« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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à venir : merril aventures achevées :geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue) ▬ L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin. ▬ LES PARCHEMINS : 444 ▬ L'AME : La curieuse et faible (Arté) ▬ LE REGARD : Pénélope Cruz ▬ LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée ▬ L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre. ▬ LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur). ▬ LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents ▬ LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi). ▬ LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion. ▬ LES ROSES : 4039
Dim 29 Mar - 18:24
▬ Dellsa aux Mains Rouges.
« I will fear no evil, for the gods have made the night my friend. »
◭ identity card.
nom, prénoms : On l’a nommée Dellsa. Ou bien est-ce elle qui, en ayant assez de son nom d’enfant, a choisi de prendre un prénom plus proche de la Déesse qu’elle choisissait d’élever au rang de génitrice secondaire ? Peu le savent et Dellsa ne cherche pas à instruire la plèbe ignare de ses origines précises. Toujours est-il qu’avec les années à faire rougeoyer les eaux dans le sillon de son navire, elle a gagné un surnom dont elle est monstrueusement fière, ne se gênant pas pour plonger ses mains dans les entrailles béantes de ses ennemis défunts. Elle en a même fait son oriflamme, de ce qualificatif de Mains Rouges. âge, lieu de naissance : Les années sont passées, se sont accumulées, et bientôt, de décennie en décennie, la gueuse est passée quadragénaire, ayant déjà dépassé les quarante-deux étés si elle compte bien (la question est rhétorique, peu s’en faut). Dellsa se dit née sur les flots enragés d’une tempête estivale, mais la réalité est toute autre. Ayant foulé pendant ses jeunes années le sol ferme des terres intérieures du continent principal, il semblerait que la boucanière soit une ressortissante des États de Gwelnaur. Cela dit, ne vous échauffez pas trop à l’idée de prélever des taxes sur sa carcasse, elle a pris le large et avec lui, la liberté la plus vivace, et n’hésiterait pas à vous passer par le fond s’il vous venait l’idée de lui réclamer un quelconque denier. Née dans le village très central de Dyrka, elle a commencé à mal tourner très vite, et a bientôt mis les voiles d’abord vers Til Garhyt avant de disparaître dans les brumes du port, pour le grand large. groupe : Le lieu de naissance voudrait qu’elle soit sujette des Gwelnaur. L’usage fait qu’elle s’en moque comme de l’an 40 avant la séparation des royaumes. Ce qu’il se passe sur la terre ferme lui importe bien peu, puisqu’elle n’y met en général les pieds que pour se réapprovisionner, piller des villages côtiers mal défendus (histoire d’entraîner les gardes, bien entendu, il ne faut point y voir malice), et éventuellement échanger quelques informations. Du reste, ne comptez pas sur elle pour se mêler de politique ouvertement… à moins soudainement qu’on ne lui propose une récompense juteuse. métier : Capitaine de la Pute Borgne, un galion à trois-mâts, vif et très maniable, Dellsa commande à une trentaine de personnes. On évite de marcher sur les pieds de la capitaine, parce qu’elle est prompte à la castagne et n’a pas trop de temps à perdre avec les plaisantins qui risquent la vie de l’équipage par des pitreries indignes d’eux. Sa tête est mise à prix régulièrement, et régulièrement, on l’oublie jusqu’au prochain gros coup de main. Certains considèrent qu’elle connaît les limites à ne pas dépasser, d’autres la soupçonnent de s’acheter une sécurité politique en bouffant à presque tous les rateliers possibles : la vérité est entre les deux, en eaux troubles. état civil : Que sont les chaînes du mariage quand on est perpétuellement sur les flots ? Bien peu de choses. Les rumeurs vont bon train et Dellsa ne cherche pas à les faire cesser de jacasser à son égard. Au moins, ça en fait rêver certains. Certes, la pirate reste discrète sur ses affaires de baise, mais elle ne se refuse rien ni personne, entraînant dans sa couche quiconque a su trouver grâce à ses yeux. Libre comme l’air, offerte aux vents, mariée à l’écume grisante. Elle partage néanmoins avec un autre forban le plaisir d'être parent d'une gamine de cinq six ans, nommée Constanza, mais ce qu'on sait de ses coucheries s'arrête là. guilde : Ancienne détrousseuse de la caste du Scorpion durant sa tendre enfance et son adolescence faites de coups bas et de méfaits plus ou moins criminels, Dellsa a tourné casaque au bout de trois moments un peu tendus où elle a failli perdre la main, les yeux ou tout bonnement la vie. S’engouffrant sur un navire faussement marchand, véritablement brigand, elle a ensuite fait ses classes dans l’Ordre du Poisson dont elle est maintenant une fière représentante. Avec plus de vingt-cinq ans à sillonner les mers, elle fait partie du conseil de l’Ordre, chargé de faire respecter les commandements et les éventuels contrats de la Guilde navale, et est reconnue dans la Guilde comme une femme de poigne et de raison.
les cinq sens : c’est d’abord par l’ouïe qu’on la sait présente. Son pas est lourd, plein de morgue et de certitude qu’elle est dans son bon droit sur le pont de son navire. Ça cliquette aussi, en liens avec les anneaux à ses oreilles, les breloques à son cou, les lames qui tintent contre ses flancs. De surcroît, Dellsa a une voix qui porte, qui charrie le tonnerre et bouleverse bien des siestes, réveillant le matelot assoupi et parvenant à un compère apparaissant à l’horizon. Elle beugle des ordres, houspille ses hommes et invective ses ennemis. Le timbre est grave pour une voix de femme, ce qui l’aide sans doute aussi à se faire respecter du reste de l’Ordre du Poisson. Les mots sont durs, les insultes - pléthore, la remarque adéquate - courante. Ensuite c’est la vue qui permet de l’observer et de la détailler du regard. Une silhouette assez longiligne qui se détache de la masse musclée, souvent un chapeau à plume sur le chef, histoire d’avoir un tant soit peu de style. Lors des abordages et des diverses mêlées pouvant se produire à bord d’un navire de pirates, elle se repère aussi par les couleurs qu’elle arbore fièrement, comme le rouge carmin, qui décolore à la lumière du soleil parce qu’elle s’est encore fait rouler par le teinturier qui lui a vendu les vêtements, mais se reteint régulièrement dans le sang des défunts. Une femme aux atouts non-négligeables du galbe, qui sait en jouer quand ça permet de détourner l’attention de son interlocuteur pendant qu’elle décide de lui faire les poches. Plaisante à regarder, superbe à admirer lorsqu’elle combat. Il y a des légendes sur la fragrance de Dellsa. Certains racontent qu’elle niche entre ses seins des fleurs variées pour emporter avec elle les doux parfums végétaux. D’autres racontent qu’à force de plonger dans la mer après un combat, elle finit par en avoir les cheveux secs et cassants et la peau salée, mais surtout la chevelure chargée de cette forte odeur iodée. Dans l’ensemble, histoire de contrer les racontars, son odeur corporelle ne dénote pas spécialement par rapport à celle de son équipage. Enfin, le goût et le toucher vont ensemble, mais pas seulement pour des raisons quelque peu scabreuses, non. Enfin, un peu, ne nous leurrons pas, mais c’est aussi et surtout parce que la poigne de la pirate n’est pas que verbale : dès lors qu’elle serre le poing et le colle dans un visage quelconque, l’adversaire finit souvent avec le goût du sang dans la bouche.
entre tempêtes et calme plat : d’un naturel patient, mais à ne pas trop agacer - peu loquace, sauf quand il s’agit de railler - réfléchie, mais susceptible - responsable, et pourtant du style à s’élancer au devant du combat - mesquine et calculatrice - neutre chaotique - chique et crache sans s’offusquer, mais par dessus le bord - grande-gueule roublarde - sait tout sur son équipage mais parle fort peu d’elle (ou en énigmes mystiques) - prétend ne pas s’attacher, mais serait prête à retourner toute une ville pour récupérer un membre de son équipage.
◭ say my name.
ton pseudo : la Faiblesse ultime (lolilol). comment as-tu trouvé CWM ? : je zonais sur Bazzart en période de confinement, j’aurais pas dû mais qu’importe. et t'en penses quoi ? : j’ai cédé, ça en dit long. des trucs à ajouter/améliorer ? : LA PIRATERIE C’EST LA VIE.
PENELOPE CRUZ ▬ dellsa aux mains rouges
▬ somewhere, in a far far land.
« She had it. She wore it like a cloak. Death itself was beating a tread upon the ship's planks. »
(La mort frappe à sa porte assez tôt) Des pieds potelés traversent la boue qui macule les champs. Une gamine, cheveux hirsutes et sourire béat, est en train de cavaler en riant aux éclats, poursuivie par une figure fraternelle. Elle a peut-être bien six ou sept ans, et tout ce qu’elle veut passer sa vie à faire, c’est jouer à chat avec ses amis des maisons voisines. Les champs ont été récoltés récemment et la pluie est venue rafraîchir les sols. La pluie et la mort aussi, puisque voilà l’enfant qui, toute au jeu, trébuche contre la jambe d’un cadavre et tombe dans une tourbe rougie de sang. Elle hurle.
(Mais l’enfant tourne déjà casaque) Elle a neuf ans, elle se souvient qu’elle a neuf ans à ce moment-là parce que c’était l’hiver où Zem était mort en tombant du pommier. Elle a neuf ans et ses parents la posent dans une charrette en lui disant que c’est mieux comme ça. Sagacité et aventure vont de pair chez l’enfant déjà affutée, qui salue gaiement ses parents en secouant la main, avant de se retourner et de mieux s’installer pour tenir les cahots de la route jusqu’à Belithrael, en passant par la côte. Bon, le problème, c’est que sur ladite route de la côte, il y a Ossam, et qu’à Ossam, pour une bête histoire de pinte de pisse de cheval (la bière n’était pas au goût du négociant qui avait pris l’enfant en apprentissage), le protecteur de la gamine finit le crâne ouvert, et la gosse échoie sans sou ni connaissance familiale dans le coupe-gorge le plus mal famé du secteur.
(Pour trouver son compte parmi les truands) Elle aurait pu franchement mal tourner. Une gamine, paumée, pas très au fait des usages des bas-fonds, avec ses parents honnêtes gens fermiers sans instruction, pour sûr que ça aurait pu devenir coton la survie à Ossam. Mais les dieux l’ont à la bonne, et elle est prise sous l’aile d’une arnaqueuse de compétition. Cette détrousseuse avait justement besoin d’une gamine pour faire mère de famille respectable, c’est l’aubaine ! Bon, bien sûr, ça se fait pas d’un coup, mais la fillette est agile et la professeure, patiente. Le duo se noue bien, l’enfant est introduite à ses dix ans dans la Caste du scorpion et fait ses classes savamment dans Ossam, certainement la meilleure école de la vie.
(Jusqu’à devenir l’une d’entre eux) Elle a quatorze ans, elle commence à avoir des formes, et à cette époque, elle répond faussement au prénom de Jessaline, pour un coup enclenché depuis des mois. Sa mentor et mère de substitution lui a appris toutes les combines possibles et tout irait bien dans le meilleur des mondes si le plan ne foirait pas au pire moment (c’est-à-dire quand le type à délester de tous ses métaux précieux a la mauvaise idée de rendre l’âme en plein coït avec Mademoiselle). Le secrétaire du bourgeois négociant qui était de passage dans ce bouge, un type un peu méfiant par nature, fait en sorte de faire arrêter Jessaline et le château de cartes si bien constitué au fil des mois commence à se casser la gueule. Elles mettent les voiles, pour aller se faire oublier dans une plus grosse ville.
(Faussaire parmi les faux-semblants.) « Attends, mais quand tu disais "grande ville", moi je sais pas, je pensais à Til Garhyt, moi ! » L’adolescente de quatorze ans a arrêté le cheval volé sur le dos duquel elle chevauche depuis quelques jours, et observe un rien courroucée sa mentor qui a continué d’avancer sur sa propre monture. L’ainée ne semble pas décidée à s’arrêter, donc c’est à la jeune de la rattraper et de se positionner en plein milieu de la route, histoire d’essayer de protester avec un peu de bon sens, ce qui fait ricaner l’arnaqueuse qui y voit l’occasion de faire une courte leçon de vie. « Écoute-moi bien, fille : c’est en te cachant là où c’est le plus dangereux et là où on t’attend le moins que tu les niques tous. Alors tu vas ravaler tes doutes, et d’ici une heure, Nessa et Ombeline du Raz font leur entrée dans Belithrael. » Nouveaux noms pour des nouvelles vies.
⎈ ⎈ ⎈
(La mort revient une nouvelle fois) Brillante idée d’aller faire leur pain à Belithrael ! Ah, elle vous en redira des nouvelles, la brune qui vient de passer à travers le vitrail crasseux pour échapper à un groupe de soudards ayant envie de lui conter fleurette de la pire des manières. Heureusement qu’elle en a appris, des tours de passe-passe et des solutions pour se tirer d’affaire, depuis qu’elle est sous l’aile de l’arnaqueuse. Mais maintenant qu’elle crapahute sur les toits en chaume et qu’elle manque de se louper une fois sur trois dans ses sauts de chat au dessus des ruelles, la jeune femme songe que Belithrael n’est probablement plus un endroit adéquat pour poursuivre ses œuvres charitables. Le cadavre de sa mentor, pendu au petit matin en place de grève après un simulacre de procès expéditif, semble lui donner raison.
(Et une nouvelle fois elle met les voiles) Dix-sept printemps à peine, deux existences qui divergent de plus en plus (et dix verges, c’est énorme) et la voilà qui décide d’en débuter une nouvelle, multipliant les vies comme un chat, en choisissant un nom prenant pour racine ni plus ni moins que la déesse des carnages, histoire de s’élancer sous les meilleurs auspices possibles. Puisque que Dellyn pourrait sonner blasphématoire, et nous ne voudrions certainement pas blasphémer en des temps si pénibles qu’ils le sont en Elenath, elle se présente comme Dellsa lorsqu’elle met les pieds sur les quais de Til Garhyt et demande à être embauchée comme matelote sur le premier rafiot à mettre les voiles.
(Devient poisson parmi les flots) Le seul vaisseau qui veut bien d’elle a l’air d’être un navire marchand à l’équipage mixte. Ce n’est qu’une fois loin de la côte que Dellsa comprend que les Dieux l’ont encore une fois amenée là où il fallait qu’elle soit : ses compères de vogue sont des pirates, brigands des mers sans trop de scrupule. Puisqu’elle se révèle être du Scorpion, on veut mettre en doute ses capacités. Au bout de deux parties de cartes où elle a triché comme jamais sans qu’on ne comprenne comment, de cinq défis pour qu’elle aille chaparder un objet ou un autre, le quartier-maître la sacre digne de faire partie de l’Ordre du Poisson. L’intronisation est sommaire (une massive gueule de bois lorsqu’ils s’arrêtent pour ravitailler sur l’île des Sans-Nom) et son entraînement commence. C’est qu’il faudrait pas qu’une crevette agile comme elle soit infoutue de manier le sabre. Elle n’est pas la seule à être formée, a néanmoins la rage de vaincre tout un chacun et se prend quelques dérouillées colossales qui lui laissent le nez en sang et le corps bleu de coups. C’est de bonne guerre, au moins ça l’endurcit pour les abordages ponctuels.
(Apprend à naviguer sous les étoiles) Elle a, quoi, vingt ans au moment où un abordage se passe plutôt mal. Elle est pas loin d’y passer, mais Dellyn veille sur sa protégée (ou du moins est-ce ainsi qu’elle explique qu’elle ait survécu à ses blessures). Coincée sous le pont, avec les autres blessés, elle est bien contente de ne pas avoir été laissée derrière (à croire que l’équipage s’est attaché à la jeunette qui cogne si on lui touche le cul sans qu’elle ne l’ait tendu). Le buste et la cuisse droite ont pris la plupart des coups de lame et l’hémorragie a été stoppée par des réflexes profondément ancrés chez la jeune femme. Incapable de bouger pour travailler sur le pont comme elle ferait d’habitude, Dellsa trouve quand même un moyen d’être utile à l’équipage et s’arroge le côté droit du navigateur. C’est qu’elle sait charmer son monde et se rendre plaisante, quand elle tient sa langue.
(Avant de changer de rafiot, forcée par le destin.) Elle a vingt-deux ans quand le vaisseau pirate sur lequel elle était embarquée depuis cinq ans fait la connerie de rencontrer une hydre un peu excitée dans la Mer Isolée, au large des Montagnes lunaires dont, par jour dégagé, on voit les sommets. D’abord une tête, puis l’autre, puis encore une. À bord, c’est la panique alors que l’orage a éclaté pour ne rien arranger. Dans leur malheur, l’équipage reste quand même passablement veinard. Certes, le capitaine (qui avait énervé l’hydre comme un couillon) et une dizaine d’hommes périssent dans l’affaire, mais Dellsa et les trois-quarts de l’équipage s’accrochent comme ils peuvent à des planches et des débris, jusqu’à ce qu’un navire pirate qui était dans leur sillage, ne vienne les repêcher au bout d’un jour à boire de l’eau de mer et à hurler jusqu’à n’avoir plus de voix, tout en étant transis de froid. (Il paraît que le capitaine du rafiot avait voulu exciter l’hydre pour qu’elle s’en prenne au navire qui les avait pris en chasse. Pas très correct au niveau du code d’honneur de l’Ordre du Poisson, mais leur hôte est vaguement magnanime -surtout qu’il décide de les foutre en cale sèche et de s’occuper de leur cas une fois à quai.)
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(Plusieurs équipages, plusieurs navires) De vingt-deux à vingt-neuf ans, elle est navigatrice sur trois différents vaisseaux pirates. En général, c’est le besoin de changer d’air qui la pousse à changer de capitaine. Elle apprend auprès des trois, observatrice précise et attentive lorsqu’il s’agit de comprendre comment on mène les hommes sur les flots. Trois capitaines, trois méthodes différentes, trois façons de faire. Elle s’en inspirera à des degrés différents, une fois avec un navire à elle.
(La mort la retrouve en pleine mutinerie) Mais d’abord, il s’agit de survivre à une mutinerie sur le dernier des trois bateaux où elle a été navigatrice. Loyale au capitaine, et n’ayant pas vraiment de quoi se plaindre en termes de traitement et de partage du butin, elle fait partie de ceux qui tranchent dans le lard au nom du Chef. Énièmes retrouvailles avec la Camarde, toujours vorace et sanglante. Encore une fois, Dellsa s’en tire, des cicatrices qui zèbrent ses bras et ses jambes en guise de souvenir. Cette fois-ci, elle a très précisément défendue son buste des différentes lames croisées, et bien lui en a pris. Les mutins sont soit abattus sur place, soit poussés à quitter l’équipage par anticipation, par la planche, droit dans les flots. Sacs à merde qui coulent bien droit dans l’immensité bleue.
(Tandis que le continent s’embrase) Pire moment pour toucher terre sur le continent, alors que la révolte vermeille vient de démarrer, mais la barque n’a pas le choix, puisqu’il faut s’occuper du second et que forcément le médecin s’est fait transpercer le poitrail. Ils vont au plus proche des côtes, jettent l’ancre au niveau de la Crique rocheuse, dans le futur territoire réduit de l’Empire Thoron. Forcément, y a jamais personne dans ce coin, c’est plutôt calme, mais ça n’aide pas à trouver un guérisseur, et il faut remonter jusqu’à Delathiel pour trouver quelqu’un d’efficace. Ça, c’est la théorie. Parce que entre la Crique Rocheuse et Delathiel, il y a une route qui traverse la forêt, et dans la forêt, il y a beaucoup de gens d’armes pendus, et beaucoup trop de traces de combat pour que ça semble normal. Les pirates stoppent leur course vers Delathiel et rebroussent chemin, laissant le Second dans un village pourri (sur ses ordres), et reprennent le large avant qu’on ne se rappelle qu’ils existent, voire qu’on les réquisitionne dans une guerre à laquelle ils ne veulent pas prendre part.
(Promue Seconde) Vu qu’il ne reste plus grand monde de gradé dans l’équipage, Dellsa passe Seconde, parce qu’il faut bien qu’on ait des officiers sur le bric. Ça lui fait un peu peur au départ, mais elle assume. Elle assure, même. L’Ordre du Poisson prospère pendant ces deux années de guerre continentale, évite les navires des différentes forces politiques mais ne se gêne pas pour attaquer les navires marchands civils. Ça permet notamment d’obtenir des armes plus robustes, de reforger les lames, de réparer les voiles, et ainsi de suite. Dellsa amasse un petit pactole progressivement et nourrit lentement l’idée de se faire construire un navire personnel. C’est que depuis qu’elle est entrée dans les guildes des voleurs terrestres comme maritimes, elle a engrangé des richesses auxquelles elle n’aurait jamais rêvé tandis qu’elle était encore fille de paysans sans terre de Dyrka.
(Son propre chef) Tandis que le Royaume d’Elenath se divise en quatre parts égales, Dellsa engage un armateur pour lui construire un trois-mâts solide dans le port de Til Garhyt. L’argent passe de mains en mains, l’armateur se charge de jouer l’intermédiaire auprès des constructions navales. Dix-huit mois plus tard, le Borgne est remis à sa seule capitaine. Une fois en mer, Dellsa décide néanmoins de rajouter un mot au nom dudit navire et se charge elle-même de graver « Pute » avant le nom de baptême du vaisseau. Un moyen comme un autre d’effacer légèrement ses traces, au moment où elle devient définitivement sa propre maîtresse, à trente-trois ans. Un moyen aussi de prendre en étendard un juron qu’elle a déjà pas mal entendu sur son passage, sans être de cette sororité-là.
⎈ ⎈ ⎈
[GLORIA REGALI — AUJOURD’HUI] Le vent gonfle les voiles de la Pute Borgne, lâchée sur les flots de l’Océan Rocheux. À la proue, la silhouette de la Capitaine du galion y est rejointe par celle d’une gamine, qui rit à la plaisanterie graveleuse d’un des marins. L’enfant joue à l’araignée, à prendre Dellsa pour un mât sur lequel grimper. Toisant l’insecte grimpeur, la boucanière finit par tendre les mains et l’enfant se jette dans les bras de sa mère en gloussant de joie. « Alors, qu’as-tu appris aujourd’hui ? - Pisse ! », s’exclame la gamine, qui rit de plus belle en constatant que sa mère est consternée de l’entendre dire un mot pareil. « Ah oui, tu as appris le mot « pisse » ? C’est bien ma chérie… Et sinon, tu te souviens des gros mots des marins ? » L’enfant observe sa génitrice en sentant venir l’arnaque. L’index tendu de la capitaine désigne les différentes parties du gréement de l’avant du navire. « Là, ça, c’est le dolon… ça le mât de misaine… derrière on le voit un peu, le grand mât… Et là haut, la voile la plus haute, tu te souviens, ma petite hydre ? - … Cacatou ? Caca ! - Oui oui, c’est ça, caca, c’est drôle hein… » Bon, c’est pas aujourd’hui qu’elle va faire rentrer le nom des voiles dans le crâne dur de sa fille, vu comment la gamine est de nouveau en train de rire à gorge déployée rien qu’au nom du petit cacatois. Avec un soupir désabusé, Dellsa repose l’enfant sur le pont, lui ébouriffe les cheveux et la chasse tendrement par un « Allez, va-t-en, terreur des mers. » Comprenant qu’il peut s’approcher, son Second la rejoint sur le pont supérieur, mains dans le dos, l’air amusé par la gamine qui lui est rentrée dans les jambes, à partir en courant sans regarder où elle allait. Une chose est sûre, l’ensemble de l’équipage se ferait taillader en morceaux avant de laisser quiconque toucher à un cheveu de la jeune fille de la Capitaine. Parfois, Dellsa se demande si la loyauté de ses hommes et femmes ne va pas davantage à la mioche qu’elle a sortie de son giron qu’à elle-même. Cela a quand même un avantage non négligeable, de n’avoir aucun doute sur le dévouement des siens vis à vis de son sang : elle n’a jamais peur de laisser Sanza (surnom pour Constanza, prénom beaucoup trop long à dire quand on appelle la gamine alors qu'elle se planque dans les tonneaux de la cale) sur le galion quand elle s’élance à l’abordage d’un navire qui n’avait rien demandé. Relevant les yeux vers son second, Dellsa enfonce un peu plus son chapeau sur son crâne et s’appuie au bastingage, mains posées de part et d’autre. « Quelles sont les nouvelles ? - Nos collègues terrestres ont envoyé un message qu’il serait bon de lire. - Tu l’as lu, déjà ?, l’interrompt-elle tandis qu’il lui tend le parchemin roulé. - Évidemment… - Et ? - Ça recommence à chauffer sur le continent. Y a des rumeurs de chargements martiaux débarqués sur les côtes du Royaume Heledir. - Qu’ils s’étripent et que ce soit réglé une bonne fois pour toutes. Ça fait dix ou douze ans que ça traîne, il y a des nouveautés ? - Potentiellement un Conseil de l’Ordre. » Elle sort de sa poche du tabac à chiquer, ça l’aide à se concentrer sur les tenants et les aboutissants des paroles de son second. Prenant le parchemin, elle commence à le parcourir lentement, lisant avec pénibilité faute de s’entraîner régulièrement et d’avoir acquis des réflexes automatiques. La réflexion est néanmoins interrompue lorsque la vigie du grand mât requiert la présence Dellsa au pied dudit mât, pour leur annoncer un navire marchand aux couleurs incertaines au loin. Le sourire carnassier étire les lèvres de la Capitaine, qui échange un regard entendu avec son second, tout en glissant le parchemin à l’intérieur de sa tunique, côté du flanc gauche). Et de lancer les premiers ordres en prévision de l’abordage. « Toutes voiles dehors, on lui donne la chasse ! Tout le monde sur le pont dans cinq minutes, et sortez-moi vos plus belles lames, les amis ! » Et la Capitaine de dévaler à toute vitesse les escaliers qui l’amènent sur le pont intermédiaire, histoire de cueillir sa fille qui était en train de grimper sur le mât d’artimon par jeu, pour l’entraîner jusqu’à sa cabine et l’y laisser avec son chapeau à plume franchement pas utile, la cuisinière habituée à garder l’enfant, et assez de jolies babioles pour s’occuper pendant que le sang coulera en surface. « Sois sage, hein, Sanza ? Maman va faire ses provisions d’or et d’argent. » Et de refermer la porte à clé derrière elle, avant de repasser le trousseau de clés à son ceinturon tout en remontant sur le pont, pour y trouver son équipage au complet, prêt à l’abordage, sabres dans les mains, menaçants au possible. « Tranchez des bras s'il faut leur faire comprendre qu'on ne fera pas de quartier, mais pas de mort inutile, comme d'habitude, des fois que certains considèrent idéal une reconversion ! », lance-t-elle en riant à ses ouailles, qui ne demandent que de trancher dans le lard et ne sont pas dupes des réserves affichées de la Capitaine. Toute mère qu’elle soit, Dellsa continue de rester sanglante dans chacune des échauffourées : les marins sous ses ordres ne s’y trompent pas.
Dernière édition par Dellsa aux Mains Rouges le Lun 30 Mar - 16:54, édité 17 fois
◭ Invité
Invité
Dim 29 Mar - 18:27
Bienvenue sur le fofo bonne chance pour la suite de ta fichouille !!
◭ Geory le pourfendeur
MERCENAIRE. « It is sometimes an appropriate response to reality to go insane. »
Les poings crispés dans l'ombre
et les larmes de fiel.
⇩⇩⇩
Le tonneau de la haine.
▬ L'ENVOL : ailassa qui pourfend les hommes pêcheurs. ▬ LES PARCHEMINS : 334 ▬ L'AME : cyllou ft savage. ▬ LE REGARD : Fimmel dieu. ▬ LE TEMPS : trente-huit printemps qui ornent son visage. ▬ L'ETOILE : l'âme vengeresse, tourmentée, sans repos. ▬ LE SANG : heledir, la vengeance au creux des reins. ▬ LE FEU : mariée à la fantôme, la douce et belle défunte, et le cœur en lambeaux. ▬ LE DESTIN : tuer pour de l'argent, brûler pour un peu d'or, venger pour presque rien. ▬ LE PACTE : ancien membre de la compagnie du lion, autrefois le juste. ▬ LES ROSES : 4011
Dim 29 Mar - 18:27
Mon dieu, cette plume qui se dessine J'ai hâte qu'on se trouve un joli p'tit lien, entre gens qui flirtent avec les entrailles béantes de nos ennemis Bienv'nue en ton royaume, incroyable pirate. Et bon courage pour ta fiche
◭ Invité
Invité
Dim 29 Mar - 18:30
Bienvenue parmi nous !
◭ Invité
Invité
Dim 29 Mar - 18:31
Bienvenuuuue
Hâte d'en lire plus ! J'espère qu'on se trouvera un lien qui envoie le bois.
◭ Invité
Invité
Dim 29 Mar - 18:46
l'amour s'est emparé de moi, trop trop fan des choix bienvenue par ici
◭ Emma Galadhorn
▬ LA PROPHETIE :
♕Ambroise ♕ Three queen ♕ Hecktor ♕ Ombeline ♕ Valeriane
Reservations :
♕ Leandry ♕Juliana ♕ Ambroise II ♕ Iseult ♕ Ariane ♕ Léandros ▬ LES PARCHEMINS : 336 ▬ L'AME : Bretate ▬ LE REGARD : Annabel Scholey ▬ LE TEMPS : 35 ans ▬ LE SANG : Galadhorn ▬ LE FEU : Mariée à Hecktor, souhaite récupérer son tendre mari et désire Brân, le chevalier ▬ LE DESTIN : The Queen of Galadhorn ▬ LES ROSES : 3561
Dim 29 Mar - 18:47
welcome
◭ Johr Leander
Mercenaire royal de GwelnaurCapitaine des CorbeauxWrath, blood and dark
▬ LA PROPHETIE : ▬ LES PARCHEMINS : 398 ▬ L'AME : Alex. ▬ LE REGARD : Henry Cavill. ▬ LE TEMPS : 38 ans. ▬ L'ETOILE : Massacrante. ▬ LE SANG : Gwelnaur. ▬ LE FEU : Marié à Héra. ▬ LE DESTIN : Mercenaire & conseiller du roi Amras ↯ Capitaine des Corbeaux. ▬ LE PACTE : Culte du bélier. ▬ LES ROSES : 4659
Dim 29 Mar - 18:51
Bienvenue la pirate !
Ton personnage a l'air vraiment prometteur
◭ Invité
Invité
Dim 29 Mar - 19:32
Bienvenue sur le fofo Bon courage pour la suite de la fiche
◭ Iseult Blancheflor
▬ LA PROPHETIE : ▬ L'ENVOL : guérisseuse voyageuse au grand coeur ▬ LES PARCHEMINS : 154 ▬ L'AME : shieldmaiden ▬ LE REGARD : alyssa sutherland ▬ LE TEMPS : triple décennie ▬ L'ETOILE : motivée ▬ LE SANG : galadhorn ▬ LE FEU : fiancée de la liberté ▬ LE DESTIN : apothicairesse, parfumeuse, fabricante de cosmétique, bourgeoise de naissance ▬ LES ROSES : 3525
▬ L'ENVOL : perle d'enfance. trop vite envolée. voix suave et jeux pervers. fin de l'innocence. attention, t'as du satin dans les mains. et son regard en feu qui t'bouleverse. ▬ LES PARCHEMINS : 2026 ▬ L'AME : még. ▬ LE REGARD : natalie sexy dormer. ▬ LE TEMPS : vingt-quatre ans. ▬ L'ETOILE : immorale. délicieuse. ▬ LE SANG : thorons, encore et toujours, de cœur et d'âme. ▬ LE FEU : en public, célibataire mais appartenant au roi... en privé, c'est toute autre chose. ▬ LE DESTIN : maîtresse favorite du roi thoron, dame de la cour, issue d'une famille noble. ▬ LES ROSES : 10090
Dim 29 Mar - 20:22
Citation :
Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi).
J'suis pliée ptn
◭ Invité
Invité
Dim 29 Mar - 20:28
Ce personnage envoie déjà tant de pâté ! Et ce choix d'avatar ! Penelope est badass en pirate Bonne rédaction et vient faire un tour sur ma fiche de lien une fois validée !
▬ L'ENVOL : la lumière des Thorons, le lion qu'il a toujours souhaité être, bon et juste, tout ce qu'il aurait fallu d'un roi pour mener son peuple à la gloire. ▬ LES PARCHEMINS : 511 ▬ L'AME : horizon ▬ LE REGARD : Joe Dempsie ▬ LE TEMPS : 36 ans ▬ LE SANG : Thoron ▬ LE FEU : célibataire, bien que son coeur soit épris d'une femme en secret ▬ LE DESTIN : premier héritier du trône, bien qu'il se contente aujourd'hui de conseiller le roi, son petit frère ▬ LES ROSES : 4161
Dim 29 Mar - 20:30
Le nom de son navire vend du rêve Bienvenue parmi nous sauvage pirate
◭ Juliana Savelli
LADY SAVELLI & FUTURE EPOUSE HELEDIR« in love, patience has its virtues. »
▬ LES PARCHEMINS : 267 ▬ L'AME : PrettyGirl ~ flo ▬ LE REGARD : Synnove Karlsen ▬ LE TEMPS : 22 ans ▬ LE SANG : Galadhorn ▬ LE FEU : Destinée à épouser Lovell Heledir ▬ LE DESTIN : Noble, courtisane à la cour. ▬ LES ROSES : 3634
Dim 29 Mar - 20:30
Bienvenue par ici Bonne chance pour ta fichette
◭ Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”« to chasing on foolish merchants ! »
▬ LA PROPHETIE :
~ Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
à venir : merril aventures achevées :geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue) ▬ L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin. ▬ LES PARCHEMINS : 444 ▬ L'AME : La curieuse et faible (Arté) ▬ LE REGARD : Pénélope Cruz ▬ LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée ▬ L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre. ▬ LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur). ▬ LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents ▬ LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi). ▬ LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion. ▬ LES ROSES : 4039
Lun 30 Mar - 11:41
Merci tout le monde pour l'accueil, vous êtes choux La fiche avance bien, faut encore que je raconte les neuf-dix dernières années, mais je fais ça vite, histoire de vous rejoindre dans cet univers bien fun