nom, prénoms : Ysfir Aurora Bearwulf, l'étoile scintillante, la sirène du Gémeau. âge, lieu de naissance : Vingt-deux étés d'existence débutant au cœur des Terres Sans-Nom. groupe : La liberté pour bannière, l'égalité pour tous en seul commandement. Elle vagabonde avec ses compagnons aux quatre coins d'Elenath mais son cœur sera a jamais fidèle aux Terres Sans-Nom, son foyer. métier : Comme sa mère avant elle, Ysfir vouait sa vie à soigner les maux, à réparer les corps et les âmes à l'aide des cadeaux de notre mère Nature. Grande connaisseuse des plantes médicinales et des chants mystiques, elle exerçait le métier à la fois respecté et craint de guérisseuse. Mais la folie et la cupidité des hommes lui ont arraché sa famille, ses racines l'obligeant à fuir sa douce patrie. Fugitive, elle ne doit son salut qu'à la bonté des membres du Gémeau. Depuis ce jour elle les accompagne, l'écho enivrant de sa voix les aidant dans leur quête de fortune et de gloire. état civil : Personne ne l'a jamais possédé. Ils ont pourtant essayé maintes fois, ces hommes guidés par leurs plus vils instincts. Ils la désiraient dans leurs draps, entre leurs mains avides de luxure. Mais elle leur a toujours échappé, fumée insaisissable, eau cristalline glissant entre leurs doigts souillés. Son corps demeure pur, son honneur intact. Cependant son image reste gravée dans son esprit, sa voix résonne dans son cœur. Dans ses rêves il lui arrive d'appeler son nom comme la plus secrète des prières. Son désir le plus inavouable? Le retrouver pour que ses lèvres puissent goûter aux siennes, rien qu'une fois. Que leurs mains s'enlacent, que leurs corps s'embrassent, que leurs âmes s'unissent pour une nuit sans fin. Lorsque le trépas la délivrera.guilde : La Troupe du Gémeau, ses sauveurs, son refuge, sa seule famille.

La demoiselle ne passe jamais inaperçue. Elle attire les regards, les murmures accompagnent ses pas. Comment peut-il en être autrement? Chevelure immaculée, aussi pure que les premières neiges, scintillante d'argent et d'or entremêlés, comme si l'astre lunaire s'y est réincarnée. Les prunelles aussi claires qu'un ciel d'été aux premières lueurs du jour, se teintant de mauve lorsque la contrariété l'accable. Une voix résonnant jusqu'aux tréfonds des âmes, réchauffant les cœurs les plus âpres comme le doux baiser de l'être aimé. Ysfir intrigue. Elle fascine. Dérange parfois. Mystérieuse créature marchant parmi les ignorants. Douce étoile désirée par les avides. Sirène irréelle menacée par les griffes de la folie. ◭ Un sourire tendre qui constamment habille ses lèvres, un cœur qui pour tous demeure d'une bonté sans bornes, Ysfir est un être à la bienveillance désarmante.  A la sensibilité bien trop grande pense bien des gens. En chacun elle voit un frère, une sœur.  Tous enfant de ce monde , voilà ce qu'elle croit, voilà ce qu'elle défend se moquant si  cela fait rire bien des gens. C'est ce qu'on lui a transmis. C'est ainsi qu'elle est faite. Et même les innombrables douleurs jonchant l’existence fugace des hommes n'ont pu la changer. Bien souvent on la flouait. Bien souvent on la trahi. On a blessé son âme, meurtrie sa chair. Elle dissimule honteuse les cicatrices qui à jamais lui rappelleront sa danse avec la bête. Fardeau de ses erreurs passées. Conséquences de son effroyable naïveté également il est vrai. Pourtant la leçon n'a pas été retenue. La méfiance lui reste étrangère. Elle persiste à voir la beauté de toutes choses et le mal en rien, à se faire la proie facile de ceux qui ne cherchent que le profit. Elle partage les joies et rêves de son prochain, allège les douleurs et les craintes de ceux qui croisent son chemin, offrant sa main tendue sans rien attendre en retour, accordant sa confiance pour la simple valeur de la parole donnée. C'est son seul remède, son seul salut. Aimer. Aimer pour ne pas sombrer. Donner de l'amour pour apaiser la douleur qui ne la quitte jamais, pour oublier ces fantômes qui la hantent et pour combler le gouffre laissé par l'absence de ceux qu'on lui a arraché. Donner. Mais ne jamais prendre. Ne jamais se confier, ne jamais se dévoiler. Ne laisse personne s'approcher trop près de son horrible secret. Ne plus s'attacher pour ne plus perdre. Se contenter de passer, ramener le sourire sur un visage affligé et sans un bruit reprendre son chemin avant qu'on aie pu la remercier. Ysfir est une peureuse. Ysfir est une tricheuse. Ysfir est une menteuse, dissimulant jalousement  sa détresse derrière son masque de miséricorde, étouffant de ses mains l’écho de la bête qui gronde en elle. Parfois, elle baisse la garde, la forteresse vacille. Lorsque son regard se perd dans l'immensité du ciel et qu'elle se met à rêver, on peut voir aux fond de ses yeux scintiller les éclats de son cœur brisé. Mais déjà elle recommence à sourire et l'illusion est nouveau parfaite. ◭ Des terres qui l'ont vu naître, Ysfir hérita son caractère libre et affranchi. Enfant déjà elle suivait ses envies, agissait sans même réfléchir. Sa curiosité pour le monde qui l'entourait jamais n'était tarie. Son talent pour s'attirer des ennuis et se retrouver dans les situations les plus délicates inné. Et malgré les années écoulées,  rien n'a changé. Les endroits clos et les lieux confinés lui font horreur, la routine l'oppresse. Tel l'oiseau qui piégé dans une cage cesse de chanter, elle lui faut l'horizon comme destinée.
[...]


ton pseudo : Wicca. comment as-tu trouvé CWM ? : Sur Bazzart. et t'en penses quoi ? : Déjà ensorcelée, totalement sous le charme   . des trucs à ajouter/améliorer ? : Juste merci     .

Partie en freestyle, vas-y présente toi. Crache le morceau, freluquet !

EMILIA CLARKE ▬ ysfir bearwulf

Les ténèbres envahissaient peu à peu le monde. La nuit tombait sans bruit sur les Terres Sans-Nom, enveloppant de son sombre manteau les alentours. Ysfir vivait les prémisses de son quinzième hiver. Elle aurait dû être chez elle, profitant de la chaleur réconfortante du feu qui brûlait dans l'âtre. Au lieu de cela, sa bêtise l'avait poussé à déambuler dans les bois au crépuscule. Bientôt seuls les rayons de la lune lui conférèrent un peu de lumière. Fantomatiques, les arbres décharnés élevaient leurs branches vers le ciel d'encre comme autant d'ombres menaçantes. La peur enserra bien vite le cœur de la jouvencelle. Chaque bruissement la faisait sursauter, chaque sentier lui apparaissait semblable au précédent. La raison et la prudence aurait dû la ramener à son foyer lorsque le soleil commençait à décliner à l'horizon. Mais elle n'avait pu s’octroyer ce droit. Partis sur le continent afin de commercer pour les jours les plus froids, ses parents avaient laissé leur maisonnée et leurs bêtes sous sa responsabilité. Et elle avait failli à son devoir, déçu leur confiance. Effrayées pour une raison inconnue, les deux chevaux et les cinq chèvres de la famille avaient pris la fuite. Le cœur d'Ysfir s'était figé lorsqu'elle découvrit les enclos vident. Et une évidence s'était imposait à elle. Elle n'avait d'autre choix que de les retrouver, chacun d'entre eux, si elle ne voulait être la cause de la ruine de sa famille.

Armée de son courage et d'une unique dague, accompagnée par son chien, le fidèle Orion elle s'était mise en quête des fugitifs. Suivant leurs traces, elle s'était enfoncée de plus en plus loin au cœur de la forêt. La nuit l'avait surprise. Elle était désormais perdue. Pauvre petite idiote dorénavant captive des ténèbres. Sa gorge se noua, une larme roula sur sa joue tendre. "Non!"  Elle secoua la tête, ferma les yeux et inspira longuement, tentant d'apaiser les battements affolés de son cœur. Non! Elle ne pouvait pas se permettre d'être faible. Pas maintenant. Pas quand l'avenir de sa famille était entre ses mains. Orion, assis sagement à ses pieds, la regardait la tête légèrement inclinée comme dans une interrogation silencieusement. Ysfir lui sourit doucement et caressa tendrement sa tête toute hirsute. "Allons-y mon beau. Cherche et trouve ces satanés andouilles!" Après un glapissement d'approbation, l'animal colla sa truffe dans les fourrés un instant avant de détaller, guider par la piste que le bétail avait laissé derrière lui.

La jeune fille le suivit tant bien que mal, luttant contre les ronces de plus en plus épaisses. Elle finit par rattraper Orion alors que les bois laissaient place à des marécages nauséabonds.  Elle comprit très vite que quelque chose clochait. Son fidèle compagnon était immobile, le dos rond, les babines retroussées, tout crocs dehors, grondant de fureur, fixant le haut d'un rocher les surplombant. Ysfir senti la créature avant de la voir. Une odeur innommable. Mélange de putréfaction et de sang. Le parfum de la mort en personne. Son sang se gela dans ses veines et avant même de lever les yeux elle frissonna de terreur. Car elle le savait, elle était déjà morte. Le temps s'arrêta et elle affronta son triste sort. Une goule lui faisait face. Créature démoniaque. Progéniture des enfers. La vie l'avait quitté depuis longtemps mais elle n'était pas tout à fait morte. Seules une voracité et une férocité sans bornes animées encore ce corps difforme. La créature était décharnée, sa peau d'un brun verdâtre soulignant le moindre de ses os. Ses jambes, ses mains ainsi que ses mains étaient d'une longueur irréelle, chacun de ses doigts se terminaient par un griffe noire acérée qui traînait au sol. Mais le plus effroyable était sa tête horriblement disproportionnée par rapport au reste de son être. Chauve, une partie de sa peau était partie en lambeau, dévoilant l'os de son crâne qui brillait à la lune. Des yeux enfoncés, aussi noirs et vides qu'un gouffre sans fond. Elle tenait entre ses crocs maculés de sang le corps sans vie et atrocement mutilé d'une chèvre des Bearwulf. Sa gueule s'ouvrit toute béante, la charogne chuta dans un bruit sourd et la goule poussa son sinistre cri. Ysfir recula mais déjà la bête bondit, crocs et griffes dehors prête à lacérer sa proie. Le courageux Orion s'interposa, dans une tentative aussi héroïque que vaine de protéger sa jeune maîtresse. D'un revers de main la goule balaya le fidèle compagnon hors de son chemin, l'envoyant s'écraser contre le tronc d'un arbre. Plainte de douleurs et il retomba inerte arrachant à Ysfir un cri déchirant.

[...]

Ben alors, où t'es passée p'tit chenapan @ysfir bearwulf ? tu manques, et notre rp t'attend sagement.
Cela fait sept jours que ta fiche est postée, tu as donc atteint le temps imparti. Souhaites-tu un petit délai pour peaufiner tout ça et nous rejoindre à 100% ?  On s'ra très heureux de t'accueillir et d'te faire ta fête.