nom, prénoms : devorak, nom transmis depuis quelques générations déjà, hérité de ton défunt père. ilya, ta mère avait toujours souhaité appeler sa fille ilya un jour, ne laissant guère le choix à ton père le jour de ta naissance. âge, lieu de naissance : cela fait maintenant un quart de siècle que tes pieds foulent cette terre. même si les traits fins de ton visage te rajeunissent davantage. tu es née dans une petite maison, à l'abris des regards, dans la forêt d'heledir. groupe :   sans nom. tu explores le continent afin de venir en aide à ceux qui en ont besoin. ancienne heledir, ta terre natale te manque par moment. métier : ancienne chasseuse, tu es désormais une archère au sein de l'escouade d’Émeraude. état civil : tu as déjà eu un faible pour celui que tu considères aujourd'hui comme ton grand frère, mais c'était il y a longtemps. tu as abandonné depuis l'idée d'avoir une vie amoureuse. à quoi bon quand tu as déjà tout ce qu'il te faut pour être heureuse ? guilde : le régiment du lion.


Tu as toujours été quelque peu garçon manqué. Porter des pantalons, jouer avec un arc plutôt que d'apprendre la broderie, ne pas faire attention à ton apparence... Tout pour exaspérer ta mère. Pour lui faire plaisir, tu as accepté de porter des bijoux dans tes cheveux et de les laisser allonger. Chose que tu fais toujours malgré toutes ses années après sa mort. ◭ Tu as une cicatrice sur le mollet gauche, souvenir d'une mésaventure en forêt. Une morsure d'animal qui a bien failli te coûter ta jambe ce jour-là. ◭ Curieuse, tu adores écouter les conversations des autres - discrètement ou non. Tu te mêles aux autres avec aisance, propageant parfois des rumeurs simplement pour obtenir des informations. Oh oui, tu es espiègle, mais tu te dis que c'est ce qui fait ton charme. Non ? ◭ Tu trouves que les traits de ton visage te rajeunissent trop. Malgré tes vingt-cinq ans, tu as toujours l'impression d'en avoir encore vingt, voire dix-huit. Et cela t'exaspère. Autant d'autres femmes te diraient d'en profiter, autant certains pensent que tu es encore une gamine. Bon sang, mais tu es une adulte ! Tu as déjà assez des membres de l'Escouade qui te considèrent tous comme une petite soeur, pas besoin d'autres nounous hein. ◭ Excellente chasseuse, tu es capable de traquer les animaux dans la forêt. Si besoin, tu utilises tes compétences pour traquer des personnes, mais cela reste rare. ◭ Petit rayon de soleil, tu vois toujours le bon côté des choses. Tu apportes de la joie dans l'Escouade avec tes taquineries et tes vilains tours.


ton pseudo : lumina comment as-tu trouvé CWM ? : grâce à bazzart et t'en penses quoi ? : je l'ai déjà dit, mais superbe des trucs à ajouter/améliorer ? : aimez ma petite Ilya  

Bonjour à tous! Alors, moi, c'est Lumina, 22 ans et québécoise o/ J'adore l'Histoire, tout particulièrement celle de la Chine, du Japon et des Corées. Et oui, j'adore l'Asie et je suis vraiment contente de pouvoir jouer une bouille historique asiatique parmi nous   Sinon, j'adore lire et écrire, jouer au bowling, et le design d'intérieur. Je suis d'ailleurs designer-cuisiniste ! Je suis un peu timide, mais j'adore les liens. Alors, n'hésitez pas à venir me voir  

Xiao Ran Peng ▬ Ilya Devorak

« Papa ! Qu'est-ce que tu nous ramenons aujourd’hui ? »
« Ma petite Ilya ! » s'exclama-t-il, joyeux comme à son habitude, avant de te prendre dans ses bras et de te transporter jusqu'à la maison. « Quelques lapins et un chevreuil ! On va se faire un vrai festin pour ton anniversaire ! »
« Génial ! »

L'innocence de l'enfance. Comme c'est si beau. Isolée du reste du monde, dans cette petite maison qui t'avait vu naître, tu n'avais aucune conscience de ce qui se passait sur le continent. Il n'y avait que tes parents, ton frère aîné, toi et la forêt. Votre petite vie te plaisait grandement. Après tout, tu ne connaissais rien d'autres.

« Je n'arrive pas à croire qu'elle soit meilleure que moi ! »
« Tu vas devoir t'entraîner plus fort grand frère ! » dis-tu en riant aux éclats.

Dès ton plus jeune âge, ton père t'appris à te servir d'un arc à flèche. C'était essentiel pour pouvoir chasser. À peine âgée de huit ans et tu pouvais déjà atteindre le centre de la cible, contrairement à ton frère qui avait encore du mal. Tu aimais bien te vanter à ce sujet. Sauf que ce que tu aimais par-dessus tout, c'était d'apprendre de nouvelles choses auprès de ton père. Comment traquer un animal, comment le dépecer tout en conservant la belle fourrure. Tu n'étais clairement pas intéressée par la couture et la broderie que ta mère souhaitait t'apprendre. C'était comme si elle avait donné naissance à deux garçons, disait-elle souvent. C'était vrai dans un sens. Tu ne portais que tes pantalons, adieu les robes et les jupes. Et tu avais tendance à jurer comme ton père le faisait par moment, même si ce dernier se retenait pour ne pas le faire quand tu étais dans les parages.

« Je reviens plus tard maman ! »
« Fais attention à toi, et sois prudente en ville ma chérie. »

Ce furent les dernières paroles que tu échangeas avec ta mère ce jour-là. Pour la première fois, tu allais en ville pour vendre tes proies et tes fourrures. Tu avais déjà suivi discrètement ton père à plusieurs reprises et tu savais comment il négociait. Comme il était partie avec ton frère, c'était le moment idéal pour y aller ! Tu allais lui prouver que tu n'étais plus une gamine et que tu pouvais très bien aller en ville, rapporter de l'argent pour la famille. Sauf que lorsque tu revins, les flammes engloutissaient ta maison et les arbres aux alentours. Tu allas chercher de l'aider, mais il était trop tard. Le feu était bien trop fort pour être arrêter. Des villageois durent même t'arrêter pour éviter que tu ne te jettes dans le brasier.

Désespérée, ne pouvant rien faire, tu attendis, assise au pied d'un arbre, que les flammes s'éteignent. Et puis, comme si les Dieux t'entendirent, la pluie se mit à tomber. Quelques personnes se proposèrent pour aller voir les débris et ils y trouvèrent trois corps. Il ne t'en fallut pas plus pour t'effondrer. Tu avais espérer que ton frère et ton père aient survécu, qu'ils ne soient pas encore rentrés. Tu étais persuadée qu'ils étaient tous morts. Il ne restait que toi. Seule sur ce vaste continent dont tu ne connaissais que peu de choses, toi qui avais toujours vécu dans la forêt.

« Hey, gamine ! Où tu as pris ces fourrures ? Tu les as volés, n'est-ce pas? Rends-les donc avant que les choses ne se compliquent. »
« Je n'ai rien volé! C'est moi qui les ai chassés ! »
« Ce n'est pas bien mentir. Tu vas t'attirer des ennuies si tu continues !»

Seize ans, et te voilà en errer sur le continent. Tu avais quitté ta forêt natale pour explorer le monde. Tu vivais de la chasse, de tout ce que ton père t'avait appris sur le métier. Cependant, tu n'aurais jamais cru que les gens de ce village penseraient que tu avais voler les fourrures que tu souhaitais vendre. Tu avais beau argumenter, l'homme ne te croyait pas. Et plus il s'énervait, plus il levait la voix. Et plus les passants autour se rassemblaient. Tu pouvais les entendre murmurer autour de toi. Cela t'énervait qu'ils ne te croient pas.

Toute cette agitation eut le don d'attirer également un groupe du régiment du lion. Tu ignorais qui ils étaient à l'époque et tu t'en moquais bien. Tout ce que tu voulais, c'était avoir de l'argent pour t'acheter enfin à manger et payer une auberge confortable où te poser. Dormir à la belle étoile ne te dérangeait pas, mais un lit douillet te manquait aussi. Pour prouver que c'était bien toi qui avait tuer ses animaux, quoi de mieux qu'une compétition ? Et oui. Tu avais défié les soldats du régiment. Munie d'un arc et des flèches, tu n'avais décidément peur de rien.

« Alistair ! Vite, aide-moi ! »
« Ilya, reviens ici ! Espèce de... ! »

Ton rire raisonnait dans le ciel alors que tu courais en direction de ton capitaine pour trouver refuge derrière lui. Tu avais encore joué un mauvais tour à un membre de l'escouade et ce dernier te poursuivait. Il n'y avait que toi qui pouvais agir de la sorte. Malgré tes vingt-cinq ans, tu agissais encore comme une gamine par moment. Alistair, il était plus que ton capitaine. Il était ce grand frère que tu avais perdu dans l'incendie. Et dire que tu avais déjà eu un faible pour lui... Tu ne t'imagines clairement pas avec aujourd'hui. À vrai dire, il n'y a pas que lui que tu considères comme un membre de ta famille. Tous les membres de l'Escouade d'Emeraude en font partis. Depuis tes seize ans, depuis toute cette agitation dans ce village, tu as rejoint le régiment. Ce fut probablement la meilleure chose qui te soit arrivée après la mort de tes parents et de ton frère.