nom, prénoms : Krisleth, nom d'une famille de nobles appartenant à l’empire Thoron. Lyra, anciennement le prénom avec lequel on l'identifiait dont la signification n'est autre que la constellation de la Lyre et enfin, Athelleen, deuxième prénom avec lequel elle se présente actuellement, signifiant la guerrière des flammes.. âge, lieu de naissance : 30 ans, au royaume de Thoron. groupe : les sans nom. Bien qu’elle tienne toujours à ses proches et ses amis mais elle ne veut plus rien à voir avec eux à présent; métier : acrobate dans une troupe de saltimbanque. état civil : Célibataire pour encore longtemps. guilde : la troupe des gémeaux.

✹ Ambitieuse. Athelleen a toujours voulu réaliser ses rêves malgré les différentes règles sociales. Elle n'a pas peur de se surpasser que ça soit dans son métier ou pour faire aux difficultés de la vie. Elle voit toujours grand et comme elle dit, même elle vise la lune et même si elle n'y arrive pas, elle aurait les étoiles.
✹ Talentueuse. Elle fait son métier par passion et elle l'a depuis son plus jeune âge. Son ambition et ses heures d'entraînement font qu'elle soit vraiment talentueuse.
✹ Honnête. Parfois trop directe. Si elle a quelque chose à dire elle ne s'en empêche pas. Ceci peut-être considéré comme un défaut car, même si elle choisie ses mots pour pas blesser, elle ne peut s'empêcher de dire tout ce qu'il lui passe par la tête bien que parfois, il est préférable qu'elle garde le silence.
✹ Endiablée. Adjectif qu'on lui donnait lorsqu'elle était enfant. S'est-elle calmée ? Peut-être bien.
✹ Lucide. Elle est intelligente et perspicace quand il le faut. C’est un trait de caractère qui revient souvent dans sa famille.
✹ Loyale. Envers tous ceux qu’elle aime. Elle ne lâche jamais personne à qui elle tient.
✹ Econome. Depuis qu’elle gagne son argent elle-même, elle en connaît la valeur de la chose et évite de la gaspiller pour des choses “inutiles”. Toutefois, elle reste une personne généreuse.
✹ Énigmatique. Voire un peu trop.
✹ Nerveuse. La plupart du temps.

-Elle est issue d'une union de noble avec un père du royaume de Thoron et une mère de Gwelnaur.
-Sa mère a fait trois fausses couches avant de l'avoir, elle a 4 ans de différence avec son grand frère.
- Sa mère est l'incarnation d'une femme douce et sage. Elle a toujours été correcte et lui a inculqué les bases de l'éducation. Elle était généreuse et toujours bienveillante contrairement à son père qui lui, était la caricature parfaite de l'homme arrogant et si on ne cède pas à ses moindres caprices, on passe la pire des journées.
- Athelleen était une enfant pleine de vie, elle apportait de la joie à la maison mais fut vite calmée par les cris et les coups de son père.
- Elle rêvait de devenir chevalière mais ce n'était pas possible, ce n'est pas un métier pour "femmes".
- Elle a cependant apprit à se servir d'uneépée grâce à son frère, mais il y a longtemps qu'elle n'a pas eu besoin de l'utiliser.
- Elle est très souple et fait de l'acrobatie depuis son plus jeune âge.
- Sa mère est décédée quand elle avait 16ans, son frère voyageait pour perfectionner son talent et rejoindre définitivement l'armée, elle ne voulait plus rester seule avec son père.
- Lorsqu'elle l'a quitté, elle a travaillé comme acrobate ou comme artisane pour gagner quelques sous et subvenir à ses besoins.
- Elle a toujours essayé de défendre les plus faibles, elle ne supportais pas de voir l'injustice.
- Elle a fini par rejoindre la troupe du soleil levant vers ses 17 ans et elle s'est de suite intégrée.


ton pseudo : Antheia.   comment as-tu trouvé CWM ? : Grâce à ‘Lay    et t'en penses quoi ? : le design est trop joli et le contexte est original et bien réfléchi !   des trucs à ajouter/améliorer ? : Pas pour le moment ~  je veux être parrainé(e) ? : oui, ça serait bien !  

C’est la partie que je redoutais le plus xD Alors alors, vous pouvez m’appeler Anthe, j’ai bientôt le quart de siècle   je suis bavarde je crois même si j’avoue je sèche dans cette partie    Puis voilà, j’aime les fleurs et les plantes, la pluie, l’écriture, la musique, la couture et l’ère victorienne ~  

Bia Arantes ▬ Athelleen L. Krisleth

C’est dans ce genre de royaume qu’elle est née, Athelleen. Ayant la moitié de ses oncles dans la chevalerie, elle a été éduqué avec ce genre de valeurs, dans une famille Thoron qui prône la paix et qui paradoxalement, n’hésiterait pas à sortir l’épée pour montrer sa force et son pouvoir. Des valeurs avec lesquelles elle a été bercé et qui font, d’une certaine manière, partie d’elle. “ Death to all who oppose the cause !” répétait son frère pour la énième fois alors qu’il essayait d’apprendre par coeur le code de la chevalerie. Son père quant à lui, était assit sur un fauteuil au milieu de la pièce, une canne dans la main avec laquelle il frappait fort dans le parquet lorsque son fils égayait.

Athelleen n’avait que dix ans à cette époque, elle observait son frère timidement derrière la porte, elle rêvait déjà d’être un garçon, de pouvoir combattre l’injustice et d’ailleurs, elle avait elle-même retenue ce code par coeur. Si seulement on pouvait échanger les rôles, pensait-elle. Si seulement elle pouvait changer ses aiguilles contre une épée, si seulement elle pouvait se battre ! Elle avait pourtant le talent, un talent d’une future guerrière, on voyait bien qu’elle allait devenir une femme forte.
Discrètement, elle s’amusait toujours à regarder son frère et ses cousins lors de leur entraînement et à chaque fin de journée, loin des regards, son grand frère lui apprenait des techniques. Lui même n’était pas intéressé par le combat, mais qui pouvait contredire son père ?


À force de s’entraîner, Athelleen s’est connu un réel talent pour l’acrobatie. Elle sautillait partout tout le temps et ne marchait correctement qu’en présence de son père et ceci était sûrement dû aux coups qu’elle avait eu de la part de la fameuse canne de son géniteur. Il n’hésitait pas non plus à s’en prendre à son épouse, la mère d’Athelleen, car elle n’éduquait pas correctement les enfants. Après tout, elle lui a donné un enfant, un garçon, qui était censé honorer la famille, mais qui n’avait aucun talent pour le combat et une fille qui n’avait rien d’une fille à marier, une honte pour la famille. Une honte pour la noblesse.
La jeune fille avait grandi alors dans la peur et la culpabilité, c’était de sa faute si sa mère pleurait, c’était de sa faute si elle saignait, c’était de sa faute si elle avait de gros hématomes sur le visage et c’était de sa faute que la santé de sa mère se dégradait. Elle essayait pourtant, elle essayait de l’aider du mieux qu’elle pouvait, elle était devenue une bonne femme finalement, une “femme à marier”. Elle s’occupait de la maison toute seule, savait cuisiner et elle pouvait même s’occuper de sa mère sur son lit de mort. Elle était prête à tout faire pour que son père en soit fier, mais ce n’était jamais le cas. Elle ne pouvait pas s’attendre à un mot d’amour de la part de son père, lui qui était d’une arrogance insupportable, lui qui se prenait pour le meilleur de tous même auprès des citoyens de son royaume, même auprès des nobles.

Une fois sa mère décédée, Athelleen avait pris son courage à deux mains. Elle a quitté sa maison au bout de la énième dispute avec son père. Son frère n’était plus présent pour la réconforter, il n’était plus là pour lui changer les idées ou lui donner un semblant de joie sous le toit où elle vivait alors, déterminée à ne pas jouer à la boniche, refusant catégoriquement d’épouser un homme que son père avait choisi pour elle, elle quitta le domicile.

Toujours habillée de sa cape, elle trainait dans les marchés de la ville pour rencontrer de potentiels clients, parfois elle gagnait de l’argent en jouant un spectacle d’acrobatie, non sans se barbouiller le visage pour s’en cacher, et d’autres fois elle brodait. C’était aussi une sorte de Justicière de l’époque, elle ne se taisait jamais lorsqu’elle voyait de l’injustice dans ces rues, elle était toujours prête à se battre verbalement ou physiquement avec ceux qui la cherchaient ou qui s’approchaient des faibles et heureusement pour elle, elle réussissait à chaque fois jusqu’au jour où tout le monde a entendu parlé d’elle et elle est devenue une personne recherchée.


L’instinct de survie était plus fort pour Athelleen. Elle voulait rester dans son royaume, pouvoir continuer à protéger les femmes et les filles, mais son royaume ne voulait pas d’elle. Elle était prête à mourir pour défendre ses causes, mais il s’est avéré que même certaines femmes, certaines jeunes filles ne voulaient pas d’elle. Elles se contentaient de ce genre de traitement, c’était leur zone de confort… Alors Athelleen n’avait plus rien à faire au royaume de Thoron.
C’est ainsi qu’elle a voyagé pendant des mois, faisant de courts spectacles çà et là pour ceux qui voulaient s’amuser, jusqu’à ce qu’elle fût remarqué par un Saltimbanque. Il n’hésita pas à la présenter à la troupe du soleil levant et elle se sentit aussitôt à sa place. Les artistes de cette troupe étaient des hommes et des femmes tous talentueux évidemment, mais au delà de leur talent, ils ont tous été agréables et accueillants dès le départ. Ils ne se jugeaient pas entre eux et chacun avait une place importante. Certaines femmes portaient en elle un amour maternel, d’autres hommes un amour paternel qu’Athelleen n’avait jamais connu jusque là. Elle a trouvé des amitiés et une fraternité qu’elle n’aurait jamais penser vivre. Elle s’était jurée de rester auprès de ces gens, de les aider et de s’investir pour que la troupe soit toujours bien reconnu. Cependant, l’arrivée de Theodas basculait sa paix. C’était pourtant un homme au visage innocent mais elle ne pouvait simplement pas accepter. Elle faisait confiance à son intuition et pour le coup, elle ne sentait pas ce garçon. Malheureusement pour elle, le calme a vite cédait sa place à la tempête. Comme un chat et une souris, ils n’avaient aucun moment de répis s’ils se retrouvaient dans un même groupe.
D’un autre côté, Athelleen n’a jamais pu oublier sa famille. Elle l’a haï durant des années, son géniteur, mais elle se demandait de temps à autre, lors de pleine lune ou de fortes tempêtes, s’il était toujours de ce monde, comment il avait pu survivre, s’était-il remarié ou avait-il de nouveaux enfants ? Son coeur se serrait en imaginant que c’était le cas, peinée d’une potentielle nouvelle épouse qui souffrirait aux côtés de cet homme. Quant à son frère, elle n’avait pas plus de nouvelle. Sa troupe ne connaît pas les détails de son histoire d’ailleurs, tout ce qu’elle leur avait dit c’était son amour pour l’acrobatie qui l’avait poussé à partir. Y croyaient-ils vraiment ? Ils ne posaient pas plus de question et elle en était reconnaissante.