nom, prénoms : römhen thoron. âge, lieu de naissance : 30 ans, calendyr, un hiver plus froid que les précédents et le sein d'une nourrice en guise de breuvage. groupe : les thorons  métier : roi de Thoron, la couronne désabusée qui pèse sur le crâne, entoure de cibles le visage royal et caresse de ses épines l'espoir d'une réussite état civil : marié à la plus belle créature du royaume guilde : ici.

römhen, c'est le roi qui dérange. c'est le roi qui fait tâche dans le décor, et son caractère s'est forgé tout autour de ces rumeurs, ces émotions et ces ressentis qu'autrui pouvait avoir pour lui. un frère bien trop imposant, sage et juste. lui, il était l'écrasé, le vicieux, l'erroné. il jouait de ses bassesses pour pointer du doigt ce qui pouvait lui faire grossir l'ego. et les poches, accessoirement. rö, il endort d'un claquement de doigt et sourit comme s'il allait offrir un monde... qui s'effrite entre les doigts. il aurait pu mettre son esprit au profit de la bienveillance mais le pouvoir est le maux de ce siècle. et c'est bien dans ses veines qu'il souhaite le reconquérir. forger par les comparaisons perverses avec son frère, il est sur la défensive dès qu'il entend le nom de leandry, à chaque fois.

c'est malgré tout un éternel romantique, römhen. il aime l'amour, et il a l'air d'aimer. si son coeur est destiné à la seule et unique femme de sa vie, il n'a jamais hésité à aller flairer les jupons des différentes femmes de son royaume. tantôt femme de joie, tantôt noble, il a goûté une fois aux plaisirs des chairs masculines. il en garde un souvenir terriblement traumatisant. pas par l'aspect violent, mais par l'obsession qu'il a pu garder dans son esprit, cet index qui caresse sa mâchoire au point de lui soustraire des frissons, le soir, en souillant ses draps royaux.


ton pseudo : elladora tonks. comment as-tu trouvé RGEO ? : bazzart. et t'en penses quoi ? : cette PA est incroyable, tout le codage est d'une douceur, j'suis jalouse, c'est magnifique. des trucs à ajouter/améliorer ? : rien du tout    je veux être parrainé(e) ? : non.

j'm'appelle anaïs, j'ai 26 ans, j'suis maman d'un petit bonhomme de 3 ans et j'm'ennuie pendant ce confinement, étant donné que j'suis comme vous : je me tourne les pouces. puis de toute façon, j'ai supprimé trois personnages sur deux forums différents parce qu'ils m'ennuyaient (des citys simples, j'en avais marre  ) me voilà donc parmi vous. j'suis le genre de joueuse qui répond relativement vite si les réponses sont "courtes" (400 mots environ) mais réponds quand même vite si c'est long

JONATHAN RHYS-MEYES ▬ Römhen Thoron

5 ans. et il savait déjà manier une épée. sûrement celui qui ressemblait le plus au père, qui portait sur son visage le rappel d'une future lignée. les thorons, les fameux. c'était contre le reste du monde qu'ils allaient devoir se battre et c'était l'ancrage scolaire qu'on lui martelait dans le cerveau. c'était l'emmerdeur, römhen, le surexcité qui ne cessait de courir dans chaque allée des jardins, chaque couloir du palais, chaque rivière qui entourait les forêts de l'empire. une certaine nuit, alors qu'il se baignait dans la crique avec d'autres nobles de la famille thoron quand une goule, oubliée des exterminateurs quand Cijan avait chargé des hommes de les éradiquer de ses contrées. mais elle était là, à regarder des gamins courir, sans trop savoir où jeter les crocs, les griffes et l'iris sanglante.

mais c'est lui, le second héritier, qui se prend la tempête. c'est lui qui, s'éloignant, alors qu'il n'avait que six années de vie qui se fait prendre à sa bêtise de désobéir, appétissant petit garçon aux joues bien roses et à la peau bien tendre. une morsure de goule à l'avant-bras gauche. et il n'a pu plus jamais serrer le poing de toute sa vie, des tendons, des nerfs ayant été sectionné, soigné tant bien que mal par les meilleurs médecins d'elenath.

10 ans. au-dessus de tout le monde et de tous. c'est la vision que römhen garde du pouvoir exercé par les thorons dans tout le royaume d'elenath. il est fier, arrogant, il joue des coudes pour se frayer une place durant les conseils de son père, les moindres détails, il absorbe, ne comprend pas. c'est un gamin, römhen, il entend conflit, il comprend bataille et joue la guerre. il entend baiser, il comprend amour et joue passion. c'est un éternel extrapolateur. il développe ses sens au regard d'un frère qu'il admire autant qu'il craint. il entend les cris d'amour d'une mère aimante et passionnée par le désir d'une relation lupine, la vraie, la pure. celle qui rapproche. et c'est tout ce qu'il souhaite, au fond, römhen. mais on rit de lui et on respecte leandry, et de son jeune âge, il voyait les différences. la génitrice protégeait le plus âgé d'un père qu'il le rejetait, et il en souffrait, le benjamin. même s'il compensait avec la poigne et la vivacité d'un père loin d'être tendre et tactile, l'amour d'une mère était irremplaçable.

15 ans. pourquoi son père, cijan, finit-il toujours ses phrases par un tic à la lèvre ? le stress entrainait beaucoup de dérèglement et il en avait bien conscience, römhen. son ascendant semblait nerveux, inquiet. le fils tentait de communiquer, le père envoyait balader. c'était un cercle vicieux dans lequel römhen n'arrivait plus à s'identifier. faisait-il la fierté de son peuple ? est-ce qu'il pourrait un jour prouver sa valeur ? à défaut d'obtenir le trône que son frère gagnera par droit de sang, la chevalerie serait-elle sa future destinée ?

l'année d'après fut fatalement le moment où römhen ne put plus communiquer avec son père. cijan venait de faire assassiner le jeune roi des heledir. et la scission père/fils créa un gouffre monumental. römhen redoubla d'efforts, offrit, par sa force, son caractère et son désir de pouvoir les clefs à son roi et père de lui offrir le siège facilement offert à son frère leandry.

la guerre éclate. le front s'installe. römhen a 17 ans, il n'est qu'un adolescent qui regarde son frère régenter la place qu'il convoite. il prend alors les armes, s'enfonce dans les différentes contrées d'elenath. des marais sinistrés aux forêts scintillantes, par des guerres navales qui laissent un traumatisme dans le cerveau encore immature du plus jeune des thorons, c'est un homme qui avance pas à pas dans le monde adulte, d'une façon peut-être plus sale que les autres. parfois on le protège, parfois on le pousse à la charogne parce qu'il est couronné, c'est un combat de tous les jours.

20 ans. une année sur le trône. s'il avait su que d'être sur ce siège gangrené par l'animosité allait tuer sa mère, il aurait sûrement refuser le poste. les tensions avec leandry s'aggravent, römhen ne supporte plus rien que d'entendre le nom de son frère dans la bouche de ses sujets et les souffles de son épouse l’ensorcellent suffisamment pour qu'il n'ait plus la main mise sur les décisions. il est envoûté, amoureux, cadenassé. rien ne l'y oblige mais c'est par envie, par amour, par passion.

il oublie parfois ses devoirs, se perd dans les folies d'une jeunesse troublée par une amante, une épouse et des pensées parfois indésirables. ses choix sont souvent moqués, critiqués, il fait des erreurs et détruit des esprits, des idéaux, il faute et se laisse guider par une voix divine et insidieuse dans le creux de son oreille, le soir dans le lit conjugal. il ne sait pas ce qu'elle manigance, manipule. tout ce qu'il sait, c'est qu'il l'aime.

25 ans. le temps passe et file. rien ne change, tout bouge et le monde se déteste. les guerres, les murmures et les batailles éclatent en asservissant les peuples et c'est römhen qui sent monter en lui une colère qu'il ne peut contrôler.

30 ans. il se fait haïr, détester, respecter, terrifier. il devient l'incontrôlable, le fou furieux, le loup désabusé.