nom, prénoms : Lavellan Sybil. Un nom qu'elle ne signe pas sur beaucoup de ses oeuvres, de peur de représailles. âge, lieu de naissance : 36 ans, dans un petit village sans nom sur la côte des Îles Galadhorn. groupe : Îles Galadhorn, bien qu'elle n'offre son allégeance qu'à celui qui lui offrira la plus belle histoire.; métier : Ménestelle. Barde. état civil : célibataire guilde : La troupe du gémeau.

Si elle n'ouvre pas la bouche, Sybil est plus que banale dans une foule. Facilement oubliable, elle se sert de cette capacité pour observer dans le moindre détail ce qu'il se passe autour d'elle. À vrai dire, en dehors de ses spectacles, elle est plutôt silencieuse, préférant écouter et noter ses idées sur des feuilles qu'elle garde toujours dans une sacoche sur sa taille. Elle se garde bien d'avouer ses idées à voix haute, plus par peur d'influencer ses interlocuteurs que par timidité.

Dans ses écrits, elle ne se gêne pas pour bousculer l'ordre établi. C'est avec une rigueur presque obsessive qu'elle dépeint les faits, bons ou mauvais, mettant en valeur les protagonistes ou non, et ce, sans se soucier de froisser les plus grands. De ce fait, elle ne signe que très rarement de son nom ses chansons touchant les nobles et la royauté, prétextant avoir reçu le texte d'une certaine Langue d'Argent lorsqu'elle chante. Et lorsqu'elle le fait, on oublie sa banalité. Sa voix lui apporte une prestance qu'elle n'a pas hors de la scène.

Chanter, d'ailleurs, est la seule chose à laquelle elle excèle. Elle divertit tout public en échange de vivres ou d'un abri, bien qu'elle préfère les compensations en argent. Peu regardante sur son auditoire, elle n'a pas de problème à chanter pour l'Ordre du poisson un soir, pour un noble le lendemain midi, puis à l'Écrin Doré pour le dîner. Elle a bien essayer d'apprendre à se défendre, mais sa maladresse lui empêche les armes de précision et sa faiblesse, les armes lourdes. Elle se contente donc d'un poignard ou deux, préférant s'entourer de mercenaires pour sa protection.


ton pseudo :artemisc. comment as-tu trouvé CWM ? : en feuilletant sur PRD. et t'en penses quoi ? : Il est bôôô!!   . des trucs à ajouter/améliorer ? : Pas pour le moment.

*musique de rap*
Sybil Lavellan dans la place
Elle ne vous laissera pas de glaçe
Gare à vos faits, vos dires, vos fesses
Car elle chantera tout avant la messe!

*toux* Hum, je vais me contenter d'écrire des chansons  

INDIRA VARMA ▬ Sybil Lavellan

Les premiers souvenirs de Sybil sont un mélange d’air salé, de peau tannée et de sable chaud. Née dans un village au nom non pertinent sur l’île la plus chaude de Galadhorn, elle a passé la plupart de son enfance sans autre souci que la pluie. Fille du messager du village, elle a très tôt appris à lire et à écrire pour aider son père dans son travail, tout comme ses trois frères et deux soeurs. Contrairement à eux, cependant, elle n’a jamais voulu écrire les pensées des autres.

Dès ses dix ans, Sybil écrivit sa première chanson, dédiée à l’histoire de sa famille. Depuis, c’est avec une vive passion qu’elle raconte ce qu’elle peut accompagnée de son luth.


Ce n’est que lorsque la guerre approcha que le jeune femme s’intéressa à la politique. Les Thorons étaient alors la plus grande puissance et nombre de ses concitoyens s’interrogeaient à mi-mots sur leur futur. Lorsque Eraldan Heledir leva la voix pour accuser Cijan, la famille Lavellan fut la première au courant dans son village. Son père, étant un ancien conseiller de la Cour, fut rappelé pour se préparer à ce que tous les Galadhorniens redoutaient. Au début de la vingtaine, Sybil partit donc pour la capitale.

Elle écouta son père pleurer les morts de Galadhorn, maudire les armes de tous les autres et prier pour une paix inaccessible. N’ayant été formée ni en politique, ni au combat, Sybil n’avait que sa plume et sa voix pour apaiser ses proches. Elle fit donc ses premiers spectacles dans les tavernes de la capitale et dans les villages aux alentours. Ses premières chansons traitaient de petits bonheurs et d’espoir, pour mettre un peu de baume aux coeurs des veuves et des orphelins.

Mais après deux années que Galadhorn a passé à patauger entre massacres et champs de batailles, Sybil décida de s’attarder sur les grands de ce monde. Et elle accusa sans vergogne les abus de ceux qui avaient un peu pouvoir.


Que ce soit un collecteur de taxe profitant de son poste ou d’un homme aux mains baladeuses, elle écrivit et chanta tout ce qu’elle pouvait trouver. Sa nouvelle occupation ne lui attira pas que des amis. Lorsqu’elle fut amenée dans une ruelle sombre par des hommes de main d’un quelconque noble qu’elle avait froissé, elle comprit qu’elle ne pouvait pas continuer ainsi. Elle créa ainsi le nom Langue d’Argent. Pour dissiper les traces, elle distribua les paroles à plusieurs bardes qu’elle avait rencontré lors de ses anciennes représentations.

Petit à petit, alors que la guerre s'essoufflait, elle monta un réseau de ménestrels, écrivant les uns pour les autres, chantant les vérités que personne n’ose regarder. La seule chose qu’exigeait Sybil de ses compères était que Lange d’Argent n’écrive que la vérité absolue et non de simples ragots.


La fin du conflit ne signa pas la fin de Langue d’Argent. Le mouvement que Sybil avait lancé pour dénoncer ce qu’elle pouvait prit plus d’ampleur qu’elle n’aurait pu espérer et elle commença à recevoir des soumissions du continent. En façade, elle continuait ses chants légers jusqu’aux banquets des plus nobles, glanant des infos pour nourrir son réseau. Lorsqu’un groupe de saltimbanque l’invita à les suivre sur le continent, elle n’hésita pas et embarqua avec eux vers l’empire Thoron.

Depuis, elle voyage à travers le monde, offrant une chanson à qui veut et observant silencieusement les actes de chacun.