nom, prénoms : empreinte indélébile qui ronge sa moelle jusqu'à l'os, Malmsjö. Tombé au combat lorsque le géniteur le scande du bout de son arme, brasier qui consume quand la vindicative le susurre. Rappel de ce qui peut se perdre, vestige que Freya ne compte enterrer. Acclamations et encensement, il marquera les esprits au fer rouge mais ne succombera plus des rouages de la vie âge, lieu de naissance : vingt-sept années prêtes à imploser qui tambourinent aux portes de son myocarde. Fraiche soirée que celle printanière où elle vit le jour, flaques d'eau marquant le sol sous le coup de la nature malmenée par cette brise vengeresse. Les sphères peu amicales de Miklagård à l'extrême nord d'Heledir, l'accueillent sans broncher groupe : Heledir, l'ange de la mort n'est âme à jurer politique, asservie au combat, née pour dépouiller et pourfendre. Le seul qu'elle empruntera sera dicté par Jøramún métier : arme faite femme, éther des bien pensants, pion sur l'échiquier de la vie, elle guerroie et n'aspire qu'à vibrer à travers cela, la Commandante de l'unité des Jómsgárd état civil : griffes posées sur l'entité qu'elle suivrait aveuglément, Jøramún. L'amour n'a pas de partialité dans l'esprit de la fauve, ces émotions ne sont que des dictats de pays éloignés du sien. Les chaines qui lient deux individus sont des liens qu'elle coupe avec délice tandis qu'elle ne sait goûter qu'aux plaisirs de la chair  guilde : ici.

Ombre qui flirte avec le danger lorsque de sa lame acérée elle pourfend ceux qui l’étreignent + Esprit endoctriné dans des pratiques ancestrales qu’elle maîtrise, vouée à servir et où l’humanité n’a pas sa place + Préceptes d’un autre âge qu’elle jalouse et perpétue, priant Vána lorsque ses doigts aguerris extirpent des chairs humaines le myocarde encore battant + dénuée de regrets, seule compte la victoire + corps et âmes liées à celui qu’elle doit tout + yeux perçants qui observent pour mieux détruire et dominer + lèvres qui ripent contre ce métal forgé qui embroche l’ennemi alors qu’elle se délecte du sang versé + le tonnerre semble gronder lorsque sa colère éclate, celle-ci trouble souvent le minois de Freya + rouge pourpre qui inonde ses joues lorsque l’envie nait, la convoitise et la jalousie s’emparant de son être + prêter serment c’est s’y fier jusqu’à la mort, elle ne revient sur un engagement tant sa loyauté et fidélité sont sans faille + elle ne vit que pour guerroyer ne connaissant d’autres formes d’art ni de loisirs + sa démarche assurée témoigne de sa fierté à arborer chaque jour sa position de commandante + lui faire lâcher le morceau revient à un duel de titans tant son obstination fait rage + il est des vices dont elle use pour parvenir à ses fins, la manipulation est ce précepte qu’elle applique afin d’assurer que la partie soit à son avantage + l’ange de la mort, comme on la surnomme n’a d’enveloppe humaine que sa chair mais terrifie par bien d’autres aspects + indomptable et indomptée, la sauvagerie l’habite + petite fille mise sur le devant de la scène d’un monde aux lois coriaces qui édictent ses choix et son futur + dangereuse innocente forgée par le sang et les coups


ton pseudo : Silver comment as-tu trouvé RGEO ? : Bazzart et t'en penses quoi ? : que ses terres sont à explorer de toute urgence    des trucs à ajouter/améliorer ? :je pense que pour l'instant c'est très clair    je veux être parrainé(e) ? : non, ça devrait aller  

Bonjour, c'est moi la quiche des présentations. Salut      

AVATAR ▬ Freya Malmsjö

Le chaos gronde au nord sous un ciel obscurci par les éclats rougeoyants des effusions. Lame contre chair à vif, feu qui déferle et emporte l’âme humaine et combat qui sévit entre des hommes faits bêtes. Sévices et châtiments rendus par ces guerriers passés qui auront pour seule victoire la tête décapitée de leurs ennemis. Chants qui encensent la déesse des morts, litanie redorée par le martèlement des sabots sur le sol et armes contre la vie. Cercle imparfait des êtres carnassiers. En son centre s’élève le maestro Malmsjö qui dans un dernier souffle rafle de son épée le poitrail de son adversaire, emmenant le fautif dans sa dernière complainte. Duo éponyme qui tombe de leurs coups mutuels. Bain aux reflets ocres qui tapit désormais le sol déjà souillé par le trépas de nombreux guerriers. Conjoncture peu généreuse qui laisse le foyer Malmsjö sans repère. Foyer divisé en deux parts la mère et la fille, douce Freya, innocente Freya. Les horreurs de la guerre elle ne connaitra et brillera parmi les bénis des dieux. Mensonge éhonté que lui conte, sans vergogne, sa mère chaque soir à l’orée d’un feu qui attise le vert-bleu de ses yeux.

Miklagård se dresse au nord d’Heledir, fière. Cerclée de forêts, ces golems aux branches acérées dont la petite admire l’immensité. Ancestraux, immémoriaux. A l’image de l’histoire de leur village bâti à la sueur du front de ceux menés par les Hårfagreætta. Sauvagerie et coutumes disparates sèment le doute dans l’esprit des étrangers, sont-ils réellement faits du même bois que les autres ? Ces nantis qui vénèrent d’autres croyances mêlées à celle de tout Elenath. Cocktail explosif aux pratiques douteuses mais qui forge leur peuple de guerriers. L’absence d’un père, patriarche pour les trois qui ne sont plus que deux laisse un grand vide. Jeunesse dont elle ne profite car à l’aube de ses dix ans, sa mère est emportée par un mal qui la ronge de l’intérieur, fièvre qui ne tombe, toux qui la contraint et respiration qui vacille. C’est à la seule force de ses mains que Freya l’enterre selon leurs coutumes et adresse son corps à Elrawyn car elle n’était que chaleur et dévotion. Triste repère qui s’effondre et laisse la peu délicate entre les mains du vide, seule fois où son choix se porte vers le panthéon pluraliste d’Elenath quand les leurs, reclus, préfèrent d’autres divinités. Cette terre qu’elle foule ne leur appartient, la maigre chaumière où elles vivaient recluses passent entre d’autres mains et la frivole est chassée. Sans famille, elle vadrouille sur les marchés et aux abords des tavernes, mendiant et volant ce qu’elle peut. Ses pas la conduisent aux abords d’une grange abandonnée où elle passe plusieurs saisons aux températures corsées à la lueur d’un feu et de peaux de bêtes glanées en chassant à l’extérieur. Elle échange certaines denrées trouvées dans la forêt contre le gite et le couvert dans les auberges, dépouille les passants pour le compte de quelques mercenaires bien qu’il ne lui reste quasiment rien à la fin. Sombre époque qui façonne son caractère, carapace qu’elle adopte au départ et qui se confond désormais avec sa propre enveloppe. Point de sentiments, louve parmi les loups, requin aux dents acérés, elle ne connait ni l’amour ni la bienveillance. Prenant pour subsister, frappant pour exister et jalousant cette vie qu’elle ne put avoir de loin.

Sept années à trimer, sept années à s’époumoner grande, se débrouiller, refusant ces aides tendues par certains roublards avisés qui contre la possession de son corps assurent une vie où la normalité reprend le dessus. Il n’y a plus de normes dans le cheminement de Freya, il n’est question que de survie. La sauvage n’a besoin d’être sauvée même si ce soir, alors que ses dix-sept ans se lèvent risque de marquer au fer rouge son existence. Les étoiles s’emparent du ciel de Miklagård, baignant de leur pâle lueur la cité fortifiée. L’auberge grouille de vermisseaux qui s’adonnent à la boisson et l’action, mélange d’où découlent inlassablement bagarres sur bagarres. Terrain qu’elle foule à la recherche de poches opulentes à détrousser, c’est contre un gaillard avoisinant un géant qu’elle se frotte. Audacieuse, experte, c’était sans compter cette planche qui vacille et interpelle le volé sur les intentions de la fausse innocente. Les poings fusent, sa petite stature filant entre les jambes de l’expert, coup qu’elle porte à cet entrejambe dont le sang déferle. Représailles qui s’invitent dans la danse du désormais eunuque. Il empoigne sa tignasse tressée de sa main libre tandis que l’autre sert d’appui contre un tabouret, genou à terre. Bave qui coule de ses mugissements entre sa barbe et situation dont Jøramún l’extirpe. Filets qui ont failli se refermer sur sa propre vie. Dès lors, Freya n’est plus enfant des rues, adolescente malmenée mais invitée du chef du village. Commence son initiation dans ce monde trop grand pour ses frêles épaules dont elle devra triompher. L’homme lui enseigne le combat à main nue et à l’épée. Seul être sur ces terres à se soucier de son matricule. Seul être qui peuple son univers. Sphère autour de laquelle la rebelle tourne. Silhouette masculine qui captive son regard, attirance dont elle ne sait l’origine mais qu’ils consument tous deux. Les expériences forgent sa nature effacée qui devient forte et affirmée.

Les années défilent mais jamais elle ne quitte ce maître qu’elle cherche à satisfaire, ce père qui l’a pris sous son aile un jour, cet amant qui la possède entièrement, cet homme qui croit pour la première fois en elle lui confiant le commandement d’une troupe de soldats d’élite, les Jómsgárd. Ses rafles sont souvent victorieuses et de sa lame sont tombées de nombreuses têtes. Ses doigts d’or ont extirpé de nombreux cœurs de leurs poitrails et ce sourire carnassier qui hante ses lèvres à chaque incartade ne se tait plus. Ombre devenue vie, elle erre sur ce monde à la solde des Hårfagreætta car vers eux-seuls se porte son allégeance. Chien de garde aux crocs affutés. L’Ange de la Mort survole toutes celles qui oseraient de son cœur s’emparer alors qu’elle ne connait ce deuxième à sens à celui qui fait battre le sang à ses tempes.