neyla ▬ loin du désir mondain et du regard moqueur. - Page 2
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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Mon corps contre le sien, installer confortablement je me laisse aller dans un jeu avec lui. La première question tombe et elle était évidente. Je m'y attendais à vrai dire. Continuant de faire des petits mouvements circulaires avec mes doigts sur son torse, je laisse un court silence avant de répondre à sa question. Est-ce que je devais lui raconter mon histoire ou seulement une partie ? « Un peu comme toutes les histoires, j'ai tout perdu. J'étais jeune, seule, sans famille et la maison dans laquelle j'avais grandit ne m'appartenait plus alors on m'a proposé un toit quelques temps. J'ai été dupé, l'homme qui était un ami de ma famille m'avait promis en mariage contre une somme d'argent. Il était hors de question que j'accepte un mariage arrangé. Je pense qu'il a dû en avoir marre que je repousse autant d'homme et il a finit par trouver son compte. Je me suis donc enfuit un soir, rêvant de liberté » dis-je en riant ironiquement avant de reprendre « Et puis j'ai découvert ce qu'était la vrai vie dehors, le monde est bien plus cruel pour une femme si elle n'a ni mari ni argent. Alors j'ai trouvé refuge ici et ... je ne sais pas quelque part c'est mon choix, je ne suis pas enchaîné et personne ne décide de ma vie à ma place. Je vous l'accorde, c'est pas la vie rêver et je ne le souhaite à personne » Raconter mon histoire me perturbe un peu, repenser à tout ça, à tout ce que j'ai perdu, à ce que j'étais avant me rends mélancolique. Ce n'est pas le genre de sujet que j'aime évoquer et encore moins avec des inconnus mais encore une fois avec lui c'était différent. Je me mordille la lèvre inférieur et relève mon visage pour le regarder dans le bleu de ses yeux « Question suivante » dis-je me reprenant avec un léger sourire en coin des lèvres.
◭ Geory le pourfendeur
MERCENAIRE. « It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »
Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.
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Le tonneau de la haine.
▬ L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs. ▬ LES PARCHEMINS : 334 ▬ L'AME : cyllou ft savage. ▬ LE REGARD : Fimmel dieu. ▬ LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage. ▬ L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos. ▬ LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins. ▬ LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux. ▬ LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien. ▬ LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste. ▬ LES ROSES : 3613
Ta première question souffre d'un véritable manque d'originalité. Tu te rattraperas sur les prochaines, promis. Néanmoins, sa réponse t'intrigue, t'émerveille. Elle non plus n'est pas très originale. Devenue catin pour l'écrin doré par pure obligation, après avoir eu la naïveté de songer à s'enfuir de ce que les Dieux ont mis sur son chemin, en son destin. On ne peut éviter le sort, les aléas des jeux de dés qu'ils doivent lancer, là-haut, décidant ainsi de l'avenir de leurs pions. Toutefois, ce qui t'étonne, c'est qu'elle y trouve néanmoins un intérêt. Fragile, faible, éphémère, certes, mais tout de même, elle demeure positive dans cet environnement nauséabond, arguant que - finalement - elle y a trouvé une forme de liberté. Ton sourcil qui s'arque sur ton visage, surpris, alors qu'elle caresse tendrement tes cheveux.
Cela fait bien longtemps que l'apaisement n'a pas fourni un si doux voile sur ton cœur rocailleux. Quelque chose en toi se dénoue, comme des nerfs depuis si longtemps coincés, et tu te prends sincèrement au jeu étrange que la catin te propose. Ses grands yeux qui se plongent dans les tiens, et avant de poursuivre, tu ne résistes pas à déposer un chaleureux baiser sur les lèvres que, lascive, séductrice, elle mordille avec assiduité. ▬ Je vois. Cela conditionne donc ma seconde question. Qu'est-ce que la liberté, pour toi ? Grande question, comme touchant à une philosophie première. Pour chacun, la liberté varie, change, se métamorphose à mesure que la vie vous comble ou vous détruit. Pour toi, Geory, c'était sans doute la liberté de pouvoir profiter de ton épouse, de sa délectable paternité qu'elle t'aurait offerte comme le plus pur des trésors. La liberté, désormais, c'est de pouvoir la venger, de pouvoir la rejoindre en l'ayant de nouveau honorée. Oh combien elle a vacillé, ta liberté. Oh combien tu as changé.
neyla ▬ loin du désir mondain et du regard moqueur.