu'il fait trois fois sa taille. Tu es comme eux, la rumeur qui te précède, tes pas qui se colore du sang de tes ennemis, et le simple frémissement à l'évocation de ton nom. Nul étonnement à la voir quémander tes services. Tu es la personne dissuasive par excellence.

Ce que la guerre fait aux femmes. Ce qu'elle a fait à la tienne, à Lucia. Celle qui meurt dans tes bras, le sang sur les draps. L'épée enfoncée jusqu'à la garde dans son cœur, laissée là, l'effet dévastateur.
Les femmes sont les premières victimes, il est vrai. Il m'est arrivé d'en abandonner une, dans le passé, tu n'es pas sans l'ignorer. Tu as de quoi te rattraper, Geory. Cette demoiselle au fort tempérament, regard indécent, qui te propose une chance de refaire le passé, de le rattraper. Récupérer un peu de cet honneur déchu, privé de ses ailes mortifères.
Irèn a besoin de moi. Je lui suis d'une grande aide, je ne pose nulle question et ça l'arrange bien. En revanche, j'en ai une pour toi... Qu'est-ce qui te dit que je ferais une meilleur protection pour toi que pour elle, pour Lucia ? Regard interrogateur. Question posée là, laissée en suspens, dans les bras doucereux de l'attente, du silence qui de nouveau vous environne. Et le murmure, la voix qui s'affaiblit lorsque tu prononces ce nom, lorsque tu oses évoquer à nouveau la tendresse de ce prénom chaleureux, si longtemps susurré dans le creux de votre intimité.

Ailassa semble accepter. Ta main qui se raffermit sur sa garde, cette chaleur qui t'enveloppe l'âme, l'épée qui frémit à l'idée de protéger, d'assouvir les désirs de la belle brune qui vous fait face. Elle a ce regard dévastateur qui séduirait même le fer amer de ton arme. Cette apparente fragilité, aux accents de souveraineté. La main de velours et le gant de fer. Le satin dans une main manipulatrice, simulatrice.
Ta promesse d'intercéder auprès de la reine ne t'engage à rien. Qu'as-tu d'autre à offrir ? Gourmand, Geory.
Et son regard qui se perd dans le sien,
Ce regard un peu mutin, surtout taquin.


Vas-y, ma beauté, convaincs-moi de t'protéger. Convaincs-moi de couvrir les arrières que tu as si beau, de veiller sur ton sommeil, sur ton tombeau.
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Sura

Sura

LA PROPHETIE :
Et si je t'aime, prends garde à toi.

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Geory - Intrigue Heledir - Iren

Le secret du succès ?
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But what about the rest of us? What about the nobodies and the nothings, the invisible girls? We learn to hold our heads as if we wear crowns. We learn to wring magic from the ordinary. That was how you survived when you weren’t chosen, when there was no royal blood in your veins. When the world owed you nothing, you demanded something of it anyway.

L'ENVOL : I’m not afraid, she declared, and she wasn’t. She was angry, which is the more productive cousin of fear.
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L'AME : Alienor
LE REGARD : Ana de Armas
LE TEMPS : 30.
LE SANG : Heledir
LE FEU : L'eau se faufile toujours entre les doigts qui tentent de l'emprisonner.
LE DESTIN : From dust to stardust. Servante de la souveraine d'Heledir.
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptyLun 20 Avr - 5:30



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hell helps the sinners ;
because heaven will not


"He is not to them what he is to me" I thought: "He is not of their kind. I believe he is of mine."

— L'Amour.
Muse inconstante et volatile. Elle inspire depuis toujours les bardes au cœur tendre et les poètes qui couchent sur le papier un émoi pour des courbes qu'ils ne toucheront souvent que du bout de leur plume. Tu t'en es jusqu'ici bien gardée de l'éprouver. Tout du moins pas un sentiment comme celui-ci. Il est vrai que tu as ressenti ce lien qui noue et défait les famille. Surtout pour ta mère et tes sœurs. Celui pour ton père s'est éteint en même temps que ton respect pour lui. Le sentiment est alors devenu source de déception.
Très vite tu as réalisé qu'il serait également un frein à tes ambitions. Que ceux qui veulent vivre d'amour et d'eau fraîche le fassent, cela te fera moins de concurrence. Pour ta part tu préfères vivre de vin et de pouvoir. Valeur presque aussi inconstante mais bien plus satisfaisante.

Puis tu as eu vent de ce légendaire soldat. Ce lion d'apparence et de férocité dont la lame aussi célèbre que son porteur, faisait tomber les têtes au nom de la Paix et de tous ces grands idéaux du même genre. Aussi irréels qu'irréalisables. Et du jour au lendemain le héros à l'uniforme aussi rutilant que la renommée, s'est mis à inspirer autant la peur que la pitié. La femme décédée à laissée place à une nouvelle épousée du nom de Folie. Accompagnée d'une maîtresse nommée Iren, bien décidée à en profiter. Le façade du guerrier farouche a cédé pour révéler un pantin grotesque prêt à tout pour entretenir son addiction à la vengeance et à la violence.
Si tu n'en avais pas déjà été convaincue, son exemple aurait achevé de te convaincre du danger de l'emprise d'un tel sentiment. L'ironie
du sort voulait que cela fasse aussi de lui le plus à même à veiller sur toi. Mais tu n'étais guère prête à t'arrêter sur ce détail. Il te semble plus aisé de remettre ta vie entre ses mains que ton cœur entre celles de qui que ce soit.

Ton regard abandonne le terrible fossoyeur en terrain conquis pour retrouver le bleu de glace de celui du pourfendeur. Tu t'attendais à y trouver plus de flammes, toi qui aimes tant jouer avec le feu. Tu pensais que l'évocation de la défunte viendrait attiser sa folie bien plus que douce. L'aurais-tu sous-estimé, ou bien est-il en train de se laisser tenter, au point d'en oublier la brûlure ? Tu gardes cette réflexion pour plus tard, préférant t'attarder sur le choix de ses paroles. Abandonner. Quel mot terrible, porteur de tant de culpabilité sur laquelle tu vas pouvoir jouer.

- Rien ne me le dit. Mais la logique veut que je sois mieux protégée avec le meilleur soldat du royaume à mes côtés que sans lui. Pour le reste, je ne représente rien pour vous. Vous avez à y gagner à me garder en vie, mais vous n'éprouverait rien de plus si je venais à la perdre.  

Qu'il est dérangeant, ce petit démon venu te susurrer que tu es en train de lui offrir plus de confiance que tu n'en as jamais fait avec n'importe qui en-dehors de la reine. Tu le renvoies dans ses limbes, si infatuée de toi-même que tu es persuadée que de vous deux, tu es celle qui saura garder le contrôle sur l'autre, comme tu l'as toujours fait avec tous les hommes. Tu te sens capable de le faire vaciller comme sa voix prononçant un nom porteur de tant de pouvoir sur lui.

Le pourfendeur se fait girouette. Son couard chagrin vient se cacher derrière une avidité presque banale tellement tu y es habituée. Mais vu le spécimen, tu es prête à lui laisser une chance te surprendre. Non que tu ne serais pas prête à céder bien plus que quelques informations incertaines. Bien au contraire. La distance à laquelle il t'a maintenue, te forçant toi-même à la rompre, était presque.... frustrante. Alors s'il veut jouer à ça, il va découvrir que tu connais les règles de ce jeu par cœur, et que tu es une adversaire redoutable.
Tu romps un peu plus la distance qui vous sépare et, volontairement, répond à l'insolence par un masque d'innocence. Bien trop vrai pour être honnête et tu en as parfaitement conscience. Tu soutiens son regard. Le tien le jauge. Le juge. Tes pas s'arrêtent assez près de lui pour qu'il te suffise de tendre le bras pour le toucher. Tu prends une grande inspiration, ton espace soudain empli de son odeur piquante de métal, de sang et de sueur tout à fait masculine. Glissant, silencieusement, tu te mets à tourner autour de lui comme si de vous deux, c'était toi le prédateur. D'ailleurs tu l'es, sur bien des points. Et il en a conscience. Tu te demandes presque si cela ne joue pas autant en ta faveur que ta défaveur. Au moins cela le distraie-t-il.

- Comme vous l'avez si bien dit, je ne suis qu'une servante. Qu'est-ce qu'une servante pourrait bien offrir au Pourfendeur qui puisse l'intéresser ?  

Ta voix à l'innocence suave lui susurre bien moins de promesses que tes silences.

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Dernière édition par Sura le Lun 4 Mai - 0:55, édité 1 fois
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LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptyJeu 23 Avr - 17:44


hell helps the sinners, because heaven will not


 
@sura.

L'innocence au creux des fossettes qui se dessinent sur son visage juvénile. L'innocence qui transpire de la tonalité de sa voix, fausse, si feinte, si feinte même qu'elle t'émerveille, cette actrice née au masque vermeil.
Elle t'entoure, t'encercle, laisse perler derrière elle la douceur de son parfum enfantin, séducteur et lascif - pourtant. Elle est la superbe incarnée, métamorphosée en une sylphide efféminée.
Tu te demandes un instant ce qu'elle peut bien te vouloir. Un instant ta raison retrouve ses pleins pouvoirs en ton esprit altéré, embrumé par le parfum qui se dégage d'elle comme d'une plante toxique toute prête à te mastiquer. A ce moment précis, tu t'interroges sur sa véritable volonté, persuadé que tu es du mensonge qu'elle te sert d'une voix envoûtée. Aurait-elle eu l'audace de voir en toi une cible facile ? Aurait-elle eu l'audace de se jouer de toi comme la reine Irèn dans ces moments où ton esprit vacille ?

Et puis, la raison repart par le même chemin où elle est venue. Ses va-et-vient autour de toi, ses prunelles en les tiennes ont eu raison de ton esprit, de ton intelligence, de ce qu'il t'en restait, du moins. Tu es un chevalier émérite, un combattant entraîné, aguerri. Mais l'on ne t'a jamais appris à faire fi d'une vile séductrice, d'une araignée tisseuse de toile argentée.
Tu es à sa merci. Elle tisse sa toile autour de toi.
Tu es à son service. Elle parfume tes émois.

A mesure qu'elle poursuit son tourbillon, ta raison se fait la malle. La reine a déjà bien altéré la finesse de ton esprit, il ne manquait que sa servante pour parachever l'oeuvre. Mais enfin, Geory, as-tu vraiment besoin d'autrui pour sombrer dans la folie ?
Il est vrai que je n'ai guère à y perdre. Tu la regardes tourner, tourner, tourner autour de toi, sans avoir la moindre envie qu'elle ne cesse de s'agiter à tes côtés.  Quelque part, elle t'hypnotise. Cela n'est pas sans te plaire. Tu admires sans scrupule ses courbes chaleureuses, celles-là même qui forment des rondeurs délectables, ta langue humidifie tes lèvres, et tu la regardes encore. Après tout, ne gagnerais-tu pas à fréquenter pareille succube, pareille femme aux attraits d'Olympie ? N'attiserait-elle pas d'une flamme destructrice les cendres sans vie de ta folie ?
Un instant, ta vengeance te sort de l'esprit. Un moment, tout autre chose y pénètre. Une autre chose depuis longtemps oubliée. Ta langue humidifie tes lèvres. Ne cherche-t-elle pas ainsi à titiller en toi les flammes de ton émoi, les souvenirs de tes ébats ? Ta langue humidifie tes lèvres...

A défaut de la reine, il te faut un exécutoire, Geory, sur lequel passer ta haine, ta rage de cette souveraine qui te maintient en laisse sans jamais te donner d'os à ronger. Cet exutoire, elle semble te l'offrir sur un plateau d'argent, lorsqu'elle glisse de cette voix sensuelle et faussement innocente l'interrogation à laquelle elle n'attend nulle réponse.
Elle ne te semble pas naïve, Geory, mais quel attrait à ce masque ingénu qu'elle porte sur son si joli visage.. Quel attrait à ses courbes délicieuses qu'elle livre ainsi à ton regard, à l'ardeur chaleureuse de tes prunelles séduites, envoûtées. Sorcière maléfique. Vile créature issue de la tentation elle-même. Tu réfléchiras plus tard à comment l'appeler.
Tu veux que je te traite comme Lucia ? Ton interrogation fend l'air, elle n'en est pas une. Nulle réponse n'est attendue de sa part. Tu fixes tes prunelles en les siennes, saisis son bras de ta poigne de fer. Elle ne bouge plus, la vile créature. La flamme qui brille en ton regard ne l'y enjoint pas.
Il va donc falloir me remercier comme elle.
Le rictus sur ton visage. La folie en ton sillage.
Elle a compris, la sylphide. Elle a compris ce que ton insinuation grossière laisse présager. Elle a compris comment il faudrait te payer.

Ton regard qui se fixe en le sien, l'attente d'une réponse claire, concrète. Peut-être qu'en baisant sa servante, t'auras un peu l'impression de violer la reine. Peut-être qu'en te servant d'elle, tu rongeras l'os qu'elle t'a promis.

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Sura

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L'ENVOL : I’m not afraid, she declared, and she wasn’t. She was angry, which is the more productive cousin of fear.
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L'AME : Alienor
LE REGARD : Ana de Armas
LE TEMPS : 30.
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptyLun 4 Mai - 1:57



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hell helps the sinners ;
because heaven will not


"He is not to them what he is to me" I thought: "He is not of their kind. I believe he is of mine."

— Tu le connais par cœur ce jeu Sura. Tu le connais si bien que l'on pourrait douter que tu n'en aies pas dicté les règles. Comme ces hommes que tu façonnes quand c'est ton corps qui passe entre leurs mains.
Du prince au manant.
Du héros au mandiant.
Tu leurs apprends à chanter l'élégie de leur moralité. Dans leur cœur tu sais toujours dénicher l'ivraie qui se cache dans le bon grain. Pour être honnête, tu n'as jamais passé tant de temps que cela à le chercher. Ils sont tous si corrompus, si viciés par leur désir de posséder toujours plus. Jusqu'à la déraison. L'argent, les titres et les biens sans en connaître leur réelle valeur. Les corps n'y sont que des objets parmi tans d'autres et le tien n'y a pas fait exception.
Pour oublier ces fois où on te l'a pris sans ta permission, tu t'es mise à le donner. A le brader. Qu'importe ce qu'il y avait à gagner. Tant qu'il y avait quelque chose à gagner. Et tu as su tous les surpasser avec leurs pitoyables désirs. Sans jamais rien perdre de ta superbe. Sans jamais égratigner ta dignité enfouie bien trop loin pour être à portée de leurs mains misérables et avides.

- Tu veux que je te traite comme Lucia ?

Il met fin à ta valse entêtante et tu sens déjà ta peau qui s'embrase sous sa poigne un peu rude. Il va t'abimer Sura. Tu le sens. Tu le sais. Il va souiller ce que tu représentes. Briser ton corps à coups de reins. Et comme tous les autres il va se leurrer. Croyant détruire le flacon pour mieux posséder une ivresse trop évanescente pour être ne serait-ce que du bout des doigts effleurée. Mais peut-être que cette fois, tu vas aimer ça.

- Il va donc falloir me remercier comme elle.

Qui est vraiment le plus fou de vous deux ? Le démon apparent ou bien celle qui s'agenouille devant lui, son regard rivé dans ses yeux déments ? Là où vous êtes c'est même à d'autres regards que tu pourrais offrir pareil spectacle. Tu en es parfaitement consciente. Tu t'en moques. Le héros déchu qui met genoux à terre aussi bien que toi, doit comprendre jusqu'où tu es capable d'aller. Que tu ne seras jamais de ceux qu'il effraie. De ceux qu'il pourra sous-estimer.
Tes mains délicates viennent ouvrir son pantalon. T'as l'air de rien comme ça. T'as peut-être juste l'air d'une catin un peu mieux vêtue que les autres. Mais c'est toi qui le tient dans le creux de ta main, et bien plus qu'au sens littéral. Ta bouche vient conclure votre accord sans même prononcer un seul mot. Mais les serments qu'elle donne sont les meilleurs. Tu te détaches de lui juste avant la fin pour le laisser sur la sienne. Victorieuse et licencieuse tu te redresses face au géant, un sourire sur des lèvres qu'il ne pourra plus jamais oublier.

- Vous a-t-elle déjà remercié ainsi ?
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Geory le pourfendeur

Geory le pourfendeur
MERCENAIRE.
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE :
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Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.

⇩⇩⇩

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Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
LES PARCHEMINS : 334
L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
LES ROSES : 3591
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(nsfc) hell helps the sinners, because heaven will not - Geory  EmptySam 9 Mai - 14:48


hell helps the sinners, because heaven will not

 
@sura.

Cette haine pour la reine que tu déportes sur sa servante, sur la belle et sensuelle Sura, qui plonge en toi ses prunelles perverses, lascives, dans lesquelles brillent un désir qui depuis bien longtemps ronge tes veines.
Car tu la veux, Geory, depuis que tes yeux se sont perdus sur elle, ont dévoré son corps de bas en haut, déshabillant sa pâleur et sa douceur au gré de tes envies. Il y a bien longtemps que tes instincts primitifs et animaux ont pris le pas sur ta raison d'homme. Celui-ci n'échappe pas à la règle. Ce désir qui bouillonne en ton bas ventre, fait germer en ton esprit des images altérées, embrumées, réminiscences de jouissances passées aux côtés de Lucia et de Merril, de ces deux femmes qui se donnaient à toi, au gré de tes désirs, voguant sur les vagues de ton envie.
Et te voilà, désormais, face à la belle Sura, la belle qui quémande tes services et ton aide, et voilà bien longtemps que tu n'as plus eu d'acte altruiste et désintéressé. Alors, tu réclames ton dû. Celui que, tu n'en doutes pas, à lire la détermination dans son regard farouche, elle n'hésitera pas à te donner. Elle n'est pas femme à se laisser dicter sa conduite prudemment, et le danger que tu représentes, cette alarme que tu fais sans doute sonner en son fort intérieur, n'est qu'une pulsion supplémentaire, qu'un objectif à atteindre, sans doute, pour cette femme scorpion que tu devines sous les traits ingénus.
Et oh combien elle te donne raison. Oh combien elle te donne passion.

Elle s'approche de toi, et déjà tu frémis. Quel pouvoir, en dix minutes, elle a acquis sur ton âme déraisonnée, celle-là même qui te fait plonger à corps perdu dans les méandres de ta folie. Elle s'approche, et tu gémis.
Car elle n'hésite pas à se donner, la catin, la putain, elle se donne à toi, elle te donne à elle, acquiesce à ta demande comme tu acquiesceras à la sienne, l'échange définitivement conclu. Un instant, vous ne faites plus qu'un, monstre étrange au détour d'un couloir. Et sa tête qui se fond en toi, son visage qui disparaît sous le glas de ton désir. Tes gémissements qui résonnent contre les couloirs, qui valident ses conditions, l'une après l'autre, sans même chercher à les discuter, tant elle se montre digne de ce que tu attendais. Et en elle, tu revois Lucia, Merril, Iren, tes désirs, tes fantasmes si longtemps tus dans les méandres de ton esprit, tu ressens et devines qu'elle te perdra bientôt dans les limbes d'un au-delà désireux et désirable, de ce ciel divin dont la raison est absente.
Ce cheminement de la folie qu'elle entreprend entre tes cuisses.
Et ce sourire qu'elle te livre, ce sourire qui définitivement te fait vaciller. Ce sourire par lequel elle te tient, davantage encore que par ces prouesses luxurieuses.
Le son de sa voix qui résonne dans les limbes de ton esprit caverneuses. Vous a-t-elle déjà remercié ainsi ? Et tu la revois, et le peu de raison qu'il te restait encore se fait la malle par la fenêtre entrouverte, témoin de votre moment de tendresse, de sensualité lascive et érotique. Tu la revois, Lucia, son visage entre tes jambes, tu la revois, ce sourire qu'elle te livrait, ce sourire de bonheur, ce sourire orgasmique même, ce sourire par lequel elle te faisait jouir. Et les visages se confondent, les souvenirs se mêlent, s'entremêlent, se perdent comme la pureté de ton amour et la netteté de tes souvenirs. ▬ Le contrat est donc signé.

Tu t'ébroues, comme un chien que l'on réveille d'un long cauchemar. Tu t'ébroues, la regarde, la redécouvre. Un instant, tu t'émerveilles de sa beauté, et tu t'ébroues encore. ▬ Sache que ce n'est qu'une avance. Cet avertissement qui sonne comme la promesse de jours à venir ; alors que tes pas s'éloignent, peu à peu, de cet instant d'au-delà.

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