nom, prénoms : Padma, un nom sans particule ni noblesse hérité d'une famille de basse extraction. Elle préfère nettement qu'on la nomme ma demoiselle Eulalie. Elle n'a pas d'affection particulière pour ce prénom, redonnée après la mort en bas-âge d'une soeur bien avant sa propre venue au monde. Quand au patronyme, elle n'y a aucune attache et espère le voir disparaitre bien vite au profit d'un autre, plus prestigieux et lui assurant un avenir à l'abris du froid, de la faim et de la misère. âge, lieu de naissance : Elle voit le jour il y a de cela vingt années, benjamine d'une famille déjà nombreuse de Gwelnaur. Elle ne connait pas sa date de naissance avec précision, perdue dans les nombreuses grossesse d'une mère épuisée. Toutefois, on lui a déjà raconté, dans son enfance, qu'elle était née pendant les beaux jours. Elle s'est donc inventé une date dès lors que Jasper lui a permit d'accéder à un rang supérieur. groupe : Eulalie arpente les couloirs du château du Roi Gwelnaur, patrie natale qu'elle a toujours connu. Elle ne s'intéresse que peu aux aspirations politiques de son Roi: ce qu'elle désire, c'est tirer son épingle du jeu et si cela signifie soutenir le chaos et la destruction, alors soit.; métier : Le destin lui avait prévu un avenir de fille du peuple mais ses efforts, et ses rencontres heureuses, lui ont permit de s'extraire de sa condition. Elle est désormais la Favorite du Roi Amras Gwelnaur et, de fait, une dame de cour. état civil : Dans le malheur de sa basse naissance, elle a la chance de n'avoir jamais été promise. Célibataire, elle a longtemps cherché un bon parti sur le marché attenant à la maison familiale. Désormais maitresse du Roi, elle n'a pas non plus renoncée à servir les plaisirs de son bienfaiteur bien qu'aux yeux du monde, elle reste une douce et fragile jeune femme. guilde : Aucune.



Elle est membre d'une famille très nombreuse de plus de huit enfant. Cinquième fille, elle a rapidement été délaissée par ses parents au profit de son cadet ou de ses aînés. ▬ Eulalie à rapidement comprit que si elle voulait exister dans ce monde, il lui faudrait faire usage de ses charmes. Que ce soit pour trouver un bon parti ou un bon amant capable de la sortir de sa condition, elle est devenue une femme très jeune  ▬ Ayant apprit à lire très tard, Eulalie bégaye énormément et déchiffre plus qu'elle ne lit. Elle a également une écriture très maladroite. Cependant, elle compense se handicap par un esprit vif et une débrouillardise rare. ▬ Elle n'a pas revu sa famille depuis que Jasper l'a sorti des bas-fond où elle croupissait. D'abord installée dans une petite chambre louée par son amant, elle a rapidement emménagé à la cour lorsque sa route croisa celle d'Amas Gwelnaur. ▬ Sa situation lui convient parfaitement: être favorite royale est au delà de tout ce qu'elle pouvait espérer. Elle ne convoite donc nullement la place de celle qu'on considère comme sa rivale naturelle, la reine. ▬ Bien qu'elle se satisfasse de son rôle à la cour, elle n'a nullement l'intention de se laisser traiter de catin par qui que ce soit. Eulalie se montre d'ailleurs assez arrogante, rappelant à chacun qu'elle a l'oreille du Roi dès lors qu'il a terminé ses affaires.


ton pseudo : Insomnia. comment as-tu trouvé CWM ? : Sur une pub Facebook je crois ? et t'en penses quoi ? : Difficile de faire un choix parmi les jolis PV de ce forum ! Hâte de le voir se peupler d'un tas de scénario autant que de joueurs.. des trucs à ajouter/améliorer ? : Difficile à dire quand on est là depuis moins d'une semaine.  

Bien le bonjour dans cette présentation ! Je suis Insomnia (ou Carole pour ceux qui me connaissent un peu plus), j'ai vingt-sept ans (presque vingt-huit) et je vis à Paris où je travaille comme psychologue  

Alors, je vous vois tous arriver là "ouais la psy qui exorcise son envie de meurtre sur patients via un forum où tout est possible" et bien vous avez TOTALEMENT raison !    Sinon plus sérieusement je suis RPGiste depuis mes quatorze ans avec des écrits plus ou moins réussi, on va pas se mentir !
Je suis une adepte des forums à tendance fantastique/médiéval et ... Voilà voilà !

Ah et j'adooooore l'Ecosse:

ADELAIDE KANE ▬ Eulalie Padma

Ma très chère maman,
Depuis combien de temps n'ai-je vu ton visage ?  

Elle froissa le papier pour en faire une boule qu'elle jeta de l'autre côté de la pièce, auprès d'une dizaine d'autre comparse. Soupirant, Eulalie se pencha sur le bureau de bois noble et le nouveau parchemin vierge qui se trouvait sous ses yeux. Reprenant sa plume, la jeune femme reprit.

Ma très chère maman,
Je sais que c'est sans doute l'un de nos voisins qui te lira cette lettre, mais je sais, du moins j'espère, qu'avoir de mes nouvelles suffira à soulager le désagrément que je te cause.

Ses parents n'avaient jamais été de grands littéraires. Ils savaient à peine déchiffrer le strict nécessaire. Mais les bas quartiers n'étaient pas peuplé que d'illettrés. La plupart des hommes apprenaient à lire grâce à l'armée, les femmes se débrouillaient comme elles le pouvaient. Pour sa part, elle avait pu compter sur le fils d'un notaire vivant dans la maison voisine de celle de sa famille et lorsque celui ci quitta le quartier pour aller faire un apprentissage de l'autre côté de la ville, ce fut une femme, connue au marché, qui acheva sa tache.

J'ignore si vous parlez encore de moi à la maison. Mes choix de vie ne sont guère approuvé par tous, mais j'espère que toi, en tant que femme, tu peux comprendre pourquoi j'ai décidé de suivre cette voie plutôt que celle que l'univers m'offrait de prime abord.

Elle se souvenait des heures passées sur le marché. Interminables et ennuyantes, à surveiller l'étale familiale sans qu'un seul client ne vienne. C'était là qu'elle avait rencontré Madame Agatha, et elle ne comprit que bien plus tard comment une femme si richement vêtue pouvait s'intéresser à une fille comme elle. La patronne d'une maison close. Sa mère avait hurlé quand elle avait su. Inutile de dire que sa carrière à la cour ne devait pas faire l'unanimité au sein de son ancien foyer. Et celui qui avait changé cela, ce fut Jasper Dwyn. Un homme étonnant que celui là. Et pourtant, il l'avait rapidement mise à l'abris du besoin, la logeant dans une petite chambre de bonne où il venait la retrouver de temps à autre, lui enseignant ce qu'il savait, l'aiguillant vers ce qu'elle devait encore apprendre. Un service dont elle le remerciait à sa manière, usant de ses charmes et talent. Il n'y avait plus de frêle et fragile demoiselle, plus de robe blanche et pure. Ou ce qu'il en restait n'était que l'image donnée par la jeune fille laissant à son insatiable amant tout loisir d'user de son corps à sa volonté. Eulalie soupira. Jamais ses parents ne pourraient comprendre: être là où elle était ... Etait inespéré pour une fille du peuple.

Le Roi est un homme fort instruit qui prend soin de ma personne et me couvre de ses bontés. Sa fille, la princesse Ariana, est d'une gentillesse rare et nous nous entendons fort bien.

Mieux valait passer sous silence ce qui se passait sous les draps du Roi: sa famille n'avait pas besoin de connaitre les détails des désirs et fantasmes parfois sordide de leur Roi. Sur le papier, Eulalie inscrivait une version édulcorée, idéalisée de sa place à la Cour, omettant l'hostilité de la reine, les regards curieux de la cour, ou les visites secrète de Jasper dans sa couche lorsque le Roi honorait son épouse de sa présence. Car c'était bien grâce à lui qu'elle était là, fière et richement parée. Son amitié avec la princesse était réelle, conditionnée au fait de ne jamais mentionner ce qu'il se passait derrière les portes de la chambre royale. Et son mode de vie s'était considérablement amélioré. Elle remplissait son rôle à merveille et cela lui était amplement récompensé: Amras Gwelnaur ne regardait pas à la dépense lorsqu'elle même se pliait à ses moindres désirs. Amant passionné, elle avait l'attrait de la nouveauté, la fraicheur de la jeunesse, la discrétion d'une tombe. Eulalie gardait pour elle, les demandes parfois farfelues de son Roi, acceptant ses moindres volontés, dissimulant parfois les traces que sa violence laissait sur son corps. Meurtrissures qu'il ne pouvait infliger à sa noble et royale épouse. Et ainsi était son seul regret: que la reine ne comprenne pas l'importance de leur cohabitation. Elle ne voulait nullement sa place, son titre, ses avantages: elle se satisfaisait très bien de son propre statut, se moquant bien de ses détracteurs la qualifiant de catin de luxe. Leann était le refuge, elle était l'exutoire.  

Ma chère maman, un jour, j'espère que nos chemins se recroiseront. Alors je serai une femme d'importance dont tu pourras être fière. D'ici là, ne m'oublie pas.

Ta fille,
Lalie.

La brune plia la feuille en quatre et la glissa dans une enveloppe qu'elle cacheta avec délicatesse. Retenant la plume au dessus du papier, elle finit par la reposer, ouvrit le tiroir du petit secrétaire et y glissa l'enveloppe vierge. Au milieu de toutes les autres.