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Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
Viens pubber.
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Mistral

Mistral
Le serpent
« Kill a demon today, face the devil tomorrow »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE : (fb) Show me all the scars you hide ◭ Dellsa Tumblr_pcysa6RSGP1vgaif5o4_400
Rps en cours : TheodasGaladrielAmaraAsmodee IIDellsa


L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir.
LES PARCHEMINS : 84
L'AME : Cattleya
LE REGARD : Manu Bennett
LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité..
LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle.
LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas.
LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur.
LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir.
LES ROSES : 3732
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(fb) Show me all the scars you hide ◭ Dellsa EmptyMer 13 Mai - 11:27


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If your wings are broken, please take mine so yours can open too, 'cause I'm gonna stand by you. Even if we're breaking down, we can find a way to break through.
@Dellsa aux mains rouges
⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅

Bras droit de ton mentor Daeron. Une position que tu avais toujours voulu, mais maintenant que tu l’avais tu te demandait si ce que tu avais fait pour l’obtenir en valait le coup. Marche ou crève… Dans le fond, c’était cela la devise de Daeron et de ce fait, tu avais dû tuer pour pouvoir avancer. Sauf que tu n’avais pas tué n’importe qui. En effet, ton plus proche ami était tombé sous ta lame. Zachary se trouvait maintenant six pieds sous terre entre quatre planches, et toi tu étais debout. Vivre ou mourir. Toujours la même rengaine. Mais maintenant que tu te tenais aux côtés de Daeron, tu ne pouvais t’empêcher de te demander si cela n’aurait pas dû être toi sous terre. D’un autre côté, tu savais également que ton ami n’aurait jamais osé te porter le coup fatal. Or s’il ne l’avait pas fait, il serait mort en même temps que toi de la main de votre mentor. En effet, ce dernier n’avait aucun scrupule pour élever des petits orphelins en faire ses guerriers pour finalement les laisser s’entretuer pour avoir l’honneur d’être à ses côtés. Oui, il n’avait aucun scrupule, car c’était ainsi qu’il transformait des enfants en monstres. Et dans le fond, il fallait bien avouer que tu n’avais jamais été un enfant. Pris sous l’aile de Daeron  dès ton plus jeune âge tu n’avais jamais connu que lui. Et il t’avait bien dressé pour être le fils qu’il voulait que tu sois. Son bras droit. Parfois tu te demandais si tout cela n’avait pas été prémédité depuis le début, comme une farce géante dont tu tenais le rôle principale tandis que Daeron te faisait bouger avec des fils tel un pantin. C’était comme s’il avait toujours su que tu serais le vainqueur. Mistral, son vent glacial qu’il avait élevé pour tuer et pour voler. Et sans même que tu t’en rende comptes, il te tenait.

Et ce jour-là, tu te trouvais dans les rues d’Ossam avec un but bien précis. Non pas pour le compte de Daeron, mais pour ta propre curiosité. En effet, par moment il te laissait un peu de leste pour te donner une vague impression de liberté et lorsque c’était le cas, tu agissais comme bon te semblais. Enfin… Bon… C’était une manière de parler, car ce n’était pas comme s’il restait véritablement de la bonté en toi. Il te l’avait arraché avant même que tu ne puisses apprendre que cela existait. Il n’y avait que noirceur et cupidité. Tout du moins, c’était ce que Daeron était persuadé. Toi… Toi tu étais en train d’observer une jeune fille aux cheveux sombres qui ne semblait pas avoir froid aux yeux. Cela faisait quelques jours que tu l’avais repérée, elle arpentait les rues d’Ossam telle une voleuse, désireuse peut-être de se faire un peu d’argent et ainsi se nourrir. Quoi qu’il en soit, elle t’intriguait, elle t’amusait. Sa manière de voler n’était pas particulièrement adroite, et parfois un peu trop brusque, comme si elle ne craignait pas de se faire prendre. Sauf qu’Ossam n’était pas une ville sûre pour une voleuse seule, sans protection. Tu savais de quoi tu parlais, puisque toi-même tu faisais parti des Scorpions, mais elle… Elle n’était rattachée à personne or cela pouvait s’avérer très dangereux. Voilà pourquoi, comme une ombre tu t’étais mis à la suivre, te faufilant derrière elle, observant les moindres de ses faits et gestes avec attention. Elle pourrait faire une bonne recrue. Peut-être devrais-tu en parler à Daeron ? Après tout, en tant que bras droit, tu pouvais très bien proposer des noms, non ? Sauf que voilà, ce que tu t’étais dit qui risquait d’arriver vient à se produire. Les yeux plus gros que le ventre, la jeune fille venait d’essayer de dérober quelque chose de valeur sur l’une des étales du marché d’Ossam… Grosse erreur, car il s’agissait de l’étale d’un marchand particulièrement vigilant et violent. Rapidement il attrapa avec force la main de la jeune pour récupérer ce qui lui revenait de droit. Elle risquait très certainement de se faire trancher une main, car tu ne connaissais que trop bien la réputation de ce marchand. D’autant plus qu’à Ossam personne n’en avait que faire du sort d’une jeune voleuse. Personne ? Faux. Toi tu en avais quelque chose à faire, car si tu voulais qu’elle entre chez les Scorpions, elle ne pouvait pas avoir une main en moins.

Ni une ni deux tu t’étais précipité avec l’agilité d’un félin vers le stand en question, pour finalement t’interposer entre les deux, ta cape rabattue sur ta tête. Une ombre… « Oh…On se calme mon bon ami… Ma chère petite sœur a la fâcheuse tendance à se laisser absorbée par la contemplation de tous ces ravissants bijoux et visiblement elle était tellement absorbée qu’elle n’a pas pensée à te régler. Je m’en excuse pour elle. » « Elle doit payer pour ce qu’elle a fait ! » Et déjà le marchand pointait le couteau qu’il avait sorti vers la jeune fille. « Mais voyons, le bijou est encore en votre possession, il n’y a eu aucun mal. Tout ceci est un affreux malentendu. Que dites-vous que je vous règle le bijou, plus des intérêts, et qu’on oublie cette fâcheuse histoire ? » « Mmh… » Et sans attendre que le marchand se décide, tu avais déjà sorti une petite bouse comprenant assez d’argent pour pouvoir payer la bijou et payer son silence. « Qu’en dites-vous ? » « Mmh…D’accord, mais que je ne revois plus ta sœur traîner autour d’ici, sinon la prochaine fois elle paiera avec sa main. » « Bien sûr, bien sûr, vous avez ma parole. » L’échange fut réalisé, le bijou contre la bourse. « Excellente journée à vous mon bon ami. » « Mmh… » Et sans attendre, tu avais entraîné la jeune femme un peu plus loin, quittant la rue principale pour tourner dans deux ruelles et finalement t’arrêter pour lui faire face. Tu laissas alors retomber ta cape sur tes épaules, dévoilant ainsi ton visage, et tu lui tendis alors le bijou qu’elle avait voulu dérober. « Tu devrais faire plus attention et surtout apprendre à choisir tes cibles. Sauf si tu rêves d’avoir une main en moins, mais quelque chose me dit que ce n'est pas ton but dans la vie... » En même temps, ce ne devait être le but de personne.
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Dellsa aux Mains Rouges

Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”
« to chasing on foolish merchants ! »

LA PROPHETIE :
(fb) Show me all the scars you hide ◭ Dellsa 35c544cec3c9ac8d6c015201e57f37c965e8421b
~
Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
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eons ago : mistral - simak - hecktor - johr
nowadays : azran - nérée - siobhan - quête

à venir : merril
aventures achevées : geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue)
L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin.
LES PARCHEMINS : 444
L'AME : La curieuse et faible (Arté)
LE REGARD : Pénélope Cruz
LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée
L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre.
LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur).
LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents
LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion.
LES ROSES : 4037
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(fb) Show me all the scars you hide ◭ Dellsa EmptyVen 15 Mai - 8:36


[trente-trois ans plus tôt]
@Mistral
(Dellsa - 9 ans / Mistral - 17 ans)
.


En vrai, elle pensait qu’elle allait bien s’en tirer. L’étal était grand, les bijoux étaient brillants, le marchand regardait ailleurs au dernier coup d’œil qu’elle lui avait jeté. Et puis, qu’était-ce qu’une petite menotte qui saisissait un objet et s’apprêtait à disparaître dans une poche de son tablier, hein ? Autant dire que la gamine n’avait pas vraiment réfléchi plus que ça, vu que ça avait marché à d’autres occasions, elle ne voyait pas vraiment pourquoi ça ne marcherait pas cette fois-ci. Et plutôt que d’attirer sur elle l’attention en partant en courant, elle avait pris le parti de s’éloigner tranquillement, l’air de se balader nonchalamment.
Sauf que, forcément, les Dieux en avaient décidé autrement, et la jeune fille qui atteindrait ses dix ans d’ici un mois se retrouvait fermement maintenue au poignet par le type qu’elle avait tenté de voler. Et à contempler sa gueule, il semblait désormais évident qu’il n’était pas du genre magnanime, ce qu’elle pouvait comprendre même si elle n’y voyait pas à mal.

Si ses parents l’avaient vue dans pareille situation, ils se seraient peut-être inquiétés. En même temps, ces paysans sans le sou n’avaient pas hésité à la vendre en apprentissage à un négociant itinérant. Sauf que le négociant était mort il y avait peut-être trois ou quatre mois déjà, et la fille des champs avait dû apprendre à se débrouiller dans cette ville qu’elle ne connaissait pas encore vraiment. Le fruit de ses rapines servait à se payer un peu de nourriture, mais il fallait bien reconnaître qu’elle n’était pas dans la meilleure de situations et qu’elle allait sans doute finir très mal tôt ou tard. Pour autant, Elatha avait de la chance, puisqu’aucune maquerelle n’était venue renifler dans son coin : il était possible qu’elle ait le son de se faire oublier assez facilement, chose qui serait devenu impossible une fois adulte, lorsqu’elle aurait changé de nom, de formes et de vie. Mais n’anticipons pas trop, pour l’heure, il fallait déjà qu’elle survive à cette fâcheuse discussion. Pour le moment, la jeune fille n’était pas encore passée par la puberté, mais elle avait sérieusement grandi, ce qui lui donnait l’apparence d’une demoiselle de treize ou quatorze ans, les formes en moins et une silhouette assez maigre vu qu’elle n’avait pas mangé à sa faim depuis quelques temps.

Couinant comme un chat sur la queue duquel on aurait marché, la sauvageonne plutôt grande pour son âge était donc coincée, l’avant-bras tenu en étau par la poigne puissante du marchand et, bien qu’elle tente de décrocher les doigts de l’offensé, son petit cœur tambourinait avec rage dans sa cage thoracique et elle sentait sa fin venir.
Pourtant, ce ne fut pas la lame qui mordit sa peau et lui fit don d’un moignon, non. Hébétée, estomaquée même, elle assista à son sauvetage in extremis par un type qu’elle n’avait jamais vu, mais qui semblait prêt à débourser une coquette somme pour préserver l’intégrité physique de la fille. Elatha s’était efforcée de ne pas laisser paraître de surprise sur son minois lorsque l’ombre salvatrice affirma être son frère : il eût été dommage de saborder cette intervention, mais le commerçant ne regardait plus vraiment la mioche, l’arme déjà sortie pour appliquer sans tarder le châtiment prononcé, le geste suspendu par la cupidité. Il y avait quelque chose dans la présence de l’inconnu aussi qui charriait une impression oppressante (plus tard, elle-même partagerait cette même aura de mort) qui devait sans doute jouer dans la retenue du revendeur, qui finit par lâcher l’affaire, et avec elle, la main de l’enfant.

Suivant docilement son sauveur, Elatha se demandait néanmoins s’il n’aurait pas fallu qu’elle prenne ses jambes à son cou, et détale sans demander son reste. Mais c’était la première fois que quelqu’un avait l’air de se rendre compte qu’elle existait, et le sentiment était assez plaisant pour qu’elle daigne lui accorder quelques instants de discipline. Ainsi, ce ne fut que sous le couvert des ombres d’une ruelle où il l’avait guidée qu’il lui rendit l’objet convoité et dévoila son visage. « Tu devrais faire plus attention et surtout apprendre à choisir tes cibles. Sauf si tu rêves d’avoir une main en moins, mais quelque chose me dit que ce n'est pas ton but dans la vie... » Une grimace peu gracieuse tordit le visage d’Elatha à l’idée de perdre l’une de ses mains et elle secoua la tête de gauche à droite pour confirmer : « C’est pas vraiment c’que j’préfère, Messire. » Elle l’appelait ainsi parce que c’etaient des soldats et des mercenaires passant par les champs autour de Dyrka qui portaient, comme lui, cette aura assez effrayante, pour l’enfant facilement impressionnée qu’elle était encore il y a quelques années. Ses parents les appelaient « Messire » pour les amadouer et ça marchait plutôt bien, de ce qu’elle se souvenait. Parce qu’elle avait été élevée avec quelques principes de politesse, la petite crasseuse aux longs cheveux noirs emmêlés essuya sa main droite sur son tablier (sale aussi) avant de la tendre vers son preux chevalier sombre : « Merci bien, M’sieur, pour t’à l’heure. J’crois que j’vous dois une fière chandelle. Moi c’est Elatha. » Peut-être devait-elle se méfier, la jeune voleuse. Il se pouvait bien qu’il n’ait pas des intentions honnêtes à son égard. Mais elle se disait qu’à presque dix ans, elle était quand même suffisamment alerte pour savoir se préserver des mauvaises rencontres et avait un bon a priori vis-à-vis de celle-là.
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Mistral

Mistral
Le serpent
« Kill a demon today, face the devil tomorrow »


Réponse du poète.
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Rps en cours : TheodasGaladrielAmaraAsmodee IIDellsa


L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir.
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L'AME : Cattleya
LE REGARD : Manu Bennett
LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité..
LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle.
LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas.
LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur.
LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir.
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@Dellsa aux mains rouges
⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅

Le monde était un jeu d’échec géant, certains déplaçaient leurs pièces au hasard en espérant gagner la partie alors que d’autres, comme toi, avaient toujours plusieurs coups d’avances sur leurs adversaires. A dire vrai, à l’instant même où tu avais pris le parti de la jeune fille face au marchand, tu avais su comment finirait cette altercation. L’échange avait été un jeu d’échec pour toi, comme si toutes les pièces s’étaient mises à se mouvoir dans ton esprit avant même que tu n’ouvres la bouche. En même temps, tu avais été à bonne école et il était évident que d’une façon ou d’une autre tu aurais réussi à faire plier le marchand. Car oui, tu avais beau être encore jeune, tes yeux eux semblaient être bien plus âgés et cela, l’homme l’avait remarqué. Tu n’étais pas une personne à qui l’on disait non, bien au contraire. L’aura qui se dégageait de toi en faisait reculer plus d’un, car même si le marchand avait voulu se montrer violent envers la petite voleuse, il ne dégageait pas cette impression de mort. Il pouvait blesser, mais toi tu jouais dans la cour des grands et il l’avait ressenti. Et d’ailleurs, tu en avais joué, te montrant particulièrement posé dans tes propos tandis que tes yeux s’étaient mis à lancer des éclairs. Une véritable bataille silencieuse s’était jouée et il avait perdu. Rendant les armes en acceptant ton argent et en relâchant ainsi la main de la jeune fille. Tu avais gagné. Bien sûr que tu avais gagné. Ce n’était pas comme si tu avais douté un seul instant de l’issue de la partie. Oh certes, cela pouvait sembler prétentieux de ta part d’être aussi sûr de toi, mais en même temps, lorsque le doute se mêle à l’esprit, c’est à ce moment là que l’on perd la partie.

Alors dès que l'échange avait été effectué, tu avais entraîné la jeune fille loin de l'étale du marchand avant de te tourner vers elle et ainsi lui présenter ton visage. Au moins pouvait-elle maintenant mettre un visage sur ta voix. Et puis, tu lui avais rendu le bijou, tout en lui disant de faire un peu plus attention. Après tout, tu ne serais peut-être pas toujours là pour la protéger et surtout, dans un tel monde, il fallait qu'elle apprenne à se protéger toute seule. Toujours compter sur soi-même, car ainsi impossible de se sentir trahi. « C'est pas vraiment c'que j'préfère, Messire. » Tu ne pu t'empêcher d'arquer l'un de tes sourcils en l'entendant t'appeler Messire, car tu étais loin d'être l'un de ces seigneurs. D'ailleurs, ils n'auraient jamais levé le petit doigt pour cette petite, ils auraient même peut-être aidé le marchand à la punir. Alors que toi, tu étais né dans la rue et tu avais grandi à la dure, ce qui avait forgé ton caractère, ta carapace. Dans le fond, tu étais reconnaissant d'avoir grandi ainsi, au moins tu avais su très jeune comment le monde était fait. Et il fallait qu'elle l'apprenne aussi, sinon elle risquait d'avoir de bien terribles surprises à l'avenir.

Et c’est alors que la jeune fille essuya sa main avant de la lui tendre, signe de remerciement. « Merci bien, M’sieur, pour t’à l’heure. J’crois que j’vous dois une fière chandelle. Moi c’est Elatha. » Alors il la lui serra, n’ayant cure de la saleté, car après tout, seul les biens nés pouvaient espérer ne jamais se souiller et dans le fond… Il riait d’eux, car ne pas se salir les mains c’était ne pas savoir ce que c’était réellement que de vivre. « Et je suis Mistral. » Vent froid, vent violent, Mistral. Tu étais fier de ton prénom, car il reflétait vraiment bien ta personnalité insaisissable. « Mais c’est moi qui doit te remercier. » Bien sûr, elle ignorait où il voulait en venir, voilà pourquoi il lâcha sa main avant de sortir de sa poche d’autres bijoux qu’il avait réussi à dérober sur l’étale durant l’altercation. « Vois-tu Elatha, dans ce monde particulièrement froid et barbare, il faut apprendre à saisir toutes les opportunités. Je t’ai sauvé la main et sans t’en rendre compte tu m’as ainsi permis de créer une diversion. A l’heure actuelle, le marchand doit être fier de lui, persuadé qu’il a fait une bonne affaire en acceptant que je le paye avec les intérêts, sauf que je lui ai pris le double de ce que je lui ai donné. » En effet, tu ne faisais absolument rien sans arrières pensées, toujours plusieurs coups d’avance sur tes adversaires, un véritable serpent prêt à frapper un homme à terre. « La victoire est brillante, mais l’échec est mat. »
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Dellsa aux Mains Rouges

Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”
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L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin.
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L'AME : La curieuse et faible (Arté)
LE REGARD : Pénélope Cruz
LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée
L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre.
LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur).
LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents
LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
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[trente-trois ans plus tôt]
@Mistral.

La menotte est secouée sérieusement par le grand type qui fascine déjà Elatha, assez épatée par la prestance qu’il dégage. Avant de lâcher la main, il accroche autre chose en lui donnant son prénom, et l’enfant hoche la tête, soudainement songeuse. Il a la tête de l’emploi, ou au moins la carrure qui découpe sans problème. Parce qu’après tout, s’il était menaçant à l’égard du marchand, il a l’air plutôt bienveillant à l’égard de la chapardeuse maladroite, puisqu’il la remercie à son tour, et la surprise se peint sur les traits enfantins.
C’est qu’elle ne voit pas vraiment pour quoi on pourrait la remercier, mais bientôt il répond à son interrogation silencieuse en sortant de sa poche une poignée de bijoux tous plus étincelants les uns que les autres. Elle en a les yeux qui brillent, la mioche, et sa face crasseuse aux joues creusées remonte vers le voleur hors-pair qui se dévoile à elle, alors qu’il reprend sans qu’elle ait osé placé une palabre.

« Vois-tu Elatha, dans ce monde particulièrement froid et barbare, il faut apprendre à saisir toutes les opportunités.», commence-t-il avec philosophie et l’enfant ne peut qu’acquiescer derechef, la tête qui gigote de haut en bas alors qu’elle est hypnotisée par les richesses qu’il brandit sous ses yeux avides. « Je t’ai sauvé la main et sans t’en rendre compte tu m’as ainsi permis de créer une diversion. A l’heure actuelle, le marchand doit être fier de lui, persuadé qu’il a fait une bonne affaire en acceptant que je le paye avec les intérêts, sauf que je lui ai pris le double de ce que je lui ai donné. » Un petit ricanement s’échappe de sa gorge, presque comme un grognement de porcelet comme il y avait dans la ferme de ses parents. Elle pourrait presque battre des mains et applaudir la manœuvre pleine de fourberie et se promet de faire plus attention à ses effets à l’avenir, lorsqu’un événement attire le regard de tous les badauds. Il poursuit et formule une phrase pleine de fierté : « La victoire est brillante, mais l’échec est mat. »

Un silence suit les mots, la petite les laissant s’imprimer dans son esprit encore bien malléable. Elle voudrait trouver quelque chose d’aussi significatif à dire, quelque chose de beau, quelque chose de réfléchi, mais elle n’a pas été élevée pour parler comme à la cour, et elle sait encore moins minauder et discourir comme elle l’apprendra par la suite. Alors pour l’heure, tout gueux qu’il soit comme elle, Mistral a l’air d’un seigneur et elle pourrait presque s’asseoir par terre pour l’entendre encore lui expliquer le sens de la vie. Pour autant, c’est le monde qui trivialement se rappelle à eux lorsque l’estomac de la gamine se contracte et se met à gargouiller de faim. C’est qu’elle n’a pas encore mangé aujourd’hui et qu’il serait peut-être bon qu’elle ingurgite quelque chose si elle ne veut pas tomber d’inanition. Elle qui comptait revendre le bijou dérobé à un préteur sur gages connu pour être peu regardant dans la propriété des objets qu’on lui apporte, elle se retrouver subjuguée par la haute-stature de ce Mistral et en oublie presque les priorités vitales.
Lorsque le grondement intestinal s’est fait entendre, elle a presque aussitôt porté ses mains à sa panse bien vide, et la mine contrite elle couine un petit « Désolée. », comme pour lui demander pardon d’être aussi peu en phase avec lui. Elle tente néanmoins de pousser sa chance, puisqu’il a l’air dans de bonnes dispositions à son égard : « Z ‘auriez quelque chose à manger ? » Car elle n’ose pas lui dire « tu », se refusant à tutoyer avec autant de familiarité un homme qui lui est forcément supérieur, si ce n’est en sang, au moins en capacités. Et elle a presque peur d’employer son prénom, redoutant qu’il disparaisse aussi vite que ne souffle le vent éponyme.
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Mistral

Mistral
Le serpent
« Kill a demon today, face the devil tomorrow »


Réponse du poète.
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L'ENVOL : Le serpent. Celui qui a changé d'identité bien trop de fois pour qu'on puisse le suivre. Aujourd'hui appelé Mayron dans la guilde d'Arthur. Qui sait combien de temps sa nouvelle identité va tenir, car petit à petit, des brides de son passé viennent faire saigner son potentiel avenir.
LES PARCHEMINS : 84
L'AME : Cattleya
LE REGARD : Manu Bennett
LE TEMPS : Cinquante ans. Le poids des années se lit dans ses prunelles, se ressent dans sa voix, et se remarque dans sa mentalité..
LE SANG : Gwelnaur. Les ténèbres entourent son coeur qui désire guerre et sang, mais son esprit le force à ralentir la cadence depuis quelques années. Encore ténèbreux, mais en recherche de contrôle.
LE FEU : Veuf. Les étreintes féminines l'attirent, il leur donne son corps mais son coeur lui, reste de marbre. Une seule femme a été capable de percer sa carapace, son épouse, la mère de ses enfants. Mais depuis son décès, il a choisi de ne plus ouvrir son coeur à qui que ce soit. Pas comme il a pu le faire avec elle en tout cas.
LE DESTIN : Voleur. Anciennement chef de la guilde Les Scorpions du Chaos, il a été déchu et maintenant il oeuvre dans celle d'Arthur en tant protecteur.
LE PACTE : Caste du Scorpion. Bien plus qu'une guilde, une famille, un espoir.
LES ROSES : 3732
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(fb) Show me all the scars you hide ◭ Dellsa EmptyMer 3 Juin - 16:29


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If your wings are broken, please take mine so yours can open too, 'cause I'm gonna stand by you. Even if we're breaking down, we can find a way to break through.
@Dellsa aux mains rouges
⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅
Mistral… Tu t’étais présenté et pourtant il était rare que tu donnes ton nom, ton véritable nom. En effet, pour toi un nom avait une grande valeur et c’était pour cela que tel un caméléon tu changeais d’identité lorsque tu le souhaitais. Une façon pour toi de ne permettre à personne d’avoir un ascendant sur toi. Mais voilà, tu avais décrété que cette petite avait le droit de te connaître, tout du moins en partie, car après tout étant donné que tu lui avais sauvé la main, elle ne risquait pas de se retourner contre toi de sitôt. Et puis même, il y avait un côté très symbolique au fait de lui avoir donné ton prénom, car elle se rendait compte alors à quel point tu pouvais être insaisissable comme le vent. Aujourd’hui, tu te tenais face à elle, mais qu’en serait-il de demain, des jours suivants ? Tu étais un véritable fantôme pour ceux qui essayaient de t’attraper et c’était d’ailleurs pour cela que tu avais réussi à devenir le bras droit de Daeron. Ca et le fait que tu n’avais absolument pas froid aux yeux. Dans le fond, si tu n’avais pas vu un potentiel et surtout une opportunité quand au fait d’aider cette jeune fille, alors tu l’aurais laissé se faire trancher la main, car tu ne faisais vraiment pas dans la dentelle. Rien n’était totalement gratuit avec toi, tout simplement parce que rien n’était gratuit dans ce monde. C’était ton mentor qui t’avait enseigné cela et c’était pour cela que tu pouvais être vraiment implacable lorsque tu le désirais, car une part de ton humanité t’avait été arrachée dès l’enfance. Alors certes, tu étais encore jeune et cela se voyait sur les traits de ton visage, mais ton regard, lui, semblait tellement plus âgé, plus profond. Le regard de celui qui a déjà vu la mort et qui l’a déjà provoqué.

Debout devant cette jeune fille, Elatha, tu essayais de lui donner une leçon. Il était important à tes yeux de lui faire prendre conscience qu’il lui faudrait être plus vigilante à l’avenir, et encore plus dans des endroits aussi sombres qu’Ossam. Ce n’était pas un lieu pour ceux qui n’avaient pas le cœur bien accroché, car c’était là un monde particulièrement barbare. Un geste, un mot de travers, et l’on pouvait se retrouver privé d’un membre ou même de la vie. Voilà donc pourquoi tu avais choisi de lui dévoiler ton petit tour : voler le marchand lorsque ce dernier était concentré sur la jeune fille. Un classique qui marchait encore à merveille, car c’était toujours au moment où il y avait le plus d’animation qu’alors c’était le plus facile de dérober quelque chose. Après tout, les gens étaient beaucoup moins vigilants avec du bruit autour d’eux. C’était comme si cela noyait leur sens. Mais pour toi… c’était l’opposé, car cela décuplait tes sens. Il n’y avait rien de plus excitant et intéressant qu’une bonne diversion, encore plus lorsque celle-ci n’était pas du tout préméditée. Alors oui, tu lui faisais une leçon, très philosophe et particulièrement sûr de toi, car c’était ainsi que Daeron t’avait formé : tu te devais d’être toujours sûr de la véracité de tes propos. Et plus encore, tu devais mettre toute ton âme dans tes propos, car si jamais une personne n’est pas sûre de ce qu’elle avance alors il est impossible que son auditoire y croie. Or toi… Tu étais toujours sûr.

Et c’est alors qu’après un long silence pendant lequel la jeune Elatha semblait réfléchir à la profondeur de tes propos que le ventre de cette dernière se mit soudainement à gronder. Un véritable tonnerre au fond du corps de la petite. Tu ne pouvais que comprendre d’autant plus pourquoi elle avait tant voulu voler ce bijou : un moyen pour elle d’avoir assez d’argent pour se sustenter. Oui, tu ne connaissais cela que trop bien, les affres de la pauvreté. « Désolée. Z ‘auriez quelque chose à manger ? » Alors tu hochas la tête face à ses propos, les yeux toujours rivés dans les siens. « Suis-moi. » Après tout, tu n’avais rien à manger à proprement parler sur toi, mais tu savais où aller. Et puis elle te plaisait bien cette petite Elatha, elle n’avait pas froid aux yeux, car oui, il faut bien du courage pour chercher à voler un tel marchand. Enfin… du courage ou de la stupidité, mais tu préférais voir le bon côté de la chose. Quoi qu’il en soit, ni une ni deux tu t’étais lancé dans la ruelle, marchand d’un pas déterminé, tout en lançant un regard derrière toi pour t’assurer qu’elle te suivait. Tu allais d’une ruelle à une autre sans la moindre hésitation pousser une porte dans un renfoncement d’un mur et pénétrer dans une auberge qui était vide à cette heure. Et même habituellement, cette auberge n’était pas particulièrement peuplée, seuls ceux qui connaissaient son emplacement et surtout son existence s’y rendaient, car de l’extérieur, il n’y avait aucune enseigne pouvant prévenir de sa présence. Juste une porte. Et juste avec un signe de tête, une bourse qui se lance de ta main vers celle de l’aubergiste, tout était dis. Alors tu allas t’installer à ta table habituelle, dans un coin de la pièce, pour finalement faire signe à Elatha de s’asseoir et au même moment l’aubergiste revenait avec du pain encore chaud et une assiette de ragoût. Dès que ce dernier reparti, tu esquissas un vague sourire tout en disant. « Au moins cela évitera à ton estomac de gargouiller une nouvelle fois. » D’autant plus que tu savais pertinemment ce que c’était que d’avoir faim, mais pour aujourd’hui, seul un morceau de pain te suffirait.  
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