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[hot] sale temps pour les sanguins (geory)



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
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 [hot] sale temps pour les sanguins (geory)

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Dellsa aux Mains Rouges

Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”
« to chasing on foolish merchants ! »

LA PROPHETIE :
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) 35c544cec3c9ac8d6c015201e57f37c965e8421b
~
Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) 23296156


eons ago : mistral - simak - hecktor - johr
nowadays : azran - nérée - siobhan - quête

à venir : merril
aventures achevées : geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue)
L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin.
LES PARCHEMINS : 444
L'AME : La curieuse et faible (Arté)
LE REGARD : Pénélope Cruz
LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée
L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre.
LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur).
LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents
LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion.
LES ROSES : 3615
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyJeu 2 Avr - 0:29

[ dans un village du littoral de la mer isolée ]
@Geory le pourfendeur

À chaque fois qu’ils passent dans ce secteur de la mer isolée, il y a une merde. Chaque putain de fois. Dellsa se souvient encore de la rencontre avec l’hydre de cette partie des mers, même si ça fait plus de dix ans que l’événement lugubre s’est produit. Assise dans la grande salle d’une auberge de basse facture, aux occupants tous aussi louches les uns que les autres, la capitaine se félicite d’avoir laissé Constanza à bord du navire, en compagnie de quelques uns des plus féroces membres de son équipage. Précaution nécessaire puisque le navire est amarré au quai de ce village côtier et qu’il ne manquerait plus que quelqu’un ait en tête d’aller y faire un tour. Le gros de ses marins sont de quart à bord, tandis qu’une petite poignée est descendue du galion rebaptisé pour l’occasion Sel Majestueux pour faire quelques emplettes. Pour ne pas attirer l’attention et consciente qu’un trois-mâts pareil va potentiellement faire jaser, Dellsa a décidé de grimer le navire en changeant son nom par un stratagème illusoire mais rudement efficace, en baissant aussi ses couleurs habituelles et il a fallu piocher dans certaines nippes pour avoir une dégaine plus respectable. Ceux et celles rendus en ville (un peu gros comme terme pour le village de pêcheurs où ils sont arrivés) se font actuellement passer pour d’honnêtes marins en chemin pour Heledir, afin d’y vendre des produits venus des îles Galadhorn. Et ça jacasse en racontant l’avarie arrivée bêtement alors qu’ils venaient d’échapper à un orage terrifiant : Dell est plutôt silencieuse et écoute d’une oreille distraire le premier gabier, à qui a échoué le rôle factice de Second d’un commandant officiellement non descendu à terre, raconter avec force figures de style l’aventure qu’il leur est arrivé.

Ça l’arrange, que le gabier s’occupe de toute la partie discussion. Il se débrouille même plutôt bien avec cette arnaque, songe-t-elle en laissant son regard glisser sur l’ensemble de la salle plongée dans une semi-pénombre. Elle s’inquiète un peu, et à raison : le troisième gabier a fait une vilaine chute de la vigie alors qu’il commençait à pleuvoir, est tombé dans les voiles qui n’étaient pas encore refermées et en avait troué plusieurs, ce qui avait fort heureusement ralenti sa course vers le bas. Les réparations estimées vont prendre au moins un jour, et elle n’aime pas spécialement rester à quai dans un secteur instable, or il semblerait aux bribes de conversation qu’elle glane en laissant traîner ses oreilles que ce n’était pas forcément l’endroit idéal pour s’arrêter.

De trois-quarts, elle observe l’huis qui grince lorsqu’on le pousse ou le tire. Il s’agit simplement de savoir qui entre et qui sort, et surtout avec quelle attitude. Aussi, lorsque la silhouette et la mine d’un ancien de la Ligue des empêcheurs de tourner débarque flanqué de deux matafs, l’instinct lui fait poser la main sur la garde de son sabre court tandis qu’elle grommelle tout bas un « Merde » pour elle-même. Pour l’heure, il ne semble pas l’avoir repérée alors que se retourne lentement vers l’intérieur de la tablée, et, sous la table, en profite pour flanquer un coup de pied à un de ses matelots, compère de longue date à la face moins reconnaissable. Le sous-entendu est assez simple : guetter et prévenir si l’autre se rend compte de leur présence dans ce coin du bouge.

Il ne s’y passe vraiment que de la merde, dans cette région.
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Geory le pourfendeur

Geory le pourfendeur
MERCENAIRE.
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE :
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) Tumblr_inline_pmi0vlx2RZ1rifr4k_1280eulalie. sura. ▬ iren.ilya.amras.freya. ode Philla

Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.

⇩⇩⇩

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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) Heledi10
Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
LES PARCHEMINS : 334
L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
LES ROSES : 3587
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyJeu 2 Avr - 12:00


sale temps pour les sanguins.



Royaume Thoron. De ceux qui, selon la reine Irèn, t'ont privé de celle que tu aimes. Tu t'amuses à prendre des têtes, pour elle, pour la souveraine, pour toi, pour combler ce désir de vengeance qui t'anime autant qu'Ailassa. Les traîner dans les sillages de Kendassa - voilà qui fait vibrer ton cœur anéanti, désespérément ruiné.
Et cette surprise lorsque tu vois le navire à quai. Cette surprise qui t'amuse, en un sens, fait naître ce sourire au creux de ton visage. Il t'évoque quelque chose, ta ramène dans les méandres des souvenirs flous, ceux du temps où tu œuvrais encore pour le régiment. Nombre de fois tu t'en es pris aux pirates, les traînant par le fond, les jetant par dessus bord, offrant au navire un véritable ancrage des cadavres que tu laissais sur ton sillage.
Oh combien tes désirs ont changé. Oh combien ton allégeance a vrillé.
Plus d'autre justice, désormais, que celle que tu dois à Lucia. Que celle que tu rêves d'emporter avec toi dans le sommeil éternel, pour rendre les derniers hommages à ton épouse morte entre tes bras. C'est ce que, définitivement, tu lui dois. Plus d'autre justice que la tienne, celle, mortifère, incertaine, dont décide Ailassa, l'arme qui toujours oeuvre à tes côtés. Elle, au moins, ne t'a pas quitté. Pas comme ces loups décharnés du régiment du lion qui se disaient tes frères. Tu cracheras sur leur tombe. Ephémère.

Ce bateau te ramène dans le passé. Les couleurs ont changé, il paraît plus posé, plus doux, moins tortionnaire qu'autrefois lorsqu'il œuvrait pour sa souveraine, la belle Dellsa. Mais néanmoins, tes souvenirs ne te trompent pas. Tu demandes à un marin le nom de ce trois-mat. Sel Majestueux. Ce sourire qui s’agrandit sur ton visage, y prend une place détestable. Bien loin de la Pute Borgne sur lequel plus d'une fois tu as embarqué.
Ailassa qui murmure à ton oreille affaiblit par ta folie. Elle te pousse à en savoir plus, à les faire parler. Elle t'intime l'ordre de fouiner, fouiller, quand chaque chemin semble te mener peu à peu vers les indices que tu recherches, ce nom mystère que tu te prends à dévoiler. Qui sait. Peut-être que ce bateau recèle nombre de trésors dont tu n'as pas idée. Peut-être même détient-il le nom de l'assassin de ta bien-aimée.
Tu suis quelques matelots qui se prennent d'affection pour toi. Ils ignorent pourtant tout de cette renommée que tu te plais à faire briller. Le pourfendeur. Et le sang que tu laisses sur tes pas, le carmin qui brille derrière toi. Tu suis les matafs qui te mènent sans le savoir vers l'antre de leur reine. Sans avoir la moindre idée de celui qu'ils laissent entrer.

La porte de la taverne nauséabonde grince à votre passage. Les regards qui se tournent vers vous, vous soupèse, vous juge, inquisiteurs, interrogateurs. Tu t'en amuses. Certains connaissent ta réputation, et cette flamme de crainte qui remue au vent lointain de leur prunelle. D'autres ignorent tout de toi, et cette marée inquisitrice qui prend place au fond de leurs iris.
Tu jettes un regard dans la salle, la soupèse toi aussi de tes prunelles animées par le besoin de savoir. Irèn t'a demandé la tête de Dellsa, et tu sais que tu dois lui apporter. Chien en laisse, bien entraîné, elle te fait miroiter des informations que pourtant elle n'a pas. Petit aveugle, naïf et sot, qui eut cru que ta folie te rendrait si crédule, toi, le grand Geo ?
Et ce sourire qui anime ton visage, ce grand sourire lorsque, là-bas, tu la vois. Tu la reconnaîtrais entre mille. Cette flamme dans son regard, cette flamme de reine qui n'a pas tardé à se faire sa place dans ce milieu marin qu'elle a fait sien. La beauté de ses cheveux bruns, irisés par la cheminée qui, derrière, réchauffe la pièce. Elle semble se cacher, vouloir mentir sur son identité. Elle t'amuse, la catin. Et tu détiens l'information entre tes mains.
Sans tarder, tu traînes un pas lourd en sa direction. Sourire ancré sur ton visage, sourire du connaisseur, du savoir. ▬ Oh, ma dame, je suis ravi d'avoir l'honneur de vous rencontrer. Oh, quel dommage. Ce petit masque qu'elle tente de jouer ne trompe pas les initiés. ▬ Comment dois-je vous appeler ? Quel doux nom avez-vous pris ?

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Dellsa aux Mains Rouges

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L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin.
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LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyJeu 2 Avr - 17:27


sale temps pour les sanguins.



Elle aurait dû se douter qu’il allait la renifler même si elle lui dérobait son visage et qu’elle portait des vêtements plus respectables que sa tenue habituelle de boucanière. Il y a quelque chose d’animal chez ce bonhomme, à tel point qu’elle a parfois raillé sur son ascendance canine lorsqu’ils se sont retrouvés à croiser le fer dans des temps lointains. Alors quand il arrive à sa hauteur, au niveau de la table, elle daigne le dévisager, à l’instar des autres occupants de la table. ▬ Oh, ma dame, je suis ravi d'avoir l'honneur de vous rencontrer. Forcément, constatant que ce cuistre n’est pas fichu de comprendre qu’elle n’a pas spécialement envie d’être reconnue, voire qu’il s’en amuse au regard de la suite, son sang ne fait qu’un tour. ▬ Comment dois-je vous appeler ? Quel doux nom avez-vous pris ?, continue-t-il à minauder, ce qui agace son interlocutrice au plus haut point.

Alors elle enjambe le banc sur lequel elle avait pris place assise, pour se relever et s’écarter de quelques pas de la tablée avant de se positionner -flanquée de cette apparition tout droit venue des enfers- un peu plus loin, hors de portée des oreilles indiscrètes qui déjà se sont détournées de la conversation. Ceux qui les observaient quelques instants supposent qu’il y a une vieille histoire de cul entre les deux, ou un problème qui ne les regarde pas, et reviennent à leur partie de dés ou à leur verre. Grand bien leur fait, parce que Dellsa étire ses cervicales en soupirant et en faisant rouler sa tête en arrière un instant, ce qui ne peut vouloir dire qu’une chose : qu’elle se prépare à lui éclater la gueule si la situation devient critique. Elle se demande si le sanguinaire guerrier a reconnu le navire amarré ou s’il a juste retracé sa silhouette avec aisance. Elle ne tient pas spécialement à poser la question néanmoins, histoire de ne pas lui donner de mauvaises idées -s’il n’a pas encore repéré le navire, ça l’arrangerait à vrai dire. Pour autant, elle n’a pas spécialement envie de répondre à l’interrogatoire lancé par le mercenaire et elle renvoie les mêmes questions sans vergogne. « Ma foi, le plaisir est partagé, messire le Juste, mais ne cherchez pas à me nommer, ce sera tout aussi simple. » Et un sourire carnassier vient étirer ses lippes tandis qu’elle mord verbalement à la jugulaire cet outrecuidant intrus, feignant d’être navrée par une méprise dont elle se serait soudainement rendue compte : « Oh, pardonnez-moi, j’en viendrai presque à oublier que vous avez fait défection. Comment doit-on vous appeler, maintenant ? »

Prends ça, gueux, semble cracher son sourire narquois.
Heureusement qu’il y a encore des continentaux qui la rencardent.

Du coin de l’œil elle repère certains mouvements qui lui indiquent que les quelques marins qui sont descendus à terre avec elle sont près à agir s’il le faut, comprenant que le type en pleine discussion avec la Capitaine est une menace réelle. Néanmoins, pour l’heure, Dellsa reste vigilante et ne leur fait aucun signe d’intervenir : sans tenir pour autant la garde d’une dague dans son dos, elle n’hésitera pas à la dégainer lestement s’il faut maintenir l’autre à distance. Il s’agit toutefois de ne pas esquisser de mouvements agressifs : un geste peut être si mal interprété dans une auberge trop mal éclairée par des bougies en fin de vie et un soleil qui commence à se coucher au dehors. Alors elle ne bouge pas vraiment, tournant le dos au mur derrière elle -simple précaution, des fois que ça dégénère vite. Pour l’heure, elle continue de garder son masque de respectabilité et, mettant finalement les mains sur les hanches, elle s’enquiert de la présence d’une si sinistre figure en ces lieux : « Vous seriez-vous reconverti comme nous sommes nombreux à l’avoir fait déjà ? Est-ce cela qui explique votre présence ici ? » Mentir est une seconde nature pour Dellsa, elle fait ça depuis qu’elle a neuf ans, et elle est passée maître dans cet art retors du faux-semblant : autant continuer à faire mine d’avoir raccroché les armes de la piraterie, des fois qu’il soit assez crédule pour tomber dans le piège.

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Geory le pourfendeur

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LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyVen 3 Avr - 18:31


sale temps pour les sanguins.



Les regards qui partout traînent sur ton passage. Les yeux bruns des potentiels futurs mutins qui surveillent ardemment, bien trop puissamment pour que ce soit une simple dame de compagnie. Tu le sais, Geory. Elle n'est pas n'importe qui. Et si elle tente pourtant de te faire croire à une reconversion, tu n'es pas dupe, ce n'est pas l'un de tes défauts - tu en as bien d'autre. Les marins te surveillent beaucoup trop, les regards qui traînent, inquiets, et la posture de Dellsa, sa posture de pirate aguerrie, prête à réagir en cas de danger immédiat, en cas de quelconque avanie.
Non, elle n'a pas quitté le monde marin, le monde souterrain, des fonds inquiétants et  troublants. Plus que jamais, elle surveille ses arrières, la guerrière, prête à intervenir au moindre danger, bien trop consciente de celui que toi-même tu représentes. Ailassa à tes côtés, qui trépigne d'impatience de prendre une vie, de la lui ôter, détachant sa tête de son corps si désirable, ne laissant derrière elle qu'une traînée carmin que le tavernier aura bien du mal à retirer. Tranquillise toi, Ailassa, tôt ou tard, cela viendra.
Car elle te l'a demandée, Irèn, ta reine. Elle te l'a quémandé, la tête de cette traînée des mers, qui fait bien trop de dégât sur ses côtes, sur ses flots. Tu n'as guère rechigné jusqu'alors - peut-être seulement lorsqu'elle t'a parlé d'Elenna elle-même, mais Dellsa, après tout, pourquoi pas. Qu'est-ce qui donc t'empêcherait de lui donner sa tête, si c'est le maigre prix à payer pour des renseignements sur l'assassin de Lucia ? Plus tard. Sois patient. Les choses tôt à tard prendront une tournure extasiante.
Car tu te rappelles les escarmouches avec cette femme, cette pirate. Tu te rappelles qu'elle est bien plus fine lame qu'on ne le présage - de prime abord. Bien du mal elle a fait à tes gars, autrefois. Rarement tu n'as trouvé de personne à ta hauteur, Geory, mais tu dois bien admettre que malgré les seins qu'elle porte fièrement, elle est fine combattante - pour une femme.

Elle t'amuse, la pirate. Elle s'amuse de ta défection dont elle a eu vent, comme bien d'autre. Tu ignores ce qu'elle sait, précisément, mais tu as une avance sur elle, une carte à jouer extrêmement réelle - et ce bateau que tu as vu, ce bateau qui n'a pas suffit à te leurrer, toi, ▬ Geory. Oui, Geory conviendrait bien, nul besoin de faire des politesses. Tu lui rends son sourire narquois, peu touché par les mots qu'elle use comme la dague qu'elle tient certainement en ses arrières. Et cette mine carnassière qu'elle arbore, cette figure que tu devines, au fond, un peu inquiète, tout du moins amoindrie par le concours des événements qui, de fait, ne l'arrangent pas.
Cette surprise qui, toi, t'amuses beaucoup. Finalement, l'un dans l'autre, vous vous retrouvez. ▬ Je vagabonde, je voyage. L'on dit que c'est ainsi que la vie réserve son plus grand lot de surprises. Et ce sourire qui, encore, l'insulte sur ton visage. Ce sourire que tu n'as plus arboré depuis bien longtemps, tant tu t'es terré dans ton obsession vengeresse, tant tu t'es aveuglé aux amusements que la vie t'adresse. ▬ J'ai effectivement quitté le régiment du lion, bien des plaisirs m'attendent à faire cavalier seul. Des plaisirs qui, pour ton grand malheur, t'ont tenu éloigné des mers et des océans, des côtes et des putes borgnes. Ils t'amusaient bien, ces pirates. Mais d'autres engagements te maintiennent sur la terre ferme, à la recherche éternelle du repos dans la vengeance. Plus de Dellsa dans tes sentences.

Un regard qui s'attarde sur elle, sur sa posture guerrière, ses longs cheveux bruns qui tombent en cascade sur ses épaules, l'âme gaillarde qui se devine au fond de ses iris, l'amour marin tant elle sent les embruns. Elle est belle, la pirate, elle est belle, sauvage surtout, rebelle. Peu de femmes t'ont un jour ainsi challengé, tant tu n'en as rencontré que dans le giron de la douceur.  ▬ Et vous, ma dame, vers quelles allégeances vous êtes-vous tournée ? L'interrogation au creux de ta voix, alors que tu sais Geory, qu'elle te ment éhontément, inconsciente sans doute que tu as vu la pute borgne avant d'en rencontrer son hôte. La vérité en ton regard, qui brille, vibre, amusée, taquine. Nul besoin de mentir, Dellsa, il a quitté les sillages de la justice, pour s’engouffrer sans doute plus profondément encore dans les parages de la folie. Et tu t'amuses d'elle, en ris.

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Dellsa aux Mains Rouges

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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyDim 5 Avr - 16:19


sale temps pour les sanguins.


Geory. Oui, Geory conviendrait bien, nul besoin de faire des politesses.  Mais c’est qu’il la nargue, cet outrecuidant cafard ! Il lui renvoie exactement le même type de sourire que celui qu’elle arbore, et elle sent, elle sait, elle ne saurait dire comment, mais elle est persuadée qu’il voit clair dans son jeu. Pour autant, ça ne la décourage pas de continuer de baratiner, bien qu’elle le laisse quand même en placer une et lui raconter des choses avec presque un air de barde cherchant à payer son souper. Elle prend note, néanmoins, des éléments qu’il daigne lui révéler : ▬ J'ai effectivement quitté le régiment du lion, bien des plaisirs m'attendent à faire cavalier seul. oui da, mon brave. Et Dellsa d’acquiescer à l’affirmation, hochant la tête avec un sourire charmant. Elle aimerait bien savoir à quel râtelier il bouffe en ce moment, parce qu’elle est prête à parier qu’un combattant pareil n’a pas cessé du jour au lendemain de trancher des chairs, ne serait-ce qu’à en croire sa dégaine de mercenaire assuré.

Las ! Le voilà qui cherche à en savoir plus sur les mensonges qu’elle déroule comme elle respire. Il y a néanmoins un point qui le trahit, lui et ses faux-semblants qui ne font qu’écho à ceux de Dellsa. Les pupilles de cette canaille brillent trop d’intelligence pour se laisser prendre au mot et aux inventions de la pirate, semble-t-il... ▬ Et vous, ma dame, vers quelles allégeances vous êtes-vous tournée ?, demande-t-il donc.
Il sait.
Il n’est pas dupe.

C’est à cet instant que Dellsa comprend une chose qui l’enrage : il a vu son navire. Pire encore, probablement, il l’a reconnu. De là, il n’y a qu’un pas à ce qu’il ait compris avec rapidité que Dellsa était toujours dans la flibuste et n’en était absolument pas sortie. Elle pourrait continuer de tenter de le rouler dans la farine, mais elle s’en lasse soudainement, comme un enfant d’un jouet qui ne joue pas suffisamment le jeu. Parce qu’à feindre la crédulité, Geory lui a laissé espérer un instant que tout ceci se passerait sans encombre.
Mais maintenant qu’il sait, qu’elle sait qu’il sait, et qu’il sait probablement qu’elle sait (vous suivez toujours ?), Dellsa se retrouve à la croisée des chemins. Si elle le tue, là, sur le champ, ils n’auront pas de quoi soigner le troisième gabier, et encore moins de quoi réparer durablement les voiles, et il faudra probablement reprendre la mer sans attendre leur reste. Si elle le laisse en vie, il y a des chances qu’il ouvre son claque-merde et ne répande la nouvelle de sa présence en ces lieux qui ne raffolent pas des pirates.
Dans les deux cas, c’est parti pour être un séjour non-prolongé dans ce village, ce qui était de toute façon le plan. Mais potentiellement ses mains seront rouges une nouvelle fois.

« Allons donc, Geory, souhaitez-vous la belle histoire pour endormir la méfiance de nos voisins, ou bien attendez-vous que je vous crache la vérité ? » Si elle le frappe, là, tout de suite, il y a de grandes chances pour que ça finisse mal, et pas forcément pour elle (sa tenue n’est pas suffisamment pratique, suffisamment masculine autant le dire, pour qu’elle puisse lui faire mordre la poussière) . En prime, les quelques hommes et femmes sous ses ordres guettent encore, sans beaucoup de discrétion. Ça dégénérerait, ce qu’elle ne souhaite pas non plus. Et pour tout dire, la tempête a eu cela d’usant qu’elle aimerait bien, un moment, pouvoir être posée tranquillement sans qu’on ne vienne la faire chier. « Comprenez bien que je serais fort aise de vous montrer la lame dissimulée dans mon dos, mais je préférerais un duel plus plaisant... » Et de désigner de la paume ouverte une table occupée par deux endettés malingres qu’il ne sera pas difficile de déloger. « Que dites-vous de nous affronter comme on entrechoque des chopes de bière ? Celle d’ici est rance mais c’est toujours mieux que rien, ne pensez-vous pas ? » Un duel de picole fait souvent l’unanimité, autant espérer que le sanguinaire est également las par avance à l'idée de secouer son épée*.




*:
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Geory le pourfendeur

Geory le pourfendeur
MERCENAIRE.
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE :
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) Tumblr_inline_pmi0vlx2RZ1rifr4k_1280eulalie. sura. ▬ iren.ilya.amras.freya. ode Philla

Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.

⇩⇩⇩

[hot] sale temps pour les sanguins (geory) YN1KVtCo_o

[hot] sale temps pour les sanguins (geory) Heledi10
Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
LES PARCHEMINS : 334
L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
LES ROSES : 3587
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyDim 5 Avr - 22:08


sale temps pour les sanguins.



Voilà bien longtemps qu'un moment ne t'a pas tant amusé, Geory. Toi qui perds tes jours et tes nuits à te lamenter sur Lucia, la voilà disparue de ton esprit, pour un moment, pour un court laps de temps. Mais oh combien cela te fait du bien. Oh combien t'en as besoin.
La folie qui perd du terrain grâce à l'éloquence de Dellsa, le sourire qui se creuse sur ton visage comme s'il ne souhaitait plus te quitter. Elle t'amuse, la pirate. Et un temps, tu en oublies même que la reine t'a demandé sa tête. Comme si plus rien n'avait d'importance que cette bière qu'elle te propose, après avoir cessé le petit jeu auquel vous vous prêtiez. L'abandon salvateur, rien que pour en proposer un mieux !
Car elle sait, la pirate.
S'il y a bien un défaut qu'elle n'a pas fait sien, c'est celui de l'idiotie, de la stupidité crasse dont bon nombre de ses matelots sont affublés. Elle sait que tu sais, c'es une évidence. Et elle fait le bon choix, le seul, en réalité, qui se présentait à elle - elle dit la vérité et laisse tomber mollement le masque reconverti qu'elle tentait d'afficher. Sans grande conviction, pourtant. Elle évoque la dague qu'elle cache en son dos, la lame dont bêtement elle aurait pu te faire cadeau. Elle a su être maligne, éviter de risquer bêtement la vie de bien de ses sous-fifres alcoolisés.
Elle a montré une table du regard, te proposant de t'installer avec elle, de partager en sa chaleureuse compagnie un duel de bien meilleure augure. Un duel d'alcoolique. C'est qu'elle a du courage, la brave. C'est qu'elle a confiance en sa descente, la dépravée. Pour se risquer à tâter l'alcoolisme avec Geory, il en faut.

Un instant, tu reprends tes esprits. Court moment. Tu te dis que, peut-être, tu ferais mieux de garder l'âme claire pour t'emparer d'elle, à terme, pour la faire disparaître dans une ruelle sombre. Tu te dis que le temps jouera en ta faveur, qu'il faut apaiser les matelots qui encore vous espionnent, juste le temps qu'ils sombrent tous dans l'alcoolisme propre aux pourfendeurs des mers. Des sacs à vins, ces pirates. Et tu en sais quelque chose, puisqu'à chaque abordage, la moitié de l'équipage cuvait de la soirée de la veille. Au moins, la dessus, ils demeurent à la hauteur de leur réputation.
Et puis, la folie qui guette encore, tu en oublies de réfléchir. D'un vague geste de la main et d'un ▬ Dégagez. bien senti, tu récupères la table qu'elle t'a montré du regard.  En guise d'acceptation du pari qu'elle t'a lancé d'une flamme dans les prunelles.  
J'en serais fort aise. Voilà bien un domaine que je maîtrise davantage que les politesses. dis-tu d'un regard amusé. Oui, amusé, tu l'es. Et cela fait bien longtemps que tu ne t'es plus perdu dans les méandres du rire éphémère, tant occupé tu es à mûrir ta vengeance. D'un geste de la main au tenancier, tu réclames deux choppes de bière. Elle est infect, ici, il est vrai, tu en trouves de bien meilleures et de plus ambrées en Heledir. Mais on ne crache pas sur l'amertume du malt, d'où qu'il vienne, d'où qu'il soit. ▬ L'on dit que les pirates sont en période de disette. Entre les voleurs des scorpions, le régiment qui plus que jamais vous saborde, parfois je pense à vous avec une petite larme au coin des yeux. Vous me manquez depuis que j'ai quitté mes fonctions, je n'ai plus personne à traîner par le fond. Tu te joues d'elle, Geory. Et ce sourire qui, vraiment, ne te quitte plus, face à cette femme qu'étrangement, tu considères comme ton égale. Un cafard opiniâtre, certes. Mais... original.

Et la bière qui arrive, et l'entrechoquement de vos choppes, alors que tu fixes en elle ton regard amusé.



Spoiler:
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Dellsa aux Mains Rouges

Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”
« to chasing on foolish merchants ! »

LA PROPHETIE :
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) 35c544cec3c9ac8d6c015201e57f37c965e8421b
~
Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) 23296156


eons ago : mistral - simak - hecktor - johr
nowadays : azran - nérée - siobhan - quête

à venir : merril
aventures achevées : geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue)
L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin.
LES PARCHEMINS : 444
L'AME : La curieuse et faible (Arté)
LE REGARD : Pénélope Cruz
LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée
L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre.
LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur).
LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents
LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion.
LES ROSES : 3615
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptySam 11 Avr - 13:04


sale temps pour les sanguins.



La proposition fait mouche. Tandis que Geory se charge de chasser avec le peu d’amabilité dont il dispose les outrecuidants occupants de ce qu’ils considèreront désormais comme leur table, Dellsa indique au premier gabier, par quelques signes de doigts convenus, qu’elle a la situation sous contrôle. La pirate s’assied ainsi sur le même banc que le mercenaire, considérant sans doute qu’il serait éventuellement plus simple d’être à côté de lui pour le planter si la situation devenait cocasse.
Ils exsudent tous deux la mort, suffisamment en tout cas pour que personne ne se dise que la table est ouverte et, tournés l’un vers l’autre, ils entrechoquent leurs chopes enfin servies, protection anti-poison ancestrale comme on le dit. Une fois son gosier hydraté par ce liquide rance, Dellsa répond à l’interrogation indirecte de son interlocuteur : « A chaque fois que vous semblez faire un compliment, vous le traînez aussitôt dans la fange. J’espère que vous en êtes conscient, sinon je ne donne pas cher de l’état de votre bourse. » Le sous-entendu graveleux est à peine voilé tandis qu’elle esquisse un sourire en coin railleur, osant accuser le mercenaire de devoir payer pour satisfaire quelques pulsions charnelles.

[ un tout petit peu plus tard ]

La pisse de cheval est rance, mais il n’empêche qu’elle tape un peu et, à force d’enquiller chope après chope, le champ de vision de Dellsa se rétrécit et l’intérieur de la taverne s’assombrit (sans doute aussi parce que les bougies ont réduit considérablement depuis la fin d’après-midi). Le vouvoiement faussement respectueux a disparu avec la mousse de la troisième pinte et, à cheval sur le banc où ils ont posé leur derche au début de ce défi absurde, Dellsa a le coude posé sur la table, la chope à la main, et elle s’éclaircit la voix qui commence à être pâteuse et attire l’attention de son compère de soirée : « Hé, regarde ça un peu ! Cul sec, celle-là ! » C’est une mauvaise idée. Déjà parce que, bien qu’infâme, la bière est quand même pas donnée. Ensuite aussi parce que ça commence à tourner aussi un peu et qu’elle devient joyeuse, et que ça lui fait vaguement oublier les précautions de base. Bon, il n’empêche qu’elle la vide d’un long trait goulu, et claque la chope de bois sur la table qui en tremble. Lâchant un rôt de toute beauté, la pirate se lève néanmoins du banc et annonce, sans chercher à épargner la bienséance qui a déjà souffert des anecdotes échangées entre les buveurs : « crois pas que j’abdique, j’vais juste pisser. » C’est que sa vessie est sur le point d’exploser depuis dix bonnes minutes et que le cul sec récent ne va rien arranger à cette pressante envie. La démarche tangue un peu mais la femme aux habits de négociante parvient à passer la porte et s’éloigne de quelques pas pour se poser dans une ruelle étroite et, relevant sa longue robe, uriner en soupirant d’aise.
Coup d’œil vers le ciel, où une lune dans le premier décan s’est accrochée et toise les humbles mortels de ce monde. Elle baille à s’en décrocher la mâchoire, se relève et se passe une main sur le visage, comme pour défroisser ses traits fatigués. Un salut envoyé à la mère des guides nocturnes, puis Dellsa rentre dans la taverne et revient s’échouer sur le banc où elle avait laissé le gredin. « Finalement, j’y pense..., commence-t-elle avec une lucidité toute nouvelle pour la soirée, Tu m’as pas vraiment dit ce que tu foutais ici. T’es à la solde de qui en ce moment ? Je te paie une autre bière si tu racontes. » Son haleine charrie l’odeur du houblon tandis qu’elle a l’esprit qui sort momentanément de la brume dans laquelle il s’était enveloppé.


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Geory le pourfendeur

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L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
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sale temps pour les sanguins.



Elle est rudement amusante, cette pirate. Autant que le malt est de qualité.
Les choppes s'enchaînent les unes après les autres, sans qu'ils ne voient rien passer. Peu à peu, les esprits s'enflamment, s'échauffent. Faut dire, elle a une sacrée descente, la Dellsa. Tu la renommerais volontiers. Les mains rouges, certes, la vessie pleine, surtout. Dellsa la vessie pleine. Cette pensée fait naître sur ton visage un sourire carnassier, mais tu ne dis mot, plus occupé que tu es à la voir enchaîner les choppes, à la voir se déliter, peu à peu, dans les méandres de l'alcool. Y'a quelque part en ton esprit où se conserve cette idée lumineuse que t'as, de la traîner dans un coin sombre, pour prendre cette si jolie tête et la donner à la reine. Ce serait si facile. Si facile que de profiter de sa faiblesse, que d'user de sa mollesse.
Mais non. Non. Le moment t'a happé. Et cela fait si longtemps que tu n'as pas juste enchanté ton terrible quotidien, que tu n'as pas juste laissé vagabonder tes pensées vers d'autres contrées, bien éloignées de la vengeance qui te colle à la peau. Tu saisis l'instant pour échapper au quotidien. Elle a ce pouvoir Dellsa, ce pouvoir surprenant que d'offrir ce genres de moments. Drôle de femme.

Elle l'avale cul sec, celle-ci, de choppe. Déglutis. Tu te surprends à songer à ce qu'elle avale, ça te fait naître des idées.
Allez, tu te reprends. A ton tour, tu la suis, après avoir trinqué avec elle dans les airs. Cul sec. Hips. T'as un hoquet incontrôlable. Tu as toujours bien tenu l'alcool, Geory, mais fais-tu vraiment le poids face à une pirate ? Quelque chose - sensation, impression - te fait dire qu'elle est plus amochée que toi, notamment lorsqu'elle sort pisser. Mais, un instant, tu t'ébroues. Chien perdu, chien galant. Reprendre pied, reprendre contact à la réalité. Ne pas oublier que t'as une mission à exécuter.
Lorsqu'elle revient, elle semble en avoir fait de même. S'ébrouer. Reprendre pied. ▬ Paye d'abord. Que tu grommelles, trop prudent pour te laisser avoir par une pirate intransigeante. Des voleurs, ces gars-là, de sales voleurs qui n'usent que de leur amoralité, sans jamais œuvrer pour autre chose que la cupidité. Aujourd'hui, cela ne t'atteint plus, tant tu t'es aveuglé par la vengeance que tu pourchasses. Autrefois, pourtant, cela te faisait vomir, dégobiller (comme ce qu'il risque d'arriver si tu continues ainsi à ce rythme effréné), et tu aurais juré les combattre pour l'éternité.

Tu songes à nouveau à Irèn, sa question te ramène dans la réalité. Lui dire, le cacher ? Bwarf, qu'est-ce que cela changera. La choppe arrive, apportée par le tavernier qui se régale de leur consommation, qui les pousse au vice (comment s'ils en avaient besoin).
Ta voix se fait d'un coup plus sérieuse, du moins, l'on pourrait le croire, si l'assèchement de ta langue ne faisait pas traîner les syllabes. ▬ Hm, je vagabonde, j'te dis. Par ci, par là. Mon allégeance est ailleurs. M'enfin, en ce moment, j'traîne plutôt côté Heledir. Disons qu'on a quelques points communs, eux et moi. La vengeance au creux de tes reins. Tu termines ta choppe, cul sec, encore une fois. Tu vas gagner, tu le sais, tu le sens, mais pire encore, tu n'en tireras que nulle mérite. Tu as beau avoir commis bien des impairs dans ta longue vie, celui de perdre à un jeu d'alcool face à une femme, jamais. Elle est certes ton égale quand vous croisez le fer - ce qui déjà te fait honte - mais elle ne pourra jamais suivre ton rythme effréné.
Tu lui jettes un regard provocateur. ▬ Hé, tu traînes, là. Que tu lui montres en levant ta choppe vide depuis déjà quelques minutes.
Tu t'avances vers elle, le regard un peu hagard par les litres de bière qui coulent dans tes veines, macèrent au fond de ton estomac. Tu t'approches d'elle, de son visage, de son oreille. ▬ Pst. Et pst. J'ai un secret pour toi.  ▬ Tu d'vrais te méfier de la reine, mon petit doigt me dit qu'elle en a après toi. Te voilà gentil, Geory ? L'alcool fait donc bien des miracles.



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Dellsa aux Mains Rouges

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LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur).
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyLun 13 Avr - 14:47


sale temps pour les sanguins.



L’air du dehors lui a fait le plus grand bien, cela va sans dire. Rien de tel qu’une petite gifle de fraicheur nocturne pour retrouver ses esprits, ou en tout cas une partie suffisante pour reprendre conscience du danger auquel on s’expose. C’est que, à l’intérieur d’une taverne où l’on boit, fume, mange, sue, bientôt les vapeurs nous plongent dans une sorte de torpeur délicieuse, chaleureuse, qui endort nos instincts les plus salvateurs.
Aussi, pourrons-nous l’affirmer sans rougir : la vessie de Dellsa lui avait probablement sauvé la vie.

Revenue à l’intérieur, elle est happée par la vague de chaleur et retrouve son compère éphémère de beuverie. Sitôt qu’il exige le paiement avant la réponse demandée, elle lève la main vers une des serveuses du bouge. La donzelle a les cheveux sombres, quelques dents en moins, et un air vaguement ingénu dans cette taverne mal-famée. Néanmoins, elle prend la commande rapidement et c’est le tavernier qui, à peine deux minutes plus tard, apporte lui-même les deux chopes supplémentaires. Les pièces passent de main en main, Dellsa payant la part de Geory, avant que le mercenaire et la pirate ne trinquent une nouvelle fois.
Elle l’observe par-dessus sa propre chope tandis qu’il parle, articule peu, de cette voix propre à l’ensemble des buveurs invétérés présents dans ce secteur. Lorsqu’elle l’entend mentionner Heledir, où il aurait son allégeance, elle se raidit légèrement. C’est que les côtes d’Heledir avaient subi plusieurs visites de la Pute Borgne dans les dernières années, notamment à l’est de Garaldur, profitant de la forêt qui ralentissait les troupes qui y étaient stationnées. Les collines étoilées étaient riches et fécondes, après tout : pourquoi ne pas en profiter ? Dellsa comprenait bien que ses actions n’aient pas trouvé grâce aux yeux d’Irèn Heledir. Mais elle songeait, quelques secondes à peine, qu’il vaudrait mieux que la rancune de la souveraine ne lui colle pas trop longtemps aux bottes, sans cela il allait falloir changer de crèmerie.
Et le voilà qui finit sa chope cul-sec, arrachant un soupir un peu agacé à sa voisine. Pas qu’elle commence à être écœurée par cette vieille pisse rance qui ne valait en rien un bon tonneau d’ale sombre, dont Gwelnaur avait le secret. C’est surtout l’odeur qui commençait à lui lever le cœur, en vérité. Le goût restait insipide, l’alcool présent et quelque peu traître.

Hé, tu traînes, là., raille l’autre, fanfaronnant comme un drille venant de perdre son pucelage. Elle l’observe, l’œil torve, les sourcils légèrement froncés. Coup d’œil à sa chope, qu’elle avait dans l’idée de descendre tranquillement. Mais puisque Geory a dans l’idée de tenter de l’étendre par terre à force d’avoir trop bu, il est nécessaire de défendre son honneur.
En d’autres termes, tant pis.
Faisant fi de la raison, Dellsa vide d’un long trait le reste de sa bière, et expire en soufflant après. Elle ferme la bouche, inspire lentement, expire par les naseaux. Ça commence vraiment à devenir dégueulasse, cette boisson, a l’air de dire son visage qui laisse paraître une pointe de fatigue.

Pst., qu’il lui glisse. C’est le moment où Geory considère que c’est une bonne idée de se rapprocher pour lui glisser une information ô combien importante. ▬ Tu d'vrais te méfier de la reine, mon petit doigt me dit qu'elle en a après toi. Pour sûr, la bière offerte valait tout à fait le coup d’être payée. Ce qu’il lui dit confirme deux choses. Déjà qu’il n’est pas un mercenaire vendant son épée à n’importe qui, mais qu’il a posé son arme aux pieds d’Irèn Heledir, ce qui n’arrange nullement ses affaires à elle. Ensuite, qu’Irèn Heledir sait qui est responsable des pillages répétés des côtes d’Heledir et ne semble pas prête à l’épargner de sa rancune. C’est bien sa veine.
Mais dans sa malchance, elle est quand même bénie des dieux (et de Dellyn, probablement, la protectrice qu’elle s’est choisie) puisque c’est l’ennemi qui lui intime ces confessions, plutôt que de l’étriper et de festoyer sur son cadavre. Cela nécessite tout de même vérification, réflexion faite.

Les mains libres de la pirate font deux mouvements inverses. D’une part, la droite part en arrière, comme pour s’appuyer sur le banc. Ce faisant, elle se penche légèrement en arrière, comme si elle s’étirait. Cette main là, la droite, peut désormais se saisir de la dague dissimulée dans son dos, s’il le faut. La seconde, pour autant, se pose sur la cuisse de Geory, déjà bien proche d’elle. De loin, la pirate, toute tournée vers le combattant, semble sur le point de lui faire des avances. Mais ce qu’elle demande, aussi bas que l’aveu de l’alcoolisé, n’est pas totalement douteux : « Devrais-je m’inquiéter d’apprendre que tu as loué ton glaive à cette reine ? » Des sous-entendus graveleux ? Forcément. Mais sous les mots susceptibles de subir plusieurs interprétations, il y a aussi le temps qui se suspend, attendant que le couperêt ne tombe potentiellement. Elle poursuit, tandis que ses cheveux sombres coulent dans son dos alors qu’elle penche la tête sur le côté et la tourne vers le visage du mercenaire, toujours très proche : « Tu ne comptais quand même pas t’emparer de moi une fois que je serai ivre ? » Là encore, quiconque tendrait l’oreille pourrait comprendre qu’il y a proposition suspecte en cours. Mais si elle dit « s’emparer » et choisit si bien ce mot pour ce qu’il a de double, c’est aussi qu’elle redoute de ne pouvoir lutter pour sa survie, s’il le fallait.
Quoique… L’énergie du désespoir, ça existe, après tout.
« On n’est pas bien, là ? » comme pour maintenir la trêve.


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Geory le pourfendeur

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L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyMar 14 Avr - 17:36


sale temps pour les sanguins.



L'alcool te fout en vrac.
Mais cela à l'air d'être pire pour la pirate, compte tenu de la moue dégoûtée qui altère son si joli minois, de la fatigue qui peu à peu y dessine des cernes délicates. Elle va bientôt demander grâce, Geory, et cela - finalement, ne te ravit pas tant que ça. Toi qui souhaitais gagner, tu désires maintenant que le jeu se poursuive, que l'amusement continue à faire vibrer ton cœur comme il ne l'a plus fait depuis bien longtemps.
Rares sont les instants où tu ne penses pas à Lucia. Et à ce moment précis, elle n'erre plus, fantomatique, dans les méandres de tes pensées. Seules demeurent la jolie pirate qui te fait face, aguerrie et sauvage, et la choppe de cette pisse immonde que tu descends d'un trait, arborant ton plus bel air provocateur. Le regard de côté, évocateur.
Que le jeu se poursuive.
Que le jeu perde en ton esprit toutes les douleurs qui y soupirent d'aise à chaque minute, chaque seconde, chaque heure.
Qu'elles disparaissent, vagabondent loin, ailleurs, dans un au-delà provocateur, le temps d'une soirée seulement, comme elles ne l'ont jamais fait jusqu'à présent.

La pirate change de position. Malgré la brume dans laquelle te dissipe l'alcool, le malt qui remplace le sang carmin dans tes veines, tu demeures prudent, conscient des dangers qui se promènent là, tout près de toi. Tes instincts ne t'ont jamais trompé, quelque soit la situation, et celle-ci ne dérogera pas à la règle. La pirate a de bons restes, mais elle demeure parfois prévisible - comme à cet instant, quand elle se rassure dans le confort de sa dague. Sourire sur ton visage. A-t-elle sincèrement aussi peu de respect pour toi, pensant te tenir éloigné par cette pauvre petite lame qu'elle pourrait agiter sur ta peau en bien d'autres pensées ?
Son autre main vient s'appuyer sur ta cuisse alors qu'elle se rapproche, délicate et, pour toi, en ton esprit embrumé, quelque peu lascive.

Elle évoque la possibilité de s'inquiéter, menace à peine voilée. Ce même sourire qui revient prendre place sur ton visage, masque qui se délasse, se tranquillise. Tente de lui inspirer une confiance, toute nouvellement acquise, dans le confort de ses choppes longuement avalées. Comme s'il suffisait de cela, pour nouer une relation différente, pour renverser des années de confrontations, de craintes et d'amertumes. Ton esprit, Geory, a bien vite effacé les cruautés qui s'y délassaient autrefois, tant seule aujourd'hui ne compte que la vengeance que tu perçois là, dans le doux confort de ton cœur. Alors les amertumes du passé sont le cadet de tes soucis. Pacotille, face à la violence de tes envies.
 ▬ N'as-tu jamais eu quoi que ce soit à craindre de moi ? Il me semble que jamais je ne m'en suis pris à toi. Exit les matelots que tu as envoyé par dessus bord, noyés dans leur propre sang, leur propre bile, leur propre merde. Dellsa, elle, tu ne l'as jamais touchée. Jamais, en réalité, tu n'es parvenue à fracasser la garde qu'elle manie avec précaution, avec assiduité. La force de cette femme, si cachée, si insoupçonnable, sa force garçonne, désirable. L'as-tu seulement souhaité, de briser sa garde et de la couvrir de son propre sang carmin ? As-tu seulement essayé de la tuer de tes mains ?
Elle est ce genre d'ennemi plus amusante vive que morte.
Plus distrayante vigoureuse que silencieuse.

Toujours ce sourire carnassier sur ton visage.
La voilà qui remplace l'habituelle rage.
Si je dois m'emparer de toi, ce n'est pas pour prendre ta tête et la donner à Irèn, crois-moi bien. Murmures.
Alors que tu te rapproches d'elle, comme son mouvement y présage, éloignant de vous les regards curieux par peur de troubler un intime moment. ▬ Si tu veux tout savoir, Dellsa, il y a trop de monde pour moi. Le clin d’œil que tu lui lances, aguicheur, la perversion au creux des yeux, dans le fond de tes prunelles, le désir qui y renaît, soudain, abrupt, inconstant, éternel. ▬ Par ailleurs, je te conseille de ranger la dague que tu tiens de ta main gauche, tu risquerais de te faire mal. A moins, bien sur.
A moins que tu ne souhaites la mettre à profit à d'autres fins.
Auxquels cas, lecteur, tiens-toi bien.

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Dellsa aux Mains Rouges

Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”
« to chasing on foolish merchants ! »

LA PROPHETIE :
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) 35c544cec3c9ac8d6c015201e57f37c965e8421b
~
Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) 23296156


eons ago : mistral - simak - hecktor - johr
nowadays : azran - nérée - siobhan - quête

à venir : merril
aventures achevées : geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue)
L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin.
LES PARCHEMINS : 444
L'AME : La curieuse et faible (Arté)
LE REGARD : Pénélope Cruz
LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée
L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre.
LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur).
LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents
LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion.
LES ROSES : 3615
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyJeu 16 Avr - 14:59


sale temps pour les sanguins.



Elle reste prudente, Dellsa. On ne passe pas vingt-cinq ans de sa vie dans la piraterie sans développer des réflexes et un instinct de survie pointu. Alors oui, toute alcoolisée qu’elle est, elle s’assure d’avoir encore sa dague, en un mouvement infime qu’un plus amoché qu’elle n’aurait pas perçu. À croire que Geory conserve une vivacité du regard et de l’esprit malgré les litres ingurgités à grands renforts de cul-sec. Tandis qu’il oublie un instant sa défunte dame, Dellsa en oublie presque sa fille, restée sous bonne garde à bord. Grisée par les effluves éthérés, elle se fait cajoleuse et suave, toujours attirée par ces hommes dangereux qui pourraient autant lui ôter la vie que la combler pleinement pour un temps court ou long.

À la question, loin d’être innocente, le voilà qui répond de cette voix qui traîne encore sur les voyelles, ▬ N'as-tu jamais eu quoi que ce soit à craindre de moi ? Il me semble que jamais je ne m'en suis pris à toi. Pareille affirmation peint une mine songeuse sur les traits de la pirate, qui lève un instant le minois pour tacher de se concentrer et de réveiller ses souvenirs de leurs rencontres armées d’autres choses que ces chopes de bière. La brume de l’ivresse couvre néanmoins certains aspects et, n’ayant rien de précis à lui opposer, elle grogne légèrement en haussant les épaules, l’air d’acquiescer.
Oh, elle n’est pas dupe au point de croire que ce qui ne s’est produit auparavant ne se produira jamais. Il vaut mieux ne pas se bercer d’illusions dans un monde où l’on loue son épée pour quelques pièces de monnaie. De plus, même si elle a toujours su le maintenir en respect lorsqu’ils combattaient, ils n’ont jamais croisé le fer en étant ivres, si ce n’est que du sang et de la violence des altercations. Vu sa tenue vestimentaire et le ralentissement de ses mouvements à force de s’enliser dans cette torpeur généralisée, Dellsa sait pertinemment qu’un combat avec Geory ne pourrait que se solder par une défaite cuisante, malgré quelques éventuels coups d’éclat.

Mais il sourit toujours, de cet air qu’ont les charognards à la vue d’une proie facile. Serait-elle justement la figure à abattre ce soir ? Ou n’est-ce qu’un jeu dans lequel ils s’engouffrent en se tournant autour ? Elle n’a plus l’esprit assez lucide pour être sure à 100%. Les allusions s’amoncellent et à l’entendre reprendre les sous-entendus, elle se mordille la lèvre inférieure à la perspective d’une fin de soirée sympathique. Elle n’ôte pas la main de la cuisse du mercenaire, leurs silhouettes se rapprochent encore, les souffles se mêlent presque quand il commence à trouver des excuses bien loin de ce à quoi elle s’attendait. Jusqu’à ce qu’il lui suggère de ranger la dague dans son dos.
Oh ?
Cette chose, là ?

La mine presque surprise d’une enfant (elle sait imiter Sanza à la perfection, à force d’observer les mimiques de sa fille qui passe par toutes les émotions au moins cinq fois par jour) lui fait hausser ses sourcils tandis qu’elle sort la dague du fourreau dissimulé dans son dos et l’élève dans l’espace entre eux, presque prise sur le fait. Le poinçon n’est pas bien grand, il faut le reconnaître. De là à dire que ça ne ferait pas de mal à une mouche, n’allons pas non plus trop loin.
Mais où ranger ce poignard, allons ? Point de sacoche à ses côtés, le sac étant resté sur l’autre banc quitté plus tôt, sous la garde du premier gabier qui a cessé de les regarder pour jouer aux dés. Dans le bois de la table ? Ce ne serait sans doute pas une bonne idée non plus, le tavernier cupide pourrait lui demander de payer pour le rabotage. Dans le poitrail d’un insolent peut-être ?
Non. Comme elle en joue, la gredine, voilà qu’il semble qu’elle soit la proie d’un doute terrible, ses yeux se détachant de ceux du sanguinaire pour observer, faussement inquiète, le poinçon. Sans en avoir l’air, et pour tenter de détourner l’attention de son interlocuteur, elle commence à murmurer, lascivement : « Alors comme ça, mon cher, tu n’es pas enclin à avoir du public... » Et, vivement, tout sourire, la capitaine n’a pas froid aux yeux alors qu’elle décrit un mouvement agile et remarquablement rapide pour son degré d’alcool dans le sang, et réussit à loger le fil de ladite dague contre la carotide du mercenaire (le poignard était déjà bien avancé depuis qu’elle l’avait sorti de derrière son dos, hein). Un instant, elle se demande s’il ne l’a pas sciemment laissée faire. Et sans se départir de son rictus plein de promesses, l’outrecuidante ose donner des ordres : « Debout. Nous allons nous diriger vers la sortie. Je te conseille de ne pas faire de mouvement brusque, j’ai eu la mauvaise idée de faire aiguiser la lame il y a trois jours. » Elle a l’œil qui pétille, les lippes pleines qui s’humectent, et l’air très contente d’elle. « Allons, Geory, la nuit nous attend. » Quant à savoir quel type de nuit, sanglante ou autre, les engloutirait dans ses ténèbres, cela dépendrait de Monsieur et de son niveau de vexation face à une créature aussi meurtrière qu’imbibée.



Spoiler:
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Geory le pourfendeur

Geory le pourfendeur
MERCENAIRE.
« It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE :
[hot] sale temps pour les sanguins (geory) Tumblr_inline_pmi0vlx2RZ1rifr4k_1280eulalie. sura. ▬ iren.ilya.amras.freya. ode Philla

Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.

⇩⇩⇩

[hot] sale temps pour les sanguins (geory) YN1KVtCo_o

[hot] sale temps pour les sanguins (geory) Heledi10
Le tonneau de la haine.

L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs.
LES PARCHEMINS : 334
L'AME : cyllou ft savage.
LE REGARD : Fimmel dieu.
LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage.
L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos.
LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux.
LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste.
LES ROSES : 3587
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyVen 17 Avr - 17:44


sale temps pour les sanguins.



Tu n'es pas homme à te laisser surprendre.
Tu n'es pas non plus homme à te retrouver dans ce genre de situation, accoudé sur une table d'un bar miteux avec une jolie pirate en face de toi, voyant sans rien pouvoir faire se succéder les choppes que tu dévides en nombre de culs-secs. En oubliant presque tes ambitions premières, la vengeance que sans cesse tu pourchasses, les paroles de la reine que jamais tu n'as jusqu'alors contredite, puisqu'elle te tient en laisse, carotte de l'identité de l'assassin au bout des missions qu'elle ne cesse de multiplier. Mais jamais le moindre nom n'a encore franchi le seuil de sa bouche, si ce n'est celui de ceux qu'elle veut voir mort, tête roulant au pied de son trône éclaboussé du carmin de ses ennemis pourfendus par tes soins. Et le dernier en date.
Dellsa, la pirate. Reine agacée de la voir piller ses côtes, sans le moindre doute, voilà qu'on ne peut que la comprendre. Et lorsqu'on perd son temps en de pareils agissements, l'on ne peut guère être étonnée que d'être citée comme personne à abattre dans la bouche même de la reine Irèn.

Elle ne répond guère, rien que ses mordillements de lèvres qui répondent à tes remarques à peine voilées, empruntes d'un désir désabusé. Tu crois lire en elle la réciprocité, mais n'est-ce pas là l'illusion de l'alcool qui berce tes espoirs au creux de tes reins ? Cela fait de longues, longues minutes que ton esprit n'est plus capable de discerner la réalité de l'ailleurs, mais tu gardes - toujours, les instincts du chevalier qu'autrefois tu étais.
Et lorsqu'elle te montre la dague qu'elle tenait cachée dans son dos, lorsqu'elle fait vaciller la courte et fine lame à la lueur des bougies, tu flaires l'incident qui ne saurait trop tarder à venir. Tu le flaires, simplement. Sans rien faire pour l'empêcher, rien faire pour l'éviter. Tu t'en remets à la destinée, à ta terrible fatalité, conscient que tu es de ne plus tenir à la vie que par un fil. A peine guère qu'un pion dans le grand échiquiers des dieux. Ils décideront seuls de ton avenir, par le main de Dellsa. Nouveau jeu dans lequel vous vous lancez, jeu de vie, jeu de mort, jeu dans le creux de vos lubies.

Sans mot dire, tu exécutes calmement ses ordres, la lame posée prestement sur ta carotide. Pourrait-elle seulement, là, dans le calme de la soirée, te tuer sans mot dire, sans d'autre cruelle pensée ? Tu ne saurais te jouer de cette femme, tant tu la sens capable des plus étranges excentricités. Alors, tu préfères ne pas parier sur tes propres chances. Tu te lèves, et franchis le seuil de la taverne. Par trois fois les mouvements de tes pas et sa mauvaise synchronisation t'auraient permis de t'en tirer, avec guère plus d'une entaille sur le cou. Mais tu n'en as rien fait. L'excitation de ta mort à venir empiète bien trop sur ton besoin de t'en sortir.
Crois-tu vraiment sauver la tienne en m'faisant la peau ? Ton sourire ne quitte aucunement ton visage. Si elle espérait y voir la peur, s'il n'y avait que cela pour l'exciter, la belle pirate, il faudra qu'elle réessaye. Te proposer la mort n'est en rien pour te déplaire. Ce n'est pas là le cœur de tes terreurs.

Tu te grattes le crâne, faisant fi de la lame qui encore caresse ta carotide alors que vous êtes parvenus à l'extérieur, sur le perron de la taverne. Le mal de tête n'est pas loin d'arriver à ton esprit, et tu aurais bien bu une dernière choppe avant de sortir. Voilà qui te déplaît. Ta bouche est asséchée. ▬ A moins que tu n'acceptes de m'humidifier par d'autres moyens, j'aimerais boire une dernière choppe, avant que tu ne mettes fin à mes tristes jours. Toujours cette provocation au fond de la voix, cette lumière animale au creux de tes prunelles.
Cela fait bien longtemps que tu ne t'es pas senti si vivant. Et si elle décide de prendre ta vie, là, en un instant, tu ne le regretteras pas. Cela aura valu son pesant d'or. ▬ Tu sais que tu m'amuses beaucoup, Dellsa. Tu aurais eu mille fois l'occasion de me tuer depuis qu'on est à l'intérieur, pourquoi ne pas simplement avouer que tu meurs d'envie de moi ?
Pas besoin de lame caressant son cou pour le savoir.
Pas besoin de menacer sa vie pour que se réveillent en lui ses envies.


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Dellsa aux Mains Rouges

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LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur).
LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents
LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyDim 19 Avr - 1:04


sale temps pour les sanguins.


 
@Geory le pourfendeur.
[tw : ça devient chaud sur la fin, bisous :baouais: ]

Ainsi, tel qu’ordonné, ils sortent par l’huis principal, sans qu’on ne les suive. La synchronisation n’étant pas idéale, elle a l’impression d’avoir parfois un mouvement de retard, mais malgré le fil aiguisé de la lame, Dellsa n’entaille en rien le cou du mercenaire, signe qu’elle n’appuyait pas non plus contre sa carotide avec trop d’insistance. Il eût été cocasse, voire fâcheux, de se retrouver avec un cadavre sur les bras alors qu’ils avaient réussi à éviter de s’entretuer.
Crois-tu vraiment sauver la tienne en m'faisant la peau ? commence-t-il à la raisonner une fois dehors. Alors elle ricane, forcément, le poignard toujours contre la peau de Geory : « C’est qu’ça m’semble un échange équitable : ma peau contre la tienne... » Pourquoi cesser de s’exprimer par contournement ? Elle aime beaucoup trop ça, la canaille, laisser planer le doute sur l’interprétation à faire de ses palabres. Certes, ils sont dehors, mais ce faisant, les voilà peut-être plus près des Dieux, qui doivent bien se marrer à observer leur manège. Elle se rend compte qu’il y a une forme de sérénité chez Geory face à la perspective du trépas qui la surprend : elle ne se souvenait pas qu’il était aussi bravache, mais là encore, faut-il se fier à des combats contre une escouade régulière de la soldatesque d’Elenath ? Ils ont à cœur d’épargner les leurs -un peu comme Dellsa avec son équipage si on cherche à être critiques de la comparaison.
Et le voilà qui renchérit dans les sous-entendus graveleux avec autant de subtilité qu’un éléphant de Gwelnaur dans une verrerie. Les yeux de la pirate pétillent, son sourire carnassier continue d’étirer ses lippes et elle commence à réfléchir à ce qui serait le plus spectaculaire à couper ou entailler avec son poinçon alors qu’il continue de fanfaronner et de mettre les pieds dans le plat. « Il est vrai que t’occire n’aurait pas pris énormément de temps, mais que veux-tu, on ne se refait pas. Et puis, ça aurait taché ma dégaine de négociante sans histoire... » Comme si sa façon d’enchaîner les choppes de bière et le fait qu’elle vienne de sortir de la taverne en maintenant un poignard sous le cou d’un type dont il était évident qu’il faisait partie des gens d’armes, comme si ces deux éléments parmi tant d’autres ne l’avaient pas déjà désignée comme une boucanière de passage dans le secteur.

Oh, tant pis.
De toute manière, elle ne comptait pas repasser par ces côtes-là avant un certain temps, ne serait-ce que parce qu’ils ne savaient pas avoir de l’alcool correct. Elle continuait de le regarder avec attention, assez proche pour maintenir le coutelas sous la gorge du Pourfendeur. Le but maintenant ? À quel nouveau jeu allait-elle pouvoir jouer ?
C’était tout trouvé pour cette pirate sans gène. Profitant du fait que sa dague était une menace correcte (probablement jamais mise à exécution, quoique), Dellsa commença alors à soigneusement délester Geory de ses propres petits poinçons, et donc à lui faire les poches outrancièrement, allant jusqu’à glisser une bourse en cuir dérobée dans son corset, nichée entre ses seins, en forçant un peu sur son décolleté, certes. La main droite avait ainsi suivi les flancs du combattant et, ce faisant, avait donc presque fini sa course jusqu’à ce qu’elle ne se pose au niveau de l’aine gonflée du mâle et qu’avec un sourire concupiscent à l’extrême, Dellsa joue à l’ingénue d’une façon terriblement peu crédible : « Eh bien, Messire, quelle est cette arme, piètrement dissimulée ? » Sourire aguicheur qui s’étire encore tandis que, sans demander verbalement l’autorisation, (qui semble si évidemment accordée au vu des nombreux échanges lourds de sens, tant oraux que par le regard), la main féminine s’engouffre dans un territoire encore jamais exploré. Et forcément, sans avoir l’air d’être très concentrée sur ce que sa main voyageuse faisait, Dellsa renvoie la pareille : « Remarque, ce glaive si bien caché explique sans doute aussi pourquoi je ne me vide pas de mon sang à l’instant. » Froid aux yeux ? Que nenni. On parle quand même d’invasion d’un espace corporel privé juste à côté d’une taverne qui résonne encore des chants des ivrognes en son sein, tout ça parce que le public gênait son interlocuteur. « Mais quelle certitude ai-je que céder à de quelconques pulsions me maintiendra en vie ? » Comme si c’était actuellement son principal souci



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Geory le pourfendeur

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MERCENAIRE.
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LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins.
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LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien.
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyDim 19 Avr - 22:06


sale temps pour les sanguins.



Cette dague qui caresse ta carotide, qui excite ta libido, étrange jeu nocturne auquel vous vous livrez, elle et toi, sous l’œil complice de la lune.
Voilà bien longtemps que tu n'as pas retrouvé ce semblant d'excitation. Voilà bien longtemps que l'obsession vengeresse a ôté en toi tout désir autre que celui de pourfendre par la séduisante Ailassa ceux qui oseraient se mettre sur ton chemin. Seule Neyla, en la tendre ressemblance qu'elle a, en ce fantôme réincarné de Lucia, a pu attiser la flamme qui sommeillait en toi. Et voilà que Dellsa vient parachever la symphonie des "a", de sa poitrine généreuse et de sa bouche séduisante, rouge carmin, rouge sanguin.

Elle ricane, la catin, elle ricane de la situation, proposant un marché peau contre peau. Mais quand tu veux, ma toute belle. Ma peau contre la tienne, sans grande difficulté. Tu souris, Geory, rétorquant à ses taquineries de la meilleure des façons que tu connaisses : mi provocateur, mi farceur.
Te laisser impressionner par une pauvre dague caressant ton cou ? Certes, non. Tu en as vu de bien meilleures. ▬ Je crois que tu as le sang marqué en toi. Personne, à moins d'être aveugle et sourd, ne pourra te prendre pour une négociante sans histoire. Désolée de te décevoir, Dellsa, mais en prenant les autres pour des imbéciles, tu pourrais bien te ronger les doigts.
Elle a le sang marqué en elle, le sceau de l'ambition. Elle est de ces femmes incroyables, indétrônables. Il faut dire que tu n'as pas l’œil séduit par n'importe qui, mais Dellsa possède en elle bien plus que des courbes généreuses et une bouche affriolante - elle a surtout l'aura du pouvoir, de l'ambition, de la manipulation, petite araignée qui tisse sa toile, t'embourbe dans ses propres fils, te grignote de son venin.
L'immobilité qui est tienne, alors que, pour te moquer d'elle, tu lèves doucement les mains au ciel. Je me rends, ma reine, ma souveraine. Je me rends à cette minuscule dague sur ma carotide, de celle si dangereuse que le dard d'une guêpe un soir d'hiver sur le cuir de ma peau.

Elle commence à te détrousser de tes armes, en tirant l'inventaire. Elle a la chance de ne pas toucher Ailassa qui toujours trône, majestueuse, dans ton dos. Cela t'aurait entraîné dans les confins d'une folie que nulle n'aurait pu éviter, et sa tête aurait roulé jusqu'au trône d'Irèn.
Ta langue qui humidifie tes lèvres lorsqu'elle te déleste de cette bourse qu'elle glisse dans sa poitrine, là, là où tes désirs naissent, majestueux.
Elle n'a peur de rien, la pirate. Elle n'a d'autant plus peur de rien lorsqu'elle glisse sa main en ton futal, là où trône le cœur même de ta virilité mise à mal. Un glapissement de surprise étreint ta gorge, avant que ton regard provocateur ne se replonge dans le sien. Le mouvement involontaire que t'a provoqué sa lubie a fait perler une goutte de sang sur ton cou. Maîtrise-t-elle au moins l'arme qu'elle tient en ses mains ? ▬ Fini de jouer, belle Dellsa. Que tu glisses, le ton certain, voix du tréfonds des cavernes.
Tu poses fermement ta main abrupte et sauvage sur la sienne, sur celle qui tient la dague. De force, tu esquisses un mouvement pour la faire reculer. Surprise, sans doute, l'autre main trop occupée désormais pour venir prêter main forte à la première, tu parviens à briser sa garde, ultime protection qu'elle maintenait face à toi.  
Le souffle roque, du désir qu'elle a définitivement fait grandir en toi, qu'elle fait pulser subtilement de sa main joueuse, tu fais tomber au sol la lame dont elle te disait être si fière, quelques minutes auparavant. Cela te semble une éternité. Une éternité que le désir t'étreint, t'enserre, sans qu'il ne soit pleinement satisfait. Une éternité de ce jeu amer.

Tu n'en as aucune. D'aucun te dirait que, dans le doute, autant t'amuser un peu. D'un jeu plus séduisant. Tu ne la maintiens plus que par la force de ton regard. Nulle menace ne pèse plus sur elle. Tu ne retournes pas la dague à son désavantage. Sourire évocateur.
Tu n'as mis ma bourse ici que pour que je puisse la récupérer, vil serpent. Que tu glisses à son oreille. Comme un signe de bonne entente, comme la preuve qu'elle n'a guère autre chose à craindre de toi que le plaisir et quelques gémissements au fond d'une ruelle sombre, tu fonds ton visage en sa poitrine, y récupérant la bourse avec les dents. Tu fais du zèle, Geory, tant tu trouves du confort en ce nid douillet que ses rondeurs féminines délectables. Tu n'as pas omis entre temps de maintenir de force sa main dans ton futal, évoquant ainsi le plaisir que tu y prends, et, plus grand encore, celui que tu y prendras.



Spoiler:
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L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin.
LES PARCHEMINS : 444
L'AME : La curieuse et faible (Arté)
LE REGARD : Pénélope Cruz
LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée
L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre.
LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur).
LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents
LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion.
LES ROSES : 3615
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[hot] sale temps pour les sanguins (geory) EmptyLun 20 Avr - 22:50


sale temps pour les sanguins.


 
@Geory le pourfendeur.
[tw: il fait de plus en plus chaud, non ?]

Ah bah voilà, enfin, l’animal se réveille ! C’est du moins ce qu’elle se dit, satisfaite de voir la bête reparaître lorsqu’il saisit son poignet et la force à écarter la lame aiguisée de son cou. Il lui semble voir pointer une goutte de sang là où se pressait le poignard quelques instants avant, mais elle ne peut pas se concentrer sur tous les éléments à la fois. Bon, puisque l’outil tranchant ne sert plus à grand chose et qu’il serait bien capable de forcer jusqu’à ce qu’elle se retrouve avec sa propre arme contre sa propre carotide, elle desserre les doigts autour du manche et la dague tombe au sol dans un bruit mat.
Quant à l’autre dague, celle de chair pour ceux qui n’ont rien suivi, dague que Dellsa flatte avec dextérité, disons qu’elle est bien loin de retomber mollement, si vous voyez ce que je veux dire. Surtout que Geory n’a pas l’air décidé à la chasser de ce terrain qu’elle a envahi, puisqu’il maintient sa dextre dans son pantalon tout en venant récupérer sa bourse entre les seins de la pirate. Avec les dents. Il n’a pas froid aux yeux, le nordiste. Ce faisant, il serait difficile de ne pas se rendre compte de l’effet qu’elle lui fait, contre le membre gonflé de désir. Un rire guttural s’échappe du gosier de la hors-la-loi tandis qu’elle chope le mercenaire par la nuque et le rapproche d’elle pour l’embrasser goulûment, férocement, avant de rapprocher sa bouche de l’oreille de l’ennemi et de le chauffer tout en enserrant son membre dans la main toujours envahissante et en faisant quelques mouvements hautement suggestifs avec cette prise : « Si tu veux qu’on ait fini avant l’aube, il va peut-être falloir y mettre du tien. » C’est qu’elle sent une chaleur irradier dans son bas-ventre et qu’elle aimerait bien que ce mufle commence à s’intéresser à la partie basse de son corps à elle. Mais plutôt que de miauler comme une chatte en chaleur pour réclamer des caresses, Dellsa a encore un peu de fierté et choisit de provoquer : « Prends-moi si tu l’oses. Mais pas ici., détermine-t-elle, majestueuse, tout en retirant sa main du futal masculin et en s’écartant brutalement de l’homme en rut.

Le sol est boueux et, si elle se souvient bien, ils sont quand même à deux pas de là où elle a vidé sa vessie plus tôt. Fort heureusement, en arrivant dans le secteur de jour, elle a repéré les ridicules écuries de la taverne -ridicules parce qu’il y a à peine la place pour deux chevaux. Se baissant brièvement pour ramasser sa dague et la ranger dans son fourreau après en avoir essuyé la lame sur sa robe, elle se redresse promptement et en quelques entrechats, la voilà qui contourne le bâtiment où ça ripaille encore, et qui retrouve son chemin sous la lueur de la lune, et pénètre dans l’étable, le mâle sur ses talons. Le seul cheval présent dans les lieux renâcle en les sentant s’approcher mais ne bouge pas pour autant et, agile, Dellsa se hisse bientôt sur une botte de paille dans le fond de la halle, pour s’y asseoir et laisser ses jambes pendre dans le vide !pas bien éloigné cela dit). Grisée par l’alcool ingurgité -sa lucidité allant et venant comme la marée, clairement bien basse pour l’heure- elle tire sa robe vers le haut pour découvrir ses mollets nus et les souliers qui déjà tombent à terre, rejoints par le fourreau contenant la dague qu’elle laisse tomber dans la paille échappée des ballots. Jambes écartées, jupon relevé au niveau des genoux, elle trône sur ce siège improvisé et nargue le mercenaire de son con, sexe qu’on devine davantage, à l’odeur notamment, qu’on ne le voit vraiment. « Alors ?, lance-t-elle, provocante à l’extrême, mains sur les genoux et poitrine tendue en avant, cambrée contre une catin attendant son dû.
Qu’il la prenne, c’est sûrement ce qu’ils ont de mieux à faire maintenant.
Mais qu’il se décide vite parce qu’elle pourrait se lasser, avec ces allers-retours bien trop peu concrets.


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