« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
Ttu veux aider RGEO parce que tu l’aimes d’amour, petit membrichou de nos cœurs ? Viens donc pubber, en postant un petit message sur la publicité bazzart . Tu peux aussi aller régulièrement voter sur les topsites. On t’aime <3
▬ L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir. ▬ LES PARCHEMINS : 84 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Manu Bennett ▬ LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité.. ▬ LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle. ▬ LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas. ▬ LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur. ▬ LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir. ▬ LES ROSES : 3732
Mer 13 Mai - 11:27
◭ Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”« to chasing on foolish merchants ! »
▬ LA PROPHETIE :
~ Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
à venir : merril aventures achevées :geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue) ▬ L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin. ▬ LES PARCHEMINS : 444 ▬ L'AME : La curieuse et faible (Arté) ▬ LE REGARD : Pénélope Cruz ▬ LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée ▬ L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre. ▬ LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur). ▬ LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents ▬ LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi). ▬ LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion. ▬ LES ROSES : 4037
Ven 15 Mai - 8:36
[trente-trois ans plus tôt] @Mistral (Dellsa - 9 ans / Mistral - 17 ans).
En vrai, elle pensait qu’elle allait bien s’en tirer. L’étal était grand, les bijoux étaient brillants, le marchand regardait ailleurs au dernier coup d’œil qu’elle lui avait jeté. Et puis, qu’était-ce qu’une petite menotte qui saisissait un objet et s’apprêtait à disparaître dans une poche de son tablier, hein ? Autant dire que la gamine n’avait pas vraiment réfléchi plus que ça, vu que ça avait marché à d’autres occasions, elle ne voyait pas vraiment pourquoi ça ne marcherait pas cette fois-ci. Et plutôt que d’attirer sur elle l’attention en partant en courant, elle avait pris le parti de s’éloigner tranquillement, l’air de se balader nonchalamment. Sauf que, forcément, les Dieux en avaient décidé autrement, et la jeune fille qui atteindrait ses dix ans d’ici un mois se retrouvait fermement maintenue au poignet par le type qu’elle avait tenté de voler. Et à contempler sa gueule, il semblait désormais évident qu’il n’était pas du genre magnanime, ce qu’elle pouvait comprendre même si elle n’y voyait pas à mal.
Si ses parents l’avaient vue dans pareille situation, ils se seraient peut-être inquiétés. En même temps, ces paysans sans le sou n’avaient pas hésité à la vendre en apprentissage à un négociant itinérant. Sauf que le négociant était mort il y avait peut-être trois ou quatre mois déjà, et la fille des champs avait dû apprendre à se débrouiller dans cette ville qu’elle ne connaissait pas encore vraiment. Le fruit de ses rapines servait à se payer un peu de nourriture, mais il fallait bien reconnaître qu’elle n’était pas dans la meilleure de situations et qu’elle allait sans doute finir très mal tôt ou tard. Pour autant, Elatha avait de la chance, puisqu’aucune maquerelle n’était venue renifler dans son coin : il était possible qu’elle ait le son de se faire oublier assez facilement, chose qui serait devenu impossible une fois adulte, lorsqu’elle aurait changé de nom, de formes et de vie. Mais n’anticipons pas trop, pour l’heure, il fallait déjà qu’elle survive à cette fâcheuse discussion. Pour le moment, la jeune fille n’était pas encore passée par la puberté, mais elle avait sérieusement grandi, ce qui lui donnait l’apparence d’une demoiselle de treize ou quatorze ans, les formes en moins et une silhouette assez maigre vu qu’elle n’avait pas mangé à sa faim depuis quelques temps.
Couinant comme un chat sur la queue duquel on aurait marché, la sauvageonne plutôt grande pour son âge était donc coincée, l’avant-bras tenu en étau par la poigne puissante du marchand et, bien qu’elle tente de décrocher les doigts de l’offensé, son petit cœur tambourinait avec rage dans sa cage thoracique et elle sentait sa fin venir. Pourtant, ce ne fut pas la lame qui mordit sa peau et lui fit don d’un moignon, non. Hébétée, estomaquée même, elle assista à son sauvetage in extremis par un type qu’elle n’avait jamais vu, mais qui semblait prêt à débourser une coquette somme pour préserver l’intégrité physique de la fille. Elatha s’était efforcée de ne pas laisser paraître de surprise sur son minois lorsque l’ombre salvatrice affirma être son frère : il eût été dommage de saborder cette intervention, mais le commerçant ne regardait plus vraiment la mioche, l’arme déjà sortie pour appliquer sans tarder le châtiment prononcé, le geste suspendu par la cupidité. Il y avait quelque chose dans la présence de l’inconnu aussi qui charriait une impression oppressante (plus tard, elle-même partagerait cette même aura de mort) qui devait sans doute jouer dans la retenue du revendeur, qui finit par lâcher l’affaire, et avec elle, la main de l’enfant.
Suivant docilement son sauveur, Elatha se demandait néanmoins s’il n’aurait pas fallu qu’elle prenne ses jambes à son cou, et détale sans demander son reste. Mais c’était la première fois que quelqu’un avait l’air de se rendre compte qu’elle existait, et le sentiment était assez plaisant pour qu’elle daigne lui accorder quelques instants de discipline. Ainsi, ce ne fut que sous le couvert des ombres d’une ruelle où il l’avait guidée qu’il lui rendit l’objet convoité et dévoila son visage. « Tu devrais faire plus attention et surtout apprendre à choisir tes cibles. Sauf si tu rêves d’avoir une main en moins, mais quelque chose me dit que ce n'est pas ton but dans la vie... » Une grimace peu gracieuse tordit le visage d’Elatha à l’idée de perdre l’une de ses mains et elle secoua la tête de gauche à droite pour confirmer : « C’est pas vraiment c’que j’préfère, Messire. » Elle l’appelait ainsi parce que c’etaient des soldats et des mercenaires passant par les champs autour de Dyrka qui portaient, comme lui, cette aura assez effrayante, pour l’enfant facilement impressionnée qu’elle était encore il y a quelques années. Ses parents les appelaient « Messire » pour les amadouer et ça marchait plutôt bien, de ce qu’elle se souvenait. Parce qu’elle avait été élevée avec quelques principes de politesse, la petite crasseuse aux longs cheveux noirs emmêlés essuya sa main droite sur son tablier (sale aussi) avant de la tendre vers son preux chevalier sombre : « Merci bien, M’sieur, pour t’à l’heure. J’crois que j’vous dois une fière chandelle. Moi c’est Elatha. » Peut-être devait-elle se méfier, la jeune voleuse. Il se pouvait bien qu’il n’ait pas des intentions honnêtes à son égard. Mais elle se disait qu’à presque dix ans, elle était quand même suffisamment alerte pour savoir se préserver des mauvaises rencontres et avait un bon a priori vis-à-vis de celle-là.
◭ Mistral
Le serpent« Kill a demon today, face the devil tomorrow »
▬ L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir. ▬ LES PARCHEMINS : 84 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Manu Bennett ▬ LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité.. ▬ LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle. ▬ LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas. ▬ LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur. ▬ LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir. ▬ LES ROSES : 3732
Sam 16 Mai - 16:11
◭ Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”« to chasing on foolish merchants ! »
▬ LA PROPHETIE :
~ Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
à venir : merril aventures achevées :geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue) ▬ L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin. ▬ LES PARCHEMINS : 444 ▬ L'AME : La curieuse et faible (Arté) ▬ LE REGARD : Pénélope Cruz ▬ LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée ▬ L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre. ▬ LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur). ▬ LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents ▬ LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi). ▬ LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion. ▬ LES ROSES : 4037
La menotte est secouée sérieusement par le grand type qui fascine déjà Elatha, assez épatée par la prestance qu’il dégage. Avant de lâcher la main, il accroche autre chose en lui donnant son prénom, et l’enfant hoche la tête, soudainement songeuse. Il a la tête de l’emploi, ou au moins la carrure qui découpe sans problème. Parce qu’après tout, s’il était menaçant à l’égard du marchand, il a l’air plutôt bienveillant à l’égard de la chapardeuse maladroite, puisqu’il la remercie à son tour, et la surprise se peint sur les traits enfantins. C’est qu’elle ne voit pas vraiment pour quoi on pourrait la remercier, mais bientôt il répond à son interrogation silencieuse en sortant de sa poche une poignée de bijoux tous plus étincelants les uns que les autres. Elle en a les yeux qui brillent, la mioche, et sa face crasseuse aux joues creusées remonte vers le voleur hors-pair qui se dévoile à elle, alors qu’il reprend sans qu’elle ait osé placé une palabre.
« Vois-tu Elatha, dans ce monde particulièrement froid et barbare, il faut apprendre à saisir toutes les opportunités.», commence-t-il avec philosophie et l’enfant ne peut qu’acquiescer derechef, la tête qui gigote de haut en bas alors qu’elle est hypnotisée par les richesses qu’il brandit sous ses yeux avides. « Je t’ai sauvé la main et sans t’en rendre compte tu m’as ainsi permis de créer une diversion. A l’heure actuelle, le marchand doit être fier de lui, persuadé qu’il a fait une bonne affaire en acceptant que je le paye avec les intérêts, sauf que je lui ai pris le double de ce que je lui ai donné. » Un petit ricanement s’échappe de sa gorge, presque comme un grognement de porcelet comme il y avait dans la ferme de ses parents. Elle pourrait presque battre des mains et applaudir la manœuvre pleine de fourberie et se promet de faire plus attention à ses effets à l’avenir, lorsqu’un événement attire le regard de tous les badauds. Il poursuit et formule une phrase pleine de fierté : « La victoire est brillante, mais l’échec est mat. »
Un silence suit les mots, la petite les laissant s’imprimer dans son esprit encore bien malléable. Elle voudrait trouver quelque chose d’aussi significatif à dire, quelque chose de beau, quelque chose de réfléchi, mais elle n’a pas été élevée pour parler comme à la cour, et elle sait encore moins minauder et discourir comme elle l’apprendra par la suite. Alors pour l’heure, tout gueux qu’il soit comme elle, Mistral a l’air d’un seigneur et elle pourrait presque s’asseoir par terre pour l’entendre encore lui expliquer le sens de la vie. Pour autant, c’est le monde qui trivialement se rappelle à eux lorsque l’estomac de la gamine se contracte et se met à gargouiller de faim. C’est qu’elle n’a pas encore mangé aujourd’hui et qu’il serait peut-être bon qu’elle ingurgite quelque chose si elle ne veut pas tomber d’inanition. Elle qui comptait revendre le bijou dérobé à un préteur sur gages connu pour être peu regardant dans la propriété des objets qu’on lui apporte, elle se retrouver subjuguée par la haute-stature de ce Mistral et en oublie presque les priorités vitales. Lorsque le grondement intestinal s’est fait entendre, elle a presque aussitôt porté ses mains à sa panse bien vide, et la mine contrite elle couine un petit « Désolée. », comme pour lui demander pardon d’être aussi peu en phase avec lui. Elle tente néanmoins de pousser sa chance, puisqu’il a l’air dans de bonnes dispositions à son égard : « Z ‘auriez quelque chose à manger ? » Car elle n’ose pas lui dire « tu », se refusant à tutoyer avec autant de familiarité un homme qui lui est forcément supérieur, si ce n’est en sang, au moins en capacités. Et elle a presque peur d’employer son prénom, redoutant qu’il disparaisse aussi vite que ne souffle le vent éponyme.
◭ Mistral
Le serpent« Kill a demon today, face the devil tomorrow »
▬ L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir. ▬ LES PARCHEMINS : 84 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Manu Bennett ▬ LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité.. ▬ LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle. ▬ LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas. ▬ LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur. ▬ LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir. ▬ LES ROSES : 3732