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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane



 
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »

Pierre Bottero dans La Huitième Porte.
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 If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane

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Ambroise Alhuïn

Ambroise Alhuïn
Chevalier de Galadhorn
« Now there's only love in the dark »

LA PROPHETIE : If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane X1h1
Rps en cours : NiamhCassiopéeEmmaIseultLéandrosMerrilArianaAmbriana IIIAthelleenAmaraWarlhuin IKlervia

If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane Galadh10

LES PARCHEMINS : 674
L'AME : Cattleya
LE REGARD : Daniel Sharman
LE TEMPS : Vingt-six ans
LE SANG : Galadhorn. Loyal jusqu'au bout des ongles, il ne pourrait jamais tourner le dos à sa terre d'origine, encore moins la trahir.
LE FEU : Coeur pris, main libre. Il est amoureux depuis de longues années à une femme qui est promise à un autre. Jamais il ne pourra avouer ses sentiments et en tant que noble, viendra bien le moment où il se devra de faire perpétuer sa lignée.
LE DESTIN : Noble, chevalier. Il a choisi de suivre sa propre voie plutôt que celle de la joaillerie comme sa famille, il est heureux de son choix qui reflète véritabelement sa personnalité et sa loyauté.
LES ROSES : 4595
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyDim 5 Avr - 14:40

※ If you need me, I’ll be right there ※
« When you're dreaming all your nightmares, I'll come tackle the monsters, I'll find where they hide in the nightime. If you need me, I'll be right there, when you're happy and you're scared, I'll be by your side even if I'm not next to you.. »
▴▽▴⟁▴▽▴

Ambroise avait quitté il y a quelques jours Kaern sur un coup de tête pour se rendre à Calendyr, désireux d’aller voir Valeriane. En effet, après son arrivé à Kaern avec l’escorte des Savelli, il avait alors constaté qu’il avait plusieurs jours de libres avant le grand bal en l’occasion des fiançailles du prince et de Juliana, il s’était donc dit qu’il pouvait tout à fait prendre le temps d’aller jusqu’à Calendyr. Certes, c’était assez loin et il avait déjà fait de longues heures, jours, de routes entre Galadhorn et Heledir, mais c’était pour une bonne raison. Une très bonne raison même. Il s’avère qu’avant qu’il ne quitte Galadhorn pour escorter les Savelli, il avait reçu une lettre de Valeriane lui apprenant la triste nouvelle…la mort de son époux… Aussitôt il lui avait répondu pour lui dire que si elle voulait, il suffisait de lui écrire et il accourait la voir. Ambroise voulait être là pour elle dans ce moment difficile, pour la soutenir. Bien évidemment, lorsqu’il lui avait écrit cette lettre, il s’était douté que Valeriane ne lui demanderait pas une telle chose, elle était forte et elle voulait montrer que même dans une pareille épreuve elle l’était encore. Mais lui, il savait bien qu’elle avait besoin du soutien d’un ami.

Voilà donc pourquoi il avait chevauché à bride abattue de Kaern jusqu’à Calendyr. Il avait effectivement dû faire quelques arrêts sur le chemin, car ce n’était pas la porte à côté, mais il avait fini par arriver à la Capitale de l’empire Thoron. Dès qu’il eut franchi les portes de la ville, Ambroise se senti automatiquement bien. Il fallait avouer qu’il avait toujours aimé cette capitale, particulièrement fleurie, car il y avait quelque chose qui s’en dégageait de tellement positif. Et c’est ainsi que sans avoir à réfléchir à l’emplacement de la Demeure des Tisserêve qu’Ambroise mis son cheval au pas, tourna dans plusieurs rues pour finalement s’arrêter à l’endroit tant attendu. Certes, il aurait très bien pu prendre le temps de se reposer avant, de manger ou boire quelque chose, mais il avait bien trop hâte de voir Valeriane. Surtout sachant que cela faisait quelques temps qu’il ne l’avait pas vu… Or Valeriane, elle est un peu comme sa seconde sœur, sa confidente, il lui fait entièrement confiance et cela depuis de nombreuses années. Alors forcément, puisqu’elle avait toujours été là pour lui, il souhaitait être entièrement là pour elle.

Ambroise descendit de son cheval devant la bâtisse en pierre pour finalement attacher la bride de ce dernier à un poteau. Après tout, il ne voulait pas se retrouver sans cheval, ce serait problématique pour retourner à Heledir… Quoi qu’il en soit, après avoir remis ses cheveux en place, il poussa la porte de la demeure. Visiblement, Valeriane devait très certainement être occupée, car en entrant, il ne vit personne. Avec un petit sourire amusé d’avance, il fit tinter une petite clochette pour signifier sa présence en disant avec une voix légèrement modifiée. « J’aimerais voir Madame Tisserêve s’il vous plait, j’ai un colis plutôt volumineux à lui transmettre. » Effectivement, le colis volumineux c’était Ambroise lui-même, mais en même temps, elle ne s’attendait pas à le voir, alors la surprise n’en sera que plus grande. Alors il attendait, un sourire aux lèvres, que Valeriane apparaisse à l’embrasure de la porte. Il avait véritablement hâte de la revoir. Et tandis qu’il attendait, il en vient à se dire qu’il n’avait très certainement jamais voyagé autant que ces dernières semaines. En effet, il était passé par tous les royaumes et par toutes les capitales, ce qui était plutôt amusant lorsqu’on y pense.
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Valeriane Tisserêve

Valeriane Tisserêve


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
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If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.

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L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath.
LES PARCHEMINS : 168
L'AME : kassie
LE REGARD : tamla kari
LE TEMPS : trente ans
LE SANG : thoron
LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier.
LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires.
LES ROSES : 3790
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyDim 5 Avr - 17:40

 
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La matinée avait été éprouvante. Elle avait couru dans les quatre coins de la capitale, en recherche d’une teinture qui lui manquait. Elle avait fait l’erreur d’oublier de la commander, et maintenant elle cavalait dans toute la cité à la recherche de sa perle précieuse. Elle finit par trouver ce qu’elle voulait chez le teinturier, qui non sans une bourse de piécettes se refusait à lui faire au prix habituel. Valeriane dût se retenir pour ne pas lui expliquer le fond de sa pensée. Malheureusement, si ses proches appréciait sa franchise abrupte, ce n’était pas le cas de ses fournisseurs. Elle détestait avoir affaire à ces gens-là ; tout était faux-semblants, et elle ne savait jamais sur quel pied danser. Ayant enfin obtenu ce qu’elle voulait, elle rentra à la Demeure. Elle confia le travail de teinture à son apprenti, tout en supervisant ce qu’il faisait. De jour en jour, il s’améliorait, et Valeriane était époustouflée par sa maîtrise malgré son jeune âge. Nul doute, qu’un jour, c’est lui qui reprendrait les rênes des Tisserêves. Elle le regardait avec une telle tendresse, et lui avec une telle admiration, qu’ils auraient pu être fils et mère.

L’après-midi ensoleillé était radieux ; la baie vitrée du bureau de la maîtresse de maison était ouvert, et laissait entrer les flots de lumière. Le bureau, était très certainement la pièce préférée de Valeriane. Les murs ornaient les plus beaux tissus fabriqués par sa famille, et là ou il n’y avait pas de tissu, il y avait les tableaux de ses ancêtres. Une ode à son patrimoine. Les fauteuils y étaient confortables, et dans l’arrière pièce, elle avait même fait installé un lit, au milieu des commandes prêtes stockées ici bas. Il lui était arrivé de dormir là, la baie vitrée ouverte, les bruits rassurant du jardin berçant son sommeil, lorsque les commandes ne cessaient d’arriver. Et la pièce était rangée à la perfection, chaque détail n’était pas un hasard. Penchée sur les feuilles de comptes, une plume à la main, la seule chose non ordonnée était sa chevelure brune, dont les boucles rebelles sortaient de son chignon.

Elle n’attendait personne cette après-midi ; et lorsque c’était le cas, elle s’occupait de la comptabilité des Tisserêve. Ce qu’elle était plongée, si concentrée qu’elle mis quelques longues minutes, avant de réaliser que quelqu’un venait de sonner. Il fallut que l’un des domestiques, s’inquiétant, ouvre la porte, et vienne s’enquérir de Valeriane. Quelqu’un venait bien de sonner, ce n’était pas son imagination.
Délaissant plume et encre, mettant de l’ordre rapidement dans les dossiers ; ranger ce qui était destiné pour ses yeux à elle seulement, et puis elle sortit du bureau. Curieuse, elle se rendit dans le hall. Qui pouvait bien, à cette heure-là, vouloir la voir ? La fin d’après midi approchait, et il était rare qu’elle aie de la visite si tard.
Pourtant, quelqu’un l’attendait bien dans le hall. Elle retint un hoquet de stupeur en découvrant planté au milieu du hall, Ambroise Alhuïn, un sourire sur son visage de gentilhomme. Elle se précipita vers lui.
« Ambroise ! Mais que fais-tu ici ? » Se disant, elle se rapprocha de lui, et l’enlaça. Ambroise était une des rares personnes avec qui elle ne prenait jamais de gants ; il était plus qu’un ami, un frère d’une autre famille. Elle l’observa de plus près.
« Tu as l’air quelque peu fatigué, enchaîna-t-elle, viens, montons dans le bureau. » Elle fit signe à un des domestiques qui ne la quittait jamais lorsqu’elle accueillait quelqu’un. « Arnaud, fais monter des rafraîchissements et de quoi se restaurer, notre invité semble affamé. »
Elle se tourna ensuite vers Ambroise, lui prit le bras, et le guida jusqu’au bureau.
« Installe-toi. Je ne m’attendais pas à te voir si vite » fronça-t-elle les sourcils. Ne devait-il pas être à Heledir ?
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Ambroise Alhuïn

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LE REGARD : Daniel Sharman
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LE SANG : Galadhorn. Loyal jusqu'au bout des ongles, il ne pourrait jamais tourner le dos à sa terre d'origine, encore moins la trahir.
LE FEU : Coeur pris, main libre. Il est amoureux depuis de longues années à une femme qui est promise à un autre. Jamais il ne pourra avouer ses sentiments et en tant que noble, viendra bien le moment où il se devra de faire perpétuer sa lignée.
LE DESTIN : Noble, chevalier. Il a choisi de suivre sa propre voie plutôt que celle de la joaillerie comme sa famille, il est heureux de son choix qui reflète véritabelement sa personnalité et sa loyauté.
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyDim 5 Avr - 18:56

※ If you need me, I’ll be right there ※
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Debout dans le hall, Ambroise regardait autour de lui avec attention, cela faisait quelques temps qu’il n’était pas venu jusqu’à Thoron et de ce fait en observant les lieux c’était comme s’il était plongé dans son passé. Et autant dire que c’était un excellent passé, puisque dans la capitale de l’empire Thoron il avait toujours pu vivre de bons moments et ce, grâce à Valeriane. S’il pouvait, c’était certain qu’Ambroise ferait en sorte de venir bien plus souvent, mais malheureusement que ce soit Valeriane ou lui, ils avaient tous les deux beaucoup d’engagements, de travail. En effet, elle était désormais à la tête de l’entreprise familiale tandis que lui terminait sa formation pour rejoindre les rangs de la garde royale de Galadhorn en tant que chevalier tout en aidant en parallèle sa famille se temps en temps pour des commandes. Autant dire qu’il était rare qu’ils aient du temps pour rendre visite à l’autre, mais il n’en demeurait pas moins que même en étant à des kilomètres de Valeriane, Ambroise pensait bien souvent à elle. Voilà pourquoi il avait décidé de venir sur un coup de tête. Elle lui manquait et surtout, elle avait besoin de lui. Bien évidemment, devant elle il n’osera très certainement pas prononcer le fait qu’elle avait besoin de lui, elle avait su montrer avec sa force de caractère qu’elle n’avait besoin de personne, mais il voulait être là pour elle.

« Ambroise ! Mais que fais-tu ici ? » Visiblement, la surprise eut l’effet escompté car Valeriane semblait ravie de le trouver dans son hall et elle l’enlaça aussitôt qu’elle fut à sa hauteur. Forcément, Ambroise lui rendit son étreinte, tellement heureux de la revoir après tout ce temps. Il s’apprêtait à lui répondre sur sa présence ici, mais déjà elle s’était mise à l’observer pour finalement déclarer. « Tu as l’air quelque peu fatigué, viens, montons dans le bureau. » En même temps, il était vrai qu’Ambroise ne s’était pas particulièrement reposé ces derniers jours et il n’avait pas vraiment pris soin de lui, se nourrissant juste assez pour pouvoir continuer le long trajet. Inconscient ? Oui sûrement, mais en même temps il fallait bien avouer qu’il était quelque peu impulsif, alors forcément, une fois qu’Ambroise avait une idée en tête il était difficile de le détourner de son but. « Arnaud, fais monter des rafraîchissements et de quoi se restaurer, notre invité semble affamé. » Un sourire amusé flotté sur les lèvres d’Ambroise tandis qu’elle l’entraînait vers son bureau, elle n’avait pas changée, toujours au petit soin avec tout le monde, mais il fallait également qu’elle laisse les autres prendre soin d’elle. « Installe-toi. Je ne m’attendais pas à te voir si vite »

Ambroise s’installa donc dans l’un des fauteuils particulièrement confortable de son bureau. Il fallait bien avouer que le bureau était vraiment superbe avec tous ces tissus sur les murs, et qu’il était très lumineux. Lorsqu’il fut bien installé il posa une nouvelle fois son regard sur Valeriane qui lui laissait enfin le temps de répondre. « Tu vas rire, mais je suis à court de tissus pour me faire un nouveau costume. Un comble pour un noble qui est invité dans quelques jours à un grand bal à Heledir tu ne trouves pas ? » Et un léger rire s’échappa des lèvres d’Ambroise, qui se termina par un sourire amusé. « Je te taquine, j’ai tout simplement eu envie de passer te voir et vu que j’avais enfin une petite accalmie dans mon planning, je me suis dit que c’était l’occasion. Alors j’ai scellé mon cheval et je suis parti, heureusement que le temps était clément ! » Puis sur le ton de la confidence il ajouta. « Mais j’admets que je manque quand même de tissus. » Oui, il n’en loupait jamais une pour l’embêter quelque peu, mais Valeriane savait pertinemment que si il était là, c’était pour elle et pour nul autre. Il espérait juste qu'elle n'allait pas lui faire la morale pour être venue ici à cheval, sur un coup de temps, en traversant ainsi tout le royaume. Après tout, il savait très bien à quel point elle pouvait se montrer protectrice quand elle voulait.
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LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier.
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyDim 5 Avr - 19:44

 
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La soudaine présence d’Ambroise lui faisait chaud au cœur. Elle se doutait quelque peu du pourquoi de sa visite, mais la joie de le revoir surpassait tout le reste. Et voilà bien quelques mois qu’elle n’avait pas eu l’air aussi enjouée. Louis lui-même avait tenté, à sa manière, de lui changer les idées. A sa manière étant, lui apprendre le tir à l’arc. Sa mère en avait blanchi et manqué de s’évanouir. Une fille, qui tire à l’arc? Sa fille, qui plus est ? C’était déjà assez compliqué pour elle de voir sa fille diriger les affaires et non son fils ; Valeriane avait bien cru qu’elle allait faire une attaque.
Valeriane s’installa sur le deuxième fauteuil, à côté d’Ambroise, délaissant son propre fauteuil habituel. Elle le réservait à ses clients.
« Tu vas rire, mais je suis à court de tissus pour me faire un nouveau costume. Un comble pour un noble qui est invité dans quelques jours à un grand bal à Heledir tu ne trouves pas ? » Déclara-t-il en riant, et arrachant un sourire à Valeriane. C’était donc bien là ou il devait être, à Heledir, pour le bal d’un mariage, si la mémoire de Valeriane ne lui faisait pas défaut. Elle haussa un sourcil.
« Eh bien tu es chez la bonne personne. » fit-elle avec un clin d’oeil. Quoique le ton humoristique d’Ambroise ne trompait pas, la taquinerie étant présente dans sa voix. Mais tout de même, se retient-elle d’ajouter, faire autant de chemin pour un bout de tissu, n’ont-ils pas de tisserands à Heledir ? Elle savait bien que si, et la présence d’Ambroise ici lui réchauffait l’âme et l’esprit, bien plus qu’elle ne le dirait ; et cela, tous les deux le savaient.

 « Je te taquine, j’ai tout simplement eu envie de passer te voir et vu que j’avais enfin une petite accalmie dans mon planning, je me suis dit que c’était l’occasion. Alors j’ai scellé mon cheval et je suis parti, heureusement que le temps était clément ! 
- et cette pauvre bête est à l’écurie, j’espère ? Toujours en vie ? » C’était aussi une taquinerie, quoique tintée d’inquiétude. Heledir-Thoron, c’est tout même une distance importante.
« Mais j’admets que je manque quand même de tissus. »
Et cette fois-ci, elle rit. Elle n’avait recommencé à rire que récemment, comme si, de lui même, son corps se souvenait de cette réaction autrefois si naturelle. Et qu’elle ne pouvait contrôler. Le domestique frappa deux coups à la porte, avant d’entrer, le plateau demandé par Valeriane dans les bras. Il posa le plateau sur le bureau. Valeriane le retint une seconde :
« Arnaud, prenez soin du cheval de monsieur Alhuïn, s’il vous plaît. Vous pouvez le mettre aux écuries. »
Il hocha la tête. Valeriane sourit brièvement.
Et il s’en fut.
Cette pauvre bête méritait qu’on s’occupe d’elle aussi.

« J’imagine donc, qu’il faut un tissu d’allure, pour ce bal ? » demanda-t-elle sur le ton de la confidence. Elle savait pertinemment qu’il n’était pas venu que pour du tissu, mais autant en profiter.
« Ce bal, d’ailleurs, dis-m’en plus. » Curiosité simple ou pas, elle aimait savoir à quelles occasions étaient destinés les tissus qu’elle sélectionnait ; cela l’aidait dans son choix.
« Et sers-toi donc à manger à boire. » C’était juste une invitation, mais cela sonnait plus comme un ordre dissimulé. Avec un sourire, elle servit deux verres de vin ; elle lui en tendit un. Le pain, tout juste sorti du four, avait embaumé la pièce de sa délicieuse odeur.
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Ambroise Alhuïn

Ambroise Alhuïn
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LE SANG : Galadhorn. Loyal jusqu'au bout des ongles, il ne pourrait jamais tourner le dos à sa terre d'origine, encore moins la trahir.
LE FEU : Coeur pris, main libre. Il est amoureux depuis de longues années à une femme qui est promise à un autre. Jamais il ne pourra avouer ses sentiments et en tant que noble, viendra bien le moment où il se devra de faire perpétuer sa lignée.
LE DESTIN : Noble, chevalier. Il a choisi de suivre sa propre voie plutôt que celle de la joaillerie comme sa famille, il est heureux de son choix qui reflète véritabelement sa personnalité et sa loyauté.
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyLun 6 Avr - 11:17

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Ambroise se doutait bien que Valeriane n’allait pas être dupe de son excuse disant qu’il était venu pour du tissus, après tout, ce n’était pas comme s’il ne pouvait pas en trouver à Heledir, voilà donc pourquoi il avait placé ses propos sur le ton de l’humour. En même temps, ce n’était pas comme si Ambroise pouvait cacher véritablement quelque chose à Valeriane et encore moins lorsqu’il s’agit de venir à Calendyr alors qu’il était à Kaern. Non clairement, ce n’était pas crédible son histoire de tissu, mais c’était tout ce qu’il avait trouvé. « Eh bien tu es chez la bonne personne. » Evidemment qu’il était chez la bonne personne, il ne pouvait pas en douter un seul instant et c’est donc en arborant un sourire en coin qu’il ajouta que c’était plus pour la voir elle que pour ses tissus, mais ça, elle le savait déjà. Elle savait aussi qu’il était ravi d’être là et que ce n’était pas les kilomètres de distance entre leurs deux positions qui l’auraient empêché de venir.

« Et cette pauvre bête est à l’écurie, j’espère ? Toujours en vie ? » Cette remarque le fit rire en même temps qu’elle le mis un peu mal à l’aise. En effet, il n’avait pas pris la peine de vraiment se reposer pendant tout ce trajet alors forcément, il n’avait pas permis à son étalon de se reposer également. Maintenant qu’il y pensait, il avait vraiment été un peu trop impulsif. « Mmh…Il n’est pas vraiment à l’écurie, il est… devant la Demeure. » Voyant les gros yeux que Valeriane lui faisait il se rattrapa aussitôt en ajouta. « Mais il est en vie ! » On aurait dit un enfant que l’on venait de prendre sur le fait, alors un nouveau rire s’échappa de ses lèvres tandis qu’il changea de sujet en lui disant qu’il manquait quand même de tissus. A ce moment là, Valeriane se mit à rire à son tour et autant dire que cela faisait un bien fou à Ambroise de l’entendre rire. Après tout, cela ne devait pas lui être arrivé souvent depuis le décès d’Ariel, alors il se sentait heureux de voir qu’elle pouvait rire à nouveau.  

C’est alors que le domestique toqua à la porte, il venait apporter les rafraîchissements et de quoi se nourrir. Tandis qu’il posait le plateau sur le bureau, l’odeur du pain encore chaud rappela à l’estomac d’Ambroise qu’il avait faim. Il fallait bien avouer que Valeriane le connaissait vraiment bien. « Arnaud, prenez soin du cheval de monsieur Alhuïn, s’il vous plaît. Vous pouvez le mettre aux écuries. » Et lorsque le prétendu Arnaud sorti de la pièce, Ambroise esquissa un sourire à Valeriane en lui disant. « Merci beaucoup, je pense que sinon j’aurais eu le droit à des coups de sabot. » Coups de sabot bien mérité, vu comme il avait un peu trop forcé les distances parcourus pendant ce voyage sans réel repos…

« J’imagine donc, qu’il faut un tissu d’allure, pour ce bal ? » Ambroise hocha la tête en souriant. « Evidemment, il faut avoir de l’allure pour un bal à la cour. » Petit clin d’œil de sa part. Forcément il avait titillé la curiosité de son amie en lui parlant de bal. « Ce bal, d’ailleurs, dis-m’en plus. Et sers-toi donc à manger à boire. » Et c’est ainsi qu’il se retrouva avec un verre de vin dans une main et un petit morceau de pain dans l’autre. D’une part, il avait particulièrement faim et d’autre part, il savait aussi que si jamais il venait à ne pas manger, Valeriane finirait par lui faire avaler quelque chose de force. « Encore merci, je me rendais pas compte à quel point j'avais soif et faim... » Il porta donc le verre à ses lèvres, buvant une gorgée de ce délicieux breuvage. Ah du vin… Autant dire qu’avec tout le temps passé sur les routes entre Galadhorn et Heledir puis Heledir et Thoron, il n’avait pas eu l’occasion d’en boire beaucoup.

« Pour tout avouer, ce bal est organisé en l’honneur des fiançailles du prince Heledir avec une noble de Galadhorn. » Pas n’importe quelle noble, mais cela, il préféra le passer sous silence, car Valeriane savait pertinemment qu’il appréciait bien plus qu’en simple amitié Juliana Savelli. Non pas qu’il le lui avait dit clairement, mais à chacune de ses visites à Calendyr elle avait entendu parler de cette dernière, or Valeriane connaissait bien Ambroise et ne devait donc pas être dupe. « Les fiançailles vont donc être annoncées durant le bal en question. Et qui plus est, connaissant les Heledir, le bal va très certaine être grandiose, faste... Autant dire qu’il va vraiment falloir que j’ai de l’allure. » Après tout, puisqu’il n’avait pas le choix d’aller à ce bal, Ambroise se devait de faire les choses bien.  
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyLun 6 Avr - 15:43

 
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Elle se surprenait à se détendre. Rire lui avait fait un bien fou. C’est étrange, comme une si petite réaction physique influe sur l’esprit et sur le corps. Ses épaules étaient moins tendues, et les muscles de son visage s’étaient détendus, laissant plus facilement place au sourire qui lui allait si bien. Elle ne s’était pas rendue compte à quel point, la situation avait pesé, non seulement sur son esprit, mais aussi sur son corps. Elle avait tout encaissé, et par la même, ses muscles avaient encaissé pour elle, tandis que son esprit se barricadait derrière des remparts. Pour la première fois, depuis le décès d’Ariel et de son enfant, elle se permis un instant de détente. Quelle merveilleuse idée Ambroise avait eu, de venir si vite. Il allait falloir qu’elle le remercie. Et elle avait bien une idée de comment faire.

« Merci beaucoup, je pense que sinon j’aurais eu le droit à des coups de sabot. » A nouveau, le sourire prit place sur les lèvres de Valeriane. Cette pauvre bête méritait un peu de repos aussi ; elle craignait que le cheval ne le mette carrément à terre et empêche Ambroise de remonter en selle. Elle avait appris que ces animaux avaient une mémoire formidable et certains étaient tout à fait capable de jeter leurs cavaliers selon leur bon vouloir. Elle en avait vu plusieurs même piétiner leur ancien cavalier, une fois celui-ci à terre.

Ce bal intriguait Valeriane. En attendant que son ami ne se soit restauré, elle grignota elle aussi un bout de pain chaud. A n’en pas douter, elle ne laisserait pas repartir Ambroise tant qu’il n’aurait pas mangé à sa faim, et qu’il ne se soit pas reposé un tant soit peu.
« Encore merci, je me rendais pas compte à quel point j'avais soif et faim...  »
Elle sourit.
« ce n’est rien comparé au festin qui t’attends bientôt. » balaye-t-elle ses remerciements d’un geste de la main. Quelque part, elle n’avait pas tord ; les Tisserêve, bien que fortunés, n’aimaient pas dépenser leur argent dans de vastes repas. Ils préféraient de loin la simplicité dans leurs repas, et gardaient leur argent, soit pour le réinjecter dans leur entreprise, soit pour voyager. Les parents de Valeriane étaient d’ailleurs en séjour à Galadhorn en ce moment même. Depuis que leur fille se montrait plus que capable de tout gérer, ils retrouvaient leur jeunesse d’antant, et Valeriane songeait souvent, en les regardant, qu’ils avaient tout l’air d’un jeune couple.

« Pour tout avouer, ce bal est organisé en l’honneur des fiançailles du prince Heledir avec une noble de Galadhorn. »
Elle haussa un sourcil. Elle avait déjà entendu parler de cette noble, Juliana Savelli. Un instant, la réalité la frappa. Juliana promise au prince d’Heledir, Juliana dont Ambroise ne cessait de vanter les qualités depuis qu’il venait voir Valeriane. Elle n’ajouta rien, mais elle comprit. Et quelque part, son cœur se brisa pour son ami. Quel cruel jeu du destin.
« Les fiançailles vont donc être annoncées durant le bal en question. Et qui plus est, connaissant les Heledir, le bal va très certaine être grandiose, faste... Autant dire qu’il va vraiment falloir que j’ai de l’allure. 
- Je crois avoir juste ce qu’il te faut. »
Elle se leva, disparaissant quelques instants dans l’arrière bureau. Elle revint avec un costume tout prêt, tout juste sortit de chez le tailleur. Un splendide bleu roi, dont chaque ourlet était souligné par des fils d’or. Il était rare que Valeriane ai des costumes pré-faits, mais celui-ci aurait dû être pour Ariel. Et elle ne savait pas quoi en faire, jusqu’à aujourd’hui.
Le tissu bien entendu provenait des Tisserêves, Valeriane ayant cousu certaines parties elle-même. Ambroise serait resplendissant dans un tel costume, le bleu roi du costume relevant le bleu de ses iris. Il n’aurait pas juste de l’allure, il aurait l’allure d’un roi.
Elle déposa le costume sur le bureau, à bonne distance du plateau.
« C’est cadeau de la maison. »
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Ambroise Alhuïn

Ambroise Alhuïn
Chevalier de Galadhorn
« Now there's only love in the dark »

LA PROPHETIE : If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane X1h1
Rps en cours : NiamhCassiopéeEmmaIseultLéandrosMerrilArianaAmbriana IIIAthelleenAmaraWarlhuin IKlervia

If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane Galadh10

LES PARCHEMINS : 674
L'AME : Cattleya
LE REGARD : Daniel Sharman
LE TEMPS : Vingt-six ans
LE SANG : Galadhorn. Loyal jusqu'au bout des ongles, il ne pourrait jamais tourner le dos à sa terre d'origine, encore moins la trahir.
LE FEU : Coeur pris, main libre. Il est amoureux depuis de longues années à une femme qui est promise à un autre. Jamais il ne pourra avouer ses sentiments et en tant que noble, viendra bien le moment où il se devra de faire perpétuer sa lignée.
LE DESTIN : Noble, chevalier. Il a choisi de suivre sa propre voie plutôt que celle de la joaillerie comme sa famille, il est heureux de son choix qui reflète véritabelement sa personnalité et sa loyauté.
LES ROSES : 4595
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyMar 7 Avr - 11:37

※ If you need me, I’ll be right there ※
« When you're dreaming all your nightmares, I'll come tackle the monsters, I'll find where they hide in the nightime. If you need me, I'll be right there, when you're happy and you're scared, I'll be by your side even if I'm not next to you.. »
▴▽▴⟁▴▽▴

Ambroise était véritablement ravi d’être là, avec Valeriane, et d’avoir pris le temps de faire ce trajet pour la voir. Il fallait bien avouer que depuis le décès de l’époux de cette dernière il n’avait eu de cesse de se dire qu’il devait venir à Calendyr, et maintenant qu’il était là, il n’approuvait qu’encore plus cette idée. Certes, en faisant cela il n’avait pas pris le temps de se reposer véritablement et encore moins de se nourrir convenablement, mais avait il désormais un verre de vin et un bout de pain entre ses mains. Que du bonheur. Ainsi la remercia-t-il, car cela lui faisait vraiment du bien de pouvoir se sustenter et il fallait bien avouer qu’elle savait recevoir. « Ce n’est rien comparé au festin qui t’attends bientôt. » Il leva les yeux au ciel face à cette remarque. « Tu sais pertinemment que je mettrais de côté tous les festins du monde pour être là avec toi. D’ailleurs, je préfère largement ce que tu me proposes, il n’y a rien de mieux qu’un pain maison et du vin en bonne compagnie. » Et il était vraiment sincère. Pour tout dire, rare était les fois où il n’était pas honnête dans ses propos. En effet, Ambroise se faisait un point d’honneur à dire la vérité autour de lui. Voilà certainement pourquoi il n’était pas toujours à l’aise dans les jeux de cour, et qu’il préférait de loin ses entraînements, ses voyages à tous les fastes de la noblesse.

Après avoir porté une nouvelle fois son verre à ses lèvres, Ambroise fini par expliquer à Valeriane tout ce qu’il y avait à savoir sur ce bal. Des fiançailles, de la danse, du faste... Autant dire que rien de tout cela ne lui plaisait particulièrement, et de base il n’avait même pas prévu d’y aller. Sauf que voilà, les Savelli lui avait demandé de les accompagner, il restait un noble et se devait d’être présent. Mais bon, ce n’était pas une raison pour qu’il aime ce dit bal, bien au contraire… « Je crois avoir juste ce qu’il te faut. » Intrigué, Ambroise la suivi du regard tandis qu’elle disparaissait à l’arrière de son bureau. Avait-elle eu une idée pour le tissu qui irait le mieux pour un tel événement ? Alors il attendit, curieux, jusqu’à ce qu’elle arrive finalement avec un sublime costume couleur bleu roi. C’était là une couleur qu’il appréciait tout particulièrement et il fallait bien avouer que le costume était parfait, agrémenté de fils d’or. « Il est incroyable et effectivement parfait pour l’occasion ! » L’admiration pouvait se lire sur les traits d’Ambroise qui observait ce dernier avec attention. Pour autant cela l’étonnait quelque peu qu’elle ait un costume déjà prêt, ce n’était pourtant pas dans les habitudes de la maison.

« C’est cadeau de la maison. » Ambroise arqua alors l’un de ses sourcils, surpris, avant de réagir. « C’est vraiment adorable Valeriane, mais tu ne peux pas m’offrir un tel présent…Ce costume est absolument magnifique, je ne peux pas l’accepter gratuitement, cela représente des heures de travail et surtout une richesse dans le tissu. » Même si Valeriane était son amie, il ne pouvait accepter un aussi beau geste, c’était adorable de sa part, mais il se voyait mal ne pas la payer. « Tu sais tout aussi bien que moi le coût d’un tel costume et je compte bien te le régler. En plus tu me facilites la vie, il est déjà taillé et autant dire que la coupe est exactement comme je l’avais imaginé pour le bal. » En même temps, le bleu roi était une couleur qu’il affectionnait beaucoup, alors forcément, un costume avec ce tissu ne pouvait que lui plaire.
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Valeriane Tisserêve

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Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
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If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.

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L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath.
LES PARCHEMINS : 168
L'AME : kassie
LE REGARD : tamla kari
LE TEMPS : trente ans
LE SANG : thoron
LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier.
LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires.
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyMar 7 Avr - 18:36

 
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« Tu sais pertinemment que je mettrais de côté tous les festins du monde pour être là avec toi. D’ailleurs, je préfère largement ce que tu me proposes, il n’y a rien de mieux qu’un pain maison et du vin en bonne compagnie. »
Elle sourit. Ambroise lui ressemblait parfois énormément ; sa franchise étonnante pour un noble, était la même dont Valeriane usait à longueur de temps. Cette langue acérée n’était toutefois pas sans conséquences. Si elle n’avait aucun mal à traiter avec les gens communs, dès qu’il s’agissait de faire face à un noble et à ses messes en demi-teinte, Valeriane était désemparée, incapable de calquer son comportement sur une étiquette qui dictait de ne pas dire ce que l’on pensait. Ambroise devait avoir les mêmes difficultés, et c’était peut être même plus compliqué, lui qui était de noble naissance. Valeriane leva son verre.
« Buvons à la simplicité, et à la bonne compagnie » déclara-t-elle, un fin sourire étirant ses lèvres. Enfin, la Cour n’avait pas que des désavantages, comme cet excellent vin des vignerons de Lugan.

 « Il est incroyable et effectivement parfait pour l’occasion ! » L’admiration qu’elle lisait sur le visage du jeune noble l’aurait fait ronronner de plaisir, mais elle se contenta de sourire ; un sourire teinté de fierté. La tenue était effectivement parfaite. Ariel n’aurait jamais l’occasion de la porter ; autant que ce soit quelqu’un en qui elle tenait qui la porte et qui fasse honneur à son métier de tisserande.
« Il était pour Ariel... Je ne sais pas quoi en faire. Qu’il reste ici me fend le cœur, tant de travail pour que ce soit juste les meubles qui l’admire...»
Elle hausse les épaules. Il mérite vraiment mieux que de rester enfermé dans un bureau jusqu’à ce que les mites viennent grignoter le tissu au fil des années. Et les rares commandes qu’elle a en cours ne concordent pas avec le costume déjà réalisé.

« C’est vraiment adorable Valeriane, mais tu ne peux pas m’offrir un tel présent…Ce costume est absolument magnifique, je ne peux pas l’accepter gratuitement, cela représente des heures de travail et surtout une richesse dans le tissu. » 
Elle ouvre la bouche, prête à riposter, prête à le convaincre. Elle n’offre que rarement des biens tels que celui-ci ; un tel don, ce n’est pas de la charité, cela témoigne toute l’affection qu’elle avait pour Ambroise.
« Tu sais tout aussi bien que moi le coût d’un tel costume et je compte bien te le régler. En plus tu me facilites la vie, il est déjà taillé et autant dire que la coupe est exactement comme je l’avais imaginé pour le bal. »
Aussi têtu qu’elle. Elle pose les mains sur le bureau, s’y penche légèrement, un léger sourire sur les lèvres. Elle a bien une idée derrière la tête, quoiqu’il arrive. Elle balaye ses protestations d’un geste de la main.
« Tu n’en payeras que la moitié. Ne discute pas, Ambroise, c’est mon dernier mot. Tu feras fureur dans un tel costume, et je suis sûre que tu ne laisseras pas Juliana Savelli insensible. Ni personne d’autre en fait. »
Le sourire espiègle qu’elle arborait faisait étinceler ses prunelles. Une autre façon de pousser son ami dans les bras de celle qui le faisait chavirer depuis des années. Elle retourna s’asseoir à côté de lui. Elle hésita un instant avant d’aborder le sujet, mais la question lui brûlait les lèvres, et elle ne put la retenir bien longtemps.
« Lui as-tu parlé de ce que tu ressens pour elle ? »
Au diable les nobles et les convenances, s’il ne le faisait pas, il le regretterait toute sa vie, Valeriane en était sûre. Et ça le rongerait petit à petit.
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Ambroise Alhuïn

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LE FEU : Coeur pris, main libre. Il est amoureux depuis de longues années à une femme qui est promise à un autre. Jamais il ne pourra avouer ses sentiments et en tant que noble, viendra bien le moment où il se devra de faire perpétuer sa lignée.
LE DESTIN : Noble, chevalier. Il a choisi de suivre sa propre voie plutôt que celle de la joaillerie comme sa famille, il est heureux de son choix qui reflète véritabelement sa personnalité et sa loyauté.
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyMar 7 Avr - 22:25

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« Buvons à la simplicité, et à la bonne compagnie » Ambroise leva à son tour son verre pour trinquer avec elle. Il fallait bien avouer que sur ce point ils se ressemblaient énormément, la simplicité était une valeur sûre. Par moment, il rêvait d’un monde où il n’aurait pas besoin de s’embarrasser de toutes ces convenances et du protocole, il voulait simplement être lui. Faire ce qu’il voulait lorsqu’il le désirait, oser avouer ses sentiments sans avoir peur des conséquences, vivre le moment présent tout simplement… Mais voilà, il n’était pas un simple jeune homme, il était un noble, un Alhuïn et de ce fait certaines obligations pesaient sur ses épaules. Certes, il avait pu s’en décharger en partie lorsqu’il avait choisi de ne pas prendre la suite de l’entreprise familiale et de changer de voie du tout au tout, mais cela ne changeait rien à la pression qu’il avait constamment sur ses épaules. Il donnerait cher pour vivre une vie plus simple… D’ailleurs, lorsqu’il était allé voir, encore une fois, l’élevage des griffons avant de partir à Heledir il s’était dit que cette vie aurait pu lui plaire. Qu’il aurait été ravi d’être l’apprenti d’Ombeline et ainsi côtoyer des griffons jours après jours sans soucis de courbettes. Sauf que voilà, la vie n’était pas toujours simple et peut-être que s’il était né dans une autre famille il aurait tout de même voulu une autre vie. Quoi qu’il en soit, il remerciait sa bonne étoile de l’avoir poussé à venir voir Valeriane, cela lui faisait un bien fou. Au final, il avait autant besoin d’elle que elle de lui…

« Il était pour Ariel... Je ne sais pas quoi en faire. Qu’il reste ici me fend le cœur, tant de travail pour que ce soit juste les meubles qui l’admire...» Oh…Il était pour Ariel, dans le fond, Ambroise aurait pu en douter, car ce n’était pas la politique de la maison que de faire des costumes à l’avance. Autrement dit, il était logique que ce costume était destiné pour quelqu’un et de ce fait, cela le touchait encore plus qu’elle veuille le lui donner alors qu’il était censé être pour son défunt mari. « C’est un honneur que tu veuilles me le confier, vraiment. » Preuve encore du cœur immense de Valeriane et de l’admiration son borne qu’Ambroise pouvait ressentir pour elle. C’était vraiment une femme remarquable. Voilà pourquoi Ambroise ne se voyait vraiment pas accepter ce costume sans payer quoi que ce soit. Il aurait dû être à Ariel, elle avait travaillé dessus et il était extraordinaire, il se sentirait comme un voleur de l’avoir gratuitement vu tout ce qu’il y avait en jeu. Ainsi, il se mit à argumenter bec et ongle pour la pousser à revenir sur son idée de cadeau, mais dans le fond, Ambroise savait très bien qu’elle était aussi têtue que lui, si ce n’était plus têtue encore.

« Tu n’en payeras que la moitié. » C’était un accord plutôt honnête, au moins n’aurait-il pas l’impression de lui voler un costume d’une aussi grande qualité et surtout… Il savait pertinemment qu’il ne servait à rien de lui refuser cela, mais il ne pu s’empêcher d’ouvrit la bouche pour protester, sauf que comme il se l’était imaginé directement elle riposta. « Ne discute pas, Ambroise, c’est mon dernier mot. Tu feras fureur dans un tel costume, et je suis sûre que tu ne laisseras pas Juliana Savelli insensible. Ni personne d’autre en fait. » Juliana… Elle avait donc compris… Entendre son prénom lui fit un pincement au cœur, lui qui avait quitté Kaern à la hâte pour quelques jours en espérant la chasser de ses pensées, voilà qu’elle revenait au galop. « J’imagine que cela ne sert à rien de protester davantage… Alors merci, c’est vraiment un superbe costume et je le porterais avec fierté. » Surtout sachant qu’il aurait dû revenir à Ariel, Ambroise le porterait donc avec d’autant plus d’honneur, en la mémoire d’un homme merveilleux. C’est alors qu’elle revient s’asseoir à côté de lui et au vu de la lueur malicieuse dans ses yeux, Ambroise se mit à craindre ce qu’elle avait en tête.

« Lui as-tu parlé de ce que tu ressens pour elle ? » Et voilà, elle avait deviné… Nouvelle preuve que Valeriane arrivait à le percer à jour sans la moindre difficulté. « Je ne lui en ai pas parlé et… » Il marqua un temps d’arrêt. « Je ne compte pas le faire. » Voyant l’objection dans les yeux de Valeriane, il s’empressa d’ajouter. « Elle va épouser un prince, ce mariage compte énormément pour sa famille et je sais que sa famille compte énormément pour elle. Elle…ne pourrait pas leur tourner le dos sans être accablée de chagrin. Au moins dans la situation présente, il n’y a que moi qui aie du chagrin. » Cela faisait bizarre de le dire à haute voix, et pourtant… C’était bien là la vérité. « Je lui ai offert un bracelet… » Il ne savait pas pourquoi il avait dit ça, mais il avait eu besoin de l’avouer à quelqu’un. Il lui avait offert un bracelet et en tant que fils de joaillier cela paraissait évident qu’il en était le créateur. Comme quoi, il pouvait exprimer ses sentiments via l’art de la joaillerie mais pas à travers des mots…  
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Valeriane Tisserêve

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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyMer 8 Avr - 15:55

 
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« C’est un honneur que tu veuilles me le confier, vraiment. »
Elle esquisse un bref sourire ; il n’atteint pas ses yeux. Puis, elle hausse les épaules. Le costume était de toute manière beaucoup trop raffiné pour le mari d’une marchande de vêtements. Elle l’avait réalisé à la demande d’Ariel ; il lui avait demandé un costume pour ses fréquentations à la Cour. Il y avait toujours eu un fossé entre eux, un fossé qu’elle avait cru pouvoir enjamber, qu’elle avait cru pouvoir combler, mais les mois avant qu’il ne décède lui avait fait douter. Lors de sa grossesse, le fringuant et courtois noble qu’Ariel était, s’était révélé autoritaire et intraitable. Le fossé s’était élargi, et elle avait regardé son mari s’éloigner. Et le costume, aussi magnifique soit-il, lui rappelait leurs dernières disputes. Valeriane aurait certainement pu trouver un autre acheteur, mais qu’Ambroise le porte retournait la situation, et c’était une façon pour elle, de lui témoigner toute son amitié.

« J’imagine que cela ne sert à rien de protester davantage… Alors merci, c’est vraiment un superbe costume et je le porterais avec fierté. »
Elle sourit, une fois de plus ; mais cette fois-ci, ses yeux pétillèrent. Au travers d’Ambroise, c’est aussi la maison Tisserêve qu’il rendrait fier en portant le costume. Bien que commandé par Ariel, c’était Valeriane qui s’en était occupée ; elle ne laissait personne, pas même son mari, lui dicter comment tisser, et encore moins comment gérer son temps et ses affaires. Une telle détermination aurait pu être sa perte face à un autre, et pourtant au fil des années, ce caractère bien ancré, lui avait permis de gravir - et de faire gravir à sa famille - les marches de la fortune. N’en déplaise au plus aisé des nobles, les rumeurs allaient bon train sur la trésorerie des Tisserêve. Le fait qu’ils soient extrêmement discrets sur ce détail n’était pas sans animer de vives messes basses.

« Je ne lui en ai pas parlé et…  Je ne compte pas le faire. » Elle fronça les sourcils, prête à riposter, mais il ne lui en laissa pas le temps.
« Elle va épouser un prince, ce mariage compte énormément pour sa famille et je sais que sa famille compte énormément pour elle. Elle…ne pourrait pas leur tourner le dos sans être accablée de chagrin. Au moins dans la situation présente, il n’y a que moi qui aie du chagrin. »
Elle resta un instant interdite. Le courage d’Ambroise la figeait sur place. Il devait se battre avec lui-même, entre sa franchise et sa tristesse d’un amour qu’il pensait perdu.
« Oh, Ambroise. »
Il se laisserait déchirer le cœur pour qu’elle n’aie pas le sien brisé. Elle hésita un instant, choisissant ses mots avec soin ; étrange comportement de la part de la tisserande qui n’hésitait que rarement à exprimer le fond de ses pensées.
« prends garde, à ce que les non-dits ne te déchirent pas de l’intérieur. »
Car la culpabilité est plus tranchante que le fil d’une épée ne le sera jamais.
« Je lui ai offert un bracelet… 
- A lui seul ce présent en dit beaucoup. Elle a beaucoup de chance de t’avoir. Et moi aussi. » rajoute-t-elle avec un bref sourire ; à n’en pas douter, Ambroise avait forgé ce bracelet lui-même. Une preuve d’un amour interdit, à demi-mots, caché de tous.
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Ambroise Alhuïn

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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyJeu 9 Avr - 11:05

※ If you need me, I’ll be right there ※
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S’il avait pu, peut-être qu’Ambroise aurait essayé de détourner la conversation pour ne pas avoir à parler de Juliana, car dans le fond, s’il était venu c’était pour être là pour Valeriane mais aussi pour éviter de penser à la jeune femme prête à se marier. Mais voilà, il savait également que Valeriane ne le laisserait pas s’en tirer à si bon compte et étant donné qu’elle avait réussi à deviner les sentiments qu’il pouvait éprouver pour Juliana, elle méritait d’avoir la réponse à sa question. Ainsi, il lui expliqua qu’il ne lui en avait pas parlé, et qu’il n’allait pas le faire. Evidemment, il avait bien vu qu’elle s’apprêtait à riposter mais il était plus rapide et c’est ainsi qu’Ambroise lui expliqua la raison de son choix. Il préférait que la seule personne emplit de chagrin soit lui et non Juliana. Après tout, il la connaissait depuis dix ans maintenant, alors il ne pouvait que connaître les réactions de cette dernière et il savait donc qu’elle ne serait pas heureuse si elle venait à tout quitter, à abandonner sa famille. Il ne pouvait pas lui demander ça, d’autant plus qu’il ignorait si elle pouvait ressentir les mêmes sentiments que lui, alors à quoi bon… Il préférait garder son amitié, c’était déjà ça.

« Oh, Ambroise. » Voilà aussi pourquoi il ne voulait de base pas en parler avec Valeriane… Elle avait perdu son époux et voilà que lui, il lui parlait d’un amour perdu alors qu’elle était bien vivante. Dans le fond, il se sentait un peu égoïste sur les bords, mais en même temps, Valeriane semblait vouloir en parler. « Prends garde, à ce que les non-dits ne te déchirent pas de l’intérieur. » Elle avait raison, forcément… Les non-dits pouvaient le déchirer avec violence, surtout lorsqu’il se trouvait en présence de Juliana. Il était là pour elle, et il le serait toujours, mais cela le blessait tellement de parler avec elle de son avenir sachant qu’il n’en ferait pas parti…pas en tant qu’époux en tout cas, juste en tant qu’ami. C’était dur, très dur, mais après tout, il n’avait pas le choix. Sa ligne de conduite le forçait à agir ainsi, pour elle. « J’essaierai… Ce sera certainement plus facile lorsque je serais retourné à Galadhorn. Là, lorsque je la voie à Kaern c’est vraiment étrange. D’autant plus étrange lorsque j’ai escorté les Savelli jusqu’à la capitale pour qu’elle se fiance devant le royaume entier. » Il secoua la tête dépité, il voulait vraiment pas aller à ce bal.

Il lui avoua alors qu’il lui avait offert un bracelet. « A lui seul ce présent en dit beaucoup. Elle a beaucoup de chance de t’avoir. Et moi aussi. » Ambroise releva alors son visage vers Valeriane et esquissa un délicat sourire. « Moi aussi j’ai de la chance de t’avoir. Je suis vraiment ravi d’avoir fait tout ce chemin. » Et il était sincère, surtout qu’elle avait eu raison tantôt, les non-dits risquaient de le déchirer de l’intérieur, mais au moins en en parlant avec Valeriane celui lui enlevait un poids du cœur. « Surtout que grâce à toi je vais pouvoir faire tourner des têtes lors de ce bal. » Il en parlait un peu à la légère, mais en même temps, cela lui faisait du bien de rire un peu sur le sujet et de se dire que même s’il ne pourrait plus être avec Juliana, peut-être une autre femme l’attendait quelque part. Qui sait… « Et dis-moi, comment se débrouille ton apprenti ? » Il fallait bien avouer qu’il aimait bien lui poser cette question lorsqu’il venait pour suivre un peu l’évolution de celui qu’elle avait pris sous ailes, car aux yeux d’Ambroise c’était tellement beau de pouvoir transmettre son savoir.
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyJeu 9 Avr - 14:48

 
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Elle hésite.
Elle hésite à lui parler, à lui ouvrir son cœur, à laisser échapper la culpabilité monstre qu’elle ressent. Elle hésite et pourtant elle sait qu’Ambroise n’est là que pour elle. Mais elle est comme ça, Valeriane, les sentiments et la douleur, elle n’aime pas les partager, elle ne sait pas comment les communiquer verbalement. Et pourtant lui se confie si aisément ; oh, ce qu’elle aimerait être si à l’aise.
 « J’essaierai… Ce sera certainement plus facile lorsque je serais retourné à Galadhorn. Là, lorsque je la voie à Kaern c’est vraiment étrange. D’autant plus étrange lorsque j’ai escorté les Savelli jusqu’à la capitale pour qu’elle se fiance devant le royaume entier. »
Elle l’envie, elle l’admire, pour ce courage dissimulé dont il fait preuve, continuant à côtoyer la femme qu’il aime et qu’il ne pourra pas avoir. Devoir supporter les règles de la Cour, alors que son cœur crie amour. La déception est si visible sur le visage d’Ambroise, qu’elle fend le cœur de Valeriane. Là, à l’instant, elle serait capable de chevaucher jusqu’à Kaern, de trouver cette Julliana, de la secouer, de l’intimer d’écouter son cœur plutôt que sa famille.
« Oui, ça n’a pas dû être facile. »

Une pause, encore hésitante.
« Ambroise... » Elle soupire, souffle. « Je ne sais pas comment dire ça, mais il faut que ça sorte. Je n’en ai parlé à personne d’autre. » Il faut que ça sorte. Elle ne peut pas garder cette culpabilité pour elle, ça la ronge de l’intérieur.
« Ariel... Ariel n’était pas celui que tu penses. Il, enfin, si, au début. Les choses ont changé quand je suis tombée enceinte. Il a changé, il rentrait rarement, il ne voulait plus que je m’occupe des clients. Comme si ... Comme si être enceinte était une maladie contagieuse ! »
Elle en tremble, de colère, de fureur incontrôlée autrefois si parfaitement maîtrisée.
« On s’est disputés juste avant qu’il ne parte en livraison pour les Ardenais. C’est moi qui devait l’effectuer. Il a remis en question tout ce que j’étais, tout ce pour quoi je me suis battue des années. Quel genre de mari fait ça? »
Elle contrôle sa voix, toute juste, mais on discerne du ressentiment, de la colère, indéniablement.
« Et puis il n’est pas revenu. »
Elle ne sait plus comment réagir. Tristesse ? Sa relation avec Ariel n’était plus le conte de fée que cela avait été. Elle n’éprouve plus de tristesse face à sa mort ; es-ce pour autant normal ? Ne devrait-elle pas le pleurer comme toute bonne épouse ? Elle ne le peux pas, rongée par sa fureur, par les mots qu’il a apposés au fer rouge dans son esprit.

« Moi aussi j’ai de la chance de t’avoir. Je suis vraiment ravi d’avoir fait tout ce chemin. »
Ils se rendent service l’un l’autre, se confortent réciproquement. Si Valeriane rêve d’un autre frère, elle l’a trouvé en Ambroise.
« Surtout que grâce à toi je vais pouvoir faire tourner des têtes lors de ce bal. »
Elle sourit.
« Tu m’en diras des nouvelles, surtout. J’adore savoir quel effet ont mes créations, surtout cette pièce-là qui est une première sortie des ateliers Tisserêve ! »
Habituellement c’est le tailleur qui se charge de coudre et de réaliser les costumes. Valeriane se contente de fournir le tissu et les étoffes. Parfois d’assister quelque peu le tailleur, mais jamais de réaliser une pièce comme celle qu’ils ont devant les yeux.
« Et dis-moi, comment se débrouille ton apprenti ?
- Il est incroyable, peut être plus doué pour les tissus, les étoffes et la couture que je ne le suis ! Sans aucun doute qu’il sera meilleur que moi dans ce domaine-là. En ce qui concerne le marchandage ... Il a encore des progrès à faire. »
Elle ne tarit pas d’éloges sur son apprenti ; elle admire profondément le gamin pour sa ténacité, retrouvant un peu d’elle en lui, et sa détermination, est semblable à celle de Valeriane. Il lui manque en effet les rudiments du commerce, mais elle ne s’inquiète pas, cela viendra avec le temps.
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Ambroise Alhuïn

Ambroise Alhuïn
Chevalier de Galadhorn
« Now there's only love in the dark »

LA PROPHETIE : If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane X1h1
Rps en cours : NiamhCassiopéeEmmaIseultLéandrosMerrilArianaAmbriana IIIAthelleenAmaraWarlhuin IKlervia

If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane Galadh10

LES PARCHEMINS : 674
L'AME : Cattleya
LE REGARD : Daniel Sharman
LE TEMPS : Vingt-six ans
LE SANG : Galadhorn. Loyal jusqu'au bout des ongles, il ne pourrait jamais tourner le dos à sa terre d'origine, encore moins la trahir.
LE FEU : Coeur pris, main libre. Il est amoureux depuis de longues années à une femme qui est promise à un autre. Jamais il ne pourra avouer ses sentiments et en tant que noble, viendra bien le moment où il se devra de faire perpétuer sa lignée.
LE DESTIN : Noble, chevalier. Il a choisi de suivre sa propre voie plutôt que celle de la joaillerie comme sa famille, il est heureux de son choix qui reflète véritabelement sa personnalité et sa loyauté.
LES ROSES : 4595
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyJeu 9 Avr - 22:47

※ If you need me, I’ll be right there ※
« When you're dreaming all your nightmares, I'll come tackle the monsters, I'll find where they hide in the nightime. If you need me, I'll be right there, when you're happy and you're scared, I'll be by your side even if I'm not next to you.. »
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Ambroise voyait bien que Valeriane avait le coeur lourd… Il aurait voulu lui dire qu’elle pouvait se confier à lui, mais dans le fond il ne voulait pas la pousser tant qu’elle n’était pas prête. Après tout, il était là pour la soutenir, pas pour la brusquer. « Oui, ça n’a pas dû être facile. » Effectivement, cela n’avait pas été facile, et il voulait répondre que cela ne devait pas être aussi dur que la perte d’un être chère. Après tout, Juliana était en vie, Ariel non, ce n’était pas comparable… Mais elle eut tôt fait de s’exprimer avant qu’il ne puisse le faire. « Ambroise...Je ne sais pas comment dire ça, mais il faut que ça sorte. Je n’en ai parlé à personne d’autre. » Maintenant, Ambroise était intrigué, de quoi voulait-elle lui parler… Certes, il se doutait que cela devait concerner Ariel, mais au vu de la souffrance et de la culpabilité qui pouvait se discerner sur ses traits, il se doutait qu’il y avait bien plus encore. « Tu peux tout me dire. » Il était là pour elle, pour être une oreille, une épaule. Toujours. « Ariel... Ariel n’était pas celui que tu penses. Il, enfin, si, au début. Les choses ont changé quand je suis tombée enceinte. Il a changé, il rentrait rarement, il ne voulait plus que je m’occupe des clients. Comme si ... Comme si être enceinte était une maladie contagieuse ! »

Il voyait très bien ce qu’elle voulait dire, car malheureusement beaucoup d’hommes avaient tendance à rabaisser les femmes lorsque celles-ci devenaient des mères, comme si elles n’étaient plus capables de faire leur travail correctement. Alors que de son côté, Ambroise les admirait. Elles étaient tellement fortes. Donner la vie devait être une réelle épreuve et une bénédiction à la fois. Voilà pourquoi il arrivait tout à fait à visualiser ce qu’elle disait même s’il n’arrivait pas à comprendre Ariel… Il posa donc une main sur celle de Valeriane, comme pour lui montrer qu’elle pouvait continuer, qu’il était là. « On s’est disputés juste avant qu’il ne parte en livraison pour les Ardenais. C’est moi qui devais l’effectuer. Il a remis en question tout ce que j’étais, tout ce pour quoi je me suis battue des années. Quel genre de mari fait ça? Et puis il n’est pas revenu. » Ambroise écarquilla légèrement les yeux, il comprenait d’autant plus la culpabilité qu’elle pouvait ressentir, mêlé à de la colère et de la tristesse. Le fait de s’être disputés juste avant qu’il ne parte, puis qu’il ne meurt, cela ne devait vraiment pas être évident… Il esquissa alors un petit sourire qui se voulait rassurant, protecteur, tout en caressant du bout de son pouce le dos de la main de Valeriane.

« Ariel n’a pas dû se rendre compte à quel point tu étais forte. Il avait peut-être peur pour toi, pour le bébé… » il avait hésité à utiliser ce mot, car elle l’avait perdu, mais elle en avait parlé avant lui. « Mais même si c’était le cas, il n’aurait jamais dû te traiter ainsi. Tu es une femme remarquable. Certainement la femme la plus forte que je connaisse et il aurait dû s’en rendre compte. » Il marqua un temps d’arrêt avant d’ajouter. « Pour autant, il ne faut pas que tu t’en veuilles pour ce qui s’est passé… Il faut lui pardonner et te pardonner également. » Car il se doutait bien qu’elle devait se sentir mal pour leur dispute juste avant sa mort… « Essaie de te remémorer tous vos bons moments en essayant de mettre de côté les dernières semaines avant son décès… Votre histoire ne se résume pas qu’à ça. Alors souviens-toi des bons souvenirs. » Peut-être était-ce là plus facile à dire qu’à faire, mais Ambroise savait pertinemment que si elle continuait à culpabiliser et à être en colère, elle n’arriverait jamais à passer outre ce malheur.

Puis petit à petit, ils se mirent à parler du bracelet et du fait qu’il allait faire tourner des têtes lors du bal. Une façon pour eux de parler de choses plus positives et surtout de continuer à avancer, l’un comme l’autre. « Tu m’en diras des nouvelles, surtout. J’adore savoir quel effet ont mes créations, surtout cette pièce-là qui est une première sortie des ateliers Tisserêve ! » Bien évidemment qu’il allait lui donner des nouvelles une fois le bal passé. « Je te promets de t’envoyer un message le lendemain du bal pour te raconter les moindres détails ! » Puis, il se mit à poser des questions sur son apprenti. « Il est incroyable, peut être plus doué pour les tissus, les étoffes et la couture que je ne le suis ! Sans aucun doute qu’il sera meilleur que moi dans ce domaine-là. En ce qui concerne le marchandage ... Il a encore des progrès à faire. » Un sourire se posa sur les lèvres d’Ambroise. « C’est vraiment merveilleux ! Tu dois être tellement fière de lui qu’il arrive autant à s’améliorer ! Par contre le marchandage…disons que c’est un coup de main à prendre et que ce n’est pas toujours très évident. » Et il savait aussi de quoi il parlait puisqu’il avait dû marchander de temps en temps pour le compte de ses parents.
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Valeriane Tisserêve

Valeriane Tisserêve


Réponse du poète.
▬ LES AMES CROISEES.:
LA PROPHETIE : If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane Tumblr_orr7k1gJmS1rsb37po2_r1_640

If only would men think instead of fight, there might be more good ones left.

If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane Thoron10
L'ENVOL : tisserande & marchande des meilleurs tissus d'Elenath.
LES PARCHEMINS : 168
L'AME : kassie
LE REGARD : tamla kari
LE TEMPS : trente ans
LE SANG : thoron
LE FEU : veuve, encore trop récent pour qu'elle ne songe à se remarier.
LE DESTIN : bourgeoise fortunée, acerbe marchande douée pour les affaires.
LES ROSES : 3790
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyVen 10 Avr - 14:14

 
if you need me, i’ll be right there

Se confier, parler de ses sentiments, ce n’est jamais évident.
Elle savait qu’Ambroise l’écouterait quoiqu’il arrive, quoiqu’elle dise ; mais ce n’est pas ainsi qu’elle fonctionnait. Sa propre famille, hormis son frère, n’étaient pas très sentimentaux, ils avaient tendance à garder leurs émotions et à continuer à vivre. Quelque part, elle en porte les marques. Si Louis sait tout ce qu’elle a sur le cœur, c’est différent lorsqu’il s’agit d’en parler à quelqu’un. Elle ne compte pas vraiment son frère comme une personne ; ils sont deux moitié d’une même personne, aussi fusionnel que peuvent l’être des jumeaux, et surtout, Louis la connaît par cœur et lui tire les vers du nez aussitôt.
Peut être aurait-elle dû considérer Ambroise comme elle le fait avec Louis.
S’ouvrir aux autres est d’autant plus compliqué lorsque l’on perd un être cher.
On se protège, on se barricade derrière les murs d’une citadelle imaginaire.

Elle se confie alors, laisse parler son coeur, pour la première fois depuis la mort d’Ariel. Sa franchise légendaire ne s’applique pas avec ses sentiments. Sauf si elle sait qu’elle sera écoutée, et qu’elle trouvera un peu de réconfort. Et elle sait qu’Ambroise est là juste pour ça, sinon, pourquoi diable aurait-il fait tout ce chemin ? Sa sollicitude la touche plus qu’elle ne le dit, mais elle n’oublie pas.

« Ariel n’a pas dû se rendre compte à quel point tu étais forte. Il avait peut-être peur pour toi, pour le bébé…  Mais même si c’était le cas, il n’aurait jamais dû te traiter ainsi. Tu es une femme remarquable. Certainement la femme la plus forte que je connaisse et il aurait dû s’en rendre compte. »
Il a pris sa main, soutient supplémentaire physique. Elle ne pleure pas, la tisserande, ses larmes ont séché depuis des semaines, balayées par la colère, le ressentiment, et la culpabilité. Même à la mention de son enfant mort, elle ne bronche pas.
Elle ne sait pas si ce qu’Ambroise dit est vrai, elle ne saura jamais si effectivement Ariel avait agi par peur pour elle et pour le bébé... et pourtant, une voix dans le fond de son esprit continuait à lui dire que non, que ce qu’il avait voulu, c’était la contrôler.
« Pour autant, il ne faut pas que tu t’en veuilles pour ce qui s’est passé… Il faut lui pardonner et te pardonner également.  Essaie de te remémorer tous vos bons moments en essayant de mettre de côté les dernières semaines avant son décès… Votre histoire ne se résume pas qu’à ça. Alors souviens-toi des bons souvenirs. » 
Elle sourit brièvement.
« Non, bien sûr... C’est juste que.. je ne suis même plus sûre de mes souvenirs, s’ils sont si bons que ça. »
Elle déteste Ariel pour avoir tout remis en question ; elle repasse les moindres souvenirs dans les détails, remarquant chaque geste qu’il a eu, chaque parole, à la recherche du déclenchement, de son changement, et elle le voit partout.
Elle soupire.
« Ça passera. »
C’est une mauvaise passe.

« Je te promets de t’envoyer un message le lendemain du bal pour te raconter les moindres détails ! » lui répondit-il ensuite à sa demande de la tenir au courant de l’effet du costume.
Valeriane voit rarement ses propres créations à l’oeuvre, et celle-ci est particulière à ses yeux. Ils en viennent à discuter de son apprenti.
« C’est vraiment merveilleux ! Tu dois être tellement fière de lui qu’il arrive autant à s’améliorer ! Par contre le marchandage…disons que c’est un coup de main à prendre et que ce n’est pas toujours très évident. »
Elle esquisse un bref rire. Parfois, elle oublie qu’Ambroise aussi, a eu une vie de marchand, sa famille étant dans la joallerie. Elle hausse les épaules.
« Toi comme moi, on sait que ça vient surtout avec l’expérience ! On ne se fait plumer qu’une fois en général. »
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Ambroise Alhuïn

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LE TEMPS : Vingt-six ans
LE SANG : Galadhorn. Loyal jusqu'au bout des ongles, il ne pourrait jamais tourner le dos à sa terre d'origine, encore moins la trahir.
LE FEU : Coeur pris, main libre. Il est amoureux depuis de longues années à une femme qui est promise à un autre. Jamais il ne pourra avouer ses sentiments et en tant que noble, viendra bien le moment où il se devra de faire perpétuer sa lignée.
LE DESTIN : Noble, chevalier. Il a choisi de suivre sa propre voie plutôt que celle de la joaillerie comme sa famille, il est heureux de son choix qui reflète véritabelement sa personnalité et sa loyauté.
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If you need me, I’ll be right there ※ Valeriane EmptyLun 13 Avr - 16:46

※ If you need me, I’ll be right there ※
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Ambroise ne pouvait qu’imaginer la douleur que Valeriane avait dû ressentir lorsqu’il l’avait traité de la sorte, mais il essaya tout de même de la rassurer au mieux, d’être là pour elle. En même temps, c’était bien pour cela qu’il avait fait ce trajet, pour être à ses côtés et lui apporter son soutien autant qu’il le fallait. Alors oui, il essayait d’imaginer ce qu’Ariel avait pu avoir en tête, mais dans le fond, il n’y avait pas vraiment d’explications à un tel comportement… Après tout, il aurait dû être une aide, un soutien, et non pas lui mettre des bâtons dans les roues en la croyant incapable de faire son travail. Car une chose était certaine, c’était que Valeriane était loin d’être une incapable. Bien au contraire, cette dernière avait toujours été déterminée, travailleuse, donnant son temps et son énergie à l’entreprise familiale et jamais il n’avait connu une personne aussi dévouée qu’elle. Alors oui, Ambroise essayait de la rassurer, de voir un côté plus positif chez Ariel, mais dans le fond, il était en colère contre ce dernier d’avoir pu oser douter un seul instant de la capacité de Valeriane à tout gérer. Car pour Ambroise, un couple était synonyme de soutien, de confiance, de communication, sans cela tout s’effondrait. Visiblement, avant son décès, Ariel avait détruit tous les fondements de leur relation en mettant ainsi le doute dans l’esprit de Valeriane.


« Non, bien sûr... C’est juste que.. je ne suis même plus sûre de mes souvenirs, s’ils sont si bons que ça. »  Oh…Comme Ambroise aurait aimé secouer Ariel par les épaules pour lui dire à quel point il avait été stupide et antipathique. Mais voilà, Ariel était mort et de ce fait, Valeriane aura toujours au fond d’elle ce doute. Cette inquiétude de savoir si ce qu’ils avaient vécus étaient réels ou si cela n’avait été qu’un tissu de mensonge de la part d’Ariel qui ne s’était finalement véritablement dévoiler que quelques semaines avant sa mort...  Cela devait être horrible comme sentiment. « Tu penses que ce n’était pas juste dû à ta grossesse S’il était ainsi ? Et qu’il était déjà comme ça avant ? » Cela étonnait tellement Ambroise qui les avait toujours vu comme un couple solide, amoureux, heureux… Comme quoi parfois, tout n’est pas ce que l’on croit. Et c’était difficile, car il ne voulait qu’une seule chose pour sa sœur de cœur et non de sang, qu’elle soit heureuse, sincèrement. « Ça passera. » Il hocha la tête, oui sûrement que cela finirait par passer, tout comme lui il finirait peut-être par accepter pleinement le fait que Juliana allait être mariée à un autre. « On dit que le temps fait des merveilles… » Tout du moins il l’espérait, sincèrement.

« Toi comme moi, on sait que ça vient surtout avec l’expérience ! On ne se fait plumer qu’une fois en général. » Un sourire amusé étira les lèvres d’Ambroise, effectivement l’expérience était primordiale pour réussir à marchander et il fallait bien avouer qu’il se reconnaissait dans ses propos. Il s’était fait plumer une fois et autant dire que par la suite il avait fait très attention. Certes, cette vie là lui semblait tellement loin désormais, mais il n’en demeurait pas moins qu’il avait passé plus de temps de sa vie dans la joaillerie que dans la chevalerie, alors ce serait toujours une part de lui. « Espérons tout de même qu’il ne se fasse pas trop plumer lors de son unique fois. » Et c’est alors qu’Ambroise émit un petit rire. « Même si pour tout avouer, je m’étais vraiment fait avoir pour ma part. Il y a tellement de détails à prendre en compte. » La matière première, la main d’œuvre, le temps de travail, la livraison. Oui c’était beaucoup de choses à garder en mémoire. « Et quand est-il de ton frère ? Il se porte bien ? La chevalerie lui convient toujours autant ? » Après tout…ils étaient semblables Ambroise et lui puisqu’ils avaient tous les deux choisi la chevalerie plutôt que l’entreprise familiale. De ce fait, il demandait toujours de ses nouvelles lorsqu’il passait voir Valeriane.  
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