« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 112 ▬ L'AME : everybody ▬ LE REGARD : nobody ▬ LE SANG : nowhere ▬ LES ROSES : 3473
Dim 10 Mai - 23:13
réfugiés
Situation 04. La grêle vous a pris par surprise et s'est abattue sur votre pauvre tête nue, alors que vous progressiez le long d'un sentier. La journée n'est pas encore terminée et pourtant le ciel s'est assombri brutalement, sans vous laisser le temps de vous mettre à couvert.
Résigné, vous continuez à marcher sous la tempête, jusqu'à apercevoir en bord de route un relais pour les voyageurs aux fenêtres éclairées et à la cheminée fumante. Sans réfléchir, vous vous précipitez à l'intérieur. Vous n'êtes visiblement pas le seul à attendre la fin du mauvais temps
▬ LES PARCHEMINS : 138 ▬ L'AME : anarya. ▬ LE REGARD : karen gillan. ▬ LE TEMPS : trente-trois ans. ▬ LE SANG : thoron. ▬ LE FEU : célibataire. ▬ LE DESTIN : saltimbanque : artiste de feu, magicienne, et chapardeuse occasionnelle. ▬ LE PACTE : troupe du gémeau. ▬ LES ROSES : 3203
Lun 11 Mai - 17:17
Après son passage par Garaldur qui avait été beaucoup plus éprouvant qu’elle ne le pensait, Héloïse faisait route vers Lugan où on l’attendait. Sa route avait été relativement tranquille, jusqu’à ce que cette grêle infernale déferle au pied des montagnes lunaires. Glacée et sans aucune visibilité sur le sentier qu’elle suivait, Héloïse se perdit avant de retrouver enfin le chemin. Son paquetage déjà passablement lourd pesait horriblement sur ses épaules martelées par des grêlons qui s’engouffraient également dans les endroits les plus inattendus, et l’artiste de feu se demandait si elle devait s’inquiéter du cliquètement de ses instruments sans doute chahutés. Héloïse jura, quand elle aperçut enfin la lumière salvatrice d’une habitation. Elle pressa le pas, ne désirant désormais plus que se débarrasser de son barda pesant et trempé et se laisser roussir devant un bon feu de cheminée. Heureusement, l’endroit était un relais et non pas la demeure de quelque paysan qu’il aurait fallu supplier pour avoir le droit d’entrer ne serait-ce que dans la grange ou l’étable.
Héloïse poussa la porte, Floki sur ses talons, et laissa échapper un grand soupir de soulagement. La différence de température lui donna tout à coup un coup de chaud et Héloïse baissa la capuche de sa cape tout en s’approchant du comptoir. « Un vin chaud, s’il vous plaît ! » demanda-t-elle après avoir salué le tenancier. Elle poussa un nouveau soupir de soulagement en se délestant de son sac qui tomba à ses pieds dans un bruit de ferraille et ne put empêcher le gros chien de secouer ses longs poils gorgés d’eau, projetant ainsi des milliers de gouttes de tous côtés, éclaboussant sans distinction murs, meubles et personnes attablées dans la grande salle commune. Héloïse grimaça. « Oups ! Pardon », fit-elle en s’adressant à celles et ceux qui s’étaient trouvés dans le rayon de projection. Et elle gronda le vieux chien en lui intimant l’ordre d’aller se coucher près de la porte d’entrée. « Je suis vraiment désolée ! », ajouta-t-elle encore, craignant un sursaut d’humeur. Avec un tel temps dehors, Héloïse n’avait pas spécialement envie d’être rejetée et de devoir passer encore quelques heures de marche à trouver un autre refuge…
▬ L'ENVOL : perle d'enfance. trop vite envolée. voix suave et jeux pervers. fin de l'innocence. attention, t'as du satin dans les mains. et son regard en feu qui t'bouleverse. ▬ LES PARCHEMINS : 2026 ▬ L'AME : még. ▬ LE REGARD : natalie sexy dormer. ▬ LE TEMPS : vingt-quatre ans. ▬ L'ETOILE : immorale. délicieuse. ▬ LE SANG : thorons, encore et toujours, de cœur et d'âme. ▬ LE FEU : en public, célibataire mais appartenant au roi... en privé, c'est toute autre chose. ▬ LE DESTIN : maîtresse favorite du roi thoron, dame de la cour, issue d'une famille noble. ▬ LES ROSES : 9666
Il est bien rare que la petite Satine ne voyage hors du confort du château ; si ce n'est pour partir à la recherche de son grand frère depuis bien longtemps disparu. Véritable ermite, elle ne trouve de plaisir que dans l'habitude de ses lieux de recueillement, que dans le quotidien de ses balades au milieu de la roseraie, et dans le charme des dîners royaux. Habituée désormais au luxe et à la volupté (loin de l'inconfort champêtre de son enfance, dont elle était pourtant enchantée), Satine ne saurait plus s'en défaire. De la force de l'accoutumance humaine. Et voilà... Il fallait que pour le quarante-cinquième anniversaire de son paternel, elle décide de faire le trajet jusqu'à Lugan, et qu'elle se perde sur le retour au pied des Montagnes Lunaires. Il fallait, en plus de cela, qu'elle se prenne en pleine pomme une grêle venu des cieux, certainement l'oeuvre cynique et mortifère de Kendassa en personne. Et voici qu'elle a trouvé refuge dans ce relai voyageur malfamé (autrement dit, ce bouge), emportant avec elle sa honte, son désespoir, sa tenue trempée et ses cheveux dégoulinants défaits de son chignon pourtant parfait. Autant vous dire comme l'humeur de Satine est détestable, comme ses yeux lancent des éclairs à qui veut bien la voir, et comme, au demeurant, elle s'effraie peu à peu de réaliser qu'une bourgeoise vêtue de la sorte n'attend sans doute que son heure pour se faire détrousser (ou pire) dans ce genre d'auberge. Alors, elle tente de souffler, la petite perle, elle tente de calmer les battements de son cœur qui ne ralentissent pas, tant elle craint qu'il ne finisse de sortir de son thorax. Et voilà que pour parfaire le tableau pitoyable dans lequel elle se trouve, loin, si loin de sa zone de confort adorée, un espèce de gros chien vient s'ébrouer juste à côté d'elle, et la mouille derechef alors qu'elle commençait tout juste à sécher. Et la voix de la maîtresse de la bête malpolie de retentir, aussitôt, les yeux de Satine qui se tournent vers elle, foudroyants. Qui eut cru que cette femme effrayante aux yeux tonnerres pouvait être une si douce enfant quelques heures auparavant ? ▬ Et bien il y a de quoi ! Je commençais tout juste à sécher ! Le ton est rude, l'attitude coléreuse. Satine, elle prend ses cheveux qu'elle enroule pour en faire tomber sur le sol une espèce de flaque d'eau, elle époussette ses vêtements à nouveau trempés des gouttelettes envoyées par le chien meurtrier d'habits soyeux, elle ronchonne, Satine, à l'instar d'un papy qui râle sur le passage d'une carriole trop bruyante. Elle râle, et foudroie toujours l'inconnue des yeux.
◭ Marellis Gul'Ffardin
▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 53 ▬ L'AME : Arté ▬ LE REGARD : judi dench ▬ LE TEMPS : (soixante-dix-neuf ans) Elle est elle-même surprise d'avoir vécu jusque là. ▬ LE SANG : (Thoron) ses ancêtres chasseurs de goules furent anoblis par le roi Reinier il y a plusieurs générations de cela. ▬ LE DESTIN : (Noblesse oubliée) Ancienne maître-espion de la cour de Thoron, Marellis s'est reconvertie en tavernière sur la route Kaern-Calendyr. ▬ LES ROSES : 2999
La pluie ? Elle déteste ça. La grêle ? Encore pire. Le froid humide la transit jusqu’aux os et ses articulations la font souffrir grandement. Autant dire qu’elle n’a pas attendu que le temps se détraque pour aller chercher refuge dans le premier bouge de la route, quitte à laisser ses provisions prendre l’eau dehors, piètrement protégées par une large pièce de tissu qu’on avait enduite de cire liquide, pour l’imperméabiliser. Marellis doute de l’efficacité de pareille tentative, mais le type qui lui a parlé de cette solution avait l’air si heureux de sa trouvaille qu’elle lui a filé trois pièces de cuivre pour qu’il lui vende ce tissu, histoire qu’elle fasse un essai. Elle verra bien ce qu’il en est lorsque le gros temps se sera calmé. Pour l’heure, elle est assise dans l’auberge, sur une chaise qui va sans doute se percer bientôt, mais qui tient bon sous ses bourrelets et le poids des années, tandis que son corps est enveloppée dans une épaisse peau de bête. La vieille acariâtre a pris un bol de potage, mais le goût lui reste au fond de la gorge. Dans un sens, ça la rassure que ce soit infâme ici aussi, elle a moins l’impression d’être la pire tavernière de tout l’Empire Thoron, avec ses deux esclaves qui n’ont jamais vraiment appris à marier les saveurs, à la différence d’un maître cuisinier de la Cour. Parfois, elle se surprend à envier les nobliaux qui festoient à Calendyr, et puis elle se souvient que la guerre s’en vient et qu’elle n’avait plus que ça à foutre, d’attendre que les troupes d’Heledir débarquent la bouche en cœur. Mais donc, maintenant qu’elle a touillé un peu la soupe, histoire d’avoir l’air intéressée par la mixture, elle s’en détourne et laisse glisser ses billes perçantes sur les chalands attirés à l’intérieur à cause du mauvais temps. Robes et braies crottées pour certains, cape imbibée d’eau, et ainsi de suite, la vieille se félicite d’avoir été suffisamment prévoyante pour s’arrêter à temps. Oh, le Dragon Vert est à une heure de charrette, vers l’ouest, et après lui, ce sera encore le retour au bercail dans son Rat Crevé ! Ça ne prendra plus bien longtemps, mais elle préfèrerait ne pas rester indéfiniment coincée dans ce trou, surtout que ses prunelles claires viennent de se poser sur un minois qui lui rappelle bien des choses.
Un pli se dessine parmi les rides nombreux sur sa face, et la vieille lâche un soupir désabusé en dévisageant la favorite du roi thoron. Un instant, un seul, elle s’interroge sur la présence de la gourgandine dans le secteur, puis se souvient d’informations quand à un reste de famille non loin des montagnes lunaires. Elle aura dû s’égarer pour être ici, et cette perspective l’amuse presque. En frusques populaires, une pièce d’étoffe bleu turquoise pour couvre-chef, l’aïeule observe sans mot dire, profitant d’être un peu loin du feu pour ne pas être immédiatement visible. L’ancienne Ombre du palais de Calendyr ne peut bien sûr s’empêcher de laisser s’échapper un léger ricanement lorsque la péronnelle s’outre d’être attaquée par le clébard qui vient de pénétrer dans l’établissement, et la voilà qui se retrouve à suivre de loin une scène entre Dame Telemnar et une voyageuse rousse comme le feu qui crépite dans l’âtre, qui semble sincèrement désolée du manque de discipline de son animal. Pour un peu, Marellis se demande si elle ne devrait pas plutôt se rapprocher pour mieux entendre la querelle qui pourrait s’envenimer si l’attitude de Dame Satine ne plaît finalement pas à la gueuse.
Hélas, les espoirs de Marellis quant à la chicane féminine sont soudainement interrompus par un type bourru qui commence à intervenir pour défendre la rouquine trempée, et hausse le ton sans se lever, à l’égard de cette jeune femme qu’il trouve bien désagréable : « Oh, ça va, la baronnette, tu seras toujours trempée à l’aube. » S’il employait le terme « baronnette », ce n’était point parce qu’il avait reconnu la maîtresse royale, mais plutôt parce qu’il ne pouvait pas sentir les nobles et tout ce qui se croyait sorti de la cuisse de Saeryn. Et le rustre qui ne perd pas le nord et se met à lorgner la femme aux cheveux de feu d’un air lubrique : « Voyez, ma’me, faudrait pas laisser un preux chevalier comme moi en berne. Peste soit des gueux, songe l’ancienne espionne en faisant signe pour qu’on lui apporte de quoi boire.
Spoiler:
j'ai pris la liberté de lancer un PNJ dans la ronde, faites-en ce que vous voulez Et sorry, c'est un chouya long, je réduirai au prochain message
▬ LES PARCHEMINS : 138 ▬ L'AME : anarya. ▬ LE REGARD : karen gillan. ▬ LE TEMPS : trente-trois ans. ▬ LE SANG : thoron. ▬ LE FEU : célibataire. ▬ LE DESTIN : saltimbanque : artiste de feu, magicienne, et chapardeuse occasionnelle. ▬ LE PACTE : troupe du gémeau. ▬ LES ROSES : 3203
Ven 15 Mai - 18:21
Aïe. Il avait évidemment fallu que ça tombe sur la petite bourgeoise du coin. Si la population de l’auberge était assez fidèle à celle qu’Héloïse pouvait habituellement trouver à chaque arrêt de ses voyages, il était un peu plus rare d’y observer des personnages à l’allure plus raffinée. Ou en tous cas pas dans la même salle que le petit peuple. Héloïse ne savait pas à qui elle avait affaire, mais autant dire que son ton désagréable ne lui donnait plus tellement envie de continuer à se répandre en excuses. Après tout, elle aussi était trempée et cherchait un peu de chaleur après ce déluge ! Mais Héloïse n’avait même pas pris une inspiration qu’on lui coupa la chique. Si le bonhomme avait plutôt raison sur le fond, la forme laissait quelque peu à désirer et même Héloïse ne se serait pas permise une telle familiarité sans connaître le rang de son interlocutrice. On avait vu des têtes coupées pour bien moins que ça. Néanmoins, le rustre n’en avait pas terminé et après avoir témoigné son agacement à celle qui essorait son chignon, reporta son attention sur Héloïse qui n’en demandait pourtant pas tant. Cette dernière poussa un grognement de dépit, sorte de « Raaah » parfaitement grondant, affaissant d’un seul coup ses épaules meurtries. Cette soirée promettait d’être sacrément barbante.
Héloïse ignora superbement le butor, lui offrant seulement un roulement d’yeux blasé et s’approcha de la fameuse « baronnette », n’étant malgré tout toujours pas certaine d’avoir envie de se frotter à un nouvel orage. « Venez, allons près du feu. Nous pourrons nous sécher toutes les deux. » Et nous éloigner de cet idiot, pensa-t-elle. L’artiste de feu avisa une vieille femme en bleu qui était seule dans le fond, pas trop loin de l’âtre flambant. « Vous permettez que l’on se joigne à vous ? » Et sans attendre de connaître la réponse, Héloïse s’assit lourdement sur le banc de bois qui lui permettait d’offrir son dos à la cheminée et un certain contentement commença à la gagner, avant de se rappeler qu’il y avait sans doute encore une femme en colère après elle et les mauvaises manières de Floki. « Encore une fois, je suis vraiment désolée… Laissez-moi vous offrir de quoi vous réchauffer », fit-elle alors qu’on apportait une choppe à la vieille rombière qui avait certainement commandé plus tôt.
▬ L'ENVOL : perle d'enfance. trop vite envolée. voix suave et jeux pervers. fin de l'innocence. attention, t'as du satin dans les mains. et son regard en feu qui t'bouleverse. ▬ LES PARCHEMINS : 2026 ▬ L'AME : még. ▬ LE REGARD : natalie sexy dormer. ▬ LE TEMPS : vingt-quatre ans. ▬ L'ETOILE : immorale. délicieuse. ▬ LE SANG : thorons, encore et toujours, de cœur et d'âme. ▬ LE FEU : en public, célibataire mais appartenant au roi... en privé, c'est toute autre chose. ▬ LE DESTIN : maîtresse favorite du roi thoron, dame de la cour, issue d'une famille noble. ▬ LES ROSES : 9666
La réponse de Satine était certes disproportionnée par rapport aux événements et aux quelques gouttes que ce chien mal éduqué avait fait valser sur ses vêtements. Toutefois, elle ne pouvait se défaire de cette mauvaise humeur (alliée d'ailleurs à la mauvaise ambiance de la taverne et renforcée - si tant est qu'il le fallait encore - par cette grêle qui tombe au-dehors, et embrume les montagnes pourtant si belles à l'accoutumée). Satine avait encore eu à faire à l'absence de son frère lors d'une réunion familiale, et cela achevait toujours de la mettre d'une humeur maussade, loin de cette joie enfantine qu'elle arborait d'habitude comme son sourire, joyau parmi les perles de la couronne thoron (oui, rien que cela). Elle s'attarde un instant sur les cheveux rouges feu de son interlocutrice, et à peine a-t-elle tourné la tête pour poursuivre son pugilat qu'un homme d'apparence oh combien rustre et ourson l'invective déjà. Elle sait ne pas être la bienvenue dans ce genre d'endroit, la noble Satine, mais elle s'étonne néanmoins toujours de cette méchanceté bien souvent gratuite qui la suit comme une malédiction à chacun de ses pas. Il s'avère que pour une fois, la gratuité n'est pas de mise, et qu'en un sens, elle l'a bien cherché. Mais cela, ne vous avisez pas de le lui dire avant qu'elle ne trouve un endroit pour se réchauffer, et de quoi nourrir son ventre affamé.
L'intervention du rustre a beau agacer profondément la jolie Satine qui ne tarderait pas à répondre, laissant sa peur de côté pour laisser libre cours à la fureur de sa maussaderie, la belle rousse a une bien meilleure idée et choisi d'abdiquer, agacée, par les réflexions tordues et perverses de l'intrus. Sans doute a-t-elle raison, choisissant comme bouclier la plus frêle des indifférences. Satine hausse les épaules, et suis la jeune femme sans mot dire - sa bouche n'ayant toujours pas proféré le moindre son depuis tout à l'heure. Et lorsque la jolie rouquine lui propose d'aller s'asseoir, Satine la remercie d'un sourire franc, sourire de pardon, et d'un simple hochement de tête qui signifie calmement que je vous suivrai où que vous alliez. Sauf que... Sauf que le périple de Satine a vraisemblablement peu envie de se simplifier, sauf qu'elle tombe nez à nez sur le visage vieilli et aigri de cette vieille bique thoronne, qui longuement a vagabondé dans les alentours du palais sans que jamais Satine ne sache même sur cette face étrange un statut ou un rôle. Mystérieuse ombre, mamie pas gâteau, le genre d'être à proférer des manipulations acerbes dans ton dos. Satine en a toujours eu peur, comme de l'ombre d'une vague de peste noire. ▬ Marellis. Nouveau hochement de tête, de salutation cette fois, alors que l'homme de tout à l'heure ne cesse de regarder dans leur direction, visiblement peu décidé à lâcher la jolie petite rouquine qui lui a tapé dans l’œil. ▬ J'accepte avec joie votre proposition. Veillez pardonner mon agressivité de tout à l'heure. Il s'avère que j'ai apporté sur vous plus que quelques gouttes. dit-elle en montrant de la tête le rustre de tout à l'heure, qui encore la regarde, se léchant les babines à l'idée de la faire sienne.
Dim 10 Mai - 23:13
