« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
Ttu veux aider RGEO parce que tu l’aimes d’amour, petit membrichou de nos cœurs ? Viens donc pubber, en postant un petit message sur la publicité bazzart . Tu peux aussi aller régulièrement voter sur les topsites. On t’aime <3
If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.
▬ L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath. ▬ LES PARCHEMINS : 168 ▬ L'AME : kassie ▬ LE REGARD : tamla kari ▬ LE TEMPS : trente ans ▬ LE SANG : thoron ▬ LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier. ▬ LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires. ▬ LES ROSES : 3790
Lasse, la jeune femme se laissa tomber sur la table de la taverne. Ses quelques gardes l’entourèrent, et s’installèrent. Depuis l’incident et le décès de son mari, Louis refusait de la laisser vadrouiller seule. Il avait engagé certains des meilleurs épéistes et gaillards de sa troupe. L’inconvénient ? Aucun d’eux ne lui parlait. Elle passait son temps avec des muets. Elle avait bien essayé de les titiller gentillement durant tout le voyage qui les avaient menés à Ceollyn, et elle n’avait eu que des grognements. Le capuchon rabattu dissimulait ses cheveux brun en bataille. Et tandis que l’aubergiste les servit en bière et en ragoût, elle avala cul sec son propre breuvage. La journée avait été longue, les affaires compliquées, mais elle eu ce qu’elle voulait. Valeriane Tisserêve avait toujours ce qu’elle voulait.
Enfin, ce soir-là, elle ne désirait rien d’autre que son lit. Si elle aimait voyager, cela s’accompagnait d’une charge de fatigue qui n’était pas négligeable. Et elle n’aimait pas non plus partir trop longtemps ; elle savait que son frère, qui gérait les affaires en son absence, n’aimait pas ça. (et il n’était pas très doué, mais cela Valeriane se gardait bien de lui dire. Quelque chose avoir avec un ego de mâle) Elle faisait le plus souvent le plus rapidement, mais ce soir, elle avait envie de s’attarder un peu, et de profiter de la ville.
Et c’est donc naturellement qu’elle avait fini la soirée à la taverne, devant un repas, gardée par ses chiens muets. Ennuyée, son regard parcouru la taverne ; ceux qui chantaient, ceux assis dans l’ombre, ceux qui buvaient et... Elle déposa lentement son verre. Là, attablé, mangeant et buvant en compagnie d’une partie de son équipage très certainement, se pavanait Edwin Telemnar. Échappant un instant à la surveillance de ses gardes, elle se glissa avec aisance dans la salle, tira la chaise vide à côté d’Edwin, et s’installa comme si de rien n’était. « A ta santé, » fit-elle, le plus naturellement du monde. Sans même jeter un œil au reste de la tablée, elle darda son regard étincelant sur le pirate. « Je suis curieuse, qui as-tu dérobé cette fois-ci ? » Elle ne prenait jamais de gants, et certainement pas avec l’homme qui lui avait volé une partie de ses tissus adorés. Et qui, une fois de plus, lui filerait entre les doigts, pour sûr.
(c) DΛNDELION
◭ Edwin U. Telemnar
▬ LA PROPHETIE : Ma fiche de liens : ici
Ma présentation : ici
▬ LES PARCHEMINS : 110 ▬ L'AME : Eden / Annab' ▬ LE REGARD : Chris Pratt ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Thoron de naissance, sans-nom par choix. ▬ LE FEU : Célibataire ne refusant jamais une partie de jeux. ▬ LE DESTIN : Pirate émérite, la mer est tout ce qu'il connait depuis de nombreuses années ▬ LE PACTE : L'Ordre du Poisson ▬ LES ROSES : 3608
La vie sur terre était quand même bien moins colorée que la vie en mer. Les rares journées passée à fouler le sol au lieu de voguer ne donnait à Edwin que l'envie de repartir pour de nouvelles -illégales- aventures. Mais il fallait bien le poser, le pied. Ralentir la course et faire les comptes. Cette fois, dans des quartiers peu fréquentés de Ceolynn. Habituellement, cette ville était un bon repère car elle était calme et c'était là qu'habitaient pas mal de riches nobles peu scrupuleux de racheter les marchandises de leurs concurrents. Son éloignement avec la mer ne plaisait cependant pas à Edwin, qui n'était pas un bandit de grand chemin.
Se savoir éloigné tout au plus d'un jour de cheval de son bateau ne l'enchantait guère et lorsque affaires il y avait à faire à Ceolynn, seuls ses proches camarades d'équipage l'accompagnaient. Les autres restaient pour s'assurer de bouger leur précieux navire, et le rafistoler si besoin. Jamais de pause pour les pirates.
Les compagnons étaient arrivés en fin de soirée au bas des anciens remparts de la ville, témoins d'un passé plus guerrier que maintenant. Dans l'ombre des murs et les chapeau baissés sur les yeux, la troupe avait atteins une auberge pour passer la nuit. Le lendemain ils rejoindraient les quartiers discrets de la ville pour faire fortune. En tout cas l'heure était maintenant à la détente et à la sustentation. Edwin et son équipe était attablée dans une taverne relativement calme, pour une fois. Il n'était pas connu par ici, ils n'étaient jamais venus. Ils n'étaient pas discret pour autant, les pirates. Quand on à l'habitude de vivre pour soi et de faire ce qu'on veut, l'autorité finit par ne plus faire très peur après quelques bières.
Alors que lui-même et ses compagnons étaient en pleine conversation et riaient suite à de fortes bonne plaisanteries, Ed' vit du coin de l’œil la chaise proche de lui être réquisitionnée. Il interpréta les regards stupéfaits de ses compagnons qui visaient sa gauche comme un mauvais signe. Il tourna la tête, interrompus dans l'une de ses phrases -probablement quelque chose peu spirituel- pour voir une jeune femme prendre ses aises.
« A ta santé, » déclara-t-elle sans aucune gêne.
Et quelle femme, qui venait de s'asseoir près de lui. La nouvelle venue enchaîna, plongeant son regard dans le sien. Un sourire venait de percer sur les lèvres d'Edwin, qui prit une gorgée de son breuvage en levant son verre. « Je suis curieuse, qui as-tu dérobé cette fois-ci ? »
Le stress du moment passé, ce dernier se détendit et s’enfonça dans son siège en posant sa pinte. « Tiens, tiens, tiens, mais qui avons-nous là ? » dit-il. Il regarda autours de lui. Il était étrange qu'elle soit ici, seule. Il ne fit pas le rapprochement entre la bande d'armoire à glace qui les regardaient du coin de l’œil et elle. Il reprit contenance, un peu trop arrogant.
« Moi ? Dérobé quelqu'un ? » Il jeta un coup d’œil à ses compagnons, faussement outré. « Comment peux-tu nous accuser d'une choses pareille ? Je me sens blessé tu sais, profondément. » Le joaillier qui s'était fait couler ne devait pas être du même avis. « Les gars, j'imagine que vous ne vous rappelez pas de Mme Tisserêve ? Un bien beau partenariat que nous avions fait là. Très lucratif. » A l'évocation de son nom, ses amis comprirent qui ils avaient en face d'eux et se détendirent aussi. Mais il faudrait songer à déguerpir assez vite tout de même.
(c) DΛNDELION
Ps : j'ai utilisé ton code pour ce rp, si cela te gêne dis le moi et je changerais.
If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.
▬ L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath. ▬ LES PARCHEMINS : 168 ▬ L'AME : kassie ▬ LE REGARD : tamla kari ▬ LE TEMPS : trente ans ▬ LE SANG : thoron ▬ LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier. ▬ LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires. ▬ LES ROSES : 3790
Elle ne compte pas le laisser filer. Pas cette fois. Edwin a cette capacité improbable qui a dû lui sauver les miches plus d’une fois, de disparaître au moment le plus opportun. Si la dernière fois qu’ils se sont croisés, il avait profité de la foule pour s’échapper, Valeriane ne fera pas deux fois la même erreur. Quiconque s’engage à la voler, lui doit rétribution si par malheur elle tombe sur le voleur. Intraitable en ce qui concerne son commerce, même un tissu volé suffit à déclencher une vendetta sans précédent. Qu’on la vole soit une chose, qu’on se fasse de l’argent sur son dos sans qu’elle n’en tire aucun profil, une autre. Et c’était bien ceci qui faisait rugir la Colère dans ses veines et dans son cœur. Remuant ciel et terre, engageant l’un des meilleurs chasseurs de primes, elle avait fini par avoir un nom. Le reste est étonnamment facile. Tout est si facile dès lors que l’on possède la bonne information.
Sans une once de terreur, assise à une table où ces gaillards peuvent aisément la soulever et l’envoyer paître, elle les toise pourtant, observant chacun des visages des pirates. De guenilles sont-ils à peine vêtus remarque-t-elle, les mains basanées par le vent et le sel de la mer. Ils sont bien loin de chez eux. Peu de femmes auraient l’audace d’agir comme Valeriane venait de le faire. La tisserande ne craint pas les pirates ; sa propre terreur est bien plus abstraite qu’une bande de malfrats. C’est pourquoi elle est si calme, si tant est que l’audace peut être considérée comme calme. Elle a vu l’espace d’un instant l’inquiétude sur les traits du pirate ; lorsqu’elle s’est installée. Les pirates ne sont-ils donc pas sans peur ? « Tiens, tiens, tiens, mais qui avons-nous là ? » Elle lui jette un regard torve. Fais donc l’idiot. Elle le vit chercher du regard, croyait-il qu’elle était stupide au point d’être seule ? Quoique cela aurait pu. Si elle n’avait pas perdu un enfant et un mari, cela aurait pu.
« Moi ? Dérobé quelqu'un ? - ne fais pas l’innocent, cela ne te sied pas. - Comment peux-tu nous accuser d'une chose pareille ? Je me sens blessé tu sais, profondément. Les gars, j'imagine que vous ne vous rappelez pas de Mme Tisserêve ? Un bien beau partenariat que nous avions fait là. Très lucratif. » - tu t’en remettras. » Elle balaye la tablée du regard, réprobatrice. Elle n’épargna de son regard aucun des gaillards. Comme une mère qui sermonne ses gosses. Son regard revient lentement sur Edwin. « Un partenariat, cher pirate, fonctionne dans les deux sens. Or, je n’ai pas souvenir d’avoir eu ma contrepartie. » Elle se tourne vers ses compagnons. « Ni d’aucun d’entre vous, d’ailleurs. J’ose espérer que vous avez vendu mes étoffes à plus de deux cents argents ? Si ce n’est pas le cas, messieurs, je ne ferais plus affaire avec vous, et je vous conseillerais bien gentiment de vous contenter de piller les quelques nobles qui n’en auront que faire. » Condescendante, à la limite de l’insolence, elle agit comme une moralisatrice. Elle détestait que ses étoffes aient pu se vendre moins cher que ce qu’elle demandait. La tisserande revint sur Edwin. « Et donc, ma contrepartie ? » Elle n’en démord pas.
(c) DΛNDELION
Spoiler:
non pas du tout, t'inquiète ! puis ce n'est pas le mien, il est dispo sur bazzart !
◭ Edwin U. Telemnar
▬ LA PROPHETIE : Ma fiche de liens : ici
Ma présentation : ici
▬ LES PARCHEMINS : 110 ▬ L'AME : Eden / Annab' ▬ LE REGARD : Chris Pratt ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Thoron de naissance, sans-nom par choix. ▬ LE FEU : Célibataire ne refusant jamais une partie de jeux. ▬ LE DESTIN : Pirate émérite, la mer est tout ce qu'il connait depuis de nombreuses années ▬ LE PACTE : L'Ordre du Poisson ▬ LES ROSES : 3608
Edwin, attablé, ne savait pas s'il voulait se défaire de cette conversation, ou s'il voulait en profiter Il était rare que vos victimes vous poursuivent et vous harcèlent pour demander réparation. D'habitude, se faire couler son bâteau était suffisant pour instiller la peur chez les pauvres marchands. Le fait que Valérianne possédait le bateau mais n'était pas à bord le jour J jouait peut-être. Elle n'avait pas sentit la mer prendre place au sein de ses poumons. La jeune femme n'avait donc que l'argent à la bouche et aucune peur de se retrouver face à une bandes de pirates expérimentés. Loin de l'eau, ce n'était toutefois pas leur éléments. Mais c'était elle qui venait les interrompre, encore et encore. Ed' commençait à avoir l'habitude maintenant, de ce petit bout de femme. Ce qui l'étonnait le plus c'est qu'elle continuait. Elle revenait à la charge, infatiguable. Un jour, se disait Edwin, il finirait par ne jamais s'en débarrasser pacifiquement. Il ne voulait pas en venir là, elle l'amusait. Mais toute plaisanterie à une fin.
La jeune femme n'en démordait pas, elle balaya ses plaisanterie et afficha un air toujours plus sérieux -qui ne pouvait pas effacer le sourire toujours moins sérieux d'Ed. La voilà qui toisait tous ses compagnons. La confiance qu’avait cette femme en elle-même était plus importante que son propre navire (ce qui n'est pas peu dire).
« Un partenariat, cher pirate, fonctionne dans les deux sens. Or, je n’ai pas souvenir d’avoir eu ma contrepartie. » On n'entendait que le bruit des pintes se faisant siroter. Edwin la regardait avec curiosité. Chaque phrase qu'elle prononçait était comme la suite d'une histoire palpitante (mais un peu grotesque). Puisque les pirates gardaient le silence, elle fit une petite pause avant de renchérir. « Ni d’aucun d’entre vous, d’ailleurs. J’ose espérer que vous avez vendu mes étoffes à plus de deux cents argents ? Si ce n’est pas le cas, messieurs, je ne ferais plus affaire avec vous, et je vous conseillerais bien gentiment de vous contenter de piller les quelques nobles qui n’en auront que faire. Et donc ma contrepartie ?» La jeune femme avait planté son regard dans celui du pirate. Loin de lui l'idée de devoir expliquer la plus simple des définitions qu'il connaisse, il allait y être poussé. Edwin se redresse, une mine sérieuses affichée sur son visage. Clairement ses compagnons ne comprennent pas le personnage que représente Valériane, les pauvres. Ils ne comprennent pas les possibilités qui s'offraient à eux.
« Déjà, ne te fais aucun soucis ta marchandise à été bien vendues. » Il a une voix d'homme d'affaires entre deux gorgée de bières. « En ce qui concerne ta contrepartie, je suis bien évidemment disposé à t'en fournir une. Quoi de plus naturel après tout ? » Il se tourne vers ses collègues. « Quel serait un bon prix à votre avis les gars ? » Il ne reçoit en réponse que des mines décontenancées.« Ils sont inutile dans cet échange à priori. Combien tu veux ? » On garde. Son. Sérieux. Pas de rictus, Edwin.
If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.
▬ L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath. ▬ LES PARCHEMINS : 168 ▬ L'AME : kassie ▬ LE REGARD : tamla kari ▬ LE TEMPS : trente ans ▬ LE SANG : thoron ▬ LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier. ▬ LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires. ▬ LES ROSES : 3790
D’aucuns jugerait Valeriane inconscience. S’attabler ainsi, avec un tel aplomb, autour d’une bande de pirates qui auraient tout aussi bien pu lui trancher la gorge - ou pire, peu en auraient le cran. La brune ne crains pas les pirates ; elle voit surtout des gens dont la vie est régie par la liberté. Une vie régie par les aléas de la Mer, les embruns salés, les cris des mouettes et le navire fendant les flots. La Liberté à l’état brut. Et pourtant, dès lors que son regard détaille chaque gaillard, elle ne peut s’empêcher de penser que même cette liberté brute a un prix. Celui de piller les autres pour survivre. Pour une marchande qui a construit d’elle-même sa renommée, vivre ainsi va au-delà de ses principes. Et pourtant, n’est-elle pas parfois si proche de la mentalité d’un pirate, dès lors qu’il s’agit de marchander ? De réduire un prix au maximum, quitte à rouler l’adversaire dans sa propre farine ? Peut être est-ce pour cette raison qu’elle ne les crains pas.
Le silence est lourd, dès lors qu’elle pose ses questions. Elle manque même de soupirer. Elle sait les pirates peu loquaces, et leur mutisme n’est pas sans l’agacer. Elle aurait préféré rencontrer une vive résistance. L’équipage la regarde sans la voir, déboussolé. Loin des mers, les chiens ne sont que des chiots, semble-t-il.
Edwin semble change d’attitude, prenant une mine sérieuse. Valeriane hausse un sourcil, méfiante. Si l’équipage est docile, elle ne croit pas une seule seconde que c’est le cas du bellâtre. « Déjà, ne te fais aucun soucis ta marchandise à été bien vendue. » Sa voix retentit, comme celle d’un marchand expérimenté. Elle aurait presque pu y croire, si ce n’était son accoutrement de pirate. « En ce qui concerne ta contrepartie, je suis bien évidemment disposé à t'en fournir une. Quoi de plus naturel après tout ? » Elle hausse le deuxième sourcil. Il se tourne vers son équipage, mais aucun ne réagit. Muets comme des tombes. « Quel serait un bon prix à votre avis les gars ? Ils sont inutiles dans cet échange à priori. Combien tu veux ? » Valeriane croise les bras sous sa poitrine, et s’adosse au dossier de sa chaise. Elle examine le visage d’Edwin, à la recherche de la moindre ruse. « 10% de tes bénéfices. Et valable sur tous les autres pillages des Tisserêve que tu feras. » Aucun doute là-dessus, si ses précieuses étoffes se retrouveraient entre les mains d’Edwin une nouvelle fois, elle entends bien en obtenir quelque profil. Non pas que l’argent soit sa seule préoccupation, mais elle déteste l’idée que quelqu’un s’enrichisse sur son travail, sur tout ce qu’elle a sué corps et âme pour avoir. Le meilleur moyen, de faire disparaître son ennemi, est de s’en faire son ami.
(c) DΛNDELION
◭ Edwin U. Telemnar
▬ LA PROPHETIE : Ma fiche de liens : ici
Ma présentation : ici
▬ LES PARCHEMINS : 110 ▬ L'AME : Eden / Annab' ▬ LE REGARD : Chris Pratt ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Thoron de naissance, sans-nom par choix. ▬ LE FEU : Célibataire ne refusant jamais une partie de jeux. ▬ LE DESTIN : Pirate émérite, la mer est tout ce qu'il connait depuis de nombreuses années ▬ LE PACTE : L'Ordre du Poisson ▬ LES ROSES : 3608
Inutile de préciser qu'Edwin ne pensait pas une seule seconde devoir quelque chose à cette femme. Ça ne marchait pas comme ça, le vol. On ne payait pas la personne qu'on volait. A priori, c'était un concept inconnu à cette chère tisserande. Il la faisait marcher, et ça l'amusait beaucoup. Ses compagnons, toutefois, ne comprenaient pas bien sa démarche. Il y avait de quoi, ces propos auraient pu décontenancer n'importe quel voleur digne de ce nom. Marchander avec les victimes, mais où allait ce monde ? le pirate prenait un malin plaisir à plaisanter et faire marcher cette pauvre marchande, mais malgré la suspicion dans ses yeux, pour l'instant, elle le prenait au sérieux. Erreur !
Et elle était là, adossée, sérieuse, prête à en découdre avec une tablée de pirate pour ses kilos d'or.
«10% de tes bénéfices. Et valable sur tous les autres pillages des Tisserêve que tu feras »
10% ! Rien que ça ! Elle était dure en affaire, Mme Tisserêve. Bon, il était vrai qu'il n'aurait jamais accepté ne serait-ce qu'1%, histoire de garder la face, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle réclame autant d'un coup. En comptant un potentiel marchandage, qui ne viendra jamais, elle pouvait viser peut-être 5% mais ... tout de même ! Elle ne doutait de rien ! Cette attaque frontale impressionnait Edwin, mais il n'était sûr de ce qu'il devait penser. Était-elle inconsciente ou juste très sûre d'elle ?
« 10% ! Eh bien vous n'avez pas froid aux yeux. » Ed prit une grande gorgée de boisson mousseuse et tenta d'afficher une mine sérieuse -avec plus ou moins de réussite-. Il s'approcha d'elle, le ton bas, pour mettre une ambiance personelle entre eux. « Bon, parlons sérieusement, entre deux adultes de deux professions opposées. Bien évidemment je ne vais jamais payer ce prix. De quoi aurais-je l'air, je vous le demande ? Une risée parmi les miens, rien de plus. Surtout que ces étoffes sont très recherchées. Personnellement, en conseil amical, je vous suggère de ne pas traîner trop sur les mers, car nous nous ferons une malin plaisir à dépouiller vos navires, et le tout ... sans contrepartie ! N'est ce pas magnifique, le vol ? Mais si vous voulez fournir Galhadorn, je crois que nous serons les seuls garants de cela, hm ? » Edwin affichait un sourire énervant, on avait juste envie de lui mettre une claque. Il recula et posa le plat de la main sur la table, pour signifier la fin de l'échange avec son langage corporel. « A moins que vous ne souhaitiez prendre une coupe avec nous, nous allons prendre congés, ma chère. Comme d'habitude, d'ailleurs ! Mais je vous félicite de nous avoir débusqué ! » Il était peu probable qu'elle souhaite en rester là.
If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.
▬ L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath. ▬ LES PARCHEMINS : 168 ▬ L'AME : kassie ▬ LE REGARD : tamla kari ▬ LE TEMPS : trente ans ▬ LE SANG : thoron ▬ LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier. ▬ LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires. ▬ LES ROSES : 3790
Ou peut être pas. L’idée effleura un bref instant son esprit, avant qu’elle ne la chasse. Pas question d’utiliser de la violence. Ces gars-là baignent dedans à longueur de temps, presque autant que le vermeil qui coule dans leurs veines. Mais Valeriane ne craint pas les pirates - la présence des trois chiens à la table qu’elle a délaissée y est peut être pour quelque chose - ou bien le fait « d’attaquer » frontalement, sans vergogne, au milieu d’une taverne bondée joue aussi en sa faveur.
Les regards perdus, la tablée observe le capitaine et l’éffrontée. Elle manque de soupirer. Ah, tout doués qu’ils étaient sur les mers, ils avaient l’air si béats qu’elle en aurait presque rit. Le capitaine s’offusque presque de ce qu’elle demande, passant soudainement du tutoiement au vouvoiement. Elle fronce les sourcils. Non, elle n’a pas froid aux yeux ; elle n’en serait pas là ou elle en était si c’était le cas. Il affiche une mine sérieuse à laquelle elle ne croit pas une seule seconde. Cet homme n’a aucune espèce d’honneur. Elle le regarde d’approcher, hésitant entre remettre une distance entre eux : qu’importe que les gaillard entendent, puisque de toute manière, la conversation les dépasse ? Son ton est bas, et la méfiance de Valeriane s’accroît. Ses sourcils se froncent davantage lorsqu’elle entend ses paroles. La prochaine fois ? Il n’y en aura pas. S’il avait u dérobé ses étoffes la dernière fois, c’est uniquement que la marchande avait fait preuve de naïveté en pensant que personne ne s’attaquerait à elle. Le navire n’était pas armé. Une véritable aubaine. « Je me fiche de ce que les autres pensent de vous. » Elle l’imite, même ton et même vouvoiement. « A vrai dire, non. » tranche-t-elle, l’acerbité de la marchande rendue célèbre transparaît. « A l’avenir, mes navires ne seront plus si faciles à dépouiller, comme vous dites. Si vous n’êtes pas prêts à payer mes étoffes, peut être certains des vôtres les payerons de leur vie. » Nulle menace, elle ne faisait qu’énoncer des faits. Elle ne comptait pas se faire voler de nouveau de sitôt, et c’était bien mal connaître Valeriane que de penser qu’elle était prompte à oublier. Rancunière dans l’âme, elle n’en démordrait pas. Elle tiqua à sa dernière tirade. « Voguez les mers, pirate, essayez donc de retrouver votre honneur qui semble perdu au fin fond des mers. »
(c) DΛNDELION
◭ Edwin U. Telemnar
▬ LA PROPHETIE : Ma fiche de liens : ici
Ma présentation : ici
▬ LES PARCHEMINS : 110 ▬ L'AME : Eden / Annab' ▬ LE REGARD : Chris Pratt ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Thoron de naissance, sans-nom par choix. ▬ LE FEU : Célibataire ne refusant jamais une partie de jeux. ▬ LE DESTIN : Pirate émérite, la mer est tout ce qu'il connait depuis de nombreuses années ▬ LE PACTE : L'Ordre du Poisson ▬ LES ROSES : 3608
Comme il fallait s'en douter, la belle Tisserêve n'avait pas prit cet échange avec beaucoup d'enthousiasme. En même temps, il fallait le lui accorder. Personne n'aimait se faire mener en bâteau (noter la blague) par une bande de pirate. Il fallait avouer qu'elle se défendait bien, en plus ! Une vraie femme d'affaires. Elle devait probablement souvent gérer des problèmes avec des gens pas faciles. En tout cas, elle avait du répondant, et il ne tarda pas à venir. Après lui avoir bien fait comprendre d'un non ferme qu'elle ne comptait pas en rester là, elle enchaîna: «A l’avenir, mes navires ne seront plus si faciles à dépouiller, comme vous dites. Si vous n’êtes pas prêts à payer mes étoffes, peut être certains des vôtres les payerons de leur vie. » Donc la tisserande laissait entendre qu'ils avaient eu un coup de chance, une passade singulière. Que jamais cela ne se reproduirait et qu'elle mettrait les moyens en place pour ça. Intéressant. Certes, Edwin n'était pas suffisamment bête pour prendre ses menaces à la légère. Il ne comptait pas faire baisser son effectif de pirates. Cependant, il ne fallait pas reculer et baisser les bras non plus. Avertit, il pourrait tout à fait mettre à niveau son armement lors d'un futur abordage. De toute manière, si lui-même ne délestait pas les bateaux Tisserêve, un concurrente -ou une concurrente- le ferait à sa place, il en mettrait sa main à couper. Alors pourquoi se priver de tant de richesses ?
Il avait - volontairement ou involontairement - tendu l'ambiance entre eux en adoptant ce style de parole. Il aurait du faire tomber ses manières inutiles, pour éviter de vexer, sa manie d'être insolent n'aidant pas son cas. Il laissa la jeune femme finir ses propos. « Voguez les mers, pirate, essayez donc de retrouver votre honneur qui semble perdu au fin fond des mers. » Elle attaquait son honneur. Ho oui, un pirate n'avait pas d'honneur !
Mais à quoi bon être honorable si c'était pour mourir pauvre ? Elle pensait peut-être toucher une corde sensible, typiquement liée à l'égo masculin avec ce genre de propos. A priori, la rivalité entre ces deux là n'allait pas se ternir autour d'un verre dans cette maigre auberge ce soir.
« J'avoue que je l'ai longtemps cherché » répondit-il avec un sourire. « En ce qui concerne notre affaire, quoi qu'on en dise, je connais un certains nombre d'entre nous qui sont ... disons ... plus sanguinaire. » Il était sérieux et souhaitait simplement prévenir son interlocutrice des dangers de la mer, qui voguaient de-ci, de-là ... En toute bonté d'âme !« Il aurait été dommage que pire arrive que de simples vols n'arrivent à vos navires... » L'équipage et lui-même étaient debout désormais, prèts à déguerpir probablement.