@Satine Telemnar > je viens de finir de rédiger les infos nécessaires sur la guilde, et je me rends tout juste compte que j’ai pas réussi à faire un truc clair en suivant tes sections >>> désolée, j’espère que ça posera pas de problème quand même
Si vous avez le temps de lire ça avant la MAJ, voilà le truc totalement rédigé avec la synthèse de tout ce qu’on a pu dire. J’ai pris en compte tout ce que vous disiez donc ça devrait rouler TRANQUILLE.
(dans l'ordre alphabétique)
@Azran Surion ;
@Cassiopée Savelli ;
@Edwin U. Telemnar ;
@Jøramún Hårfagreætta ;
@Nérée Stormbearer ;
@Paule ;
@Simak Dor'magar ;
@Siobhan la Noyée ;
@Suz la Crevette @Xabara Warleggan (J’ai pas eu le courage de me relire par contre, donc maybe des coquilles s’y sont glissées
)
1- L’Ordre du Poisson : généralitésGuilde maritime, l’Ordre du Poisson regroupe l’ensemble des pirates, boucaniers, navigateurs fourbes et brigands marins que les mers et océans d’Elenath abritent. Il n’est nullement obligatoire pour un pirate d’en être, néanmoins l’usage veut que tout pirate intégrant l’Ordre soit dès lors protégé vis-à-vis de ses camarades sillonnant les mers. Autrement dit, c’est une garantie utile qui encourage la plupart des forbans à en faire partie et assure une forme de solidarité pacifique entre ses membres (qui n’empêche en rien de se foutre sur la gueule en passant dans une taverne, cela dit).
L’organisation est assez simple pour cette guilde de malfaiteurs. D’abord, point de quartier général ou d’île non-cartographiée qui pourrait servir de repaire à la guilde : on se croise au gré des marées et des voyages, dans un bouge ou un autre d’Elenath, histoire d’éviter d’être une cible trop facile pour une éventuelle attaque des marines régulières et autres corsaires du roi. De même, point de banque commune ni de relai terrestre qui servirait de prêteur sur gages : les pirates se passent de comptable mutualisé et gèrent eux-mêmes le butin qu’ils accumulent. Seul un organe est commun à toute la flibuste : le Conseil, dont les décisions voyagent et sont diffusées par le bouche à oreille.
2- A quoi sert le Conseil ?L’Ordre était jusqu’à peu habitué à une forme de chaos artistique : depuis une soixantaine d'années, un Conseil a été instauré et agit comme l’organe décisionnaire de la guilde. Il n’a que pour but d’ordonner légèrement le chaos ambiant, en l’absence d’objectifs communs (en temps de paix et d’individualisme donc).
Tout pirate, à terre comme en mer, prend ses propres responsabilités et a recours à différents subterfuges pour ne pas être arraisonné. De même, chaque capitaine œuvre à sa propre gloire comme il l’entend. En effet, l'Ordre du Poisson a pour principe de laisser une totale liberté à ses membres d'attaquer n'importe quel navire non-pirate ou village côtier, puisque cela relève de la souveraineté de chaque capitaine. Cela peut parfois amener à des difficultés lorsque deux capitaines pirates s’en prennent au même cargo naval : la courtoisie et l’appartenance à l’Ordre devraient les prémunir contre une quelconque mésentente, mais il arrive parfois qu’il y ait besoin d’un arbitrage extérieur à l’affaire : le Conseil rentre alors en jeu.
Ainsi, le Conseil est un organe qui peut régir la vie de la guilde lorsque les conditions l’y engagent. Il se réunit généralement en période de guerre pour décider ou non la neutralité de l'Ordre ainsi que des éventuelles opérations d'abordage ou de pillage dans les différentes mers concernées. En termes de gestion interne en temps de paix, il est aussi saisi pour arbitrer un litige entre deux capitaines, pour condamner une mutinerie qui se serait déroulée sans respecter les principes de base (le capitaine renversé et ses rares partisans qui doivent normalement avoir le choix entre mourir les armes à la main, ou sur une barque avec assez d'eau et de provisions pour survivre jusqu'à la terre ferme), ou pour arbitrer une restitution de butin, en échange de prisonniers. Ainsi, en période de paix, le Conseil est un arbitre des querelles éventuelles, tandis qu’en période de guerre, il se transforme en sorte d’Etat-Major des forces alliées.
3- Comment fonctionne le Conseil ?3a. Composition du Conseil On compte une dizaine de sièges au Conseil : ces places sont celles des membres qui ont voix au chapitre et peuvent voter lors des délibérations. Parmi ces gens, on trouve les gros poissons, à la tête d’une flotte dans une région maritime d’Elenath, ainsi que des capitaines de moindre envergure, mais dont la réputation n’est plus à refaire. Ces conseillers sont accompagnés et épaulés lors d’un Conseil par des invités (un par membre permanent, mesure facultative, mais d’usage). Ces invités font partie de l’équipage du conseiller qui s’en fait accompagner, sans cas exceptionnel : ils n’ont pas le droit de vote, sont là à titre d’observateurs notamment, mais peuvent bénéficier d’une place de choix, puisqu’ils peuvent ainsi suivre les débats desquels ils sont généralement tenus éloignés.
En effet, au début de chaque réunion du conseil, on procède à un vote qui doit désigner le président de séance, c’est-à-dire le pirate qui a autorité lors de la séance pour interrompre une discussion qui s’envenime. Ce président est élu parmi les invités présents à la séance, souvent celui qui jouit le plus d’une position d’impartialité relative lorsqu’il s’agit de débattre de sujets variés.
Ainsi, un conseil réunit au grand maximum une vingtaine de personnes et n’accepte aucun autre observateur extérieur non-invité. Quiconque surpris à épier les discussions du Conseil peut être condamné à perdre une oreille ou un œil, selon la gravité de l’offense.
3b. Entrée au ConseilLe conseil de l’ordre n’est pas une auberge. On peut en faire partie de deux façons :
d’une part, si un capitaine s’estime digne de siéger au Conseil, il doit aller voir un des conseillers déjà en poste pour lui faire part de sa demande. Si le conseiller estime la demande recevable, alors il la présente au conseil suivant, et les membres votent. Il faut une majorité absolue pour obtenir l’intégration au conseil. Si le conseiller sollicite estime que la requête est inopportune, il peut refuser de la présenter : il revient alors au candidat déçu de trouver un autre conseiller qui daignerait le soutenir.
de l’autre, on peut aussi être approché pour faire partie du conseil. Dans ce cas-là, c’est un ou plusieurs conseiller(s) qui estime(nt) qu’un capitaine mériterait de rejoindre les sièges des membres permanents. Il faut alors soumettre la proposition au vote du reste des conseillers, et si la majorité absolue est reçue, désigner un conseiller pour se charger d’en informer l’heureux élu. Le capitaine a qui l’on propose de rejoindre le Conseil peut bien sûr décliner l’offre.
3c. Lieu et fréquence de réunionPuisque l’Ordre ne dispose pas d’une cour des miracles maritimes, il est d’usage de choisir le lieu de réunion de la future séance du conseil à la fin de la séance actuelle. On procède ainsi à un vote, ce qui assure une certaine alternance des secteurs où certains équipages se retrouvent. Le but est ainsi d’éviter d’être toujours au même endroit, et ainsi de déjouer la vigilance des marines régulières qui pourraient vouloir faire un beau coup de main sur le haut-panier de crabes.
Pour autant, en cas de réunion urgente et non-planifiée, il est convenu de se retrouver sur une île non-habitée au large du désert tigré, qui bénéficie d’un bon couvert nuageux dans cette mer où l’air est épais comme une purée de pois.s
Le conseil de l’ordre se réunit en général tous les trois ou quatre mois en temps de paix ne nécessitant pas de grandes décisions. Cette régularité est certes risquée, mais elle a pour but de garantir une forme de réactivité de la part de la Guilde. Lorsqu’il n’y a pas grand chose à se dire pendant la réunion, plutôt que de se séparer au bout d’une heure à peine, les membres du Conseil en profitent pour échanger des histoires de recrutement et boire jusqu’à plus soif ensemble.
3d. Procédure de voteLe vote se fait à main levée, à la fois parce qu’il est d’usage d’assumer ses choix quitte à taper du poing sur la table (et se faire rabrouer par le président de séance) mais aussi parce que l’écriture n’est pas le propre de tous les pirates, pas plus que la lecture. On estime qu’une décision est validée si elle obtient la majorité absolue. S’il y a égalité, on relance la discussion pendant un sablier d’une dizaine de minutes et on procède à un nouveau vote. En cas de deuxième égalité, la question est reportée à une séance ultérieure, le temps de récolter d’autres avis.
3e. Diffusion des résultats du conseilSi un nouveau conseiller a été élu, ou si une candidature a été repoussée, l’information parviendra aux oreilles du concerné au plus vite, et directement par la bouche d’un des conseillers, potentiellement celui auquel il avait présenté sa requête.
Pour toute autre décision prise par le Conseil, la diffusion se fait par le bouche-à-oreille : les capitaines disposant d’une flotte suffisante pour contrôler un secteur maritime se charge de transmettre les informations à leurs vaisseaux et leurs seconds transmettent ensuite à qui ils peuvent croiser dans le secteur. Les capitaines à la tête d’un navire unique, ou ceux qui ont l’habitude de faire le tour du continent se chargent de prévenir le reste. Il arrive ainsi qu’on obtienne l’information par deux biais différents, mais dès lors que les annonces se recoupent, on en a la confirmation.
Rien ne circule de façon écrite : déjà parce que, comme on disait, les forbans capables d’écrire et de lire ne courent pas les rues, et ensuite parce que ce serait du pain béni pour leurs ennemis que de mettre la main sur pareil document.