/!\ talia ▬ en vain tonnent, là-bas, les prodiges nouveaux.
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.
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Le tonneau de la haine.
▬ L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs. ▬ LES PARCHEMINS : 334 ▬ L'AME : cyllou ft savage. ▬ LE REGARD : Fimmel dieu. ▬ LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage. ▬ L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos. ▬ LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins. ▬ LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux. ▬ LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien. ▬ LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste. ▬ LES ROSES : 4009
Tu te perds, las, au milieu des nuées. Lorsqu'au creux de ses bras, tu ne peux te reposer. Elle n'est pas là, la douce Neyla. Nulle trace de sa présence rassurante, de ses yeux embués, de sa poitrine svelte et désirée. Tu regardes, droite, gauche, tu fais le tour de l'horizon, laissant tes yeux vagabonder sans s'arrêter sur les femmes dénudées qui t'environnent. Plus de désir en ton sein, plus de volonté au creux de tes reins. Seule celle de la revoir, elle, sa folie douce et sa tendresse éperdue. Son regard tendre et ses gestes perdus.
Elle n'est pas là pour t'accueillir de son sourire, pour te mener en son antre, pour se perdre en gémissement quand tu pénètres tous ses sens. Pas de voix enfantine pour couvrir tes hurlements. Ton désir qui grandit, sans rien pour l'assouvir. Les autres sont fades, à peine tu les regardes, lorsqu'elles t'aguichent de leur voix suave. Rien n'a d'importance. Neyla n'est pas là. Et ta femme, qui meurt, une seconde fois.
Le désir se mue en une folie douce. Tu envisages les possibilités. Bon soldat, tu es habitué à ne jamais laisser une porte sans surveillance, sans vérifier qu'à l'intérieur, le diable ne se cache pas. L'enfer est tout prêt, il frappe ton esprit, enfle, s'enflamme, quand tu te perds dans la nuit. La lune est haut dans le ciel, autour de toi, tout est gémissement d'orgasme et atmosphère lascive. Pléonasme de désir, évasif. Elle n'est nulle part. Dernier tour d'horizon, que tu balayes de ton regard. Rien. Tu ne la vois pas venir, tu n'es pas encore dans ses bras rassurants. Et la folie qui s’égrène au fil du temps. Prend possession de ton être, assurément.
Une femme te tourne autour. Tu l'écartes d'un geste de la main, comme une sale mouche, un vautour. Elle persiste, elle insiste. Jeune, belle, elle aurait tout pour accueillir ton désir, tout en elle crie à la vie. Mais tu ne vois que la mort, que le fantôme de Neyla qui revient te hanter, se superpose à celui de ta femme. Et un cri. Lucia. Tu l'appelles, rien ne vient. Rien d'autre que l'obscur infamie de ton destin. La pute se permet de rire, elle ricane de ton appel, se moque de ton Adèle. Un regard sur elle qui lui glace le sang. Un regard et puis plus rien, le voile qui se dissémine sur ton cœur, en ton corps, et la folie qui s'en empare. Tu la gifles, la putain. Elle tombe au sol, la catin. Et son rire bien puni se perd dans le cri de douleur qui s'échappe de ses lèvres entrouvertes.
La matrone vient au loin. Tu la vois, de son pas décidé, aguerri, habitué. Les gardes doucement se mettent en position, mais nul n'ose venir vers toi. ▬ Où est-elle ? Où est Neyla ? Un cri, qui résonne, au milieu de ce harem. Grave. Couleur de tombeau. Les femmes, qui doucement, se replient sur elles-mêmes. L'effroi qui se lit dans leurs yeux, se devinent dans leur voix. Mais plus rien ne te raccroche au réel. Neyla n'est pas là. Tu n'es pas dans ses bras. Et ton cri qui de rage s'enfle et se propage.
◭ Invité
Invité
Dim 22 Mar - 11:01
en vain tonnent, là-bas, les prodiges nouveaux.
geory & talia
« douce colère. férocité certaine. le loup sort de sa tanière pour attaquer. il a perdu sa louve, et tente de la récupérer dans sa folie. »
Son ombre prédatrice rôde dans la pénombre de la maison. Féline. Rayonnante. Presque langoureuse. Ses iris cendrée, inspirant à la fois la crainte et le respect, examinent avec un intérêt certain toutes les créatures qui se prélassent dans son entre de débauche et de luxure. Les corps se mêlent dans un désordre sans nom. Les lèvres se frôlent sans se soucier de la décence. Les mains vont et viennent, frôlant parfois quelques hanches à la recherche d'une étreinte sensuelle. Les rires se mêlent parfois aux soupires, plongeant le lieu dans une ambiance légère, satinée, torride. Tandis que la clientèle aisée se disperse dans les étages, la belle lionne continue son avancée à la recherche de quelques perles d'intérêt. Les pans de son caftan frôlent ses chevilles graciles à chacun de ses pas, dévoilant par moment quelques parcelles de peau nue à la merci des regards gourmands.
Sa suffisance n'a d'égal que la délicatesse de son teint de porcelaine. Port presque princier dans ce corps martelé par une vie de luxure, la belle se laisse guidée par les gémissements rauques de quelques mâles qui s’accoquinent librement dans les recoins sombres de l’Écrin Doré. Lèvres retroussées face à tant de rudesse charnelle, elle ose s'imaginer spectatrice lors de quelques échanges privés dans ses appartements. Elle laisse finalement ces deux loups continuer leurs ébats virils, s'éloignant avec satisfaction des entrechoquements de reins qui les unis avec bestialité. La légèreté de son pas la rend presque invisible. Elle profite de quelques secondes de calme pour se diriger vers ses appartements privés, à la recherche d'une solitude salvatrice dans ces temps troublés, jusqu'à ce qu'un bourdonnement anormal n'attire son attention.
Hurlements. Cris. Un nom, celui de Neyla, scandé avec candeur et rage tel le rugissement d'un animal mortellement blessé. La matrone presse le pas. Elle se hâte. N'hésite pas à bousculer quelques corps nus pour se frayer un chemin jusqu'au lieu du drame. Face au loup blanc, le cœur ensanglanté par la frustration et les poings serrés, promesse d'une frénésie vengeresse, Talia maintient une étrange expression de fermeté qui lui est peu habituelle. Sa douceur s'estompe. Son sourire inspirant l'érotisme disparaît. Ses muscles se tendent sous ses soieries luxueuse. La nymphe délicate et aguicheuse laisse sa place à la lionne protectrice, gardienne de ce lieu. Elle la vu lever la main sur une de ses filles. Insolant. Créature du démon. Ce geste ne fait qu'augmenter la colère qui naît sur le visage de la belle. Sa mâchoire se tend. Sa respiration s'amenuise au fil des secondes. Elle se retient de le faire arrêter, car elle sent la souffrance qui émane de ce geste irréfléchi.
Les mains fermement serrées dans son dos, la poitrine gonflée de prestance, elle se contente d'observer la scène de ses prunelles ténébreuses, jusqu'à ce que sa voix ne scande l'arrêt des hostilités. « Cela suffit. » Son ton est ferme, intransigeant, telle une main invisible qui vient gifler le visage du trouble-paix. Sa voix attire l'attention du sauvageon qui se presse immédiatement vers elle. Ses gardes l'entourent, à l’affût du moindre geste menaçant. Ils sentent le danger. Ils savent que ce client est prêt à tout pour obtenir ce qu'il désire avec tant de hargne. Neyla. A nouveau ce prénom lui est hurlé au visage, comme un appel à l'aide. « Suivez-moi. » Sans répondre à ses interrogations pressantes, la maîtresse des lieux invite son client à la suivre dans ses appartements privés.
Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.
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Le tonneau de la haine.
▬ L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs. ▬ LES PARCHEMINS : 334 ▬ L'AME : cyllou ft savage. ▬ LE REGARD : Fimmel dieu. ▬ LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage. ▬ L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos. ▬ LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins. ▬ LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux. ▬ LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien. ▬ LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste. ▬ LES ROSES : 4009
Cela suffit Cela tonne, soudain, subi. Le grondement du tonnerre, l'effluve de la colère. Sa voix, gracile et ferme, couvre la tienne. Immédiatement, ton esprit retrouve place au creux du réel. Doucement, tu reprends pieds. Pas assez, cependant, pour que la teinte de ta voix ne se calme totalement, pour que la flamme dans tes prunelles ne s'éteigne pleinement. Cela suffit, peut-être, mais tu n'as pas Neyla. Tu n'as pas Lucia. Et son absence entraîne ton cœur dans les méandres de la noirceur. L'obscurité qui t'environne, ton regard, aveugle aux corps nus qui se dévoilent, se dépoilent. Rien n'a plus d'importance, ni les gémissements de plaisir qui remplacent ton cri, ni le regard outré de la matrone qui t'envahit. Elle te dévisage, Talia, elle a ces yeux glacés qui s'emparent de toi tout entier. Le réel un instant, un moment te révèle. Pas assez longtemps. Tu la suis dans ses appartements. Le pas lourd, qui traîne, l'ardeur qui t'entraîne. Tu n'as pas d'autre choix que de la suivre, Talia, peut-être te guidera-t-elle vers Neyla. Et la crainte que tu ressens en elle, celle qu'elle tente de dissimuler, celle qu'elle voile sous cette aura tyrannique. Tu la sais dominatrice. Tout en elle hurle la confiance, la défiance mesurée, la certitude d'être la maîtresse des lieux et d'y posséder tout pouvoir. Toutefois, face à toi, tu la vois hésiter. Peu. Pas longtemps. Délicatement voilé, ce doute qui prend place en elle. Mais que, néanmoins, tu perçois. C'est certainement ce qui fait de toi un si bon soldat. Cette capacité que tu as de déceler en tes proie la peur qui se terre. Celle qui se dissimule, qui se cache derrière l'apparente sérénité. L'affiché accueil de la mort. Mais tout cela n'est que tromperie, mascarade. Nul n'accueille l'enfer sans peur au creux des reins. Encore moins les malins. Car Talia est de ceux-là. De ceux qui affichent leur confiance, leur ferveur, leur croyance en eux et en leur pouvoir. De ceux qui jamais ne tremblent, ne connaissent ni la peur ni la crainte. Etre une femme en ce monde, une femme qui réussit, c'est bien convaincre autrui que rien ne peut vous faire chuter du piédestal que vous vous êtes octroyé. Tu la sens fébrile, intimidée. Peut-être te trompes-tu, mais cette voix en toi te convainc de cette certitude. Tu l'effraies. Ta folie, ton instabilité, ne sont pas des choses qui inspirent l'amitié. Devenu habitué des regards de crainte à ton passage, de terreur sur ton sillage. Et tu ne fais rien pour changer ça, sauf auprès d'elle, auprès de Lucia. ▬ Neyla ? Tu n'as que ce nom à la bouche. Tu ne sais rien dire d'autre. Ton regard, interrogateur, accompagne ta demande. Non, ton ordre. Tu ne quitteras les lieux sans l'avoir retrouvée, sans l'avoir admirée. Sans l'avoir caressée.
Et cette voix qui résonne en toi, la voix de Kendassa. C'est elle, elle l'a enlevée. Elle l'a maintient en des cages obscurs, loin, là-bas, dans l'obscurité. Elle l'empêche de te rejoindre. Elle a menotté au creux de l'enfer les mains douces et suaves de ta Lucia, de ta femme, réincarnée. Ce regard qui se durcit, cette flamme de l'au-delà. ▬ Pourquoi l'empêchez-vous de me rejoindre ? Qu'avez-vous fait d'elle ? Tu tonnes dans les appartements, tu brûles au fond de ton cœur. Tu tentes désespérément d'inquiéter, quand tout ce que tu peux inspirer, c'est la pitié. Pauvre petit être, désespéré.
◭ Invité
Invité
Lun 23 Mar - 15:04
en vain tonnent, là-bas, les prodiges nouveaux.
geory & talia
« douce colère. férocité certaine. le loup sort de sa tanière pour attaquer. il a perdu sa louve, et tente de la récupérer dans sa folie. »
La tension est palpable. Elle envahit les corps, contracte les muscles, emprisonne les cœurs. Prisonnier de cet état de transe, de cette rage qui s'empare de ses pensées, l'homme se décide enfin de suivre la maîtresse des lieux. Tous s'écartent sur leur passage. Tous les toisent en silence. Ils ont peur. Ils craignent la folie de cet inconnu. Et ils ont raison. Lèvres pincées, le visage figé dans la glace, Talia se contente de diriger cette échappée salvatrice jusque dans ses appartements privés. Loin des oreilles indiscrètes. Le scandale n'a pas sa place dans les murs de l’Écrin. Elle sent poindre la menace de la destruction, celle d'un homme beaucoup trop attachée à une perle qui ne lui appartient pas, celle d'un rêve impossible à obtenir. Talia connait ce sentiment, l'ayant elle-même vécu. Elle sait que la plaie sera longue à cicatriser, qu'elle risque de se heurter à un mur en pierre infranchissable. En protectrice de cette établissement, elle se prépare à offrir son corps à la tempête qui se prépare. La tête haute. La mâchoire serrée. Elle enjoint son invité à la suivre dans l'entre des enfers. Neyla. Neyla. Toujours ce nom sur ces lèvres. Répétant ce psaume de façon incessante, jusqu'à marquer les murs de la pièce de l'absence de cette pauvre jeune fille. La porte se ferme derrière eux, et Talia invite d'un geste de la main son client à prendre place sur l'un des nombreux fauteuils. Il l'ignore. Complètement obnubilé par celle qu'il recherche depuis son arrivée dans l'établissement. « Calmez-vous. » Répète-t-elle à son tour pour tenter de casser ce délire qui l'emporte dans les méandres de l'aliénation. Ce masque de sévérité qu'elle arbore avec candeur cache bien des craintes. Ce monstre de muscle. Cette ombre prédatrice qui menace de faire exploser toute sa colère. Il l'effraye. Il la tétanise. Alors qu'elle parvient enfin à bouger, la belle matrone exprime quelques paroles murmurées sur un ton doucereux. « Je ne vous empêche pas de la voir et elle va parfaitement bien. Inutile de paniquer et de faire un scandale. Nous ne sommes ni une prison, ni une morgue. » Talia ne s'assied pas. Debout, juchée sur ses talons, elle continue de l'observer et garde ses distances de sécurité. Adossée contre un mur, les bras croisés contre sa poitrine, elle ne lui laisse pas le temps de casser ses explications et enchaîne sur le même ton : « J'ai envoyé Neyla chez un client qui l'a demandé. Il a payé pour ses services le temps d'une journée. Vous n'avez pas votre mot à dire sur mes affaires. Neyla ne vous appartient pas. » Même si la fermeté s'écoule de ses lèvres carmines, Talia ne parvient pas à masquer la peur qui fait légèrement trembler sa voix.
Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.
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Le tonneau de la haine.
▬ L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs. ▬ LES PARCHEMINS : 334 ▬ L'AME : cyllou ft savage. ▬ LE REGARD : Fimmel dieu. ▬ LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage. ▬ L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos. ▬ LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins. ▬ LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux. ▬ LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien. ▬ LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste. ▬ LES ROSES : 4009
La gardienne de ces lieux. La gargouille en son antre. Celle qui empêche les mauvais esprits de mettre trop de bazar dans sa vie, dans sa lubie. L'écrin doré. Cette fange de prostitués, cette abondance luxueuse qui cache au fond le vice de l'humanité, la lie des hommes et de leur virilité. Elle est belle, la matrone. Étrangement désirable, avec ce regard dominateur, ses vêtements soyeux qui épousent tendrement les courbures de son corps. Ses échasses qui t'inspirent une ébauche de désir. La folie t’égrène. Elle parle, la voix qui se durcit, le regard qui se refroidit. Calmez-vous. Le feu qui bouillonne au creux de ton âme, tout ton être qui frissonne de la haine qui t'étreint. Elle lui a fait du mal, la putain, la catin. Elle l'a emprisonnée, elle la maintient en des geôles, confinée. Lucia. Lucia en danger, là-bas, loin, dans l'obscurité. Sans toi.
Neyla chez un client, Neyla se prostituant, Neyla donnant son corps au plus offrant. Tu sais que c'est une pute, tu sais qu'elle est là pour ça, que toi même t'as payé plus d'une fois pour qu'elle se donne à toi. Mais l'électrochoc dans ton âme. Un instant, cette vision terrible, cruelle, de Lucia se donnant à un autre, chevauchée par un monstre, un de ses hommes viriles qui bave sur le creux de ses reins. Neyla, Lucia. Les deux qui se superposent, les deux qui se font prendre violemment par un taré. Et son membre en érection brutalement la possède, cette idée te rend fou, te frustre, te tend. Un mélange de désir qui brûle en toi, de haine qui te bousille, de folie qui te ronge comme un chien son os. La haine, la passion, la haine et cette pulsion. Tu saisis la putain au cou. Tu la saisis violemment, délicatement, animé de ce duo de sensations, le désir qui bouillonne, la haine qui t'étrangle. ▬ Tu as donné Lucia à un autre. Tu as osé, sale catin ! Et ta main sur son cou qui se serre, ta main sur sa jupe qui la relève, la soulève. Tu as ce besoin de la prendre, qu'elle comprenne ce qu'elle t'a volé, enlevé ; de retirer en elle cette subite volupté et cette domination qu'elle croit avoir, certaine et tranquille en son antre doré.
« douce colère. férocité certaine. le loup sort de sa tanière pour attaquer. il a perdu sa louve, et tente de la récupérer dans sa folie. »
La colère est palpable. Elle grandit, s’insinue sournoisement dans les pores de sa peau. Uns à uns, ses muscles se contractent sous ses iris, comme un langoureux appel à la vengeance et à la destruction. Le mâle. Le lion, prédateur féroce à la posture offensive, la toise avec ses orbes menaçantes, prêt à lui sauter dessus et à planter ses crocs dans ses carotides palpitantes. Loin de s'imaginer toute cette haine qui coule dans ses veines, loin de parvenir à saisir toute cette folie qui brouille son esprit, Talia continue de feindre une parfaite impassibilité. Elle le craint pourtant, ce client enragé qui fulmine sa peine devant elle. Elle redoute son imprévisibilité, cette escalade de violence dont il pourrait faire preuve. Son corps frêle, enveloppé dans ses soieries hors de prix, se prépare à accueillir sereinement la requête de son client, alors que le mâle juge avec rudesse ces lignes sculpturales qui se présentent devant lui. Vengeance. Châtiment. Ce marasme d'émotions négatives bouillonnent en lui, elles le rendent incontrôlable. La bête fuse sur la créature. De ses puissantes mains, il s'empare de sa gorge fragile qu'il enserre avec fermeté. « Pit ... Pit ... » Le souffle meurt dans son emprise. Les paroles étouffent au bord de ses lèvres tremblantes. La colombe tente de se débattre, vainement, bouge ses ailes pour s'enfuir. Elle ne parvient qu'à épuiser ses forces, tandis que ses iris révulsées examinent avec terreur son agresseur fouiller sous les jupons de sa robe à la recherche du trésor jalousement caché. Son cris rauque tonne dans ses oreilles. La peur. Elle la tétanise. Pétrifiée contre ce mur, Talia parvient à percevoir ce bruit d'une ceinture qu'on défait, ce son si particulier des braies qui tombent sur les genoux. Le mâle se prépare à la posséder, de la plus vile des manières, usant de toute sa force et de sa rudesse pour lui montrer qui domine en ce lieu reculé. Loin de tout, loin de ses protecteurs, la matrone continue de se débattre, caressant l'espoir d'une aide salvatrice, alors que les sons de sa voix sont étouffés par cette poigne qui encercle sa gorge. Elle la sent, cette chaleur essayer de prendre possession de ses cuisses qu'elle resserre à chacune de ses avancées. Cette main qui s'aventure avec dureté pour l'obliger à se soumettre à la force, à la domination du mâle, alors la créature prisonnière de son prédateur continue de se débattre.
prochain post @Izan Vétalàs (prend ton temps ma caille j'voulais juste poster les réactions de Talia)
◭ Invité
Invité
Sam 4 Avr - 16:00
En vain tonnent, là-bas, les prodiges nouveaux.
Assis à l'une des tables des cuisines de l'Ecrin, je mangeais tranquillement prenant une pause dans mon travail, mon épée posée près de moi. J'étais ainsi, toujours prompt à agir et tuer si nécessaire. Je buvais paisiblement tout en mangeant la viande rôtie que l'on m'avait servi, c'était là l'un des nombreux privilèges à oeuvrer en ce lieu, manger à l'écart de la clientèle.
Pourtant des cris vinrent me tirer de mon repos, de ceux qui n'étaient pas habituels. D'un bon, mon épée à son fourreau, je me levai pour me jeter dans la salle. A mon arrivée l'une des filles à la joue rouge était réconfortée par quelques unes de ses pairs sans client. Rapidement je fis un tour de la salle afin de trouver l'auteur de cette effronterie, et de montrer à tous que je prenais les choses en mains. Les habitués comprenaient déjà que le problème allait être réglé, les autres eux s'interrogeaient un bref instant avant que nos filles professionnelles jusqu'au bout de leurs miches ne les occupent à nouveau.
L'une d'elle m'indiqua la direction des appartements de Tallia après m'avoir aperçu. Pressant le pas, je sortis mon épée prêt à tuer l'impudent sans sommation. S'attaquer à l'Ecrin Doré était une erreur pour quiconque, alors s'attaquer à sa propriétaire était encore pire. Et il allait m'être difficile de ne pas laisser libre cours à la violence que je contrôlais la plupart du temps.
Arrivé devant la porte connue de ses quartiers, je l'ouvris doucement en veillant à faire le moins de bruit possible par pure stratégie. A l'écoute j'entendis du bruit localisé et m'y rendis tout aussi prudemment. Portant l'oreille contre cette nouvelle porte, j'entendis un murmure. Sans me poser d'autre question je l'ouvris avec fracas et en quelques secondes me fis un détail de la scène. Un homme maintenait Tallia par la gorge et fouillait sous sa tenue tout en vociférant.
Sombre merde.lui dis-je me jetant sur lui, pied en avant en visant ses côtes. Il était trop risqué de tenter de l'embrocher de suite avec mon épée, trop risqué de blesser Tallia, bien qu'il se pouvait que l'homme ne l'entraine dans son mouvement. Il me fallait donc agir vite.
Tallia, sors !lui dis-je en l'attrapant par le bras sans douceur et en la jetant en direction de la porte derrière moi, mon épée pointée sur l'homme plus loin.
N'appelle que deux gardes, les autres à leur poste !lui ordonnai-je dans la foulée sans quitter des yeux son agresseur. Elle restait la maîtresse des lieux, mais en pareille situation je prenais les commandes et ne souffrais d'aucune opposition. De toute manière elle savait devoir s'en remettre à moi lorsque nécessaire.
Toi !dis-je sans aucune émotion autre que ma violence prête à fondre sur lui. Dépose les armes que tu portes si tu veux sortir d'ici en vie.lui dis-je pour seule sommation. S'il voulait s'en sortir, plus ou moins sans dommage, et sans combattre c'était le moment. Car s'il s'entêtait j'abandonnerai immédiatement l'idée de de le laisser partir.
◭ Geory le pourfendeur
MERCENAIRE. « It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »
Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.
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Le tonneau de la haine.
▬ L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs. ▬ LES PARCHEMINS : 334 ▬ L'AME : cyllou ft savage. ▬ LE REGARD : Fimmel dieu. ▬ LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage. ▬ L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos. ▬ LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins. ▬ LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux. ▬ LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien. ▬ LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste. ▬ LES ROSES : 4009
Tu t'es perdu, Geory. Tes derniers espoirs de te rattacher au réel, envolés. Isolés, disparus, dans les confins d'un pays éloigné.
Tu as franchi la limite, cette ligne rouge qui t'impose de fuir. L'homme qui entre t'empêche de commettre plus encore cet irréparable avec lequel tu flirtes, sans le vouloir. Le coup dans tes côtes te fait souffler, hérissé, te ramène, quelque part, dans la réalité. Comme si tu t'ébrouais, d'un seul coup, et que tu sortais d'un mauvais rêve, d'un cauchemar éperdu. Ce coup salvateur, qui te ramène sur la terre ferme, là, aux côtés de Talia. Jamais tu ne te serais cru capable de cela. Jamais Lucia ne te l'aurait pardonné, et tu l'images te voir, là-haut, dans les bras de Kandassa. Elle aurait honte. Et ton cœur saigne de ce que tu as fait. De cette rage qui te défait.
Et te voilà, honteux, à peine éveillé, encore à moitié dans les rêves fous qui jonchent ton esprit. Te voilà, lame qui te menace, gardes à tes trousses, te voilà, incapable de reprendre face. Honte incarnée. Idiotie sacrée. Il t'enjoint à déposer tes armes. Tu ne peux décemment laisser là Ailassa, cette épée qui t'accompagne, ta plus fidèle alliée. Un instant, tu jettes un regard à droite, à gauche, là, en face de toi. Tu ignores par où passer, tout ce que tu sais est que tu ne peux la laisser. Soupir. Un soupir. ▬ Non. Tu en viendrais presque à t'excuser, tant tu peines à reprendre pied. Mais il te faut agir vite, et même ensommeillé, tu gardes des réflexes quelques peu aguerri de combattant chevronné.
Sans crier gare, tu fais volte-face, cours à la porte, évitant de croiser le regard de Garth. Il aurait pu t'embrocher, tu le sais. Tu as cette impression étrange qu'il te laisse filer, conscient peut-être que t'as repris pieds avec la réalité. Peu importe. Tu fuis, petit chien égaré. La honte qui te colle à la peau. Tu pleurerais de cette déchéance qui désormais est tienne. Jamais tu n'oublieras. Jamais plus Lucia ne pourra t'honorer. D'un coup à la tête bien asséné, tu fausses compagnie aux deux gardes devant la porte et tu cours, tu cours si vite que tu voles au milieu des hommes en bonne posture, aux femmes qui depuis toujours les divertissent. Tu ne tardes plus à franchir la porte de ce lieu maudit. Un instant, ton esprit s'égare, retourne dans les limbes de ta folie. Tu n'as pas sauvé Neyla. Quelques soupirs, et ton pas s'enfonce dans les ruelles de Belithrael.
Je range dans les rps terminés Je me doute @garth lindo qu'il n'aurait pas pu fuir si facilement en vrai, mais que veux-tu, je ne pouvais pas te laisser son épée
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