[EXPLICIT] The demon has consumed you whole ☾ Asmodee
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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▬ L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir. ▬ LES PARCHEMINS : 84 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Manu Bennett ▬ LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité.. ▬ LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle. ▬ LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas. ▬ LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur. ▬ LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir. ▬ LES ROSES : 3732
Mar 14 Avr - 0:53
Voilà le symbole marqué sur le visage:
◭ Asmodee
seconde des scorpions« Marche doucement car tu marches sur mes rêves. »
▬ L'ENVOL : le chat qui les observe, la main froide et vengeresse, l'élan sans chuintement. le rire qui se répercute dans le regard. la liberté qui commencera toujours par la discipline. ▬ LES PARCHEMINS : 195 ▬ L'AME : doomsday ▬ LE REGARD : Rooney Mara ▬ LE TEMPS : 34 ▬ L'ETOILE : là, sur la voûte, cet équilibre apparaît plus ténu qu'il ne l'a jamais été. les certitudes sont en train de tomber. Le masque aussi. ▬ LE SANG : il fut un temps gwelnaur. aujourd'hui heledir. ▬ LE FEU : d'aucuns diraient qu'il faut aimer. ils vous disent cela car ils portent leurs cœurs en bandoulière et s'étonnent de voir leurs cœurs piétinés. Jamais. ▬ LE PACTE : Le Scorpion. ▬ LES ROSES : 3812
« La mort est belle, elle est notre amie ; néanmoins, nous ne la reconnaissons pas, parce qu'elle se présente à nous masquée et que son masque nous épouvante. » CHATEAUBRIAND - Mémoires d'Outre-Tombe
Tu fais tourner ce morceau d'or entre tes doigts depuis bientôt une heure. C'en est un parmi tant d'autres. Ils ne servent à rien. Celui que tu tiens n'est pas entachée de l'épisode qui s'est déroulé plus tôt dans la soirée. Ce soir, vous dormirez à la belle étoile. Ce soir, vous ne rentrerez pas. C'est toi qui l'a décidé. C'est d'ailleurs les seuls mots que tu lui as adressé durant votre trajet. Tu lui as dit « Je ne veux pas qu'Arthur nous voit ainsi. Je n'aurais pas la force de lui mentir. »
Il a compris. Et vous voilà, ainsi, il est parti chercher une énième forme de rédemption entre deux feuilles mortes et l'envol d'un corbeau. Tu les aimes les corbeaux. Ton cerveau ne tourne plus rond. Les images incandescentes et interdites pour tes entrailles te reviennent. Te ramènent des années en arrière. Son corps, couché dans la paille. Les putains de marques sur son cou. L'horreur qui met du temps à s'insinuer en toi. A te transformer, enfin. Cela n'avait pas pris plus de quelques minutes. Avant que ta peau devienne poussière. Et que tu la troques pour une armure.
Tu le détestes. A ce moment, tu voudrais tout foutre en l'air. Même les flammes léchant le bois semblent se moquer de toi. Elles dansent, font vriller tes pupilles. T'emmènent sur des eaux bien trop agitées pour que tu puisses les ignorer.
Il n'avait pas le droit de faire ça. Tu lui faisais confiance. Et maintenant.
Tu revois encore ses yeux. Qui aiment ce qu'ils cautionnent. Le sang. Partout. Et le pire. C'est que l'horreur, pour toi, n'était nul part. Tu as aimé voir ce porc saigner. Tu as détesté que la main vengeresse provienne de Mayron. Ta Montagne.
Lorsque ses paroles sont venus briser les glyphes de confiance qui avaient oser demeurer dans cette pièce glauque, tu aurais pu lui cracher au visage.
Il avait compris.
Cela encore faisait partie de ces impressions fugaces que tu ressentais sans jamais avoir tord.
Il savait.
Et lorsque tu suivis du regard son oeuvre, quelque chose d'autre de plus insidieux encore avait émergé.
Tu savais.
Et cette idée t'étais insupportable.
Tu voudrais te dire que tu avais prévu le coup, que ce n'est pas si grave. Que bien des orages ont vu le jour avant. Que bien des vents ont soufflé sans jamais vous défaire de vos socles. Mais tu n'y parviens pas. Asaf a omis de te glisser cette information aux tympans. Ce gosse que tu as nourris sans faillir. Que tu empêches chaque jour de commettre l'irréparable. Que tu portes, à bras le corps, s'est permit. Et cet homme. Sur lequel tu pensais pouvoir te reposer. Le seul qui a été ce qui représentait le plus l'image d'un grand frère. Celui qui endigue l'horreur en vous. Celui sur lequel seule ta joue pouvait atteindre le triceps en guise de réconfort fugace. Tu maudis les Dieux pour t'avoir faite si alerte et intuitive. Parce qu'ils devinent un dessein pour toi et tu le sais.
Alors, ce soir, tu les maudis. Et te maudis de le faire aussi fort.
Tu méprises les Hommes mais pas ta famille. Tu méprises les hommes, mais pas ta famille. Tu l'as choisi, tu l'as porté à l'instar d'Asaf. Mais aucun repos n'est permis dans ce monde. Et tu ne cesses d'être étonnée. Pourquoi. Rien. N'est. Simple. L'air change à présent, il s'empreint de quelque chose de lourd et doux. C'est lui. Il reste planté là. Tu sens son odeur. Le sang, il a voulu le nettoyer au point d'eau. Alors tu ne le sens plus. Tu le devines. Ombragé, funeste. Ta jambe tremble depuis bien des minutes. Ta mâchoire est serrée. L'air est irrespirable, ici, au dehors.
« Montre moi ton visage. Ce n'est pas ce soir que tu tomberas entre mes doigts. »
Tu es acide. Tout en toi l'est. Il reste planté dans ton dos, attendant le Oui, qui sauverait ta vie.
« Ton vrai visage. »
Ce qui sort de toi. Ce qui gronde. Tu le connais. Tu sais les affres de la confiance. Mais jusqu'ici ce n'était que des inconnus. Des additions. Des suppositions. Jamais ta famille ne t'a trahi. Cela était réservé aux autres. Et tu te répètes cela comme un foutu mantra. Peut être a t-il perçu le danger dans ta voix ?
« Si je t'ai laissé croire que tu avais le choix, pardonne mon erreur. »
Tu tranches, tu en baves. La pièce d'or fait un grand vol en direction du feu. Ça y est, elle a touché les premières braises. Il est trop tard pour reculer. Tes mains se joignent, comme une prière. Tu voudrais retourner à hier. Cette fête où luisaient dans vos yeux une sorte d'innocence et de sagacité mêlées. Il t'avait fait dansé au son de la Sitàr d'Asaf et de la percussion d'Arthemiev. Arthur vous regardait, du coup de l'oeil. Le sourire aux lèvres.
C'était hier.
Il se déplace. S'assoit en face de toi. Le feu vous sépare. Tu mets une dizaine de minutes avant de te laisser faire. De remonter ta nuque en sa direction. Il te fixe à travers les flammes.
« Comment dois-je t'appeler à présent ? »
Tu voudrais éteindre cette colère en toi. Tu voudrais beaucoup de choses, ma fille. Mais on n'a pas toujours ce que l'on veut. Et c'est de cette frustration sur l'omnipotent que naît le furtif mouvement de la découverte.
◭ Mistral
Le serpent« Kill a demon today, face the devil tomorrow »
▬ L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir. ▬ LES PARCHEMINS : 84 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Manu Bennett ▬ LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité.. ▬ LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle. ▬ LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas. ▬ LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur. ▬ LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir. ▬ LES ROSES : 3732
Mar 14 Avr - 12:21
◭ Asmodee
seconde des scorpions« Marche doucement car tu marches sur mes rêves. »
▬ L'ENVOL : le chat qui les observe, la main froide et vengeresse, l'élan sans chuintement. le rire qui se répercute dans le regard. la liberté qui commencera toujours par la discipline. ▬ LES PARCHEMINS : 195 ▬ L'AME : doomsday ▬ LE REGARD : Rooney Mara ▬ LE TEMPS : 34 ▬ L'ETOILE : là, sur la voûte, cet équilibre apparaît plus ténu qu'il ne l'a jamais été. les certitudes sont en train de tomber. Le masque aussi. ▬ LE SANG : il fut un temps gwelnaur. aujourd'hui heledir. ▬ LE FEU : d'aucuns diraient qu'il faut aimer. ils vous disent cela car ils portent leurs cœurs en bandoulière et s'étonnent de voir leurs cœurs piétinés. Jamais. ▬ LE PACTE : Le Scorpion. ▬ LES ROSES : 3812
« La mort est belle, elle est notre amie ; néanmoins, nous ne la reconnaissons pas, parce qu'elle se présente à nous masquée et que son masque nous épouvante. » CHATEAUBRIAND - Mémoires d'Outre-Tombe
« Mistral. »
Ca y est. Il l'a dit. Ce simple mot te traverse l'échine, s'imprègne en toi et coule dans tes veines. Il l'a dit. Et il ne sera plus jamais Mayron à yeux. Est-ce que c'est cela qui te fait le plus mal ? Où cet entre-deux dans lequel vous vous trouvez tous les deux à présent ? Face à ce foyer qui vous sépare. Comme tant de fois avant. Et celle ci n'a jamais été aussi amère. Même lorsque vous aviez du tuer un témoin gênant lors d'un casse. Même lorsque que les richesses d'un autre n'étaient pas aussi fastes qu'en avaient parlé vos petits oisillons.
Tu parviens à calmer la rage en toi. Cet homme n'est plus un inconnu. Cet homme ne t'a jamais été aussi inconnu.
« Mais je reste Mayron. Mon passé ne change pas qui j’ai étais ces trois dernières années Asmodee. Tu sais mieux que quiconque à quel point le passé peut être traître. »
Et il ose. Remuer le couteau dans la plaie. Te faire comprendre qu'il sait. Les morts ne sont jamais bien loin, n'est-ce pas ? Ils nous accompagnent à chacun de nos pas. Et tu voudrais tant arrêter d'entendre leurs cris. Comment peut-il. Tu baisses le regard un instant. Même le feu ne parvient plus à te réchauffer. Tu es glacée de l'intérieur. Tu es redevenue cet être au cœur décrépi et au pas usé. Il n'a pas suffit de longtemps.
Tu voudrais qu'il se taise, à présent. Qu'il cesse d'essayer de trouver un pardon qu'il n'obtiendra pas. Et tu sais pourtant, l'importance de la rédemption. Elle t'a été offerte il y a des années, dans les yeux de celui qui vous a réuni. Faudrait-il le trahir ? Faudrait-il lui mentir ? Ton cerveau réfléchit à toute vitesse. Envisage toutes les possibilités.
Merde.
« Est-ce que j’aurais dû vous en parler ? Oui. Est-ce que je peux revenir en arrière ? Non. Arthur aurait du mal à l’accepter. A m’accepter. Tu le sais. »
Est-ce qu'il y pensait le soir en allant se coucher ? Se retournait-il en se demandant s'il serait un jour mis à nu ? Aurait-il souhaité que jamais son passé ne revienne ou se délectait-il de la nostalgie de ce temps passé ? Alors oui, tu le sais. Non, ne l'acceptes pas. Car c'est beaucoup trop facile. Comment a t-il pu, tous les jours de votre chienne de vie, te regarder dans le blanc des yeux. Te sourire. Prétendre te protéger.
« Je ne te permets absolument pas de t'adresser à moi comme si nous avions quoi que ce soit en commun. »
Tu cingles. Tu claques ta langue contre ton palais. Ta mâchoire est serrée et tes yeux sont fixes. Ils ne souffrent d'aucune hésitation. Tu serais prête à le saigner, ici, dans cette forêt tant ta rage est à son sommet. Comment faisons-nous sans notre masque ? On ne fait pas. Voilà tout.
« Et ce que tu sais, tu n'avais pas à le savoir. Mon passé n'est en rien le tien. Car je n'ai jamais trahi ma famille. »
Tu inspires. Tu veux que chacun de tes mots s'ancre dans la chair de celui qui te fait face. Tu voudrais que chacun de tes mots le brûle.
« Il n'est pas le seul, crois moi. Qu'est ce que tu crois, Mistral ? »
Tu murmures mais tu n'as que l'envie de hurler. Tu te lèves, doucement, d'un pas félin. Et franchis la barrière qui vous sépare. A présent ton visage n'est qu'à quelques centimètres du sien. Tu prends son visage en coupe. Voudrais le serrer à lui faire éclater les os. Tu ne le fais pas. Tes yeux brillent. Cela fait bien longtemps que tes yeux n'avaient pas porté une telle souffrance. Tu te maîtrises. Comme d'habitude. Asmodee, toi, Reine des Glaces. Où personne n'a jamais pu y apposer sa marque. Personne avant eux.
« Comment. Veux tu. Que je fasse. Comment. Veux-tu. Que je me regarde tous les jours de cette chienne de vie et que je me dise que c'est juste. Que c'est la bonne décision ? Nous allons faire cela, MISTRAL ?! Nous allons trahir le seul homme qui nous ait offert la rédemption ? »
Ton chuchotement est élevé à présent. Mais tu ne hurles pas. Tu ne lui offres pas cette option. Soudainement, dans un bruit qui semble résonner dans toute la forêt, le geste. Ta main s'est abattu sans aucune once de douceur sur sa joue.
Cette fois ci c'en est trop. Son regard parle bien plus que le reste. Il a peur. Il a mal. Et c'est cette douleur que tu lis dans son regard qui a raison de tes barrières. Parce qu'elle n'est pas physique. Cela fait longtemps qu'il a cessé de ressentir les crocs acérés de la vie sur sa peau de cuir. Les perles salines commencent à imbiber tes billes vertes, les rendant plus vivaces encore. Tu sais qu'à cet instant, il a peur de te perdre. De vous perdre.
« Voilà pourquoi les étoiles ne se posent jamais près des hommes. »
Toute cette colère. Enfouie. Mais pas vraiment. Toujours tout prêt. Tapie, dans l'attente d'une faiblesse de plus.
Oui. Voilà pourquoi les étoiles ne se posent jamais près des hommes. Car il est vil. Et qu'un jour ou un autre. Il commet l'erreur de penser qu'oublier était une option. Tu te tiens là. Droite. Tremblante. Déchue.
Tu pourrais te jeter dans les flammes. Cela enlèverait peut être le scorpion tatoué dans ton dos et dont tu n'es pas digne.
Car perdre le contrôle. C'est accepter de ne pas valoir mieux que ces hommes que tu dégueules.
Tu n'es pas une femme qui perd le contrôle.
Pas comme ça.
◭ Mistral
Le serpent« Kill a demon today, face the devil tomorrow »
▬ L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir. ▬ LES PARCHEMINS : 84 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Manu Bennett ▬ LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité.. ▬ LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle. ▬ LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas. ▬ LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur. ▬ LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir. ▬ LES ROSES : 3732
Jeu 16 Avr - 11:20
◭ Asmodee
seconde des scorpions« Marche doucement car tu marches sur mes rêves. »
▬ L'ENVOL : le chat qui les observe, la main froide et vengeresse, l'élan sans chuintement. le rire qui se répercute dans le regard. la liberté qui commencera toujours par la discipline. ▬ LES PARCHEMINS : 195 ▬ L'AME : doomsday ▬ LE REGARD : Rooney Mara ▬ LE TEMPS : 34 ▬ L'ETOILE : là, sur la voûte, cet équilibre apparaît plus ténu qu'il ne l'a jamais été. les certitudes sont en train de tomber. Le masque aussi. ▬ LE SANG : il fut un temps gwelnaur. aujourd'hui heledir. ▬ LE FEU : d'aucuns diraient qu'il faut aimer. ils vous disent cela car ils portent leurs cœurs en bandoulière et s'étonnent de voir leurs cœurs piétinés. Jamais. ▬ LE PACTE : Le Scorpion. ▬ LES ROSES : 3812
« Alors brise toi. Laisse toi forger par le creuset de ta propre agonie, transformé en l'instrument le plus parfait du destin. » L’ÉCUYER DU ROI
Et tu prends. Là. A l’orée de la nuit. Tous ses mots sont des poignards. Incandescents. Tu aurais voulu signer depuis si longtemps ce qui faisait partie de toi. Tu ne l'as jamais fait. Et voilà que tout te revient en pleine tête. Ne prend même pas la peine de toquer à ta porte. Tout cela. Tu y avais le droit. Cette vie. Cette magnifique vie qui t'était offerte. Et tu es en train de la briser. Il a raison. Lui, l'homme, qui pense n'avoir jamais le droit au pardon. Est-ce que nous sommes tous des incapables ? Est-ce que les démons n'en finissent plus de nous chasser ? Est-ce que nous leur sommes redevables ?
« C’est quelque chose que je ne donne pas facilement. Ainsi lorsque j’ai rencontré Arthur, je ne pensais pas que par la suite je m’attacherais autant à lui. A vous. Si je l’avais su peut-être aurais-je utilisé Mistral. Sauf que c’est Mayron qui s’est échappé de mes lèvres. Mistral je l’ai enfermé à double tour au plus profond de moi. Je n’ai pas été Mistral depuis que je vous ai rejoint. Pas une seule fois, jusqu’à cette mission. »
Tu prends sa voix. La laisse couler en toi. Tu sais le danger qu'apportent les êtres qui ont peur de se perdre. Il tourne autour de toi. Se rapproche. Dangereusement. Tu as entendu ce rire. Froid. Dénué de toute envie. Tu te refuses au fait qu'il soit trop tard. Il ne sera jamais trop tard. Pas tant que vous vous tiendrez.
HYPOCRITE.
Le mot résonne en toi. Et tu te laisses choir. Il n'en a jamais été autrement. De ces fous, qui s'agitent. Laissent leurs poisons s’emmêler à tes paupières déjà sourdes. C'était cela que tu voulais pauvre folle ? Il n'est pas des leurs. Il est des vôtres. Indubitablement.
Tu ne cesses de voir ses yeux à lui. Reflet de la colère que tu as déclenché, qui attendait depuis longtemps. Qu'il est parvenu à vous dissimuler toutes ces années. Tu vois aussi la certitude de meilleurs demains. Car il en ce monde des énergies que nous n'avons pas encore connu, des énergies qui sont en nous. Elles sont visibles, parfois, là, dans le creux de nos iris. Et nous ne le savons même pas.
Tu ne peux pas perdre l'équilibre. Le contrôle. Tu l'as tant perdu déjà. Tu t'es tant perdu déjà. La dague que tu n'avais même pas pris conscience d'avoir sorti revient contre tes hanches. La nuit est tombée. Ça y est. Emmenant avec elle son lot de complaisances, de faussetés. Le voile s'est levé. Rien ne sort de tes lèvres et tu t'enfuis. Vite.
Tu ne cours pars. Tu t'y refuses. Tes pas martèlent le sol intrépide. Là. En votre essence. C'est cela qui réside. Depuis la nuit des temps. C'est cela qui vous habite.
Tu ne comptes plus les heures. Elles ont défilé à la vitesse des images qui habitent ton esprit. Qui ne t'ont jamais réellement quitté. Qui ont attendu et se sont jetées sur ta faiblesse. Comme des charognards sur une carcasse encore chaude. Est-ce que tout ceci est inévitable ? Toujours. Tu marches. T'abreuves de la nuit, tu en as besoin. Elle seule sait t'apaiser lorsque gronde la rage. Celle que tu réserves aux hommes. L'impitoyable courroux.
Lorsque tu reviens, il a pris soin d'entretenir le feu et la lune est haute cette fois ci. Il se mord la lèvre inférieure alors que le feu danse dans son regard. La colère est retombée. L'air est apaisé, doux. Presque agréable. S'il n'y avait pas tous ces démons qui s'agitent dans vos esprits. Vous êtes plus forts que ça. Vous êtes une famille. Tu tends la main et il te lance la fiole remplie de la gnôle réservée aux grandes occasions. Celle qu'Artemiev a faite avec une assiduité rare.
« Lorsque j'ai vu son corps. Là. Dans cette grange sale. J'ai tout de suite accepté. Il n'y avait aucun déni dans mon cœur. Dans mes tripes. », tu chuchotes.
« La volonté de le tuer m'est venue tout de suite. Le besoin de le faire, après. Son corps était désarticulé. Sa peau diaphane était souillée. Je n'ai pas demandé pourquoi. Je connaissais la réponse. »
Tu reprends une gorgée. Retend la flasque à Mistral. C'est ainsi qu'il s'appelle à présent.
« Lorsqu'Arthur m'a trouvé, je prenais un cheval pour aller le tuer. Il lui a fallu bien du talent, bien des concessions, de la patience. De la douceur pour dévier mes chemins. »
Tu soupires. Le foyer émet sa lumière, joue avec des parcelles de vos visages, de vos corps. Ondule, se joue de vous.
« Il n'y a pas un seul jour qui passe sans que je ne pense pas à elle. Son rire. Ses yeux. Sa démarche. Son odeur. Comme si elle s'était roulée dans l'herbe. Les êtres qui n'ont pas goûté au sang, à la chair, n'ont pas la même odeur. Il reste en eux une part d'innocence qui se mêle à eux. »
Tes mains s'approchent du feu. Alors que tu lèves les yeux, tu t'aperçois qu'il te fixe. Immobile. Patient. Attentif.
« Et je me dis qu'un jour, cet immondice sera emporté par la guerre, par la vie. Et cela ne sera pas de ma main. J'essaie de ne pas y penser. Mais Asaf est jeune. Et un jour, il commettra l'irréparable. Ce n'est pas un tueur. Alors la probabilité qu'il y perde la vie est immense. Soit j'aurais perdu encore un enfant. Soit il sera devenu un tueur. Et je ne peux m'y résoudre. »
Tu laisses le silence s'installer entre vous. Laisse glisser la peur, elle ne t'appartient plus déjà. Elle revient à la nuit. Elle s'en empare. La transforme en un doux sentiment de mélancolie.
« Mistral. »
Il n'a jamais cessé de te fixe. Toi et le feu. Le feu et toi. Il t'attend.
« Quel était ton rôle au sein du Chaos ? »
Le couperet est tombé. Ta voix ne tremble pas. Il faut des réponses. Il faudra du temps. Il faudra un jugement.
Les hommes chantent parce qu'ils ont goûté à la mort. Et la vérité jaillira toujours de l'apparente injustice.
◭ Mistral
Le serpent« Kill a demon today, face the devil tomorrow »
▬ L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir. ▬ LES PARCHEMINS : 84 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Manu Bennett ▬ LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité.. ▬ LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle. ▬ LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas. ▬ LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur. ▬ LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir. ▬ LES ROSES : 3732
Lun 20 Avr - 22:37
◭ Asmodee
seconde des scorpions« Marche doucement car tu marches sur mes rêves. »
▬ L'ENVOL : le chat qui les observe, la main froide et vengeresse, l'élan sans chuintement. le rire qui se répercute dans le regard. la liberté qui commencera toujours par la discipline. ▬ LES PARCHEMINS : 195 ▬ L'AME : doomsday ▬ LE REGARD : Rooney Mara ▬ LE TEMPS : 34 ▬ L'ETOILE : là, sur la voûte, cet équilibre apparaît plus ténu qu'il ne l'a jamais été. les certitudes sont en train de tomber. Le masque aussi. ▬ LE SANG : il fut un temps gwelnaur. aujourd'hui heledir. ▬ LE FEU : d'aucuns diraient qu'il faut aimer. ils vous disent cela car ils portent leurs cœurs en bandoulière et s'étonnent de voir leurs cœurs piétinés. Jamais. ▬ LE PACTE : Le Scorpion. ▬ LES ROSES : 3812
Sam 25 Avr - 2:01
Alors brise toi. Laisse toi forger par le creuset de ta propre agonie, transformé en l'instrument le plus parfait du destin. L'ECUYER DU ROI.
Non. Non. Ce n'est pas vrai. Tu as la sensation qu'une pierre s'écrase contre ton estomac mais rien sur ton visage ne le montre.
« Quel était mon rôle au sein du Chaos ? J'étais le Chaos. »
Tu remets une branche dans le feu. Tu voudrais que ce même feu vous dévore tous. Mais seuls les crépitements te répondent. Est-ce cela le bruit d'un monde qui s'effondre ? Quelle est cette énergie silencieuse qui nous pousse à se lever chaque matin ? En dépit du fait que nous sommes maudits.
« Tu as conscience que c'est foutu pour toi, là ? Tu as conscience qu'on va être obligés d'en parler à Arthur ? »
Il ne répond pas tout de suite. L'ongle de ton pouce vient caresser tes lèvres. Les écorche presque. Au début, on croit mourir à chaque blessure. On met un point d'honneur à souffrir tout son soûl. Et puis on s'habitue à endurer n'importe quoi et à survivre à tout prix. Tu te détestes. De ne pas avoir vu avant. Parce que lui hurlait à l'intérieur. Et tu n'as rien entendu. Tu es restée de marbre. Tu t'en fous de t'être faite avoir. C'est cette dualité. Ce combat intérieur que tu n"as pas vu. C'est cette famille que vous allez foutre en l'air, c'est cela qui t'effraie. Qui te ronge, comme le pire des poisons.
Tes yeux clignent vite. Ressassent. Analysent quelque chose que tu es seule à voir. Quelque chose d'amer frôle ce qui te reste de cœur.
« L'histoire des Peuples, c'est l'histoire de la trahison de l'unité. », tu murmures.
Tu n'es plus là. Tu ressens cet amour si fort. Celui qui te lie à l'homme en face de toi. C'est cela qui t'empêche de commettre l'irréparable. Pourtant le poison se distille par goutte. Tes veines en redemandent. Un frisson te parcourt.
Tu remets une branche.
La vie est faite pour des gens capables de la supporter. Serais-tu si lâche ? Serais-tu si faible ?
« J'aurais pu comprendre. Sans le sang. Sans l'éclat de ton iris qui en redemande. J'aurais pu saisir. J'AURAIS PU SAISIR ! »
Ton cri déchire la nuit. Ça y est. Tu l'as atteint. Le point de rupture finit par déchirer chacun d'entre nous.
C'est tes entrailles qui ont tord. C'est l'amphore de tes peurs qui se verse sur les feuilles mortes. Modifie les glyphes. Le vent se lève. Il est trop tard, maintenant que les cartes ont été révélées. Quand nos convictions s'effondrent, il ne reste plus que des poussières sur lesquelles souffler en espérant qu'elles compensent notre perte. Qu'elles pansent nos plaies ouvertes. Nourrissent nos lacunes. Nous fassent oublier notre mauvaise fortune.
« Tes enfants. C'était cela dont tu parlais. »
Les connexions se font. Lentement. Te reviennent ces nuits entières à parler des Dieux. A parler des Hommes. A parler de vous sans jamais vous annoncer. Vous faire passer pour d'autres au cœur de ces histoires qui n'étaient rien de plus que vos propre vies.
Mauvais menteurs. Mauvais chiens que vous êtes. Ramenant des os enterrés depuis si longtemps. Donne la patte. Fais le beau.
Tu n'as pas compris, ma fille, ici-bas, ce n'est pas la justice qui prévaut ? C'est l'injonction à rentrer dans le moule. Le parfum dont on se tartine pour oublier l'odeur putride de nos chairs en décomposition. L'odeur de nos vices, de nos élans avortés. De nos loyautés qui nous torturent. Nous enferment. Qui sont le tombeau de nos passions. Enterrent vos âmes. Et font porter un désert aride dans le sang.
« Promets moi que tu ne te défileras pas, Mistral. Parce que je ne reculerai pas. Nous nous tenons face au vide. Nous incarnons la mort de nos loyautés. Il faudra qu'on soit prêts. »
Son regard ne t'a toujours pas quitté. Il se lève. Vient s'asseoir à tes côtés.
Combien de temps avant que nos petites morts finissent par nous achever pour de bon ?
crack in time - QUOTES / V. Despentes - A. Artaud.
◭ Mistral
Le serpent« Kill a demon today, face the devil tomorrow »
▬ L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir. ▬ LES PARCHEMINS : 84 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Manu Bennett ▬ LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité.. ▬ LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle. ▬ LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas. ▬ LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur. ▬ LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir. ▬ LES ROSES : 3732
Dim 26 Avr - 18:04
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[EXPLICIT] The demon has consumed you whole ☾ Asmodee