« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
Tu es en bien mauvaise posture. Tu ne sais que trop bien comme t'en es arrivé là.
Flashback. Ton étal sur lequel brille au soleil les délicates gemmes que tu vends après les avoir honteusement chapardées. Cela t'amuse de savoir que des nobles commettent la bêtise de racheter plus cher encore des bijoux que tu viens de leur voler. Sourire ironique sur ton visage. Il fait beau, le soleil brille haut dans le ciel, et tu es plutôt de bonne humeur. Les marchands sont nombreux, la concurrence est rude, mais les acheteurs ont aussi profité des premiers rayons de la saison. Ils sont en foule. En foule ils s'amassent devant ton étal, alors que tu les charmes, de ton sourire, de ta voix suave qui fend l'air, ventant les mérites des gemmes que tu proposes, bijoux rocailleux qui se subliment sous le soleil de printemps. Tu auras une bonne recette à partager au sein de la guilde. Alors, ton sourire s'agrandit, naturellement, ton charme opère, sur les clients. Tes gemmes ont toutes été vendues. Succès affolant. Miroitant sous le soleil de printemps. Tu ranges ton étal, calmement, ce sourire toujours collé à ton visage. Prêt à partir, ça, tu l'es. Mais, comme à ton habitude, tu ne résistes pas à faire un tour dans le marché. De nombreux étals demeurent, brillants, encore emplis d'objets en tout genre qui te fascinent.
Mais ton attention se porte ailleurs. Là, sur la poche de cette noble de laquelle pend - ostensiblement, un bijou de grande valeur, de ceux qu'elle a ôté à cause de la chaleur, pour ne pas suer, transpirer, sous le joug du fer et des diamants encerclant son poignet. Tu es l'ombre et le silence. Dans ton sillage, rien d'autre que le mystère. Tes pas sont lestes, souples, à peine tu la frôles. Invisible. Imprévisible. Et ta main majestueuse qui, quelques pas plus loin, remet le bracelet dans ta propre poche, bien en sûreté, là où il pourra vraiment briller. Tu t'apprêtes à fuir, quand - ton éternelle vigilance, tu repères un intrus peu derrière toi. Tentatives pour le semer. Droite, gauche, tu zigzagues entre les étals avant de t'enfoncer dans une ruelle, puis une autre. Toujours là, derrière toi, ombre à peine discrète, ombre trop visible sous les rayons du soleil qui reflètent la broche qu'il porte sur son veston. Ce n'est vraisemblablement pas n'importe qui. C'est très certainement un respectable ennemi. Alors, ta main qui se resserre, discrètement, sur la dague que tu portes sous ta cape. Arrivé au bout du chemin que tu as emprunté, tu fais volte-face. Subitement. Soudainement. L'homme te fait désormais face. Plus grand que toi, plus costaud, portant un sabre à peine caché derrière le veston long qui le cache et le confond avec l'ombre de la surface, l'homme a d'emblée l'air agressif. Et toi, qui a eu la stupidité de t'insérer dans un coupe-gorge. Idiot. Tu te frapperais, si cet homme ne promettait pas d'en faire autant.
▬ Puis-je vous aider ? Que tu demandes de ta voix chantante. Sans doute t'a-t-il vu, la voler, les scorpions n'étant pas très appréciés dans cette ville moribonde qui n'hésite pas à régler les conflits à coups d'épée fichée dans le crâne, sans plus s’embarrasser du sang qui salira les chemins. Sans doute t'a-t-il vu, la voler, la noble dans le marché. Alors, tu avales, péniblement, la salive qui s'est amoncelé dans ta bouche peu rassurée. Tu t'apprêtes à espérer au plus profond de toi qu'il te laisse au moins en vie. Nulle réponse. Rien que le silence. Et il fonce. Il se jette sur toi. Glapissement. La dague que tu sors, dague empoisonnée, seule protection que t'as face au danger. Pitié, qu'on vienne te sauver.
◭ Theodas Rosenwald
▬ LA PROPHETIE :
La sis' • Ombeline • Athelleen • Ambroise • Arthur • Mistral • Nemesis ▬ LES PARCHEMINS : 300 ▬ L'AME : 'Lay ▬ LE REGARD : Woo Do Hwan ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Il n'appartient à aucune d'entre elles, il fait partie des sans noms ▬ LE FEU : Célibataire ▬ LE PACTE : Troupe du gémeau ▬ LES ROSES : 3645
Theodas, lui-même, ignorait comment il s’était trouvé là à assister à une scène qu’il n’aurait pas dû voir. Tout ce qu’il avait fait avait été de se promener seul dans les rues de Dyrka puis d’en profiter pour explorer quelque peu les alentours. Ce n’était pas une ville où lui et sa troupe venaient régulièrement donc il avait voulu se détendre et visiter pendant que les autres étaient partis se préparer pour le spectacle du soir. Certes, il aurait pu rester avec eux cependant le jeune homme aimait également ses moments de tranquillité. Une tranquillité qui malheureusement ne perdurerait pas longtemps ; il aurait dû le savoir, il aurait dû s’y attendre, tout ne se passait jamais comme prévu. Evidemment, il ne s’en prenait qu’à lui-même après tout… Il était celui qui s’était montré trop curieux, celui qui n’avait pu faire autrement que de se mêler de ce qui ne le regardait pas hors comment aurait-dû réagir alors ? Il avait remarqué ces deux hommes qui se courraient après, il avait remarqué la tension lourde qui rodait dans l’atmosphère et ça avait été instinctif pour lui de s’en retrouver intrigué. Il était le garde du corps de sa troupe, son rôle était de les défendre dés qu’on les attaquait et c’était probablement la raison pour laquelle il n’avait pas pu rester impassible face à ce qui s’était déroulé devant ses yeux. Sûrement que oui, il aurait mieux valu pour lui de tracer sa route et d’ignorer ses deux inconnus… S’ils se poursuivaient, ils avaient certainement de bonnes raisons toutefois ça avait été plus fort que lui, son cœur avait parlé plus fort que sa raison et son corps s’était mouvé tout aussi naturellement.
Ses pas avaient machinalement marché en leur direction et ils s’étaient faits de plus en plus silencieux au fur et à mesure que le garçon s’approchait. Habitué à la discrétion grâce à la chasse mais également grâce aux précieux conseils que son maître lui avait enseigné, il ne s’était pas fait entendre jusqu’à ce que ses yeux ne s’écarquillent face à la scène qui se déroulaient devant lui. Pourquoi les hommes avaient-ils constamment besoin de se faire la guerre ? En un sens, il n’était pas le mieux placé pour parler puisqu’il était le premier à vouloir apprendre à se battre et se perfectionner encore et toujours… Hors, lorsqu’il se retrouvait face à ce genre de situation, il ne pouvait s’empêcher de se poser la question. Qu’avait-il fait cet individu pour mériter un tel châtiment ? Theodas n’en savait rien néanmoins il n’avait pas cherché à réfléchir non plus, parce que si cet homme avait été en mesure de se défendre, il l’aurait depuis bien longtemps et de ce qu’il avait pu constater, cette confrontation injuste paraissait perdue d’avance. Alors oui, sans hésiter, en voyant l’autre personne brandir son épée, il avait couru en leur direction avant de dégainer à son tour son sabre puis que le tintement des deux armes qui se touchent se fassent soudainement entendre. La lueur dans ses iris brillaient de détermination et toute cette froideur qui le représentait tandis que son vis-à-vis le dévisageait, se demandant certainement d’où il venait. Son intervention l’avait vraisemblablement énervé, frustré de ne pas pouvoir finir ce qu’il avait entamé à cause d’un inconnu qui débarquait de nulle part. « Je vois qu’il n’est pas seul. » Avait-il rétorqué sans que Theodas ne cherche à lui répondre ; il n’était habituellement pas très bavard, il l’était encore moins en plein combat. D’un geste brusque, il l’avait repoussé et si son adversaire l’avait d’abord sous-estimé, il avait bien vite constater qu’il s’était trompé. Theodas n’avait pas été par n’importe qui, ses gestes étaient fluides, sereins et calculés… Pas un seul instant, il ne laissa l’autre le toucher puis ce n’était qu’après avoir placé son épée sous sa gorge, signe que s’il insistait à vouloir aller plus loin, lui ne jurait pas cher de sa tête et donc qu’il était préférable qu’il s’en aille à présent.
La colère et la frustration se lisait clairement dans les pupilles de son vis-à-vis mais le jeune homme ne s’était pas laissé impressionner et l’autre s’était finalement décidé à ranger son arme, non pas sans ajouter qu’il ne s’arrêterait pas là, pour ensuite leur tourner le dos. Ce n’était qu’une fois ce dernier disparu de leur champs de vision que Theodas fit face à l’autre personne de son expression froide qui le caractérisait parfaitement. « Vous allez bien ? » L’avait-il interrogé cependant d’un ton neutre. « Je ne sais pas ce qu’il vous voulez mais vous ferez mieux de faire attention. » Sur ses sages paroles et son regard quelque peu condescendant, d’un geste délicat et maîtrisé, il avait rangé son sabre dans son étui accroché à la ceinture de sa tenue. Sans plus attendre, il l’avait ensuite salué, prêt à s’en aller puisque selon lui il n’avait plus rien à faire ici. Oui, il l’avait aidé mais ça s’arrêtait là ; il ne l’avait pas fait dans l’espoir d’obtenir quoi que ce soit de la part de cet inconnu, encore moins pour se lier d’amitié avec.
du love :
J'ai été sage, j'ai attendu un peu comme promis par contre je suis vraiment pas certaine de la réponse, je trouve pas ça top désolé et je sais on a dit que Theo se retrouvait impliquer dans un truc qu'il voulait pas mais ça m'est venu comme ça en écrivant du coup j'ai pensé qu'au pire, le mec pouvait revenir plus tard mais genre accompagné de ses potes et à cause de ça Theo et arthur se retrouve dans la merdouille, obligés de fuir ensemble, quelque chose dans le style mais voilà si quelque chose ne va pas, hésite pas à me dire en tout cas
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
L'arme qui se précipite sur toi. La rapidité du mouvement, mais la brutalité du geste. Tu n'aurais guère eu de mal à l'éviter, tant tu vois l'épée venir vers toi, t'épier, comme au ralenti. La précipitation n'a jamais été ton fort, et elle est le gros défaut de la plupart des guerriers qui, du moins, briguent ce titre. Tu aurais pu l'éviter sans gros problème. Néanmoins, ta dague empoisonnée met trop longtemps à agir, et fuir ne te semble guère possible. Un geste sur la droite, tu évites l'arme, un autre sur la gauche, avant même qu'il n'ait eu le temps de se retourner, ta dague s'enfonce dans sa cuisse, et te voilà sans défense, à devoir tenir de longues, longues minutes avant que le poison ne fasse son oeuvre. Ce sont ces longues minutes qui te sont problématiques. Celles pendant lesquelles tu ne peux fuir, laissant à ce scélérat la dague pour laquelle tu as bien trop d'affection, mais pendant lesquels tu ne peux tenir face à un nouvel assaut. La situation est complexe. Et tu t'en veux. Tu t'es montré incapable d'envisager véritablement toutes les possibilités. Ou, tout du moins, d'y palier. Car si tu es en capacité de fuir, la plupart du temps, devenant invisible dans les derniers rayons du soleil dans la brume de Bélithraël, tu ne le peux à chaque fois. Il faut te rendre à l'évidence. Et, un beau jour, il te faudra t'apprendre à te battre, comme jamais tu ne l'as fait. Tu le sais, Arthur. Plus tu brigues les hautes sphères, plus tu laisses ton ambition faire son oeuvre au fond de ton cœur, plus tu te mets physiquement en danger. Et si ce gros balourd n'est pas plus effrayant que cela, tu songes d'emblée aux scorpions du chaos qui, eux, n'auront pas le malheur d'être des lourds soldats, sans patience ni aisance.
Un homme, qui apparaît. Cet homme, que tu avais entendu, quelques mètres plus tôt, que tu avais discerné, là-bas, dans l'ombre, sans trop savoir s'il oserait venir à ton aide. Parfois, ce sourire qui se greffe sur ton visage, quand tu as l'honneur d'admirer l'aide que peuvent s'apporter les êtres, lorsqu'ils ne sont pas trop occupés à s'entre-tuer. Le tintement des deux lames qui s'entrechoquent, alors que d'un mouvement agile, tu te recules de quelques mètres. Tu restes là, pourtant, sans saisir l'occasion (qui aurait été logique) de fuir, laissant l'autre aux prises avec cet individu. Tu admires. Te tais. Et admire.
Les mouvements sont fluides, lestes. Rien d'un gros balourd de soldats comme ceux que tu as pu avoir l'occasion de croiser. Il semble danser, là, faisant virevolter son sabre entre ses mains agiles. A aucun instant, il ne cesse la possibilité à l'autre de le toucher. Trop lent, l'autre. Trop fragile. Le spectacle est beau, et tu t'en délectes. "Je vois qu'il n'est pas seul" lâche l'autre de sa voix bourrue (comme le laissait présager l'ensemble de ses gestes). Un ours maladroit face à un tigre, voilà ce que tu as là, juste sous tes yeux, Arthur. Mais la danse s'arrête, lorsque l'homme s'enfuit, le regard mauvais qu'il vous adresse, et cette certitude qui résonne dans le jour tombant sur Belithraël : il reviendra, et il ne reviendra pas seul.
En attendant, c'est sur l'inconnu qui t'as aidé que tu poses tes yeux aciers. Reconnaissants. Et ce sourire qui, toujours, flotte sur ton doux visage de marbre. Il parle, rapidement, t'enjoignant à faire attention, à rester vigilent. Cela t'amuse, quelque part, à ton tour, Arthur, de recevoir des enseignements. Puis, le volte-face. Les pas qui l'éloignent de toi. ▬ Attendez. Que tu cries, pour le retenir. ▬ Je vous dois la vie, tout de même. Que puis-je faire pour vous remercier ? Tu es homme qui paye ses dettes. Tu es homme qui rend les hommages lorsque ceux-ci se présentent. ▬ Il est rare de trouver des hommes prêts à se mettre en danger pour préserver la vie d'un inconnu, monsieur. Reconnaître l'évidence. Reconnaître la terrible évidence, et le manque d'empathie du monde entier, lorsqu'il faut valoriser l'unique geste héroïque d'un inconnu croisé aux hasards des chemins, aux hasards du destin.
Spoiler:
Oui, tu as été très sage, et c'est parfait
◭ Theodas Rosenwald
▬ LA PROPHETIE :
La sis' • Ombeline • Athelleen • Ambroise • Arthur • Mistral • Nemesis ▬ LES PARCHEMINS : 300 ▬ L'AME : 'Lay ▬ LE REGARD : Woo Do Hwan ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Il n'appartient à aucune d'entre elles, il fait partie des sans noms ▬ LE FEU : Célibataire ▬ LE PACTE : Troupe du gémeau ▬ LES ROSES : 3645
Non, en choisissant d’intervenir, Theodas n’avait pas songé aux conséquences que pourraient causer ses actes. Il n’avait pensé qu’à ce combat inégal qui se déroulait devant ses yeux et qu’il n’avait pas envie de voir une personne mourir parce qu’il n’avait pas essayé de faire quelque chose. Il l’avait assez regretté par le passé, il le regrettait encore aujourd’hui, et parce que c’était son rôle de défendre les autres, il n’avait pas hésité. Il aurait tout le temps d’y méditer plus tard même si en soit, il y avait peu de chance qu’il finisse par regretter d’être intervenu… Au moins, il n’aurait pas une nouvelle mort sur la conscience et si par le plus grand des malheurs, cet homme qu’il venait de sauver faisait partie de la pire espèce des vauriens, il pourrait se consoler en se disant qu’à la différence, il valait plus que lui. Hors pour l’instant, le jeune homme ne pensait pas à tout ça… Il ne pensait qu’au moment qu’il vivait et au fait que cet inconnu qu’il venait de sauver devrait sincèrement faire attention à l’avenir. Il était intervenu aujourd’hui mais ça ne voulait pas dire que quelqu’un interviendrait à nouveau demain… Theodas l’aurait sûrement oublié d’ici là et c’était certainement le pourquoi il lui avait donné ce conseil après s’être assuré que l’homme n’était pas blessé. Ses intentions n’étaient pas calculés, il n’attendait rien en retour non plus et il espérait sincèrement que l’inconnu serait capable de se débrouiller la prochaine fois, quitte à fuir si telle était sa dernière option.
Le dos tourné après l’avoir salué, le garçon n’avait pas attendu plus longtemps pour changer de route et s’apprêter à retrouver les siens. Hors c’était sans compter sur l’autre homme qui l’avait interpellé, n’appréciant sûrement pas le fait que leur rencontre se termine de cette façon. C’était compréhensible en un sens cependant sincèrement, il n’avait pas à se tracasser ni se sentir redevable… Theodas ne l’avait pas sauvé pour lui, il l’avait fait pour lui-même et sa conscience. Il aurait agi de la sorte avec n’importe quelle autre personne se trouvant dans ce type de situation. Toutefois, ça ne l’avait pas empêché de se retourner puis de faire face à nouveau à son vis-à-vis, une expression impartiale collée à sa figure. Le « Monsieur » que son interlocuteur avait prononcé l’avait fait machinalement égaré ses prunelles en sa direction, quelque peu perturbé par cette appellation. Il était évident que son vis-à-vis était bien plus âgé que lui donc oui, ça avait un petit côté troublant cependant le jeune homme ne s’en formalisa pas plus que ça. « Vous n’avez pas à me remercier, j’ai simplement fait mon devoir. » Parce que selon lui c’était normal de prêter main forte à quelqu’un qui ne savait pas se défendre. « Et c’est mon travail. » Certes, pas complètement donc ses mots pouvaient être mal interprétés mais c’était vrai que c’était également l’une des raisons qui l’avaient motivé à se mêler de ce qui ne le regardait pas. « Ne vous en faîtes pas pour ça. Contentez-vous de survivre. » Ce serait déjà pas mal, en effet.
du love
okay ça va alors, ça me rassure
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
La conscience. Cette douce et cruelle fatalité. Cette petite voix dans l'âme qui interroge le moindre de nos actes, le moindre de nos ratés. Celle-là qui nous interdit de fuir lorsqu'autrui est confronté au danger. Certes, elle n'a pas la même tonalité chez tout le monde, cette petite voix, parfois, elle demeure muette, quoi qu'il advienne, quoi qu'il se passe. Mais chez toi, Arthur, chez toi elle a de l'impact. Et, visiblement, chez l'inconnu qui vient chaleureusement de te sauver la peau aussi. Le sourire que tu lui adresses est profondément reconnaissant. Voilà que tu te mets dans de beaux draps, Arthur, tant tu sais te montrer impudent. Généralement, tu finis par t'en sortir, et sans doute aurais-tu pu trouver une parade au dernier moment, frappant sous la ceinture, ou te faufilant sous la rudesse et la grossièreté apparente de ses mouvements. M'enfin, il t'a évité néanmoins une bonne peignée, et pour ça il mérite au moins une bonne choppe dans une auberge appréciable des environs. Il parle de son devoir, l'homme inconnu, le jeune sauveur. Voilà qui plus encore t'intéresse. Le devoir comme voie à suivre. Le devoir comme seul chemin. Et, par devoir, la vie. La préservation de la grande et superbe vie. Celle-là même sans qui rien n'est, celle-là même sans qui ne peut naître le chaos. Belle dualité. Chaos et Harmonie. Contentez-vous de survivre. Nouveau sourire sur ton visage. Amusant, l'étranger. Amusant, mais surtout plein de bon sens.
▬ Je vous en prie, puis-je au moins vous offrir... Tes paroles ne peuvent s'achever que, déjà, trois hommes parmi lesquels celui de tout à l'heure fondent sur vous en poussant des hurlements prêts à réveiller les morts. D'un mouvement judicieux, tu te hisses sur le muret, tend ta main à l'autre, à l'inconnu. Si précis soit-il avec un sabre, tu doutes de sa capacité à vous débarrasser subrepticement de trois hommes lourdement armés. Tes prunelles sur lui qui se fixent. Dans l'attente que tu as de voir ce qu'il va faire. Son sabre va-t-il tournoyer dès à présent dans les airs ? Va-t-il prendre la fuite, prenant cette main amie que tu lui tends ? Tes yeux le conjurent d'accepter.
Spoiler:
Désolée c'est un peu court j'espère que ça te va quand même petit chaton
◭ Theodas Rosenwald
▬ LA PROPHETIE :
La sis' • Ombeline • Athelleen • Ambroise • Arthur • Mistral • Nemesis ▬ LES PARCHEMINS : 300 ▬ L'AME : 'Lay ▬ LE REGARD : Woo Do Hwan ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Il n'appartient à aucune d'entre elles, il fait partie des sans noms ▬ LE FEU : Célibataire ▬ LE PACTE : Troupe du gémeau ▬ LES ROSES : 3645
Theodas n’attendait sincèrement rien en échange, il n’avait fait que son devoir, l’homme n’avait pas à culpabiliser ou se sentir redevable. Cela n’avait aucune importance et tout ce qui comptait était que ce dernier garde la vie sauve. Il était sincère dans ses mots même si l’expression de son visage n’affichait rien d’autre qu’une neutralité sans pareille. Derrière cette froideur qu’il portait, le jeune homme avait un grand cœur cependant parce qu’il n’avait pas d’autres choix que de se méfier d’autrui, parce qu’il avait conscience du ô combien le monde était cruel, c’était devenu instinctif chez lui d’installer des distances avec tous ceux qui l’entouraient. Au fil des années, l’homme qu’il était autrefois avait disparu, il s’était perdu lui-même et ignorait comment il était censé s’ouvrir au monde alors qu’il était habité par une méfiance insoutenable. Il n’y avait qu’avec la troupe que le garçon osait se lâcher un peu, laisser tomber les masques puis entrevoir des expressions un brin plus chaleureuses. Autrement, il était constamment sur la défensive, ce loup solitaire qui arrivait puis disparaissait sans qu’on ait eu le temps de l’approcher. Le pourquoi, aujourd’hui encore, Theodas n’avait pas souhaité insister et préférer s’en aller une fois sa tâche terminée.
S’il avait cru parvenir à s’en tirer si facilement, il s’était merveilleusement trompé. Son adversaire de tout à l’heure était revenu sauf que cette fois-ci il n’était pas seul… Et si Theodas n’avait pas peur à l’idée de les affronter, qu’il lui était déjà arrivé de combattre plusieurs personnes en même temps, c’était idiot de foncer tête baissée quand il y avait d’autres opportunités qui pouvaient assurer notre survie. Alors non, le garçon n’avait pas hésité longtemps avant de se saisir de la main tendue par cet inconnu qu’il avait sauvé pour se hisser à son tour sur le muret et prendre la fuite. Ensemble, ils avaient couru dans les rues de la ville, s’échappant un coup à droite puis un autre coup à gauche, tentant du mieux qu’ils le pouvaient de semer ces individus qui les pourchassaient.
Après un énième coup d’œil derrière eux, et remarquant un coin dans lequel il pouvait se cacher, Theodas s’était emparé vivement du poignet du plus âgé puis l’avait tiré brusquement avant de lui mimer de ne faire aucun bruit. Les pas des hommes résonnaient jusqu’à leurs oreilles, les cherchant vraisemblablement sans jamais réussir à les trouver puis le bruit s’estompa peu à peu. « Je crois qu’ils sont partis. » Avait-il murmuré, penchant ensuite discrètement sa tête pour finalement la reculer aussitôt à cause de l’un des agresseurs qui apparut dans son champs de vision. « Peut-être pas en fait. » Ahah. Ils étaient coincés là et lui ignorait pendant combien de temps. Trouver une autre solution n’aurait pas été refus cependant au vue de la situation, cela paraissait compliqué. « Avec un peu de chance, ils vont bien finir par se lasser. » Sinon, il laisserait l’inconnu s’échapper pendant qu’il ferait diversion et s’assurerait de les affronter.
du love :
T'en fais pas c'était parfait puis je préfère le court à dire vrai donc
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
Sa froideur qui t'intrigue, Arthur. Car tu as pour habitude de discerner dans le noir, le mystère et le silence, ce qui se cache sous le masque des gens. Tu lis en les êtres avec une facilité qui souvent déconcertes. Mais en lui, en cet étranger, tu ne lis rien, si ce n'est ce besoin qu'il a de sauver la veuve et l'orphelin (que représentes-tu davantage, aujourd'hui, Arthur ? L'orphelin, tu l'espères en ton cœur amusé) mais rien d'autre. Que le silence et le mystère. Cette apparente froideur, carcasse d'un homme sans doute tourmenté dans un autre passé que tu ne parviens pas à analyser, à décrypter. Souvent, d'ailleurs, lorsque tu n'y parviens pas, c'est que se cachent bien des secrets et des noirceurs. Ce besoin de s'en aller comme un loup solitaire, cette apparente comédie semblable aux western d'après guerre, voilà qui ne t'étonne guère pour avoir souvent fréquenté ce type d'individualité. Néanmoins, quelque chose en lui t'étonne, te donne envie de lire sous la carcasse. Cette curiosité maligne qui brûle tes veines, Arthur, lorsque tu figes tes prunelles en les siennes, en l'éternel indicible.
Et puis, les hurlements des fous furieux revenus se venger te sortent d'un coup de tes pensées. Il n'est plus temps de songer, Arthur, à ce qui se cache sous cet étranger au sabre bien affuté. Il est temps de fuir, fuir, vite, très vite, pour sauvegarder le peu de dignité qu'il te reste. Et sa vie, à lui, qui l'a mise en danger pour ton simple confort et qui ne mérite aucunement de finir cadavre sur ce chemin sanguinolent pour t'être venu en aide. Ce n'est pas un digne présent à lui faire. Il n'hésite pas avant de s'emparer de la main que tu lui tends. Il n'hésite pas à fuir en ta compagnie, courant dans le rythme de tes pas entre les ruelles de Dyrka. Quelle étrange cité, à l'aune des autres coupes-gorges gwelnauriens. Vous croisez nombre d'énergumènes, entre ceux qui comatent sur le sol ensanglanté, ceux qui cuvent la nuit dernière qui fut trop agitée, ceux qui règlent des comptes sans même se soucier de votre passage éclair. Peu de regards ce tournent sur vos allers et venus curieuses, puisqu'un tel remue ménage est quotidien en terre gwelnaurienne. C'est même une façon subtile de souhaiter la bienvenue, dirons certains, les plus aguerris en ces terres. Alors, vous poursuivez votre chemin, sans oublier de jeter quelques regards en arrière dans l'espoir de les semer. Ton poignée est saisi par l'étranger, et il t'attire dans un coin sombre (pour quels desseins ?!). Se croyant sorti d'affaire, l'inconnu jette un regard vers le bord du coupe-gorge. L'avantage des impasses discrètes, c'est qu'elles font parfois de bons moyens de s'en sortir. A contrario, elles peuvent aussi être des cercueils dans lesquels jamais l'on ne vous retrouvera, à moins que la puanteur de votre cadavre en décomposition ne commence à envahir la rue principale.
▬ Le problème avec ce type d'individu, c'est qu'ils ont tendance à ne pas se lasser bien vite. Ils risquent par contre de croiser un autre innocent dont la tête ne leur reviendra pas. Tes connaissances en région gwelnaurienne sont assez importantes, et pour cause : c'est loin d'être la première fois que tu te retrouves en telle situation. Un instant, tu jettes un regard vers le haut. Il y a de quoi grimper, si l'on fait preuve d'un peu d'agilité. ▬ Vous savez escalader ?
Spoiler:
Trop wtf ce rp j'adore !
◭ Theodas Rosenwald
▬ LA PROPHETIE :
La sis' • Ombeline • Athelleen • Ambroise • Arthur • Mistral • Nemesis ▬ LES PARCHEMINS : 300 ▬ L'AME : 'Lay ▬ LE REGARD : Woo Do Hwan ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Il n'appartient à aucune d'entre elles, il fait partie des sans noms ▬ LE FEU : Célibataire ▬ LE PACTE : Troupe du gémeau ▬ LES ROSES : 3645
L’espoir était ce qui lui avait permis de rester debout jusqu’à maintenant, de garder la tête haute et ce, peu importait le nombre de fois où il avait pensé à baisser les bras. Voilà pourquoi aujourd’hui encore, Theodas avait espéré que ces hommes puissent se lasser et finir par abandonner hors malheureusement il y avait différentes sortes d’individus. Si certains étaient capable de se résigner, perdant patience à chercher quelqu’un qu’ils ne trouvaient pas et pour qui il était inutile de gaspiller leur temps, d’autres s’avéraient plus coriaces, la vengeance au bout des doigts, l’envie de violence dans le sang, ils se fichaient pas mal du temps qu’ils perdaient du moment qu’ils atteignaient leur but. Et c’était vraisemblablement le cas de ces hommes mal lunés qui refusaient d’abandonner, fouinant dans toute la vie afin de les retrouver, sans jamais se fatiguer. Rien qu’à les regarder, Theodas en était presque épuisé et ça le blasait. S’ils ne pouvaient pas leurs échapper, la meilleure option aurait été de les affronter et à présent, il regrettait de ne pas l’avoir fait. Maintenant, c’était plus compliqué, tous étaient éparpillés dans Dyrka et tout ce qu’il risquait d’obtenir était de se retrouver pris dans un piège, il n’était pas aussi stupide. Sauf que des solutions, il n’y en avait pas des milliers puisque tristement, il ne pourrait pas passer toute leur vie à rester cacher dans ce misérable recoin, on finirait par les repérer.
Son acolyte du soir marquait un point, et Theodas aurait dû le savoir qu’avec ce genre d’individus, principalement en ces terres, il n’y avait que la violence qui importait, que le désir de se défouler sur une proie qu’ils auraient intercepté, prêt à la dévorer de toute pièce. Et ce genre de valeur était bien triste… Utiliser la violence pour se défendre était une chose, l’utiliser pour ôter la vie a des innocents en était une autre. Probablement que son éducation l’avait conduit à songer ainsi, couper du monde pendant des années, ses parents lui avaient inculqué de nombreuses valeurs mais jamais celles de faire du mal autour d’eux, jamais celles de se venger ou tout détruire par pure avidité. On lui avait appris à se défendre, à protéger ses proches, à se méfier d’autrui, oui, mais de ne pas tourner les yeux pour autant à quelqu’un dans le besoin. Il y avait des limites à tout évidemment cependant Theodas ne comprenait réellement pas cette manie qu’avait certains de chercher la guerre quand ça n’avait pas lieu d’être. « C’est vrai, oui. » Avait-il conclu d’un ton neutre tout en réfléchissant à une solution. Solution que l’autre homme lui proposa et dont il ne trouvait pas particulièrement stupide en réalité. « Evidemment. » Ses lèvres s’étaient étirés dans un léger sourire, quelque peu arrogant, alors qu’il considérait cette tâche comme facile. Agile, Theodas n’avait aucun problème à ce sujet puisqu’il avait dû en user pendant des années. « Faisons ça. Il n’y a pas vraiment d’autres options. » D’un coup d’œil vers le haut, il fit signe au plus vieux de commencer à grimper. « Allez-y en premier. Je vous suis. » Puisque s’ils se faisaient repérés pour dieu ne savait quelle raison, il était celui qui devait les défendre et riposter pendant que l’autre pourrait prendre la fuite. Mieux fallait qu’un seul se retrouve coincé plutôt que deux Bien que Theodas espérait tout de même ne pas avoir à en arriver là.
Spoiler:
Mais tellement ahah sorry pour le temps de réponse, j'espère ça t'ira en tout cas
◭ Arthur
CHEF SCORPION. « Limites sans cesse repoussées. Plaisir infini. »
▬ L'ENVOL : le silence et la nuit, l'aigle qui déplie ses ailes, chaparde aux grands de ce monde, voleur hécatombe. ▬ LES PARCHEMINS : 239 ▬ L'AME : savage, cyrielle. ▬ LE REGARD : b. cumberbatch. ▬ LE TEMPS : la quarantaine bien tassée, le fil des années. ▬ L'ETOILE : libre. vagabondant. ▬ LE SANG : nulle allégeance n'a ton coeur - qui suit l'or sonnant et trébuchant. ▬ LE FEU : vagabondes d'un soir. ▬ LE DESTIN : marchant itinéraire et tes étals sur lesquels brillent les gemmes au soleil. officieusement, voleur, chef d'une guilde de scorpions. ▬ LE PACTE : le scorpion, poison dans ses veines. ▬ LES ROSES : 3907
Il ne lui donnera définitivement rien de plus, cet homme en lequel tu ne lis rien. Il est étrange, mais ce sourire énigmatique qui se dessine sur son visage lorsque tu évoques l'escalade t'amuse instantanément. Il est vrai qu'il a l'air bien sûr de lui, l'inconnu, et que grimper ne l'effraie pas. D'un coup, tu t'en frotterais bien les mains, si vous n'étiez pas dans une situation si compliquée. Mais ta curiosité est définitivement attisée, tant tu veux le voir grimper. Et cette moue boudeuse qui se dessine à nouveau sur ton visage lorsqu'il te propose de passer le premier, dans une logique implacable que tu ne te vois pas lui opposer. Car il est vrai qu'il vaut mieux qu'il reste en arrière, non pour te récupérer si tu chutes (cette hypothèse serait insultante, même), mais pour couvrir tes arrières si les hommes venaient à chercher à nouveau querelle. Alors, tu te contentes de bouder, car tu aurais vraiment infiniment aimé le voir escalader, constater l'agilité de ses muscles, et voir ce qu'il valait. Tu n'oublies donc jamais ton enseignement, Arthur, et ta volonté d'apprendre d'autrui ce qu'il te manque encore. Pourquoi ce besoin de toujours vouloir ramener dans vos rangs d'autres, différents ?
L'espèce de grande tour de guet qui peut être escaladée attire à nouveau ton regard. Les prises sont nombreuses, et l'inconnu a l'air bien suffisamment musclé pour que tu ne l'insultes en proposant de passer le dernier. Dans un souffle, tu commences la remontée, bandant les tiens, de muscles, pour que tes gestes soient les plus agiles possibles. Arrivé à mi-chemin, tu te permets un regard en arrière, en profites pour admirer la démarche chaloupée de l'inconnu. Certes, il a des compétences indéniables. Sans doute serait-ce une recrue de taille, pour ta petite guilde d'ambition. Tu remets ces questionnements à plus tard, poursuis ton chemin, jusqu'à parvenir au sommet de la tour de guet qui vous offre une vue imprenable sur les environs. Tu repères rapidement les énergumènes de la dernière fois, qui s'évertuent à chercher encore. D'un coup, un énorme éclat de rire se met à fendre l'air. C'est le tien, Arthur. Toi qui, après t'être sorti de cette panade incroyable, craque nerveusement à rire comme un fou en haut d'une tour de guet. Il faut dire, la situation est on ne peut plus comique. Ton rire s'arrête peu à peu, suivi de près par son écho. Tu te retournes à nouveau vers l'inconnu, essuyant une larme de rire qui a perlé au bord de ton œil droit. ▬ Excusez-moi. Il faut dire, la situation est comique ! Les hommes cherchent encore, armes au poing, dans toute la ville, semble-t-il. Tu les montres du doigt à l'inconnu, dans un nouvel éclat de rire. ▬ Il n'y a plus qu'à attendre ici que leur ronde s'achève. Dis-tu une fois calmée, en t'installant en haut de la tour de guet, les pieds pendant dans le vide. Toi qui cherchait à en savoir plus sur cet homme, voilà que le destin te sert. A moins qu'il ne décide de redescendre quand même, sans saisir l'opportunité que tu lui offres.
Spoiler:
Aucun souci baby, j'adore
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theo ▬ selfless giving is the art of living.
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