C'était le jour des doléances. Römhen patientait tant bien que mal à mesure que les gens du peuple avançait pour faire des demandes. L'un réclamait un lopin de terre pour exploiter les vaches qu'il venait d'acquérir, l'autre jugeait que le gibier qu'il venait de chasser lui appartenait même s'il l'avait tué sur le terrain de son voisin. C'était des querelles qu'il exécrait particulièrement et qui le rendait d'autant plus rochon qu'il n'avait pas passer la meilleure des nuits. Elenna et lui n'avaient pas réussi à jouir des plaisirs conjugaux parce qu'elle était indisposée et qu'il n'avait pas eu le désir de forcer les choses -même s'il était dans son bon droit. On va arrêter la pour aujour... mais pas eu le temps de finir sa phrase qu'une bonne vieille femme l'arrêta. Si d'apparence elle paraissait souillon, ses bijoux témoignait d'un statut qui força le souverain à l'écouter. Il posait sa main droite sur l'accoudoir en fronçant ses sourcils, les dents retroussés comme un animal esseulée. Ses narines gonflaient, quand il entendit les mots vicieux et délétères que prononçait la dame de Héron. Assez ! Veuillez regagner vos appartements, c'est tout pour aujourd'hui. Il voyait rouge. Noir même. Römhen n'avait aucune envie de continuer ces doléances si c'était pour entendre parler de Satine et de ses jeux de cuisse dans les murs de son château. Il sentait que chaque veine, chaque artère étaient sur le point d'exploser et il ne pouvait garder pour lui ce qu'il venait d'apprendre.

Il se levait d'un bond. C'était une matinée qu'il n'appréciait pas et il savait que Satine l'attendrait au soir. Même s'il voulait la faire venir maintenant, elle ne s'en trouverait pas disponible. Mensonge. Il avait envie de l'attraper dans un moment de faiblesse et préférait faire ça au moment le plus opportun : dans les draps d'amour.

La journée se déroulait avec tous les accrocs possibles. Des conflits financiers avec des marchands de denrées, une dispute qui éclatait entre des nobles, une partie du château qui venait de s'effondrer parce que la pièce était vétuste et que les poutres en bois étaient rongés par les mites. Tout était enclin à faire perdre la tête à Römhen qui gérait des affaires qui ne l'intéressaient pas. Tout ce qu'il souhaitait, c'était établir une stratégie de bataille pour partir conquérir les lointaines plaines d'Elenath qui n'appartenait à personne. Le roi n'aspirait qu'à poser son derrière sur le trône pour s'asseoir sur le royaume. Thoron, Galadhorn, Heledir, Gwelnaur... Elenath ne serait plus et Römhen dominerait les peuples... des mirages dont il ne voyait pas encore ne serait-ce qu'une lumière et s'il avait voulu trouver un peu de paix le soir même, ce n'était pas gagné.

Römhen poussait la porte de la chambre pour apercevoir une étoile d'or allongeait dans son lit. S'il avait mis plusieurs heures à rejoindre cette pièce, c'était parce qu'il ne savait pas comment aborder le sujet. Alors il choisit une autre stratégie. Il feint un sourire qui pourrait paraître sincère et s'exécuta quand elle lui quémanda de venir. Römhen se pencha en avant pour venir embrasser la mâchoire de son amante. Je suis un homme joueur, demoiselle. Il lâcha un rire, et glissa ses doigts le long des tissus de sa robe pour venir y détacher des petits noeuds. La lumière de la lune éclatait contre la peau de sa maîtresse pour la perler d'une douceur angélique et s'il avait eu envie, il aurait pu la posséder. Pas tout de suite. Tu sens bon, Satine... et il laissait son nez glisser le long de son épaule en se positionnant au-dessus d'elle. Domination certaine. Il passait sa langue entre ses lèvres, le poing sur le lit pour se maintenir... et l'autre main venait posait ses doigts sur son décolleté... jusqu'à sa gorge. Il enroulait ses araignées juste ici, pas trop fort, juste assez pour qu'elle ne puisse plus bouger. Tu pues l'homme et l'aura d'un autre. Son visage se transformait. Tu oses te pointer dans mes appartements après avoir été souillé par un autre... de corps, de coeur et d'esprit. Il était assis à califourchon sur son corps, desserrant son emprise de ses doigts pour lui laisser le temps de répondre.

Bien sûr qu'il y avait de la colère dans chacun des mots qu'employait Römhen. Il n'allait rien laisser au hasard et le dégoût dans lequel il se trouvait n'avait de maître qu'un roi déficient qui jaugeait sa vie à la hauteur de son égo. Mais Satine semblait sincère et s'il desserrait sa prise, c'était bien pour la laisser s'exprimer. Elle insistait, suppliait. Tu dirais la même chose si tu étais coupable. Donc quoiqu'il arrive, elle aurait employé les mots similaires à ceux-là. Römhen gardait sa main sur sa poitrine, juste en haut, en appuyant légèrement pour maintenir sa domination. Il était vrai que les rumeurs de cour donnaient généralement des déformations de phrase qu'il ne fallait pas croire mais l'idée même qu'un autre homme puisse mettre la main sur la peau laiteuse de Satine le rendait absolument dingue.

Chaque pensée qui lui traversait l'esprit était un coup dans son ventre qui se tordait davantage. Le roi aurait dû être plus pragmatique... et plus humain. Laisser ses émotions prendre l'ascendant sur ce qu'il vit étaient l'un de ses préceptes de vie, tout en était bien au courant que ce n'était pas ce genre de méthode qui était prédisposé pour diriger un royaume. Il gardait son poing si serré que des veines apparaissaient de manière violacées sur son bras, et celle de son front se mit à gonfler pour se mettre à battre. De son coeur jusqu'à sa tête, en passant par son âme qui s'entachait par ces sentiments négatifs. Il inspirait par le nez et soupirait par ses nasaux, en desserrant les dents. La prochaine fois que j'organise un bal pour l'anniversaire des soeurs Greyhound, je ferais attention aux invités. Tu semblais bien apprécier le comte de Duchassy n'est-ce pas ? Et il finit par s'amuser à glisser sa main serrée en un poing vers sa hanche, arrachant d'une force vigoureuse son corset. As-tu joui quand il t'as arraché tes vêtements ? Et il insistait, provoquait. Il avait mal, et il voulait faire du mal.

Römhen avait un désir de domestication et de contrôle qui dépassait l'entendement, la normalité même. Il glissait une main vers son sein qui commençait à se dénuder pour l'enserrer de ses doigts crochus, enfonçant le peu d'ongles qu'il avait pour lacérer sa peau. Et quand il a souillé ma poitrine, as-tu crié de plaisir tout en sachant que je t'attendais patiemment ici ? et il avait du dédain sur le faciès, de l'animosité dans la voix et du ressentiment dans le regard. As-tu pensé une seule seconde à ce que ça me ferait quand je l'apprendrais ?! dit-il en venant coller son bassin fortement excité contre elle, forçant le frottement pour la choquer et l'apeurer. Il faut que je te baise plus fort pour que tu arrêtes d'aller voir ailleurs ?! et il hurlait, désormais. Les murs étaient épais, bien heureusement.

C'était ça, la possession ? Pas celle qui canalisait le matériel, mais celle de l'esprit ? Comme si le Diable s'était glissé dans sous son crâne pour lui rappeler qu'il avait toujours le choix d'arrêter. C'était pire, même. Et quand il pensait avoir pris le dessus sur Satine, c'est cette dernière qui enflammait les draps par les flammes de son regard pénétrant. Elle forçait le contact et c'est les doigts de Römhen lui-même, ceux qui avaient eu de sa chair sous ses ongles qui glissait contre ses muqueuses. Il déglutit légèrement en l'entendant parler de rumeurs fausses mais le souverain savait évidemment que ce n'était pas le cas. Elle mentait, les dires qu'il avait ouï le matin même étaient réelles.

She deserves the world and he's gonna kill it for her.

Les murs s'effondraient dans l'imaginaire puante de cette baise animale. Il n'y avait plus de filtre, plus de faux semblants, Satine se jouait de lui, petite garce qui se faisait fourrer par d'autres hommes avant de le rejoindre. Elle méritait le monde, cette femme. Et chaque seconde qui coulait, Römhen lui reprenait tous ses désirs sans avoir la possibilité un jour de lui offrir le statut qu'elle aurait du mériter. Il fronçait le nez, appréciait plus que de raison les mouvements de ses doigts, qu'il venait lécher pour tâter de sa langue le goût de l'infidélité mais gonflait de haine quand elle insistait en prononçant le nom de ce fils de mauvaise fortune. Il lui jetterait un sort, il s'en faisait la promesse. Il glissait sa main à nouveau vers sa gorge, son pouce qui venait frotter sa lèvre pendant que de sa main libre, il enlevait son pantalon, juste le descendre aux genoux et la sabrer de sa virilité déjà tendu, de manière abrupt, sans prévenir et sans annoncer l'arrivée de sa force masculine. Il était hors de question qu'elle s'en sorte. Il s'enfonça loin, retroussant les babines, montrant ses dents, un animal avide de jalousie. Marquer son territoire était une priorité. Il se penchait dans le creux de l'oreille de Satine, d'un souffle chaud. J'espère que tu as bien profité de ta nuit avec lui, je le ferais exécuter dès demain matin. Il se moquait des conséquences, il avait les pleins pouvoirs et tous les droits. Ses reins se mirent à danser contre son bassin, tapant si fort que le lit en bois se mit à cogner contre la pierre du château. Ne ferme pas les yeux ! quand elle semblait les clore. Il était hors de question qu'elle ne juge pas son visage. Il fallait qu'elle le voit.

Et il attendait, attendait... sa régularité se transformait en désir inassouvi et s'il avait envie de jouir en elle, il s'en retiendrait, récupérant les moindres parcelles pour analyser le moment de non-retour la concernant. Quand elle se mit à faire ce petit truc avec sa lèvre qui tremblait, Römhen savait qu'elle allait jouir. Hors de question. Il se retirait d'un coup, son sexe en main pour finir le travail lui-même et salir ses bas. Il contractait son corps et souillait ses draps par la même occasion. La femme de chambre s'en occuperait le lendemain matin sans poser de question. Maintenant, tu comptes me dire ce qu'il s'est passé avec ce foutu comte ?! il l'avait privé de son orgasme, au moment même de jouir, il lui avait arraché ce moment qu'il n'appartenait qu'à elle pour lui reprendre et ne pas lui rendre. Elle l'avait blessé, elle avait osé forniquer avec un autre. Elle ne méritait que ça. Et je ne veux pas entendre d'histoires ! au fond, sa détermination s'effritait. Il savait que le statut de favorite était trop importante pour Satine et qu'elle ne ferait pas chavirer sa place pour une partie de jambe en l'air dans un couloir du palais. Mais il avait besoin d'en être sûre.

Il utilisait le drap de soie brodait aux couleurs de la maison Thoron pour s'essuyer les parties intimes, un sentiment victorieux d'avoir assouvi une animosité qu'il gardait en lui, lâchant les émois négatifs qu'il avait pu ressentir en punissant Satine de ses aventures extra-...passionnée. Parce que même si le droit de cuissage était en vigueur dans les contrées d'Elenath, il avait bien conscience que ce qu'il faisait subir à son épouse était sale et pervers mais il s'en moquait. Il avait des droits, il les prenait, c'était aussi simple que ça. En ce qui concernant son amante, c'était la même chose.

Elle semblait réellement touchée par ce que venait de déblatérer le roi, semblant feindre la surprise... ou était-ce réel ? Il n'arrivait plus à distinguer le vrai du faux, perdu entre ce qu'il voulait croire pour créer de la tension ou ce qui était réel. Parce qu'au fond, voulait-il réellement que ça se produise ? Qu'elle soit partie voir ailleurs ? L'idée même lui donnait des acidités et elle parle, la beauté. Elle lui explique les raisons de sa fidélité... et il la croit dur comme fer. Changement de programme. Elle se touche, lui enlevant le plaisir de le faire lui-même. Le dos de la main qui passe sur son front pour enlever la petite perle de sueur, il finit par se dénuder entièrement, en retirant la moindre parcelle de tissu du corps de sa favorite. Et elle portait angéliquement bien ce statut et cette position. Il finit par faire une moue un peu boudeuse, comme un gamin prit la main dans le sac. Son index et son majeur se mirent à courir de la base de son pied jusqu'à l'intérieur de la cuisse laiteuse de l'intéressée. Bon, bon... Assez, j'ai entendu... D'accord. Ne me menace pas comme cela, je ne pourrais le supporter. Il finit par se fendre d'un sourire et de froncer légèrement le nez pour venir glisser lui-même ses doigts contre ses intimités humides et finir le travail qu'il avait commencé.

Il finit par se glisser contre elle. Si sa jouissance venait de terminer, elle était tellement brûlante qu'il se sentait déjà durcir à nouveau. Grandiose, fabuleuse. Il gardait sa main au chaud entre ses cuisses en venant susurrer à son oreille. Ne m'en veux pas, Satine... je n'aime pas l'idée que tu puisses être dans le lit d'un autre. Il se reculait légèrement, implantant dans ses yeux le bleu des siens. Tu me jures par la lune, cette folle changeante, qu'aucun autre homme ne fait battre ton coeur, ton corps et ton esprit à part moi ? Et si son front s'installait contre le sien, c'était du souffle de ses lèvres qu'il l'embrassait sans jamais cesser de réveiller en elle des bris de verres en plume entre ses jambes.

Il n'y avait rien qui retenait Römhen de faire ce qu'il voulait du corps de son amante, que ça soit punitif ou tendre, expéditif ou patient. Là, sa main de jouissance venait ensuite vers son ventre pour entourer le nombril de Satine de mille caresses, revenant vers sa poitrine et jouant avec le bout de ses seins pour les voir pointer vers les étoiles. Son corps était un temple dans lequel il voulait être aussi souverain. Lui mentait-elle ? Elle ne le semblait pas, et avait eu le cran de promettre sur l'astre le plus beau qu'il soit. La lune était éternelle, le rayon de lumière des loups qu'ils étaient, eux, les Thorons et si elle mentait, il savait que son allié lunaire s'occuperait de maudire Satine d'une manière ou d'une autre. Quoiqu'il en soit, elle était entre ses draps et pas ceux d'un autre. Il avait cru un instant voir rouge mais elle avait su trouver les mots pour l'apaiser, quitte à le menacer. C'était un agneau, quand elle jouait de ses mots pour le faire changer d'avis et il souriait davantage en venant embrasser sa clavicule. Il revenait au-dessus d'elle, un peu sur le côté, le bras qui soutient sa tête pour se maintenir ainsi et la regardait, l'admirait et épousait de ses yeux chaque centimètre de peau qui la recouvrait. De son ongle soumis, elle lui offrait des douceurs et il entremêlait ses jambes aux siennes pour garder de la chaleur extra-conjugale contre lui.

Römhen finit par revenir embrasser son torse, puis son sein, les dents qui roulaient ses morceaux de chairs érogènes qu'arborait le bout de sa poitrine, baiser à nouveau vers son ventre. Sa question le dérouta un instant et il s'offrit une pause, la visage juste au-dessus de sa zone de plaisir. Je suis un roi Satine, je veux tout. Coeur, corps, esprit. Il voulait tout posséder, et il savait -croyait- qu'il avait le contrôle sur chaque partie de vie de Satine. Baiser à l'intérieur de sa cuisse... puis sa langue venait caresser entre ses cuisses les muqueuses de son corps pour lui offrir à nouveau le plaisir qu'il avait volé comme l'homme sanguin et impulsif qu'il était. Comme une façon de se faire pardonner. Ses lèvres se baladaient, s'amusaient et s'attaquaient à son intimité.

Il finit par continuer à frotter de sa serpentine et de ses dents son bouton de rose le plus sensible, en souriant parfois quand il la voyait réagir à ses perversions. Il insistait, voulait la voir jouir, réchauffant ses draps d'amour. Tu es à moi, Satine. Et que Dieu me pardonne de n'être qu'un pauvre homme, quand je te vois jouir, j'ai envie de mourir avec le doux son de ta voix. Et il replongeait, humidifiant ses lèvres, avalant sa cyprine comme le verre d'un petit déjeuner, sentant sa raideur repousser le matelas de plume. Il s'excitait, Römhen. Toujours, quand il était avec elle.

La colère précédente avait laissé place à l'animosité charnelle d'un partie de chair contre chair qui laissait des traces rougeâtres que la peau de Römhen. Ce dernier n'était plus d'humeur colérique mais lubrique et c'était enfin le souffle court pour un plaisir masculin du frottement du drap qu'il profitait de ce moment avec sa favorite. Son visage n'avait de cesse que de lui procurer le plus grand bien, approchant la petite mort en sentant sous le poids de son corps les secousses des jambes lunaires au contact des rayons de la changeante. Il y avait une forme d'amour un peu distante entre les deux, beaucoup de non-dits, très peu de tabou et tout autant de manque de communication que ça soit d'un côté ou de l'autre. Mille caresses de ses lèvres vinrent frôler celles non-officielles de Satine et la voilà qui retombait dans les plumes, mourant à petit feu dans son plaisir orgasmique.

Il se redressait en essuyant de son avant-bras les restes humides qui perlait sur la commissure de ses lèvres et remontait, laissant la douce sensation du drap de soie recouvrir ses jambes poilues. Il venait embrasser la tempe de Satine avec délicatesse. Mais, lascive, elle ne semblait point finir de ses ébats avec le roi et jouait de ses hanches pour parcourir son corps, crevant sous les précipitations des frissons glaciales. Son amante, ses mains et ses lèvres entreprirent de ne pas le laisser sans finition et le voilà perdu, à la merci d'une effrontée dominante qui pourrait le castrer d'un coup de dent mais dont la confiance était si grande qu'il lui aurait donné le monde. Il le faisait tous les jours, le naïf. Ses illusions semblaient si grandes que son propre mensonge se noyait dans toutes les vérités qu'il ressentait. Il hochait la tête, incapable de piper mot quand elle caressait de sa langue toute les perles de peau de son intimité, les yeux qui se sentaient partir au firmament. Le septième ciel si familier et popularisé par les orgasmes qu'elle lui procurait.

Et c'était lui qui s'étalait dans les draps quand dans le fond de la gorge de Satine il libérait sa descendance, qui n'irait jamais sur le trône, eux. Il grognait comme un loup en cage au moment de sa libération. La tirant contre lui, il essuyait d'un baiser ce qu'elle gardait contre sa chair pulpeuse. Et il baillait, le flemmard. Ne m'en veux pas d'avoir été en colère, Satine. Il tenait à elle si fort que ses égarements n'étaient que le témoignage de son désir de l'avoir à ses côtés. Au grand dam d'Elenna qui devait l'attendre dans ses appartements, dépité d'une situation si ingrate. Si je dors ici, aurais-je le droit à un réveil pétillant ou puis-je m'éclipser ? Il souhaitait rester mais son devoir l'attendait ailleurs. Et il n'avait pas envie de l'honorer.