« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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i. ariana ; ii. geory (terminé) ; iii. azran ; iv. Médée ; v. Amras ; vi. Nemesis & Johr ; vii. Irèn & Emma ▬ L'ENVOL : Reine blanche en terre sanglante, à l'image de l'étendard qu'elle emporte avec grâce. ▬ LES PARCHEMINS : 519 ▬ L'AME : C. ▬ LE REGARD : Diane Kruger ▬ LE TEMPS : Trente-et-un hivers. ▬ LE SANG : Gwelnaur ▬ LE FEU : Mariée, amoureuse, inviolable, incorruptible. ▬ LE DESTIN : Reine d'un peuple, épouse avant tout, mère jusqu'au fond des tripes d'une marmaille entachée par la mort. ▬ LES ROSES : 3863
Ven 24 Avr - 9:28
Gwelnaur
Les Terres de Gwelnaur sont parmi les moins accueillantes de tout le Royaume d’Elenath. Le climat y est austère, le sol peu fertile, les hommes forgés dans la violence de leur éducation et les femmes enlaidies par la rigueur des saisons. Cette contrée s’enrichit avant tout dans la guerre, réputée pour fournir les meilleures armes de tout le Royaume autant que pour la violence qui y prend court. Régie depuis des décennies par une famille controversée, les Gwelnaur se sont pourtant imposées comme les seuls capables de fédérer les multiples clans éparpillés sous un étendard de terreur et d’appétit pour le sang. Ici le respect se gagne au nombre de morts semés sur son chemin et la clémence est une philosophie oubliée. Néanmoins loyal envers son Roi guerrier, prompt à défendre son territoire, dans tous ses défauts le peuple de Gwelnaur s’illustre par un courage indiscutable.
◭ Politique
Depuis que les révoltes ont accordé à la famille royale le pouvoir sur ses terres désormais indépendantes de l'Empire, la politique s'orchestre à la capitale, autour du Roi lui-même. Il a les pleins pouvoirs et commande les armées, épaulé dans sa tâche par le Conseil royal. Dans la tradition guerrière, ce conseil est principalement constitué de militaires à la tête de troupes. Le commandant de la garde royale, le commandant de la cavalerie, un commandant mercenaire (Johr Leander), l'amiral de la flotte royale (Simak Dor'magar). Des civils s'ajoutent aux guerriers pour les besoins diplomatiques du Royaume : le grand argentier (Médée Gwelnaur), le frère de la reine, un maître espion et un ambassadeur. Les grandes villes de Gwelnaur sont fédérées par la Royauté et organisées en fiefs autour des différents seigneurs ; c’est un peu moins le cas des terres les plus sauvages, dans les marais les plus reculés. Là-bas, la sauvagerie est encore de mise puisque des repris de justice en fuite s'y mélangent aux autochtones hors de toute justice royale. Le terrain est impraticable pour l'armée, des histoires et témoignages de cannibalisme, de rituels occultes et de morts violentes bercent la légende de ces contrées. Dans les cols, une montée de l'hérésie et des soulèvements marginaux oblige parfois l'autorité à sévir.
◭ Justice
Dans les grandes villes, la justice est dictée par les nobles qui les dirigent. Les affaires de la capitale et certaines grandes affaires de province sont renvoyées devant le Conseil qui juge du sort des accusés. Le Roi peut statuer en personne et sa décision est irrévocable. Les condamnations s’exercent avec une lame, membres et têtes tranchés avec une régularité indéniable. Le recours à la torture est monnaie courante en cas d’ambiguïté et les criminels ne sont pas représentés. Dans le cas des affaires les plus sensibles, il peut être accordé au prévenu de faire juger ses crimes dans un combat à mort. Il est lavé de toute accusation en cas de victoire et s’il est tué, selon toute probabilité, il aura défendu l’honneur de sa famille devant Legnar et son terrible Roi.
◭ Education
A l’exception des jeunes filles les plus nobles dont il faut préserver la beauté, la conscription est obligatoire pour les hommes et les femmes du Royaume, afin d’élargir l’armée et le nombre de recrues possibles en cas de pertes. Les arts manuels sont largement privilégiés et très rares sont les personnes bénéficiant d’un enseignement littéraire, réservé aux métiers qui ne peuvent pas s’en dispenser. Tous les habitants des grandes villes sont préparés à la guerre, les femmes entraînées à remplacer leur mari dans leurs tâches quotidiennes en cas d’un départ massif au combat. Les postes combinant au mieux les savoirs intellectuels et militaires sont les métiers religieux puisqu'il leur est exigé de répandre la bonne parole autant que de défendre les couleurs de leur dieu de terreur.
◭ Armée
La première richesse de Gwelnaur est sa force militaire, dont le pouvoir dissuasif prévient tout autre Royaume de vouloir s’y frotter. Méprisé par de plus belles contrées pour sa culture barbare, la sauvagerie apparente dissimule une organisation martiale foudroyante que certains regrettent encore d’avoir sous-estimée. Outre la réserve que constitue en théorie tout son peuple, l’armée et ses besoins fournit une part colossale des métiers de Gwelnaur. Cavalerie, fantassins, archers, armes lourdes, marine : tous les corps sont représentés, soigneusement entraînés et financés plus que tout autre domaine. Il y est dit que même les criminels sont ravis de se battre pour leur roi, certains d’entre eux se seraient fait une place à la tête de l’hydre qu’est l’armée royale. Aucun titre martial n’est accordé par complaisance ou héritage ; le talent, les faits d’armes et l’expérience sont tout ce qui glorifient les commandants des troupes. Un ancien pirate à la tête de la flotte, des mercenaires noirs parmi les troupes les plus réputées : la fidélité et les qualités guerrières sont avancés avant les titres par la couronne. Respectueux de son étendard, la cavalerie et l’élevage des chevaux de l’armée occupent une place particulière aux yeux de la royauté. On dit qu’un cheval de Gwelnaur peut tuer dix hommes sans son cavalier et des éléphants gigantesques s’ajoutent encore à cette ménagerie mortelle.
◭ Economie
Le climat austère, l’infertilité des sols et la variété de terrains difficilement cultivables rendent ces contrées hermétiques à l’opulence. Incapable d’entrer en compétition avec des terres plus clémentes dans le commerce culinaire, Gwelnaur a tout de même réussi à s’illustrer par sa production de bière, réputée pour assommer un cheval après deux verres. Les fondations du Royaume historiquement habité par des clans mercenaires a ramené les premières finances à Gwelnaur, par l’argent que dépensaient ces fameuses épées vendues au plus offrant pour la puissance de l’alcool et la vigueur des femmes. Les familles les plus riches sont les descendants des ingénieux commerçants qui ont reconvertie dans les forges, le bois et le minerais. Les armes de Gwelnaur sont les plus réputées de la contrée, ses artisans aussi habiles que ses guerriers dans ce domaine. La dureté de la roche est prisée en architecture pour sa forte résistance aux intempéries. Ainsi Gwelnaur s’illustre dans le commerce comme dans sa culture : par la ténacité sauvage mais exemplaire de ses matières premières.
◭ Religion
Le peuple de Gwelnaur prie avant tout Legnar, dieu de la colère et de la terreur, aux exigences sanguinaires. Son culte implique des sacrifices de bétail et des tournois à mort particulièrement barbares, régulièrement donnés. La légende disant que le Roi en est une incarnation sur terre laisse entendre l'influence que peut avoir un dieu aussi violent sur la culture du Royaume. Un temple à son nom est érigé et entretenu dans chaque grande ville, les lieux de culte servent de biais à certaines œuvres à l'initiative de la reine, influencée par la grande prêtresse, comme l’entretien d’orphelinats pour les enfants les plus démunis. Un enseignement religieux est dispensé dans ces établissements et beaucoup d’enfants sont destinés à servir le culte une fois adultes. Derrière cette charité religieuse se cachent des intérêts évidents : les enfants sont entraînés dès le plus jeune âge à tuer sans remords et deviennent les réservistes les plus efficaces du Royaume. Par ailleurs, la grande prêtresse qui en tire les ficelles, se goinfre largement de cette couverture pour grossir les rangs de ses adeptes. De nombreux cultes païens prennent cours au sein du Royaume, leurs pratiques répudiées par la couronne sont bien plus violentes que les religions officielles. Leur premier représentant, le Culte du bélier, a pris au sein des terres une ampleur difficile à canaliser et recoupe en son sein des familles parmi les plus nobles. Il vénère Kendassa, déesse de la mort et de l'anarchie - plus marginalement honorée dans le reste de la contrée. Galvanisant ses adeptes par des promesses de vie éternelle, il invite entre autres au recours à des sacrifices humains et pose de plus en plus de difficultés au Royaume.
◭ Art & divertissement
A Gwelnaur, un banquet n’est pas réussi s’il n’y a aucun mort. Ce peuple se divertit dans la violence de ses événements et tout art n’impliquant pas de verser le sang est méprisé par une vaste majorité, le Roi en tête de lice de cet appétit pour le rouge. Le retour de Médée Gwelnaur en ses terres natales après avoir été bercée par des cultures plus clémentes tranche un peu le paysage sauvage des plus récentes célébrations culturelles. Grand argentier, elle permet un investissement dans les arts : peintres de guerre ou encore théâtres populaires ont pu ainsi émerger ces dernières années – même si les finances de cette partie du Royaume doivent jouter avec les priorités guerrières, surtout en ces temps où la guerre pointe enfin le bout de son nez.