nom, prénoms : Hélène Clarissa comme prénoms donnés par sa mère dans une vieille étable, la paille comme seul habitat pour l'enfant qu'elle avait été. Son nom, Heledir, elle l'eut quelques années après quand son père l'a arraché des bras de sa mère pour la ramener au château et l'a déclaré sienne.  âge, lieu de naissance :   21 ans que la jolie poupée parcours le monde que son père lui a offert, niant l'existence des quelques années passées avec sa mère. Elle est née dans une bourgade pauvre du royaume d'Heledir, là où les toits fuient, les rues sont mal-pavés et où la misère est seule compagne de votre vie. groupe : Heledir envers et contre tous, pour son père qui lui a tout donné et qui a été lâchement assassiné. Elle est prête à tout pour le venger même si elle pense que la guerre ouverte n'est pas la solution pour détruire la famille ennemie qui lui a tout pris. Surtout, elle pense que le royaume devrait être reconstruit avant de se relancer dans une guerre. ; métier : Princesse d'Heledir, aînée et pourtant, à jamais reléguer au second plan à cause de sa bâtardise. La bâtarde d'Heledir voilà comment elle était surnommée avant qu'on ne l'apprécie et qu'elle fasse déchanter la cour et qu'on lui donne le surnom "Princesse du Jour" à cause de sa chevelure et de son sourire.  état civil : Célibataire, à la recherche d'un bon parti pour ne plus dépendre de la reine dans sa position et être plus libre de faire ce qui lui plaît politiquement parlant.

> Arrogante, capricieuse, vaniteuse, elle se plaît à jouer ce rôle de gamine écervelée qui ne comprend rien. Elle la manipulatrice, l'actrice jouant une pièce en continue pour mieux dissimuler son jeu. Elle n'en est pas moins souriante, généreuse, intelligente, une véritable stratège et d'une loyauté sans épreuve lorsqu'on l'a acquis. Courageuse aussi et profondément aimante envers le peuple, elle a appris les codes de la Cour et y joue selon ses règles prévoyant son prochain coup.

> Elle n'avait rien avant. Elle se souvient encore de ces journées passées sans manger pour avoir des provisions pour l'hiver, le peu de vêtements qu'elle avait, la misère aussi. Heureusement, elle avait aussi de bons souvenirs ; elle courant dans les champs avec sa mère, elle se blottissant contre elle pour contrer le froid. Autrefois, elle avait été une tout autre fille et parfois, cette fille-là lui manque. Pourtant, une peur terrible l'étreint à la pensée de retourner à cet état de pauvreté et de dénuement. Sa plus grande peur est de nouveau être pauvre et vivre dans la misère. Il fut un temps où elle se réveillait la nuit en proie à ce cauchemar tous les soirs.

> Sa mère est morte deux ans après que son père l'ait enlevé à elle. Elle n'a pas pu porter son deuil, car auprès de la loi, elle était la fille du roi, mais elle n'avait pas de mère. Elle a dû ravaler ses larmes pendant des mois, empêcher ses larmes de couler la journée où elle est morte. Elle n'est jamais allée sur la tombe de sa mère encore à ce jour. Probablement parce que cela rendrait sa mort réel, et elle n'est pas prête à faire face à cette réalité. Sa mère avait été sa meilleure amie, son tout.

> Elle aimait profondément son père, elle l'aimait de manière inconditionnelle. Il la surnommait son soleil et il lui laissait tout passer pour qu'elle s'acclimate. Il séchait ses larmes lorsqu'il venait dans sa chambre alors qu'elle pleurait parce que la Cour était cruelle envers elle. Elle lui était d'une loyauté sans faille et lorsqu'il est mort, elle a eu l'impression que le monde s'était arrêté de tourner avec lui. Aujourd'hui, elle veut venger la mort de ce père qu'elle a tant aimé, elle sait que sa position à la Cour n'est plus certaine et commence peu à peu à redevenir plus gentille, plus proche de ce qu'elle avait été autrefois.

> Hélène est très appréciée du peuple car elle a financé de nombreux projets de reconstructions et est de manière générale, très pacifique. Le peuple voit en elle la digne héritière du roi dans sa manière d'être. Elle est souvent vu dans les hôpitaux ou entrain de financer des œuvres de charité. Le peuple tient vraiment une place particulière dans le cœur d'Hélène.


ton pseudo : Prettylittlebear. comment as-tu trouvé CWM ? : Bazzart. et t'en penses quoi ? : PARFAIT. des trucs à ajouter/améliorer ? : Nope.

Partie en freestyle, vas-y présente toi. Crache le morceau, freluquet !

Holliday Grainger ▬ Hélène Heledir

La petite fille courrait à travers les champs, ses cheveux aussi dorés que les champs eux-mêmes la rendant invisible dans le paysage. Elle portait une jolie robe blanche que sa mère avait nettoyé la veille. C'était la possession la plus chère aux yeux de la petite fille, seule vêtement véritablement féminin qu'elle avait. Sa mère avait dû économiser beaucoup d'argents pour pouvoir l'acheter. Sa mère n'était pas propriétaire de la ferme, elle y travaillait simplement ce qui lui permettait d'avoir un petit appartement d'une pièce dans lequel elle et sa mère vivaient. Hélène essayait de l'aider au mieux, mais elle n'était pas très forte, pas aussi forte que les garçons ou sa maman. Soudain, elle entendit des bruits de sabots dans l'allée. Il n'y avait jamais personne qui venait dans ce coin reculé alors Hélène se précipita pour prévenir sa mère qui était en train de traire une des vaches. Une fois près d'elle, elle tira sur la jupe de sa mère pour qu'elle la remarque et pointa du doigt là où le bruit venait. Des cavaliers en armures arrivaient en galopant. Il n'y avait jamais personne qui venait dans ce coin reculé alors Hélène se précipita pour prévenir sa mère qui était en train de traire une des vaches. À côté d'elle, sa mère lui broyait la main et semblait vouloir la cacher derrière elle. Enfin, l'homme les remarqua toutes les deux et s'avança. Il sembla que la nature s'était arrêté de chanter autour d'eux. Il traversa les champs et les paysans s'arrêtèrent de travailler pour l'observer marcher vers elles. Enfin, il arriva en face de sa mère et ils échangèrent un long regard avant qu'il ne baisse les yeux sur elle. Il s'agenouilla pour être à sa hauteur et la détailla des yeux comme elle le faisait. Hélène ne put s'empêcher de remarquer qu'il avait les mêmes yeux qu'elle « Bonjour, je suis ton papa.» La petite fille le regarda en fronçant les sourcils et répondit d'une voix forte « Je n'ai pas de papa, je n'ai que maman.» L'homme eut un petit rire et secoua la tête avant de répondre doucement « Maintenant, si.» Puis il lui prit la main et la traîna jusqu'à son cheval. Il la fit monter sans ménagement et lorsqu'elle tenta de sauter, il la maintint fermement contre lui en lui disant des mots réconfortants. Sur le chemin, elle entendit sa mère pousser un hurlement qui la fit frissonner alors qu'elle pleurait silencieusement, allant à sa destinée.


Le dîné avait été silencieux. Elle ne voulait plus entendre les murmures sur son passage. Elle aurait voulu ne plus entendre les surnoms que les dames de la Cour lui donnait à elle ou à sa mère. Ce ne fut qu'une fois dans sa chambre que la petite fille s'autorisa à pleurer, son petit corps secoué de tremblements. Elle se laissa tomber parterre en sanglotant. Elle regrettait d'être venue ici, elle regrettait de ne pas voir sa mère. Les gens ici étaient des menteurs, des acteurs prenant différents masques en fonction de l'auditoire. Elle les détestait tous, eux qui ne connaissait rien à la vie réelle. Elle entendit la porte s'ouvrir et son père entra dans la pièce et s'approcha d'elle silencieusement. Comme si elle était une pouliche qu'il ne fallait pas effrayer. Sans un mot, il la prit contre lui et lui caressa les cheveux pendant quelques minutes dans un silence parfait. Il n'y avait qu'eux deux. Enfin, il se redressa et lui dit d'une voix douce « Les gens essaieront toujours de se servir de ta naissance comme une arme.» Doucement, il lui prit le menton et le releva avant de sécher les larmes sur ses joues avec ses doigts et ajouta « Tu est une princesse, mon soleil. Rappelle-leur, mais n'aie jamais honte. Tu es ma fille, mon unique fille et je t'aime.» Hélène se nicha entre ses bras et ferma les yeux, se contentant d'écouter le cœur de son père battre dans ses oreilles. Elle l'aimait, elle aussi. Il semblait toujours savoir quand elle allait mal et quand elle avait besoin de réconfort. Il était le seul à ne jamais la voir autrement que comme sa fille, sa princesse. Il ne parlait jamais de sa naissance. Pour lui, elle était sa fille et c'était tout ce qui comptait. Puis il était mort quelques temps après cette soirée et elle avait pleuré, hurlé dans ses appartements. Il était mort et avec lui, les derniers restes de ce qu'elle avait été autrefois aussi.  


Assise à l'extérieur avec des dames de la cour en train de jouer aux cartes, Hélène profitait du soleil de cette journée d'été lorsqu'elle vit au loin sa prochaine victime. Une dame de la Cour arrivait, soulevant ses jupons avec un air mi-furieux mi-souriant. Hélène but une gorgée de son thé en souriant, elle avait compris les codes maintenant et faisait payer à quiconque lui manquait de respect à la Cour. Plus jamais, elle ne serait une fille de la ferme. Elle était une princesse maintenant et surtout, la reine de la Cour. À l'arrivée de la dame, elle posa sa tasse et le silence se fit sur le petit groupe autour d'elle. Les dames essayaient de retenir leurs sourires moqueurs se préparant à savourer ce prochain scandale comme des vautours. La dame s'avança, fit une légère révérence et demanda d'une voix presque hésitant, comme si elle hésitait sur quel pied danser « Votre Altesse, j'ai entendu dire qu'il y avait une soirée prévue pour demain, mais je crois que mon carton s'est égaré.» Hélène eut un petit rire et fit semblant d'énumérer tous ses invités et lança un regard plein de dédain à la courtisane avant de répondre avec un ton dégoulinant de mépris « Voyons, Amanda, votre carton n'a pas pu s'évader puisque je ne vous en ai pas envoyé.» Amanda sembla perdre un peu de sa fière posture et Hélène en eut une certaine satisfaction. Amanda ouvrit et fermât la bouche plusieurs fois avant de se racler la gorge et demander « Pourquoi ne suis-je pas invité ?» Hélène éclata à nouveau de rire et toutes les filles l'imitèrent pour ne pas subir le même traitement de celle qui avait été autrefois, l'une des leurs « Voyons, je n'invite que les personnes respectables et il se trouve que vous n'en êtes pas une. Je vous ai vu batifoler comme une catin avec un maître d'écurie pas plus tard qu'il y a deux jours.» Amanda perdit encore un peu plus de couleur et s'accrocha à une chaise en face d'elle. Hélène eut un petit sourire. Elle se leva et se posta devant elle « La prochaine fois que vous m'insultez de bâtarde et de paysanne, réfléchissez-y à deux fois. Je garde le secret, mais pour combien de temps ?» Les autres filles se levèrent et suivirent Hélène alors qu'elle partait pour le château en sifflotant gaiement.

 
D'un geste sec, Hélène referma le livre qu'elle venait de lire entre ses mains et regarda par la fenêtre. Elle avait beaucoup de travail aujourd'hui ; visiter un hôpital qu'elle avait financé à reconstruire, aller voir l'avancement d'autres travaux puis retourner au château pour étudier, boire le thé avec les autres dames de la Cour, faire des essayages pour de nouvelles robes. Un programme rempli, elle adorait sa position même si être la reine des abeilles de la Cour était parfois épuisant. Elle aimait pouvoir aider le peuple, elle aimait pouvoir être utile et peut-être aidé les gens dans la misère comme elle l'avait été, elle aussi. Une bouffée d'angoisse vint l'étreindre douloureusement à la poitrine. Elle essayait de ne pas trop penser à sa situation précaire à la Cour ; son père lui avait donné une situation, un titre, mais maintenant qu'il n'était plus là, elle n'était plus aussi sûre de sa position à la Cour. Elle ne pouvait pas retourner à ce qu'elle était avant. Elle avait donc penser à chercher un bon parti, un parti noble qui lui permettrait de garder sa position à la Cour. Son regard tomba sur le livre qu'elle avait tenu entre ses mains quelques instants plus tôt ; Taktika, un livre militaire. Elle devait venger son père en priorité bien sûr, mais une part d'elle lui disait que son père préférerait sûrement que son royaume soit reconstruit et en meilleure santé avant de se lancer dans une campagne militaire pour le venger. Son père aimait le peuple et n'aurait pas cautionné cette situation pour eux. Hélène soupira doucement et se força à sourire malgré ses angoisses. Elle allait s'en sortir comme toujours. En s'en sortant, elle vengerait son père et deviendrait une force importante dans le royaume, elle compterait, mais pour l'instant, elle devait jouer son rôle.