nom, prénoms : Irèn Heledir âge, lieu de naissance : 37 ans,  groupe : Heledir, Irèn est dévouée à son peuple et fait une bonne Reine. Mais elle est animée d'un désir de vengeance puissant et ardent qui l'a poussé à déclarer la guerre pour venger son défunt époux. métier : Reine état civil : Veuve guilde : Aucune

* Irèn est une femme désespérée. Elle aimait son époux. Elle a mis du temps avant de l'aimer. Mais à présent, elle est seule. La tristesse s'est muée rapidement en vengeance et elle a juré d'éliminer les Thorons, déclenchant une guerre contre eux.

* Elle est une Reine avisée, malgré son désir de vengeance. Elle a toujours estimé qu'elle devait servir son peuple du mieux qu'elle pouvait, même quand son époux était encore vivant. Bien-aimée de son peuple, elle a sa confiance. Malgré la guerre qu'elle a déclenché, il la suit. Elle est dans son bon droit après tout. Mais elle est de plus en plus aveuglée par la vengeance.... Son peuple pourrait au long terme ne plus la suivre...

* Elle aime son fils, bien sûr. Elle l'aime sincèrement. Mais elle sait qu'il est encore naïf et immature. Elle sait que pour mener sa vengeance à bien, elle doit conserver le pouvoir. Alors elle n'hésite pas à le manipuler, à influencer pour qu'il soit toujours de son avis. Il ne voit rien, le pauvre. Il est persuadé qu'elle, sa propre mère, ne pourrait jamais lui faire le moindre mal. Elle le fait pour le bien du Royaume et pour venger son père.

* Astucieuse et franche, elle reste une femme meurtrie. Avant le décès de son époux, elle était pourtant vive d'esprit et assez cynique, tout en restant joueuse et fine d'esprit. Elle porte à présent une tristesse, une mélancolie qui ne la quitte jamais à présent. Elle a une majesté certaine et un charisme qui font qu'elle est autant crainte que respectée.

* Depuis la mort de son époux, elle a tenu à s'entraîner aux armes et elle compte bien se battre sur le champ de bataille. Elle aimerait tuer elle-même les Thorons.


ton pseudo : Juju comment as-tu trouvé CWM ? : Via PRD et t'en penses quoi ? : Magnifique forum !!! des trucs à ajouter/améliorer ? : Rien pour l'heure

EMILIA CLARKE ▬ irèn heledir

Que dire de moi ? Il y aurait tellement de choses… Commençons peut-être par le commencement. Je suis née à Heledir, au sein de la famille Kivyr, grande famille noble du Royaume. Mon père, Aaron Kivyr était un homme sévère mais juste. Un grand guerrier. J’étais la dernière de ma fratrie, avec un frère aîné, Petyr et une sœur aînée Yrina. Je n’ai jamais été très liée à eux et la raison en est à la fois simple et dure. Ma mère mourut en me donnant le jour et je pense qu’ils m’en ont voulu pendant longtemps. J’étais la responsable à leurs yeux d’enfants. Je grandis ainsi un peu à part. Mon frère était destiné à devenir lord et ma sœur était la fille aînée, celle qui amènerait une alliance avantageuse. Je n’avais pas vraiment de place de mon côté. Jamais mon père ne me reprocha quoi que ce soit concernant la mort de ma mère, la femme qu’il aimait. Mais de ses trois enfants, j’étais celle qui ressemblait le plus physiquement et mentalement à son épouse. Avec le recul, je le comprends mieux aujourd’hui mais il est trop tard… On dit qu’on devient adulte quand on pardonne à ses parents. Peut-être le suis-je devenue, finalement…

De nourrisson, j’étais devenue une petite fille dynamique et volontaire. Mon père avait parfois besoin de me reprendre mais j'ai toujours fait ce qu'il me demandait, même lorsque cela me contrariait. Mon enfance fut principalement composée de fuites éperdues, de cachettes secrètes et de punitions. J'étais âgée de 14 ans à peine et le château était en effervescence. Toute la maisonnée courrait dans tous les sens. Les serviteurs, les femmes de chambre, tout le monde. Mon frère était terrifié. Il allait rencontrer Eraldan Heledir, le Roi d'Heledir qui venait au domaine Kyvir saluer son vieil ami, le père d'Irèn. Même s’il y avait été préparé toute sa vie, mon frère n’avait guère fière allure. Et son teint se fit de plus en plus pâle dès que la suite royale approcha du château. Il faut dire que le Roi avait une carrure imposante et était très impressionnant. Je restais le visage baissé alors que mon père saluait son royal ami et me présentait. Ma soeur aînée avait été mariée deux ans plus tôt, ne restaient que mon frère et moi. Le Roi me salua, il devait bien avoir une trentaine d'années. Son regard se posa sur moi et me transperça. Gênée, je détournais les yeux.

Tu iras, ma fille. La voix avait résonné dans les appartements de mon père. Je me tenais, tête basse, droite comme un i devant mon seigneur. Ce dernier m'avait fait venir à lui dès le départ du souverain de chez nous. Il s'avère que tu as fais vive impression sur le Roi. Tu partiras d'ici une dizaine de jours à la Cour pour l'épouser. J’ouvrais la bouche pour répliquer, furieuse, mais mon père me lança un regard vipérin et je me ravisais. Cela ne servait de rien. Le Roi avait le double de mon âge. Mais je n’avais tout simplement pas le choix. Ainsi, le jour dit, je partais loin des miens. Mes épousailles furent somptueuses et je me faisais une raison.

Je me souviens de la peur. La peur viscérale, profonde que l’on a lorsque l’on crait pour sa vie. Le cœur battant, le moindre bruit qui me faisait sursauter. La porte s’ouvre à la volée et je frémis. Il était là. Mon époux et mon roi. Se rapprochant, il me servit un verre de vin. Sourire aux lèvres, il me le tendit. Puis, après de longues minutes d'angoisse, il m'attrapa fermement le poignet. Nous étions proches, très proches et Eraldan murmura : Avez-vous peur de moi ? Vous n'avez rien à craindre... J’avais plongé mon regard dans le sien quand soudain, il s’empara de mes lèvres. Le souffle coupé, je répondis à son baiser, enivré par ce contact, le sang échauffé par la peur. Les vêtements tombèrent l’un après l’autre et cette nuit-là, je lui offrais ma vertu en une étreinte passionnée.

Mais c’est tellement loin tout cela… Les années passèrent et je mis au monde un garçon alors que j'avais à peine 16 ans. Seth. Mon petit Seth. La chair de ma chair. L’aube pointait à peine, le soleil tentant de réchauffer les tours du château. Le château était encore dans les limbes du sommeil, même si les plus insomniaques commençaient à se réveiller. Je me tenais dans mon lit, endormie. Une image de mon père venait régulièrement à mon esprit. Et le sang qui coulait. Mon père s’effondrait au sol, mais il ne semblait pas blessé. Seules des larmes de sang coulaient de son visage. Je poussai un cri et me redressai dans mon lit, le souffle court. Je tentais de me calmer. Ce n’était qu’un cauchemar, rien d’autre. Et pourtant…. Quelque chose n’était pas normal. Je sentis une vive douleur me vriller le ventre. Je poussais un cri et serrais mon ventre durci entre mes mains, me repliant sur moi-même pour juguler la douleur.

Les douleurs avaient été tellement présentes durant ma grossesse que j'avais fini par m’y habituer. Mais là, cela dépassait en intensité tout ce que j'avais traversé. La peur me saisit. Et si l’enfant était en train de mourir ? Je hurlais et aussitôt, le mestre accourut. Il dormait dans les appartements accolés à ceux du Roi et de la Reine. Je ne pouvais dire un mot, respirant du mieux que je pouvais pour contrôler les contractions qui enserraient mon ventre.

Les heures avaient filé. J'étais debout, appuyée sur une petite table d’appoint et j'oscillais de droite et de gauche, soulageant mon ventre et respirant profondément. La sage-femme chantait pour moi, me massait. Je poussais un cri, mon front gouttant de sueur et je serrais les dents à les faire grincer. La contraction passée, je sentis la faiblesse me gagner. Ce devait être la fin d’après-midi, je n’avais pas vu le temps passer. Je finis par m’allonger à nouveau dans le lit. Serrant la main de la sage-femme, je murmurais :

Je ne vais pas y arriver.... J’ai si mal… Je ne vais pas y arriver….
Courage, Majesté. Il sera bientôt là, dans vos bras. Du courage, tout va bien se passer !

La foi de la sage-femme m’aidait à tenir.

Poussez, votre Majesté, poussez, l’enfant arrive.

J'avais perdu la conscience du temps. C’était pourtant le début de la nuit et je hurlais à présent, tentant de donner la vie. Un dernier effort et soudain j'entendis un cri vigoureux. Fermant les yeux, je relâchais mon corps meurtri et me reposais contre le matelas à nouveau. Je rouvris cependant rapidement les yeux. On venait de me mettre dans les bras un petit être vagissant. Mon fils....

Encore une fois, j’étais vêtue de noir. Comme si cette couleur me poursuivait. Et je n’étais pas la seule. Je me tenais, droite, dans ma robe sombre, le visage fermé. Le cortège était impressionnant et la bannière flottait dans la brume matinale. Tout Heledir était à Kaern. Le Roi était tombé. Eraldan était mort, assassiné. Je pleurais, les larmes barbouillant mon visage, faisant fi des convenances. J'avais aimé cet homme et je l'aimais toujours. Mon fils n'était qu'un bébé vagissant qui était gardé par la nourrice. Je fus couronnée à la suite des obsèques et la foule hurla de toute sa voix : Longue vie à la Reine ! Les nobles vinrent me présenter leurs hommages et je me levais. Notre bien-aimé Roi nous a été arraché. Nous n'avons pu sauver notre roi, soyez sûr que nous le vengerons.

Il me fallut dix ans. Dix ans pour parvenir à la conclusion que Cjian Thoron était responsable de tout ceci. Il était mort de sa belle mort mais mon désir de vengeance est toujours là, puissant, violent, à vif. Je tuerais ces infâmes comploteurs. Je les tuerais jusqu'aux derniers pour ce qu'ils m'ont fait.... Et j'aurais ma vengeance. Dans ce monde ou dans l'autre.   

Ma reine.
Comme je te l'ai déjà dis par MP, ce personnage te colle à la peau ! C'est avec un immense plaisir que je te valide. Sans faire traîner davantage héhé.


Te voilà validé sur le forum. Félicitations ! Maintenant, tu as deux trois petites choses à faire, mais rien d'embêtant, je te rassure.     Déjà, tu peux aller compléter ton profil, parce que c'est quand même bien plus pratique quand il est rempli. Ensuite, venir sur ce sujet pour te recenser, puis aller faire ta fiche de liens, pour te faire plein d'amis et rendre ton séjour plus beau encore.    Et puis si jamais, venir te pointer dans la recherche de rps, pour commencer à nous montrer ta plus superbe plume. Bon séjour ici !