nom, prénoms : Ombeline Griffand. âge, lieu de naissance : trente-cinq ans, née non loin des plaines fleuries, sur la côte de l'océan rocheux. groupe : Galadhorn, de cœur, de sang, d'esprit. métier : comme ses ancêtres avant elle, Ombeline élève des griffons. état civil : célibataire, elle consacre toute sa vie à l'élevage de griffon et à son petit frère, Oldaric. guilde : elle ne fait partie d'aucune guilde.

De son enfance insouciante, Ombeline a gardé une légèreté et une capacité à rire, prenant avec légèreté les choses qu'elle estime sans importance. Mais tout cela est bien souvent caché par le rôle qu'elle a endossé depuis que son père est parti à la guerre, puis mort là-bas. Afin de conserver l'aura du domaine Griffand et de s'assurer qu'il reviendra à son frère lorsque celui-ci sera suffisamment âgé, elle a dû s'endurcir.
Devenue femme de poigne qui ne s'en laisse pas compter, elle gère d'une main de maître le domaine et les employés qui le composent. Elle est aussi bien à la ferme, à prendre soin et à éduquer les griffons, que dans son bureau à gérer la paperasse et les comptes – même si, pour cette dernière partie, sa belle-mère l'aide.
Aimant voyager, elle n'hésite pas, lorsqu'elle le peut, à quitter le domaine pour d'autres lieux, parfois même d'autres royaumes. Elle aime ainsi tout particulièrement aller voir les élevages d'éléphants.
Ayant pris en main le domaine et l'éducation de son frère, elle peut avoir tendance à se comporter de même avec les gens qui l'entourent, prenant soin des autres par habitude.
Elle a besoin, de temps à autre, de pauses loin du domaine et des charges que cela implique. La proximité qu'ils ont avec l'océan rocheux est en cela merveilleuse pour elle. Si ses gens ne la trouvent pas au domaine, ils savent l'y trouver, longeant la côte, le bas de ses jupes bien souvent trempés.


ton pseudo : melor on va dire. comment as-tu trouvé CWM ? : grâce à Venom. et t'en penses quoi ? : ça fait longtemps que j'ai pas fait de médiéval, c'est trop chouette de pouvoir faire ça ici, ça à l'air top d'extérieur ! des trucs à ajouter/améliorer ? : pour le moment non.

Hannah New ▬ Ombeline Griffand

Une petite tête blonde court parmi les griffons. Les plus petits d'entre eux la suivent, bondissant, agitant encore souvent vainement leurs ailes. Personne ne court après l'enfant. Personne ne lui crie d'arrêter. Parce qu'au fond, elle les aide, les jeunes nés il y a quelques semaines, quelques mois de ça. Elle leur donne envie de courir, eux aussi, de sauter, de se dépatouiller de ces ailes dont l'usage leur est encore incompris. Madame n'est pas très rassurée. Elle observe son enfant avec un air d'angoisse qu'elle n'arrive pas à dissimuler. Que Monsieur lui ait dit que la petite Ombeline ne risque rien n'est pas suffisant. Après tout, même bébés, les griffons ont de terribles serres, et même un coup de leur bec pourrait blesser irrémédiablement sa fille.

La petite tête blonde a bien grandi. Dix-sept ans maintenant, et elle court toujours au milieu des griffons. Sans frères ni sœurs, il est heureux pour son père qu'elle ait un amour si grand pour le métier qui est le sien. Mais alors qu'il pense épousailles pour elle, c'est sa propre femme qu'il perd. Elle qui n'avait jamais trop aimé s'approcher des griffons, a pourtant payé de sa vie pour les protéger, empêchant des voleurs de s'emparer de nouveaux nés. Sa mort assombri le caractère jusque-là joyeux de la famille et, moins d'un an plus tard, il se trouve une nouvelle compagne. Comme s'il cherchait l'oubli dans d'autres bras... Heureux choix, possiblement, car cette union offre à la famille un fils : Oldaric.

La guerre a tué le père. Reste la femme, veuve après trois années de mariage. A peine le temps de donner un fils à feu son mari. Et de perdre la tête face à la cruauté d'un monde qui l'avait jusque-là épargné. Plus rien ou presque à en tirer, malgré son âge pourtant jeune. Elle se recroqueville en elle-même, laissant toute la place à sa belle-fille. A peine est-elle capable de s'occuper de son fils, qui arrive à la tirer de l’abîme dans lequel elle s'enfonce. A vingt-deux ans, Ombeline reprend donc le domaine en main, de manière officielle cette fois. Bien qu'ayant gardé cette douceur qui la caractérise, elle est également devenue plus dure. Il faut bien ça, estime-t-elle, pour se faire respecter tant par ses employés que par les différents acheteurs du domaine.

Le temps passe. Ombeline s'occupe de son frère comme d'un fils, et gère le domaine d'une main de fer. Alors âgée de vingt-cinq ans, elle manque à son tour perdre la vie. A cause d'un prétendant incapable de comprendre le sens du mot non, un griffon qu'elle entraîne panique, la blessant au dos. Elle en garde des cicatrices, dont on peut voir le début sur sa nuque et son épaule gauche. Elles traversent son dos en quatre lacérations terminant sur ses fesses. Heureusement, elle se remet finalement de sa blessure, aidée de Aëlis, sa belle-mère qui semble, pour un temps, sortir des méandres de son mal.

Oldaric a quinze ans. Encore jeune mais prometteur pour aider sa sœur dans la tenue du domaine. Sa mère, Aëlis, est toujours atteinte du même mal dans lequel elle est tombée à la mort de son époux, mais le support de sa belle-fille et la joie de vivre de son fils l'aident à trouver, parfois pour de longues périodes, une joie douce. Quant au domaine, Ombeline a réussi a lui conserver son aura. Des demandes de multiples coins du royaume lui sont ainsi envoyées, lui permettant de quitter son île de temps à autre et, pourquoi pas, d'essayer d'instiller cette envie de paix qui caractérise les siens.