Froids sont les gens, les os et les coeurs + Amras
Ouvre la porte.
« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 16 ▬ L'AME : murmuresdesbois ▬ LE REGARD : Michael Fassbender ▬ LE TEMPS : Trente cinq ans ; la jeunesse se fane sous l'irradiant soleil de l'expérience qui érode la fouge des premières années ▬ LE SANG : Gwelnaur ▬ LE FEU : diamant opalin sous une lune d'automne, envoûtante sirène au souffle lénitif, Leann a capturé le coeur d'Amras ; le roi se consume d'amour ▬ LE DESTIN : souverain autoritaire et conquérant de Gwelnaur, fier descendant de Phineas le libérateur ▬ LES ROSES : 3392
Mar 21 Avr - 17:56
▬ Amras Gwelnaur
« I know your very far away but, come back to me, my sun and stars. »
◭ identity card.
nom, prénoms : Amras Gwelnaur, l'écho d'un royaume, le poids d'un héritage, la promesse d'un avenir. âge, lieu de naissance : Trente cinq ans, la vivacité d'un garçon, la sagesse d'un homme. À Belithrael, sous une pluie battante groupe : Gwelnaur, il dicte la politique métier : Roi de Gwelnaur état civil : Marié, il brûle d'avoir pour sa reine guilde : aucune
▬ Amras est une personne assez taciturne : il parle peu, et se montre généralement cinglant et cynique lorsqu'il s'adresse à son auditoire. ▬ Il s'enferme des heures durant dans son bureau, pour préparer sa stratégie militaire, ou dans sa salle d'armes, dans laquelle il s'entraîne avec acharnement. ▬ Amras aime le son des lames d'épées qui s'entrechoque, il trouve le chaos sublime et se délecte de l'odeur humide d'un matin de bataille. ▬ Il apprécie la bonne chaire (et la bonne chair). ▬ Pragmatique, il ne s'encombre pas de grands discours pour exprimer son opinion. Il agit et ne tolère que peu de contestation. Il est le roi et se plait à le rappeler. ▬ Souvent, il reste sous la pluie. Pour lui, l'orage endurcit le corps et l'âme, elle est indissociable de son royaume. ▬ Il lui arrive d'être victime de terreurs nocturnes, dans ces cas-là, seule Leann est en mesure de le calmer. ▬ Son épée est celle des Anciens, il passe chaque jour un temps considérable à la nettoyer, de la même manière qu'il entretient son armure. ▬ Il ne l'avouera jamais, mais Amras trouve le trône inconfortable ; de loin, il préfère la selle d'un cheval le conduisant vers la victoire. ▬ Depuis la naissance d'Ariana, Amras consigne des maximes sur le métier de roi, comme l'avait fait son père avant son décès.
◭ say my name.
ton pseudo : murmuresdesbois. comment as-tu trouvé RGEO ? : Nemesis m'a corrompu et t'en penses quoi ? : je l'aime. vraiment beaucoup. des trucs à ajouter/améliorer ? : nope je veux être parrainé(e) ? : nope
Partie en freestyle, vas-y présente toi. Crache le morceau, freluquet !
MICHAEL FASSBENDER ▬ Amras Gwelnaur
▬ somewhere, in a far far land.
« I know your very far away but, come back to me, my sun and stars. »
« De la royale autorité ». Presque tremblante, la main pourtant si inébranlable retira de leur écrin les quelques feuillets soigneusement écrits à l'encre délavée. Ce coffret, scintillant sous la vacillante flamme des bougies, ressemblait à l’œuvre d'un orfèvre d'une qualité de travail d'une extrême finesse. D'aucuns penseraient qu'à Gwelnaur, un tel reliquaire ne pouvait être que l'habit d'hiver d'une tranchante épée, témoin de sauvages affrontements dans la pâle lueur d'un matin de campagne ; la parure d'été d'un solide écu rescapé du fracas de lances ennemis ; ou le robe d'automne d'un cor tonitruant, héraut d'un mélodieux glas solitaire. Il n'en était rien de tel. Le plus somptueux des écrins du royaume n'abritait qu'une enveloppe de cuir usé, deuxième peau de quelques pages d'allure insignifiante. L'ultime trésor du roi Phineas, le plus précieux de tous ses trophées. Quelques paragraphes, aux tournures de phrases bancales, sans fioritures marginales ni lettrines habités. Des mots, bruts, forts de sens. L'enseignement du Grand Phineas, du Conquérant, Maître de Chaos, du Libérateur, du Tocsin dans la plaine. D'un souverain craint, d'un homme violent, cruel, d'un père sévère. D'un être exceptionnel, au l'éclatant destin. Amras trembla en saisissant ces folios inestimables. Il était ému et manipulait le papier comme il l'aurait fait avec une relique, ou avec un présent de Legnar. Ce même rituel, qu'il perpétuait depuis des années, à chaque fois qu'un doute traversait son esprit, embrumait ses pensées. Comme une source intarissable, toutes les réponses étaient dans ces quelques feuillets. C'était eux qui avait fait d'Amras le souverain qu'il était à présent. Cet homme dont l'esprit séditieux aurait pu transformer en vulgaire roitelet insignifiant. Cet homme dont l'avide ambition, dont la dévastatrice concupiscence, dont le plaisir de sang et de la chair auraient pu conduire à la démence, à la folie d'une aristocratie décadente. Ces mots l'avait sauvé de sa fièvre adolescente, façonnant un enfant belliqueux en un roi victorieux.
Amras se souvenait encore de la première fois où ses doigts avaient effleurés ce papier, et ses yeux, parcourus ces lignes. À peine âge de quinze ans, la tête couronnée, et le dos courbé sous le poids d'abondantes responsabilités, qu'il avait jusqu'alors balayé avec présomption. L'écriture de son père était fine mais maladroite, tandis que ses mots fendaient l'air comme autant de lances. Dès qu'il déchiffrait les lettres agglutinées les uns contre les autres, Amras entendait la tranchante voix impérieuse de Phineas. « Amras, te voilà arrivé à l'automne de ton enfance. Face à toi, les bois sont obscurs, effrayants et abondant sont les doutes. Mais n'aie crainte. Un homme qui empeste la peur et l'incertitude est aussi vulnérable d'une armure fissurée sur un champ de bataille. Pour inspirer le respect, l'autorité, tu dois te montrer confiant, hardi. Ils sont derrière ta porte, ces rapaces qui espèrent ta chute. Si proches. Impatients, ils guettent. Il convient dès aujourd'hui de leur témoigner toute l'ampleur de ton autorité. Ne leur laisse aucune espérance : ne flanche pas. Et si d'aventure le frisson et l'hésitation t'habitent, saisis ton épée. La lame n'est jamais indécise, et elle repousse toute frayeur. » À peine avait-il achevé sa lecture que le nouveau souverain s'empara du premier conseil prodigué par son défunt père pour le forger en armure et l'ériger en écu. Amras l'ignorait, mais ces quelques lignes, presque droites, allaient guider l'ensemble de ses décisions. Et la première d'entre elles ne tarda pas à poindre. Le jour des funérailles royales, Amras monta sur le trône fièrement, battant sur son flan, l'épée maudite des Premiers Chefs, qui dormait jusqu'alors dans la vieille salle d'armes. Le symbole ultime de l'autoritas. Une sainte relique. Nombres nobles s'indignèrent ; l'un d'eux téméraire, hurla à l'hérésie, qualifiant son roi de « cheval fou » et d' « irresponsable adolescent irrespectueux ». Avec un calme olympien, Amras lui demanda d'approcher. Me révolté s'exécuta, sans crainte aucune. « Les traditions, Amras, fils de Phineas, vous ne pouvez ainsi les déshonorer, déclama l'insurgé ». « Désormais, je décide des traditions, répliqua Amras, assuré. » Alors, avec fulgurante et agile rapidité, le roi brandit l'épée maudite et l'abattit contre le corps de son détracteur, qui éclata face à la puissance de la lame. « Et voilà la première d'entre elles. » Le Courroux de Glewnaur. Nombreux sont les récits qui content ce sanglant épisode ; et tous dépeignent la même scène. Le Roi, si beau, si dur. Tout juste âgé de quinze ans, la tête couronnée, et les pieds baignant dans un ruisseau vermeille, destiné à devenir un puissant fleuve impétueux, dans laquelle voguent ad vitam eternam, prisonnières, les âmes des vaincus de Glewnaur.
« Fidèle ami qui orne ton front. Tu es le roi, désormais. Ce qui fait immanquablement de toi la personne du royaume la plus susceptible de se faire assassiner. Une fois que tu as compris cette terrible fatalité, fils, aucun des traits de tes mortels adversaires n'est en mesure de t'atteindre. Observe, agis. Méfie toi de chacun, y compris de toi même. Surtout, de toi-même. Dans chaque visage qui croise ta route, sommeille un cruel ennemi, tapis dans l'ombre.. La trahison peuple chaque centimètre de ce monde. Seule la guerre n'est point scélérate : elle ne tolère aucune règle factice. Seule a autorité la loi du sang. Et face à cette loi, les Gwelnaur ne souffrent d'aucun rival. » Le deuxième précepte énuméré par le souverain, à l'aube de son dernier automne, fut voracement accueilli par l'esprit martial d'Amras. Cette invitation à guerroyer, à n'accorder confiance et parole qu'avec une parcimonie avaricieuse, ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd. Amras devint un seigneur intransigeant, qui s'empara d'une poigne ferme des effets pervers de la défiance et de la trahison. Il ordonnait, il sévissait. Face aux nombreuses manifestations de l'arbitraire royal, ces mots du défunt roi sonnaient comme une indiscutable justification. Vénérables étaient les paroles du Libérateur, du grand roi de Gwelnaur ; aucune âme, même la plus récalcitrante, n'osait ouvertement contredire l'expression des pensées du défunt souverain, dont l'éclat des faits de guerre étaient salués par l'ensemble des sujets du royaume, y compris par les détracteurs de la famille royale. Mais si cette maxime devait balayer sa route des plus infimes protestations, Amras comprit bien vite qu'elle le condamnait à une terrible solitude, à une incurable malédiction. Son existence était vouée à ressembler à un long sentier sinueux, traversant une thébaïde oubliée, s'étendant à perte de vue. Comme tout souverain, Amras embrassait l'isolement. Qui pour recueillir ses confidences, ses doutes de roi ? Qui pour l'accompagner lors ses interminables campagnes, dans un esprit de franche camaraderie, qui ne transpirerait point la complaisance ? Il n'existait dans le paysage d'Amras aucune ami. Et lorsque l'acier des rouages de son cœur rouillaient, et que s'éveillait l'âme qu'il avait habilement enfermé et jeté aux oubliettes, Amras affrontait des tourments insoupçonnés, aux contours insaisissables, plus terrifiants que les ennemis de chair qui ponctuaient quotidiennement sa route. Ces assaillants de fumée faisaient naître en lui des envies qu'il répugnait, et lui lançaient aux visages des images dégorgeant de quiétude, un sentiment étranger, pour un homme qui couchaient aux côtés de son épée. De toutes les tours du royaume, la tour d'ivoire dans laquelle Amras était enfermé semblait de loin la plus impressionnante ; une inaccessible forteresse, où le roi se terra, plusieurs années, comme guerrier ermite face au reste du monde, jusqu'à ce que passe dans la vie, les reflets dorés d'une douce chevelure blonde.
« Prend garde aux femmes, elles sont des vipères dans un champ d'ortie. Plus désirables que les merveilles des trophées qui peuplent les grandes salles d'apparat des grands héros de guerre. Plus impétueuses que le volcan qui gronde au sud de nos terres. Les femmes sont de dangereuses ensorceleuses, elles prennent possession de ton cœur, et de tes pensées, tu n'es plus maître. Préserve-toi de cet enchantement, car il est l'un des poisons de la pire espèce. » De longues années durant, Amras ne parvint à saisir la portée de cet enseignement, qui résonnait dans son être comme un écho lointain, éteint, et couvert par le murmure des brises hivernales. Les courbes des femmes se dessinaient dans l'esprit du souverain comme autant de délices passagers, d'intenses gémissements de plaisir, brisant l'éternelle ligne d'un cœur solitaire. Amras savourait la caresse de ses amantes, qu'il considérait comme de délectables mets, dont il disposait pour composer son menu. Si sur sa chair, ses dames exerçaient leur empire, sur l'esprit du roi, en revanche, elles ne disposaient d'aucune emprise. Amras doutait du bien fondé des paroles que son père avait pourtant consigné avec sagesse. Mais Leann entra dans sa vie et bouleversa son monde. Alors il comprit. Celle qui n'était encore qu'une enfant à leur première rencontre le transperça avec une violence insoupçonnée, qu'elle laissa pour mort un pan entier de l'être qu'était jusqu'alors Amras. Et tandis que grandissait l'amour dans son cœur, le roi se demanda si l'exaltation de ce sentiment véhément n'allait le consumer tout entier. Les paroles de Phineas sonnèrent presque comme un glas. Face à sa reine, Amras demeurait fiévreux, comme rongé par un terrible mal dont les effets étaient cependant bien trop grisants pour y mettre un terme. Pendant les premières années qui suivirent sa rencontre avec Leann, Amras se persuada que ce sortilège finirait par s'atténuer, par perdre ces saveurs si singulières. Rien n'en fut. À la passion des premiers instants succéda la stabilité d'un amour solide, sincère et sain. Indescriptible, incompréhensible. Leann, sa douce Leann. Sa lumière dans les ténèbres. Sa précieuse muse, indomptable, éclatante. Toutes les particules de colère qui agitaient l'esprit d'Amras semblaient s'évaporer sous le souffle serein de sa reine. Leann était un diamant pur que le souverain se refusa à souiller. Ses travers et ses vices, ses désirs sordides, il le perpétuait avec d'autres, ses favorites, qui encaissaient la violence des péchés graveleux que le roi ne commettait point avec son épouse. Leann est comme une épée ornée, que l'on ne réserve que pour l'ultime des batailles ; si bien qu'Amras, le sait, il mourra d'amour, car personne, à l'exception de sa reine ne parviendra à causer sa perte.
« Si tu ne dois point hésiter à répandre la mort pour asseoir ton autorité, tu as l'obligation, en revanche, de donner la vie pour la légitimer. Le peuple n'attend d'un souverain que peu de choses : de quoi se nourrir, de quoi s'enorgueillir et de quoi appréhender sereinement l'avenir. Ton héritier incarne ce phare auquel le royaume s'accroche dans les instants où la solidité de la couronne est ébranlée par le fracas des lances ennemis. Sans successeur, tu voues tes sujets à l'errance, aux doutes, et aux révoltes. Le fils du roi est l'espoir dans la débâcle. Crois-moi, mon garçon, ils l'aimeront plus qu'ils ne t'aiment, et ils adoreront son fils avec plus d'ardeur encore. Tu ne dois pas t'en offusquer, bien au contraire, car c'est la garantie de notre dynastie. Le roi est mort, vive le roi ! » Donner la vie. Lorsque Amras découvrit l'avant dernier précepte habilement formulé par Phineas, il n'envisagea, à aucun moment, la souffrance qui s'abattrait sur lui lorsqu'il tenterait de mener à bien cette tâche d'apparence si ordinaire, si aisée, que même les plus stupides des bêtes parvenaient brillamment à accomplir. De toutes les responsabilités qui incombaient à un roi, offrir au royaume un héritier semblait être une bien plaisante mission. Mais le destin d'Amras n'était pas de faire naître multiples branches à sa lignée. Dès les premiers kilomètres, le sentier se transforma en chemin de croix, douloureuse épopée aux saveurs cruellement initiatiques. Le roi vengeur, le boucher, le guerrier dont le sillage empestait de putrides relents de mort, échouait. La Faucheuse, qu'il domptait avec aisance, triomphait. Sa victoire était rouge. Rouge sang. Et le souverain se lamentait devant cette malédiction qui brisait son cœur avec la même vigueur qu'il ébranlait le corps et l'esprit de sa douce Leann, dont l'innocence de son jeune âge était probablement balayé par les marées vermeilles, qui s'écoulaient d'entre ses cuisses, alors que l'espoir de vie s'envolait dans la tourmente d'un trône vide. Impuissant, Amras se désolait. Là où d'autres se seraient réjouis de ne souffrir de l'ombre d'aucun Dauphin à l'éclatant charisme, adulé par la foule d'un peuple transit, le roi de Gwelnaur désespérait. Il y avait dans ce jugement l'écho des paroles de son père, mais aussi une tristesse réelle, celle de l'homme, qui voyait décliner la lumière de son lignage. Piètre spectacle. Semer la mort, embrasser la violence et la destruction, ne signifiait pas pour autant mépriser le présent que la nature offrait en façonnant une nouvelle âme. L'héritage de Gwelnaur plaçait sur un pied d'égalité la beauté du Chaos à celle de la Création. L'un n'allait pas sans l'autre. Et si le peuple que gouvernait Amras était foncièrement de culture guerrière, il chérissait sa terre et les siens avec une force combative, semblable à celle qui animait les soldats, qui protégeait leur compagnon sur le champ de bataille. Quel avenir pour un royaume sans chef ? Finalement, un enfant arriva. Une douce enfant, dont le visage paraissait avoir été baisé par le dieu Smirre. Il espérait un garçon, on lui offrit une fille. Une fille. Ariana était un présent, un présent empoisonné. Amras était déchiré. Ariana le déchirait. Celle qui était la parfaite éclosion d'un amour pur, inconditionnel, cristallisait également toutes les peurs, les angoisses, les échecs d'un roi incapable de donner un héritier mâle à sa reine. Comment une femme pourrait-elle conduire le peuple de Gwelnaur dans les dangereuses gorges de la guerre ? Ariana serait malmenée, décriée, et son âme finirait par s'éroder sous le poids de responsabilités qui la dépasseraient. Ariana s'éteindrait. Son Ariana. Amras devait agir. Résigné à l'idée que Leann et lui n'engendreraient point de garçon, il décida de briser à la racine la fragilité de sa princesse. La fille du Roi serait plus solide que tous les princes, plus vaillantes que milles hommes. Elle porterait en elle la grandeur de Leann et l'impétuosité d'Amras. Et c'est ainsi que le roi, assujetti aux conseils de son défunt père, condamna son enfant à la plus cruelle des éducations.
« Fils, être roi, c'est se trouver simultanément dans le passé, le présent et l'avenir. Le souverain perpétue les traditions, et construit, chaque jour, le royaume de ses fils et des fils de ces fils. Mais il est surtout pragmatique, présent à chaque instant en bon homme de terrain. Pour gouverner, pour administrer, pour triompher. Pour régner. Retiens bien cela, Amras, un conquérant n'est pas uniquement un excellent militaire, ou un fin technicien de stratégies militaires : il est aussi et surtout un parfait opportuniste. L'opportunité, vois-tu, est fugace et il te faudra agir vite. Même la meilleure des tactiques peut s'effondrer lorsque les vents sont contre toi ; en revanche, les doutes et les incertitudes s'envolent quand les astres sont alignés pour te conduire à la victoire. Mais les astres ne s'alignent pas seuls : tu dois provoquer ta chance. Observe, entoure-toi, et frappe. Et alors, rien ni personne ne pourra faire obstacle à tes desseins. » À la guerre ! Le dernier conseil de Phineas résonnait comme une vive harangue. Ces quelques mots allaient conditionner l'esprit du nouveau roi et orienter toute sa politique extérieure. Justifications à toutes les foudres militaires, incitation aux plus sournois des stratagèmes. Éloge aux querelles, louanges à la guerre. Comme un élève rigoureux, Amras observa. Il mit la finesse de son esprit, cette intelligence que beaucoup refusaient de lui reconnaître, se leurrant sur la véritable nature du roi, au service de ses ambitieux projets. Dans l'engrenage du printemps des royaumes, Amras avait habilement placé ses pions. L'insoumission aux pouvoirs des Thoron, la fougue vengeresse d'Iren, le murmure de la guerre ombreuse : suivant docilement la maxime de son père, Amras avait provoqué sa chance. Il le savait, après la tempête des lances, le fracas des lames, le sang versé, la sueur et les larmes, Gwelnaur étincellerait sous les ténèbres. Amras rangea soigneusement les feuillets dans leur écrin. L'orage grondait au loin, annonciateur de ravageurs bouleversements. Le roi le sentait dans sa chair : la carte du monde allait se redessiner. Et lui, le fils du Libérateur, abattrait enfin son couroux sur ceux qui, trop longtemps, avaient méprisé la grandeur du royaume de Gwelnaur. Qu'importait la ruine, l'aube serait rouge.
Dernière édition par Amras Gwelnaur le Jeu 30 Avr - 16:29, édité 7 fois
◭ Invité
Invité
Mar 21 Avr - 18:03
OMG OMG OMG TU M’AVAIS DIT DANS LA SOIRÉE ! Omg omg. Je t’aime déjà tellement t’es trop belle comme ça, Fassbender te colle à la peau Trop trop hâte de lire ta fiche et je vais foncer dans tes mp
▬ L'ENVOL : la lumière des Thorons, le lion qu'il a toujours souhaité être, bon et juste, tout ce qu'il aurait fallu d'un roi pour mener son peuple à la gloire. ▬ LES PARCHEMINS : 511 ▬ L'AME : horizon ▬ LE REGARD : Joe Dempsie ▬ LE TEMPS : 36 ans ▬ LE SANG : Thoron ▬ LE FEU : célibataire, bien que son coeur soit épris d'une femme en secret ▬ LE DESTIN : premier héritier du trône, bien qu'il se contente aujourd'hui de conseiller le roi, son petit frère ▬ LES ROSES : 4159
Mar 21 Avr - 18:05
AH NON PAS LUI ! Il nous manquait le roi Gwelnaur Bienvenue sire
▬ LES PARCHEMINS : 138 ▬ L'AME : anarya. ▬ LE REGARD : karen gillan. ▬ LE TEMPS : trente-trois ans. ▬ LE SANG : thoron. ▬ LE FEU : célibataire. ▬ LE DESTIN : saltimbanque : artiste de feu, magicienne, et chapardeuse occasionnelle. ▬ LE PACTE : troupe du gémeau. ▬ LES ROSES : 3625
Mar 21 Avr - 18:07
Bienvenue sur vos terres !
◭ Emma Galadhorn
▬ LA PROPHETIE :
♕Ambroise ♕ Three queen ♕ Hecktor ♕ Ombeline ♕ Valeriane
Reservations :
♕ Leandry ♕Juliana ♕ Ambroise II ♕ Iseult ♕ Ariane ♕ Léandros ▬ LES PARCHEMINS : 336 ▬ L'AME : Bretate ▬ LE REGARD : Annabel Scholey ▬ LE TEMPS : 35 ans ▬ LE SANG : Galadhorn ▬ LE FEU : Mariée à Hecktor, souhaite récupérer son tendre mari et désire Brân, le chevalier ▬ LE DESTIN : The Queen of Galadhorn ▬ LES ROSES : 3559
Mar 21 Avr - 18:16
Ahn you !
Je suis contente de te retrouver sur un forum :)
Bon courage pour ta fiche
◭ Geory le pourfendeur
MERCENAIRE. « It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »
Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.
⇩⇩⇩
Le tonneau de la haine.
▬ L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs. ▬ LES PARCHEMINS : 334 ▬ L'AME : cyllou ft savage. ▬ LE REGARD : Fimmel dieu. ▬ LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage. ▬ L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos. ▬ LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins. ▬ LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux. ▬ LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien. ▬ LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste. ▬ LES ROSES : 4009
Mar 21 Avr - 18:28
OMFG, OMFG, OMFG. QUEL CHOIX DE MALADE MENTAL. Ayé, on a le quatuor, mon dieu. Bienvenue, tellement bienvenue ici, en ton royaume. Courage pour ta fiche t'as fait le meilleur choix possible jpp
◭ Invité
Invité
Mar 21 Avr - 19:23
Très bon choix ! Bienvenue par ici
◭ Ode Vellamo
La fille du diable« sympathy for the devil »
▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 56 ▬ L'AME : Cha' ▬ LE REGARD : Gemma Arterton ▬ LE TEMPS : 27 années à arpenter le monde ▬ LE SANG : Heledir, la contrée vengeresse ▬ LE FEU : Son coeur semble impénétrable à tout amour véritable. ▬ LE DESTIN : Maîtresse du prince héritier d'Heledir, s'attirant les plus grands pour s'assurer un avenir meilleur. ▬ LE PACTE : Elle a fait partie, il y a plusieurs années, de la caste du scorpion. ▬ LES ROSES : 3438
Mar 21 Avr - 20:17
Bienvenue parmi nous
◭ Amras Gwelnaur
▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 16 ▬ L'AME : murmuresdesbois ▬ LE REGARD : Michael Fassbender ▬ LE TEMPS : Trente cinq ans ; la jeunesse se fane sous l'irradiant soleil de l'expérience qui érode la fouge des premières années ▬ LE SANG : Gwelnaur ▬ LE FEU : diamant opalin sous une lune d'automne, envoûtante sirène au souffle lénitif, Leann a capturé le coeur d'Amras ; le roi se consume d'amour ▬ LE DESTIN : souverain autoritaire et conquérant de Gwelnaur, fier descendant de Phineas le libérateur ▬ LES ROSES : 3392
Mar 21 Avr - 20:35
Non mais cet accueil
@Nemesis Morrigan TOI ma tentatrice ! Ahah surprise, me voilà déjà là Tu connais mon amour pour Fassy et le personnage d'Amras est assez dingue ! Hâte d'écrire cette fiche et de RP (Tu es toujours la bienvenue dans mes RP
@Leandry Thoron The devil is here Merci ! Ça va barder maintenant que je suis là
@Emma Galadhorn oooh je suppose que tu es mon chaton ? Merci ma belle, hâte de RP avec toi !
@Geory le Pourfendeur Ce pseudo bordel Merci ! J'ai pas pu résister à ce PV complètement fou Un million de mercis pour cet accueil olala. J'espère être à la hauteur de ce rôle absolument exceptionnel
▬ LES PARCHEMINS : 43 ▬ L'AME : lumina ▬ LE REGARD : Wan Qian ▬ LE TEMPS : Trente-deux printemps, le trente-troisième approchant doucement ▬ LE SANG : Thoron un jour, Thoron toujours ▬ LES ROSES : 3478
Mar 21 Avr - 20:49
Bienvenue parmi nous roi Gwelnaur Très bon choix de pv ! Hâte de voir ce que tu vas faire de lui et courage pour ta fiche
◭ Melinoë Kaedwen
shieldmaiden of gwelnaur « she's the angel of small death »
I want to fall from the sky like rain and remain forever in a place where I belong.
The land teems with bitter ghosts dead from war, sick or starved, and fallen where they stood. A curse, you say? This world is a curse.
▬ LES PARCHEMINS : 110 ▬ L'AME : Alienor Romanova ▬ LE REGARD : Camilla Christensen ▬ LE SANG : Gwelnaur ▬ LE FEU : Mariée à l'indifférence, maîtresse du silence. ▬ LE DESTIN : Noblesse guerrière, sanglante cavalière. ▬ LES ROSES : 3567
Mar 21 Avr - 21:43
Froids sont les voyageurs loin de leur demeure. Ils ne voient pas quels mensonges sont cachés quand le soleil et la lune sont couchés.
MON ROI Dépêche toi de remplir cette fiche Bienvenue
▬ LES PARCHEMINS : 73 ▬ L'AME : PrettyGirl ~ flo ▬ LE REGARD : Bruna Marquezine ▬ LE TEMPS : 18 années se sont écoulées depuis sa venue au monde ▬ L'ETOILE : Séductrice ▬ LE SANG : Gwelnaur, la contrée sanglante ▬ LE FEU : Pour l'instant personne n'est digne d'elle. ▬ LE DESTIN : Princesse de Gwelnaur un destin qu'elle n'a pas choisie ▬ LES ROSES : 3487
Mar 21 Avr - 22:57
Père Bienvenue par ici avec ce personnage qui promet Promis je te ferais pas la misère Bonne chance pour ta fiche
◭ Augure
CHASSEUR « homme de foi »
▬ LA PROPHETIE :
ce que l'on apprend au
milieu des fléaux, c'est
qu'il y a dans les hommes
plus de choses à admirer
que de choses à mépriser
▬ LES PARCHEMINS : 269 ▬ L'AME : beloved monster. ▬ LE REGARD : ricky whittle. ▬ LE TEMPS : trente-huit ans. ▬ L'ETOILE : massacrante. ▬ LE SANG : auto-proclamé apatride, tu es de ceux que l'on nomme sans-nom; ces conflits ne sont pas les tiens. tu as, dis-tu, tes propres guerres à mener. ▬ LE FEU : quelques vœux murmurés au silence d'un autel. tu as tourné ton cœur vers les dieux et prêté serment. ▬ LE DESTIN : homme de foi n'est pas synonyme de vulnérable, entre tes lippes acérées. au bout de tes doigts court l'instinct affolé d'un chasseur en quête de proies. ▬ LES ROSES : 3578
Mer 22 Avr - 10:13
woho ce service express bienvenue ta majesté bon courage pour ta fiche
◭ Médée Gwelnaur
▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 10 ▬ L'AME : Oreflam Rouge. ▬ LE REGARD : Rebecca Ferguson. ▬ LE TEMPS : 37 ans. ▬ LE SANG : Gwelnaur. ▬ LE FEU : Mère célibataire, elle n'a jamais été mariée. ▬ LE DESTIN : Sœur aînée du Roi Amras, Grand Argentier du Royaume de Gwelnaur. ▬ LES ROSES : 3438
Mer 22 Avr - 13:08
Oh bienvenue à toi petit frère adoré *lui tire les joues*
J'espère que tu vas te sentir ici comme chez toi !
Si tu as des question ou des idées au sujet de la famille Gwelnaur n'hésites as à venir me voir en MP :)
◭ Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”« to chasing on foolish merchants ! »
▬ LA PROPHETIE :
~ Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
à venir : merril aventures achevées :geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue) ▬ L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin. ▬ LES PARCHEMINS : 444 ▬ L'AME : La curieuse et faible (Arté) ▬ LE REGARD : Pénélope Cruz ▬ LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée ▬ L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre. ▬ LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur). ▬ LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents ▬ LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi). ▬ LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion. ▬ LES ROSES : 4037
Mer 22 Avr - 13:22
Moi je viens, tranquille, admirer le roi. ET CETTE FICHE EST VIDE (don’t mind me, cette phrase est aussi violente que ma déception est grande ) Bienvenue, en tout cas, il me tarde d’en lire plus
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Froids sont les gens, les os et les coeurs + Amras