nom, prénoms : Hvitløve – Il y a, au-dessus de la Bølge*, nombreuses grottes et cavernes.  Il y vivait un animal légendaire, le Lion Blanc, à la fourrure si majestueuse qu’elle le protégeait du climat rude des Montagnes Lunaires. La légende veut que Richard, chevalier sans terre, rencontra le lion par un hiver terrible. De trois coups de lance, le Lion périt. On vit émerger Richard de sa caverne, le corps recouvert de sa fourrure tachée d'écarlate. Ainsi débuta la légende des Hvitløve. Salomé – Dans la caverne du Lion, Richard épousa Salomé. Première épouse de Richard, elle fut Dame de Hvit Krok*. Bien des siècles plus tard, là-même où c’était marié la première du nom, Salomé fut baptisée en son honneur.   âge, lieu de naissance : Les enfants Hvitløve naissent dans la forteresse de Hvit Krok, dans les appartements  perchés de la Dame. Salomé est née il y a trente ans. groupe : Les Thoron sont les souverains des Hvitløve. La maison étant restée indépendante pendant des siècles, elle garde une certaine fierté, et leur seule ambition est de redevenir ce qu’ils étaient – un peuple libre et fort. ; métier : Dame de Hvit Krok.  état civil : fiancée du prince Leandry Thoron

FIÈRE – INDÉPENDANTE – CURIEUSE – AMBITIEUSE – TEMPÉTUEUSE – SÉDUCTRICE – JALOUSE –  INTELLIGENTE – TÊTUE – SENSUELLE

Hvit Krok* : Cité-forteresse escarpée située dans les Montagnes Lunaires, là où la rivière Bølge part rejoindre la Mer Isolée. – Succession : Salomé est l’héritière de la Maison Hvitløve. Les femmes étant considérées égales des hommes, l’ainé des enfants prend la tête de la Maison. Elle a peu connu sa mère, une femme fragile et marquée par de tristes évènements. Nommée Médée, son état mélancolique n’a cessé de s’aggraver alors que sa fille grandissait. Elle n’a aucun frère et sœur connu. –  Blason : Lion immaculé armé de trois lances sur fond écarlate. – Education : Les filles Hvitløve reçoivent la même éducation que leurs frères jusqu’à l’adolescence, à l’exception des techniques de combat. Salomé ne déroge pas à la règle. Elle est bonne cavalière, et pratique la chasse à l’arc et la fauconnerie. En temps qu’héritière, elle a aussi été initiée à l’art de la diplomatie et aux subtilités de l’Histoire, deux domaines dont elle ne se lasse jamais. – Histoire familiale : Les Montagnes sont des lieux rudes, plus encore lorsque les batailles font rages et l’histoire des Hvitløve présente de nombreuses zones d’ombre. Salomé ignore tout de l’enlèvement de sa mère par Cijan Thoron et de l’existence de son demi-frère Bohémond. Cela ne saurait durer, maintenant qu’elle va gagner la ville où cette tragédie a pris place.



ton pseudo : Lumos. comment as-tu trouvé RGEO ? : Hecktor et Edwin m’en ont parlé, et j’ai cédé :D et t'en penses quoi ? : ça a l’air trop biiiien. des trucs à ajouter/améliorer ? : hum juste je trouve que c’est écrit petit ahah ^^’, j’ai zoomé moi aussi. je veux être parrainé(e) ? : non ça va :)

Hum je suis une petite timide ^^’. Je vis au Canada, j’étudie à Montréal, j’avais dit que je ne posterais pas ça avant mercredi parce que je suis en période d’examen et … voilà j’ai pas résisté ^^’
Oh le Gif vient de Giphy , je suis vraiment nulle avec ça, du compte @masterpiecepbs. C’est censé être un paysage de Cornwall (j’ai cherché en vain un gif du générique de Poldark, mais du coup, voilà !!
Ah oui j’ai pris la liberté d’inventer beaucoup sur la Maison du Lion Blanc, je suis vraiment prête à changer n’importe quoi, je comprends que je peux pas faire tout et n’importe quoi, alors dites-moi si il y a des choses qui ne conviennent pas :)
*Je me suis basée sur la carte, j’imagine Hvit Krok située en bas des Montagnes Lunaires, là où une rivière part rejoindre la Mer Isolée. Je l’ai nommé Bølge. Dites-moi si je dois modifier n’importe quoi !
AVATAR ▬ Tamsin Egerton

Vêtue de sa tenue de voyage, la Dame de Hvit Krok contemplait son domaine, dans un dernier adieu. Point de balcon élégant dans cette forteresse aérienne, mais des créneaux usés par les intempéries sur lesquels Salomé avait apposé ses mains, désireuse de communier avec la pierre froide, brute. Elle menait sa famille d’une main de fer depuis que sa mère les avait quitté – les Hvitløve gouvernaient toujours à deux, homme et femme, et désormais père et fille.

Le château semblait sculpté dans des falaises qui s’enfonçaient si bas, dans les embruns de l’estuaire de la Bølge, qu’elle ne pouvait que deviner le bruit des vagues. L’eau était agitée par le vent furieux venu du Nord. Sa pelisse de voyage à la fourrure immaculée n’était pas de trop en cette froide journée de printemps. La Lionne Blanche avait fière allure en descendait les marches, elle semblait incarner cette indépendance qui leur avait été si cher, marchant seule vers son avenir.

Son père lui avait tant compté d’histoires qu’elle était nourrie de légendes. Elle savait tout du Lion Blanc qu’avait terrassé Richard Hvitløve, fondant ainsi leur famille, elle n’ignorait rien des terribles batailles qui avaient amenées leur famille à capituler face à Cijan Thoron, elle savait aussi qu’elle était née trente ans plus tôt, par un jour comme celui-ci, un froid matin de printemps et que son père, au premier regard, l’avait nommé la Lionne Blanche. Elle portait pour ainsi dire une crinière - d’un blond presque blanc, peu commune pour un nouveau-né. Son grand-père avait décrété qu’on l’appellerait Salomé, du nom de son ancêtre, la première des Dames de Hvit Krok.

Son père, bien qu’excellent narrateur et souvent de bons conseils, se laissait parfois aller à quelques faiblesses. C’était un mal héréditaire, qui revenait parfois, sans prévenir, et n’avait guère aidé lors des batailles contre les Thorons. Salomé n’en souffrait point elle-même, mais elle en avait fait les frais lorsqu’il avait cédé à la facilité quelques années plus tôt, l’offrant en mariage à un jeune noble, presque un enfant. Elle avait connu vingt-trois printemps, et il avait jugé qu’il était temps de la marier. Une erreur grossière, puisque le mari en question n’avait pas passé l’été. Salomé l’avait emmené chasser l’aigle dans les falaises escarpées. Il n’avait pas passé l’épreuve. Le nobliau avait dévissé, son corps s’était brisé dans un angle grotesque, et on se l’était tenu pour dit – Salomé n’épouserait pas n’importe qui.

Des années donc qu’elle dirigeait ce château, des années qu’elle imposait le respect – et peut-être l’effroi, quand les murmures reparlaient de cette fameuse chute. Elle allait maintenant quitter ces murs de pierre pour rejoindre la capitale. Voilà que son père lui avait négocié un mari digne de ce nom. On disait qu’il en aimait une autre. Hé bien soit, pensa-t-elle en montant sur sa selle, je n’ai que faire de l’amour.