nom, prénoms : livingston, autrefois synonyme de luxe et de noblesse. Nom traîné dans la boue, perdant sa richesse et les avantages qui l'accompagnaient, pour ne devenir que des lettres sans intérêt. Theobold, héritage du grand-père paternel, réduit en Theo par quelques proches à l’attitude familière. âge, lieu de naissance : les années se sont écoulées en laissant derrières elles un sillage d'épreuves et de malheurs, cicatrices forgées sous les coups durs du destin. L'homme vient de dépasser les trente-huit années tout en sachant pertinemment qu'elles ne valent rien ; il ne sera pas de ceux qui auront leur nom dans l'histoire, de ceux qui changeront les choses. Il ne sera qu'une poussière dans un sablier trop grand, qu'une poussière dont on se débarrasse facilement. groupe : il est de ces sans-noms qui n'appartiennent à personne si ce n'est au destin. Indépendance vorace, volonté de liberté, loin des conflits générés par la soif de pouvoir. Ses proches sont les seuls à bénéficier de sa loyauté. Pour le reste, seul l'argent et ses désirs comptent.  ; métier : il a commencé en volant quelques pièces mais ça n'était pas assez. Il fallait plus pour subvenir aux besoins familiaux et bientôt, c'est sa lame qu'il se mit à offrir. Sur son chemin se sont accumulés les cadavres à la gorge tranchée tandis que les pièces se sont accumulées ; mercenaire à la conscience achetée. état civil : relations qui n'ont jamais mené à rien en grande partie par sa faute. Âme esseulé qui ne parvient pas à trouver sa moitié. guilde : il n'a jamais fait partie d'aucune guilde, n'en voit pas l'intérêt.

Avant, c'était pièces raisonnantes et luxe foisonnant. C'était fiancé à la peau immaculée et liaison passionnée, bataille des cœurs pour accaparer son attention. Puis, il y a eu la fuite honteuse. Celle qui signa la fin de tout. Il ne restait que l'incompréhension et les cœurs brisés, confiance rompue. Ils se sont retrouvés à mordre la poussière, l'argent qui disparaît trop rapidement, et plus rien pour les aider à vivre. La honte qui les pousse à fuir et à se retrouver sur les terres sans nom dans une maison trop petite qui devait pourtant bien convenir. Et maintenant, il n'y a plus que Cassius. Il n'y a plus que Theobold qui s'efforce de protéger ce qu'il reste de sa famille, à subvenir à ses besoins. Il ne reste que le mercenaire qui parcoure les différents royaumes pour offrir ses services contre une poignée de pièces, homme à la lame facile et aux regrets corrosifs.

ton pseudo : appelez moi Laura. comment as-tu trouvé CWM ? : bazart. et t'en penses quoi ? : synonyme de perfection visiblement   des trucs à ajouter/améliorer ? : rien ne me vient pour l'instant  

Salut à tous
Bon j'ai pas grand chose à dire en fait donc j'suis Laura, 25 ans, prof. J'ai pas l'habitude ces forums de ce type donc j'espère juste que ça se passera bien et que je serais pas trop perdue mais en tout cas vous avez l'air top

LUKE EVANS ▬ theobold livingston

« Où est passé père ? » Le jeune homme parcoure la pièce du regard, ne voit que sa mère, assise sur la chaise pelotonnée de la salle à manger, blanche. Theobold sent tout de suite que quelque chose ne va pas. Il fait quelque pas jusque sa mère, s’installe sur la chaise à côté d’elle. « Il.. » Elle ne parvient pas à finir sa phrase avant d’éclater en sanglot. Il remarque alors la lettre qu’elle a à la main. Il pose une main sur la sienne, tente de la réconforter, ce qui s’avère difficile puisqu’il ne sait pas ce qui peut tant la troubler. « Mère ? Que diable se passe-t-il ici ? » L’incompréhension marque ses traits. Sa mère lui tend la lettre sans dire un mot. Il s’en empare, parcoure les nombreuses phrases. Froncement de sourcils. Il ne pouvait pas croire les mots qu’il avait sous les yeux. Des excuses, la honte, la fuite. D’autres excuses. Ce n’était pas possible.. Son père ne pouvait pas être parti. Pas comme ça, pas aussi lâchement. L’homme avait toujours été un modèle pour Theobold, grand chevalier qui n’avait de cesse de conter ses exploits. Pourtant, c’était bien son écriture qu’il reconnaissait. Son écriture qui avouait ne plus jamais vouloir repartir au combat. Son écriture qui avouait partir pour commencer une nouvelle vie. « Quoi mais.. Comment… » Il n’avait pas les mots. Sa mère sanglotait encore. Cassius n’était pas là – tant mieux. Qu’il profite de ces derniers instants d’insouciance. Sa gorge se serre en même temps que ses poings. Il ne sait pas s’il veut pleurer ou exploser. Alors il se contente de réconforter sa mère, parce que c’est la seule chose qu’il peut faire.

Le noble descend du cheval à la hâte. Il ne prend même pas la peine de vérifier qu’on s’en occupait – un écuyer viendrait bien assez vite le récupérer de toute façon. A grandes enjambées, il alla frapper contre la porte, oubliant toute cérémonie. Un valet vient ouvrir, questions face à l’invité non annoncé – il ne s’en préoccupe pas. Il passe malgré les protestations, aperçoit Ilya un peu plus loin. Sourire qui illumine son visage malgré la panique qui serre son cœur. « Ilya ! » L’intéressée se tourne vers lui, doux sourire qui réconforte les maux dont il souffre. « Theobold ? Tu ne devais pas venir aujourd’hui.. Si ? » Malgré son interrogation, il lit facilement la joie sur le visage de sa dulcinée. Il franchit les quelques pas les séparant, s’empare de ses mains. « J’avais besoin de te voir. Mon père.. Il est parti. » « Que veux-tu dire par-là ? » Forcément, elle ne comprend pas. Personne ne peut comprendre. C’est bien trop inattendu. « Il veut dire que son père s’est enfui. Il est parti en les abandonnant et en faisant honte à leur famille. » Le jeune homme se tend. La voix de son beau-père raisonne dans la grande demeure. L’homme était austère, n’avait jamais été très chaleureux envers Theobold. Il aurait dû se douter qu’il était déjà au courant. Dans leur milieu, les ragots circulaient toujours bien trop vite, surtout quand le malheur d’un noble était en cause. Ilya le prend dans ses bras sans prévenir. Il la serre contre elle, réconfort certain dans ces temps troubles. « Lâche-le. Les fiançailles sont annulées. » L’annonce est brutale. Aucune diplomatie, aucune compassion. Ilya se tourne vers son père, proteste. « Mais nous nous aimons ! » « Cela ne veut rien dire. Tu ne comprends donc pas ? Il est ruiné. Il ne peut rien t’apporter. » Theobold fait quelques pas menaçants vers son beau-père – le valet s’interpose aussitôt. « Je récupérerai l’argent. J’aime Ilya et elle ne manquera jamais de rien avec moi. Je ferais ce qu’il faut pour ça. » L’homme plus âgé balaie ses arguments d’un signe de main, comme s’il s’agissait d’une mouche qui l’importunait. « Cesse-donc ces sottises. Tu ne pourras jamais laver la honte qui entachera votre nom quand tout le monde sera au courant. Hors de question que ma fille soit associée à cela. » Theobold se tourne vers Ilya qui a l’air indécise. « Ilya ! Tu ne peux pas être d’accord avec ce qu’il dit ! » Elle l’aimait, pas vrai ? Si c’était le cas, le reste ne devrait pas compter. Si les rôles étaient inversés, il l’épouserait quand même. Il l’épouserait pieds nus dans la boue, vêtus de haillons, si c’était ce qu’il fallait pour qu’ils soient ensemble. Pourtant, elle ne dit rien. « Tu vois bien qu’elle est d’accord. Cesse donc de nous importuner et retourne t’occuper de ce qu’il reste de ta famille. » Mâchoire serrée, il n’a d’autres choix qu’accepter. Le cœur en miettes, visage d’Ilya hésitante qui reste là, gravée dans son palpitant. Peut-être qu’elle ne l’avait jamais vraiment aimé, finalement.


Les gouttes de sang quittent sa lame pour atterrir sur le sol carmin. Tout a dégénéré trop vite. Ils étaient plus nombreux que prévus. Pourtant les mercenaires n’étaient payés que pour deux cibles – ici, ils étaient quatre. Les coups d’épée avaient fait rage et finalement, ils étaient victorieux. Theobold frotta sa lame contre son pantalon. Il jeta un coup d’œil à son compagnon, qui s’était montré particulièrement furieux et enclin à jouer de sa lame. « Geory ? » Aucune réponse. L’homme rangea son arme. Il s’accroupit, vérifia les poches de sa proie et récolta quelques pièces. Il enjamba le cadavre, chercha à rejoindre l’autre mercenaire. « Geory ? Allez, c’est terminé. » Il posa une main sur son épaule, ce qui sembla attirer l’attention de l’homme. « On y va, on n’a plus rien à faire ici. » Hochement de tête. Les mercenaires quittèrent la ruelle. Theobold vérifia qu’il n’y avait aucun témoin pouvant les voir sortir de là mais rien. La nuit avait fait son travail et les avait dissimulés. Ils sortirent, partirent retrouver le patron devant les payer pour cette mission. Theobold comptait bien demander un surplus pour les victimes supplémentaires qui trônaient dans la ruelle. Il avait appris, durant toutes ces années, à ne plus se laisser marcher sur les pieds. Maintenant, il prenait ce qu’il désirait, et aucune convenance ou étiquette ne venait l’en priver.

Prof de quoi ? Lettres mo', pour moi (a).
J'ai hâte de lancer le rp geo/theo, quel honneur d'bosser avec toi, my old friend. Je te valide sans plus te faire attendre (scenar' à venir, Ilya ? (a))


Te voilà validé sur le forum. Félicitations ! Maintenant, tu as deux trois petites choses à faire, mais rien d'embêtant, je te rassure.     Déjà, tu peux aller compléter ton profil, parce que c'est quand même bien plus pratique quand il est rempli. Ensuite, venir sur ce sujet pour te recenser, puis aller faire ta fiche de liens, pour te faire plein d'amis et rendre ton séjour plus beau encore.    Et puis si jamais, venir te pointer dans la recherche de rps, pour commencer à nous montrer ta plus superbe plume. Bon séjour ici !