« Je ne vous parlerai pas de vengeance, de guerre, de lutte et de sang.Je ne vous parlerai pas non plus d'injustice et de droit. Je ne vous parlerai même pas de ces gens qui font rimer ordre et terreur, lois et mensonges, morale et déchéance. Je veux vous parler de cette lumière qui brille en chacun de nous. Cette petite lumière qui fait de chacun de nous un être humain. Parce que cette lumière est en train de s'éteindre. »
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▬ LES PARCHEMINS : 102 ▬ L'AME : V. ▬ LE REGARD : Toby Stephens. ▬ LE TEMPS : 45 ans. ▬ LE SANG : Gwelnaur. ▬ LE FEU : Faiseur de veuves et de bâtards, explorateur des mères. ▬ LE DESTIN : Capitaine du Chien de Mer à la tête de la Flotte du Requin, membre du Conseil de l’Ordre du Poisson, maître des mers de Gwelnaur. ▬ LE PACTE : L'Ordre du Poisson. ▬ LES ROSES : 3709
Ven 10 Avr - 23:59
▬ Le Requin.
« You're off the edge of the map, mate. Here there be monsters. »
◭ identity card.
nom, prénoms : Nombreux sont les noms qui lui ont été attribués. Il a grandi Gauthier des Orois, nom hérité de l’orphelinat éponyme, et c’est celui qu’il utilise toujours lorsqu’il se mêle au peuple. Bien plus tard, c’est sous le nom de Morgan Otto Murphy que l’on commença à le connaître à la cour de Gwelnaur, officiellement comme le cousin du seigneur de Til Garhyt. Mais ce ne sont pas là les noms qui ont fait sa réputation. Il y en a un autre, auquel on associe bien des histoires, quelques légendes, et divers surnoms, du Mutin au Patricide, en passant par son préféré : le Requin. Le nom que son père avait toujours voulu lui donner, qu’il a fini par assumer en même temps que son héritage pirate : Azran Surion. âge, lieu de naissance : Gauthier des Orois a été retrouvé sur le pas de la porte de l'orphelinat des Orois. Azran Surion a été conçu quelque part en Gwelnaur. Morgan Otto Murphy serait officiellement né à Til Garhyt. Tous trois ont 45 ans. groupe : Gwelnaur. métier : Capitaine du Chien de Mer à la tête de la Flotte du Requin, membre du Conseil de l’Ordre du Poisson, maître des mers de Gwelnaur. état civil : Faiseur de veuves et de bâtards, explorateur des mères. guilde : L’Ordre du Poisson.
Azran fait partie de ces individus que l’on appelle des monstres. Aux yeux des bonnes gens, son comportement est considéré comme immoral. Ses actions sont impardonnables. Ses idées sont perverses. Ses mots sont cruels. Ses ambitions, dangereuses. Il a conscience de tout cela. Mais il ne s’en offusque pas, bien au contraire. Il s’amuse des histoires, et confirme même les légendes les plus insensées. Il porte chaque méfait, avéré comme inventé, comme un badge, et chaque surnom, fondé comme erroné, comme un titre. Et pour cela, Azran divise. Azran a des alliés, et Azran a des ennemis. Il a des partisans, et il a des détracteurs. Ses hommes lui sont aveuglément fidèles, lui obéissent au doigt et à l’œil, et seraient prêts à exécuter chacun de ses ordres sans la moindre hésitation tandis que d’autres le verraient volontiers pendre au bout d’une corde. La seule chose que tout le monde s’accorde à dire sur son sujet, c’est qu’il est puissant. C’est cette puissance qui lui a valu un siège au Conseil de l’Ordre du Poisson, et qui le rend maître des mers de Gwelnaur. Pour autant, il n’y règne pas comme un tyran. Pas à la connaissance du Conseil, en tout cas. Si sa flotte marque son pouvoir et son contrôle sur la zone, elle n’empêche aucunement le passage ni les agissements des membres de l’Ordre en son sein. Il n’a jamais non-plus menacé de vouloir étaler son influence au-delà de ces frontières. Il navigue d’ailleurs de moins en moins souvent en-dehors de ce territoire. Les trajets qui le mènent en différentes eaux sont généralement liés à ses fonctions au Conseil, ou bien plus rarement par simple plaisir d’aller voir chez les voisins si la mer y est plus bleue. Mais il ne s’agit pas là de sa seule activité. Azran est un éternel insatisfait, la conquête de la mer seule n’aurait jamais été suffisante pour lui. Il aime découvrir les choses, les gens. Il aime s’enrichir, matériellement, financièrement et spirituellement. Dans cette optique, il lui est impossible de rester indéfiniment à bord de son navire. Il a besoin de le quitter, de revenir sur terre. Il a besoin de faire des rencontres, d’observer des individus, de s’enquérir de leurs habitudes. Il est incapable de se contenter d’une vie unique. Et comme ses ambitions n’ont d’égal que son pouvoir, il rêve en grand. Il ne s’agit pas uniquement d’étudier le petit peuple. Azran veut tout savoir, côtoyer les plus grands. C’est pourquoi il a fait tant d’efforts pour s’infiltrer au cœur-même de cette nation qui le craint, dans la cour de ses dirigeants, le risque d’y être pris ne rendant l’expérience que plus excitante.
Le pouvoir tend à corrompre, le pouvoir absolu corrompt absolument. Les grands hommes sont presque toujours des hommes mauvais. Malheureusement pour Azran, cette citation est des plus vraies le concernant. Chaque jour, il réalise un peu plus à quel point ses ambitions l’empoisonnent, lui qui n’était déjà pas des plus sains d’esprit dans sa jeunesse. Comme si chacune de ses victoires avait été une aiguille supplémentaire plantée dans son esprit, laissant toujours plus s’en échapper la raison à chaque nouvelle piqûre, pour y inviter autre chose. De la rage. Du désespoir. Quel comble, que malgré toutes les batailles auxquelles il a pu prendre part au court de sa vie, la seule qui lui semble perdue d’avance soit celle qu’il mène contre sa propre folie. Et s’il tente de trouver des alliés dans son combat en diverses compagnies, de celle des femmes à celle de ses hommes, en passant par toutes ses rencontres atypiques, il refuse de se voiler la face. Il n’est plus question de savoir si il finira par perdre entièrement le contrôle de sa santé mentale, mais plutôt quand. Pour l’heure, il semble tout de même capable de se tenir assez longtemps pour que seuls ses proches et les membres de son équipage soient au courant de son état. Pour ce qui est des rares témoins qui ont eu le malheur d’assister à une de ses crises, disons simplement que hélas aucun n’a survécu pour pouvoir en parler à qui que ce soit.
◭ say my name.
ton pseudo : V. comment as-tu trouvé CWM ? : Je suis toujours l'innocente victime d'une malheureuse chaîne de corruption. et t'en penses quoi ? : J’ai toujours « The Road Goes On » en tête à chaque fois que j’arrive sur la page d’accueil. des trucs à ajouter/améliorer ? : Je cherche un partenaire de boisson pour la prochaine soirée CB parce que @Satine Telemnar m’a lâchement abandonné à des heures bien trop raisonnables.
My whole goal as a poet's to be relaxed in orbit, At war with a bottle as Captain Morgan attacks my organs.
TOBY STEPHENS ▬ Azran Surion
▬ somewhere, in a far far land sea.
« No survivors? Then where do the stories come from, I wonder. »
Lorsque l’on parle de monstre marins, la populace a trop souvent tendance à penser à des créatures fantastiques, dormant sous les vagues, en attente d’une proie à dévorer pour pouvoir satisfaire leur appétit sans fin. Ceux-là ont tort, en plus de n’avoir certainement jamais pris la mer. Demandez à l’équipage d’un navire marchand, à un pêcheur, ou à n’importe quel navigateur ce qu’est un monstre marin, et tous vous le décriront de la même manière. Leurs monstres ne sont pas d’énormes bêtes sous-marines, dotées d’imposants tentacules, ou encore de dents acérées. Leurs monstres ne patientent pas dans les fonds de l’océan. Ils ne chassent pas pour se nourrir. Les monstres qui les tiennent éveillés la nuit, ceux dont la mention seule leur provoque des sueurs froides, chassent pour le plaisir. Pour le profit. Ils apparaissent à l’horizon, montés sur de grands navires de bois. Et ils ont une apparence toute aussi humaine que vous et moi. Enfin, plutôt vous que moi. On les appelle souvent des pirates, ce qui à mon sens n’est pas entièrement vrai. Tous les pirates ne sont pas des monstres, bien que je ne me risquerais pas à douter de la cruauté et des méfaits de ceux que vous avez en tête. Mais ceux auxquels je pense sont différents. Je les qualifierais de plus redoutables, plus terribles, tels qu’il en existe peu dans ce monde, et encore moins toujours en vie. Je pense à ces gens pour les ambitions desquels cette vie est trop courte, et cette terre trop petite. Mais si vous ne voyez toujours pas ce que je veux dire, vous tombez bien. J’en connais un personnellement. Je l’observe depuis longtemps. Depuis toujours, en fait. Venez, laissez-moi vous conter l’histoire d’Azran Surion.
Celle-ci commence au pied des Montagnes Lunaires, au nord-ouest de l’Empire Thoron, devant les grandes portes d’une grande bâtisse qui n’a d’intérêt réel que son écart du monde. C’est un endroit loin de tout, parfait pour y laisser ces choses dont on ne veut plus entendre parler, si l’on a la conscience assez tranquille pour l’oser. L’endroit rêvé pour y déposer un enfant non-désiré, par exemple. C’est ici que grandit Gauthier, comme l’a nommé la matrone de l’orphelinat des Orois. Gauthier des Orois, évidemment, puisque l’usage en ces lieux est d’affubler tous ses occupants du nom de la maison comme s’ils ne faisaient partie que d’une seule et même famille, avec la matrone comme mère indigne et négligente. Mais il ne s’agit pas là du seul rôle qu’endosse cette mère de substitution. Voyez-vous, un orphelinat, ça coûte de l’argent. Et ce coût augmente à l’arrivée de chaque nouvelle tête blonde. Ou plutôt rousse, en ce qui nous concerne. Mais malheureusement, ces entrées ne sont pas toujours financées, comme dans les cas malheureux où l’on peut plus facilement parler de vulgaires abandons d’une progéniture importune dans le plus grand des secrets. Alors plutôt que de laisser ces enfants à la rue, ce qui serait cruel, convenons-en, la matrone les met à profit. Ce qui l’est… moins ? Entendons-nous, il s’agit là en grande partie de leur faire exécuter tout un tas de tâches communes : passer le balai, nettoyer des carreaux, laver le linge, faire la cuisine, rien de bien grave. En revanche, il est aussi question d’autres tâches, disons moins honnêtes. On parle ici de mendicité, de vol à l’étalage, de vol à la tire pour les plus adroits, et plus encore. Dans le but d’épargner la sensibilité des plus jeunes, je me refuse d’apporter des détails supplémentaires concernant ces plus encore. Sachez simplement que Gauthier, bien que tout à fait incompétent en tant qu’homme de maison, excelle dans l’ensemble des domaines les moins honnêtes, ce qui fait de lui l’un des orphelins les plus profitables parmi les Orois de cette époque. En rétrospective, il n’est pas ardu de deviner pourquoi. Disons qu’il s’agit là de quelques-uns de ses héritages paternels.
Parmi ces héritages, il en était aussi des plus matériels, comme celui que Gauthier tient justement entre les mains. Il s’agit d’une boussole assez simple, plutôt jolie mais sans grande valeur, ce qui explique certainement pourquoi elle est restée en sa possession depuis sa plus tendre enfance sans jamais avoir été vendue. Deux éléments la différencient cependant d’une boussole ordinaire. Le premier, c’est qu’au lieu de montrer le nord, celle-ci indique plutôt le sud. Et le second, c’est cette inscription gravée maladroitement au couteau dessus. Certains y voient les chiffres 4 et 5. D’autres y lisent les lettres A et S. Lui ne sait pas quoi en penser. Alors comme souvent, il joue avec le couvercle de celle-ci, le relevant et le rabaissant dans ce claquement si satisfaisant qui l’aide à se concentrer. Son regard est perdu dans l’horizon duquel le soleil est lentement mais sûrement en train de se rapprocher, annonçant la tombée prochaine de la nuit. Gauthier et son groupe comptent profiter de l’ombre pour passer en Gwelnaur, et laisser Thoron derrière eux, tout comme il a laissé l’orphelinat derrière lui depuis quelques temps déjà. Dix-sept années se sont écoulées, Gauthier est un scorpion à présent. Il en a rencontré un groupe à Lugan, a su faire ses preuves auprès d’eux grâce aux compétences développées par son temps aux Orois, et les a rejoints dans leur quête pour traverser la frontière. Parce que c’est excitant, pour commencer, de découvrir de nouveaux horizons. Parce que malgré les attaches qu’il peut avoir avec les orphelins, il ne ressent pas d’amour pour eux. Et parce que c’est vers le sud que la boussole le guide, et qu’il est plutôt à la recherche de réponses que d’attaches. Alors quand Locke leur fait signe qu’il est l’heure, il ferme le clapet de sa boussole une dernière fois, la range, et les suit.
Je vous propose de faire un nouveau saut dans le temps, si vous le voulez bien. Bienvenue à bord du Chien de Mer, moussaillons ! Regardez, notre petit monstre s’applique si bien à récurer le pont du navire qu’on en oublierait presque qu’il en deviendra bientôt le capitaine. Alors je sais ce que vous allez me dire : que j’ai complètement sauté une partie de l’histoire, que je ne vous ai pas raconté comment il en est arrivé là, et vous avez raison. Bien sûr, j’aurais pu prendre le temps de vous parler en détail des temps qui ont suivi son passage de la frontière. Comment il a rapidement quitté la bande de Locke, car eux souhaitaient se diriger vers la capitale tandis que lui se sentait attiré par le sud. Comment les quelques mois passés à Ossam lui ont permis de se créer un réseau de contacts qui a grandement facilité ses recherches. Ou même comment grâce à ces mêmes recherches il a fini par enfin avoir une piste tangible qui lui permit de remonter jusqu’à son père. Mais faites-moi confiance, ce serait aussi ennuyeux pour moi de vous le raconter que pour vous de m’écouter. Ou me lire, en fonction du support. Il est surtout important que vous sachiez que ce père, il l’a enfin retrouvé. D’ailleurs, celui-ci se trouve même à bord ! Laissez-moi vous le présenter rapidement : il se nomme Archimandias Surion. Si ce nom vous évoque la moindre émotion ou le moindre souvenir, c’est tout à fait normal, puisqu’à cette période, c’est lui qui fait régner la terreur de la Mer Nuageuse à l’Océan Rocheux. J’aimerais vous dire que leurs retrouvailles ont été émouvantes, mais après une telle description du personnage, aussi sommaire fut-elle, j’ose espérer que vous réalisez que le Capitaine Surion n’est pas un homme que l’on peut qualifier d’affectif. Il s’est contenté de constater la ressemblance physique entre les deux hommes, vérifier que son fils possédait bien sa boussole, et lui annoncer le véritable nom qu’il avait choisi pour lui à sa naissance, non sans se moquer de celui qu’il possédait déjà, avant de lui proposer une place à bord de son navire. Le jeune homme n’a pas hésité, ni à accepter l’offre, ni à accepter le nom. Ce fut ce jour-là que Gauthier des Orois de la Caste du Scorpion devint Azran Surion de l’Ordre du Poisson. Il avait une vingtaine d’années, tout au plus.
Les années passent, les pillages se suivent, et Azran monte en grade. Pour quelqu’un qui n’a jamais tenu une arme en main jusque-là à part la dague qu’il gardait toujours en cas de besoin, Azran s’avère étonnamment efficace. Il apprend très vite à se battre, et plus vite encore à le faire efficacement. Il abandonne très rapidement les principes inutiles dont les hommes bons et droits ont tendance à s’encombrer et que certains de ses camarades, originaires de meilleures familles, tentent de lui inculquer. L’honneur ne l’intéresse pas, la honte ne le concerne pas, et il n’a aucun scrupule à se salir les mains pour ses propres plaisirs et bénéfices. C’est d’ailleurs par cette attitude, qui pourtant le rendait initialement si désagréable aux yeux du reste de l’équipage lors de son intégration, qu’il finit par affirmer la légitimité de sa place sur le navire, là où nombres de ses camarades voyaient sa présence uniquement comme le résultat d’une faiblesse sentimentale de son père. Lors des abordages, il devient rapidement le plus sanguinaire. Lors des pillages, le plus cupide. Face aux victimes, le plus cruel. À tel point que l’on commence à remettre en question son humanité. On le considère de plus en plus dénué de sentiments, dénué de cœur. On l’assimile de moins en moins à un homme, et de plus en plus à un animal. Alors, progressivement, on commence à le désigner comme tel. Le fils de Surion devient le Sauvage. Puis l’Animal. Puis le Requin. Mais ce n’est pas là tout ce à quoi il aspire. Progressivement, cet appel de l’inconnu qui l’avait fait quitter son orphelinat une dizaine d’années auparavant revient frapper à sa porte, et le tient éveillé durant ses nuits d’insomnies. Il se prend à rêver d’autres vies, imaginer d’autres chemins. Alors, il commence à utiliser ses permissions à d’autres fins que celles visant à dépenser sa solde dans la nourriture, la boisson et les femmes. Lorsqu’il quitte les mers, il revêt son ancienne identité pour mieux parcourir les terres. Toujours plus loin. Avec toujours plus d’entrain. Jusqu’à ce que ses pas ne finissent par le mener à Belithrael. Là, il fait de nouvelles connaissances, qu’il approfondit à chaque escale. Mais ce n’est toujours pas suffisant. À chacune de ses visites, il regarde le château de loin. Il veut y aller. Il veut l’explorer. Il veut en rencontrer les habitants. Ce qu’il finit par faire. Il s’y infiltre, sous diverses identités. Parfois uniquement pour une soirée, parfois plus. Il y observe les bonnes gens, échange avec eux, découvre leur vie, s’imprègne de leurs manières, apprend à les imiter. Il y fait des rencontres. Certaines insignifiantes, certaines particulièrement importantes. Et par ce train de vie, grâce auquel il est capable d’assouvir chacune de ses envies, il trouve presque la satisfaction. Jusqu’à ce que ses désirs ne se manifestent de nouveau.
Nous sommes à présent une dizaine d’années après qu’Azran ait rejoint le Chien de Mer, et ce sont de nouveaux surnoms qui viennent s’ajouter à sa collection. Le Mutin. Le Patricide. Personne n’en comprend réellement les circonstances, mais Azran vient de s’emparer du commandement de la flotte paternelle par la force. Archimandias disparait aux yeux du monde. Ses partisans sont jetés à la mer les uns après les autres. Ceux qui résistent sont mis à mort. On raconte alors que le Requin a à sa disposition une quantité irréaliste d’hommes, et personne ne sait d’où il les tient. Un par un, les navires de la flotte de son père sont soumis, et leurs capitaines destitués. Azran laisse alors le choix aux hommes : obéir à sa volonté, ou regagner la terre ferme à la nage. La plupart acceptent cette passation de pouvoir avec un sourire et un soupir de soulagement, mais certains refusent. Par fierté, peut-être. Par respect, probablement. Pour leur honneur, sans doute. En invoquant autant de vertueuses raisons qu’Azran n’a jamais pris le temps et n’a jamais eu l’envie d’étudier. Parmi ceux-là, très peu arrivent à bon port avant de s’être noyés. Certains de ces survivants rejoignent alors d’autres équipages, sous d’autres capitaines. D’autres décident d’user de leur expérience maritime à des fins plus honorables. Et enfin les derniers, sûrement les plus intelligents, décident de quitter définitivement les flots, d’aller se réfugier dans ces terres où les voiles sont des draps et les rames des houes. Durant les mois qui suivent le coup, le jeune Capitaine Surion doit faire face à de nombreuses insurrections et mutineries, et toutes sont écrasées presque aussi vite qu’elles se sont manifestées. Encore aujourd’hui, cette prise de pouvoir reste particulièrement controversée au sein de l’Ordre du Poisson. Et encore aujourd’hui, Azran refuse d’expliquer comment il l’a réussie, ni pourquoi il l’a entreprise. Parce qu’il estime qu’ils ne comprendraient pas. Et comment le pourraient-ils, eux, dont les ambitions sont si ridiculement dérisoires à ses yeux ? Eux qui savent ne se contenter que d’un navire, que d’un océan. Que d’une vie.
Tout ceci était il y a plus d’une décennie. Entretemps, Azran a réussi à solidifier la flotte qu’il a rebaptisée la Flotte du Requin. Il a offert à ses hommes toutes les richesses qu’ils convoitaient, toutes les batailles qu’ils recherchaient, tous les pillages qu’ils désiraient. On raconte que les vents sifflent son nom dans les voiles de chaque marin qui s’engage sur ses mers. On dit qu’il a réussi des assauts contre les cités les plus imprenables. On chante que le roi Amras lui-même le maudit toutes les nuits avant de s’endormir, et que le Chien de Mer hante l’océan de ses rêves. Plus personne n’est en mesure de remettre en question son autorité, ni même sa place au Conseil de l’Ordre, bien que nombre de ses membres lui reprochent toujours la barbarie de sa prise de pouvoir. Et pour ce qui est de sa place à Gwelnaur, l’accalmie de son règne lui a permis de s’y rendre plus régulièrement, pour de plus longues durées, dans le secret collectif de son équipage qu’il laisse alors sous les ordres de son Second. Il s’y est fait une place, et s’y est accoutumé d’une nouvelle identité répondant au nom de Morgan Otto Murphy, cousin du seigneur de Til Garhyt. On pourrait raisonnablement croire qu’il a triomphé de toutes les batailles qu’il avait à livrer dans ses vies, mais malheureusement rien ne serait plus faux. Il en reste une, masquée à la vue de tous, connue exclusivement des personnes les plus proches de lui, qu’il mène depuis bien des années à présent. Un conflit invisible, livré dans un plan immatériel contre un ennemi dont la force croit à mesure que la sienne faiblit. Une guerre, qu’il semble irrémédiablement condamné à perdre. Celle pour sa propre sanité.
« Whoever fights monsters should see to it that in the process he does not become a monster. And if you gaze long enough into an abyss, the abyss will gaze back into you. »
The Unforgiven :
Le pont était anormalement agité. Pourtant, aucune annonce n’avait été faite et aucun navire n’était visible à l’horizon. Il n’y avait pas même le moindre nuage dans ce beau ciel bleu et ensoleillé qui puisse annoncer une quelconque menace. Et malgré tout, les clameurs allaient en s’intensifiant. Azran quitta sa cabine, suivi par Simak et Gus, et s’approcha du rassemblement qui s’était formé. « Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » Devant lui, la voie se dégagea avec autant de fluidité qu’une vague retournant à la mer, révélant trois hommes ligotés qui se débattaient malgré les sabres pointés vers eux. « On les a surpris en train de comploter, Capitaine. » Deux des détenus observaient le Requin avec un regard empli de haine, tandis que le troisième avait les yeux rivés sur le sol. « Même toi, Tom ? » L’intéressé hésita un instant, puis releva vers Azran des yeux qui trahissaient toute sa détresse. Il ne put soutenir son regard que quelques instants, puis fut forcé de baisser la tête de nouveau. « Relevez-le. » Sans l’ombre d’une hésitation, ses hommes les plus proches saisirent le ligoté par les cordes qui l’entravaient et le remirent sur pieds. « Après toutes ces années, tu songes à me trahir ? » Son ancien camarade avait toujours le regard fuyant. Azran tira la dague qui pendait à son ceinturon, causant un geste de panique de la part de Tom que les membres d’équipage qui le retenaient n’eurent aucun mal à maîtriser. Azran approcha sa lame de l’abdomen du suspecté mutin, et trancha les cordes qui le ligotaient, à la stupeur du prisonnier nouvellement libéré et à la surprise générale. « Azran, je… » Azran le fit taire d’un signe, puis lui tendit son bras non armé dans un geste qui lui intimait de venir l’enlacer, ce que Tom fit après une légère hésitation. La main du capitaine alla prendre place derrière la nuque de son subordonné, ses doigts de refermant au niveau de sa carotide pour prendre son pouls. Son rythme cardiaque était anormalement élevé. Il était particulièrement nerveux. Azran ferma les yeux, son oreille contre celle de Tom, et pris une longue inspiration.
Puis sans crier gare, il fit un pas en arrière et enfonça la lame de sa dague dans la gorge de Tom, avant d’appuyer son front contre le sien et de le regarder dans les yeux. Le regard du Requin était vide. À mesure que la vie quittait sa proie, les dents du prédateur se dénudaient, jusqu’à former un sinistre rictus sur son visage. Lorsqu’il sentit son ancien compagnon défaillir, il le repoussa par-dessus bord puis signa d’un geste de la main la mise à mort des deux autres qui ne tardèrent pas à rejoindre leur camarade dans les profondeurs. Nettoyant sa dague à l’aide d’un linge qu’il avait tiré de sa ceinture, le Capitaine se tourna vers le reste de l’équipage, et les regarda chacun dans les yeux les uns après les autres en prenant tout son temps avant de reprendre la parole. « Si vous voulez partir, partez. Vous pouvez sauter par-dessus bord maintenant, ou bien vous serez déposés au prochain port sur notre itinéraire. Mais sachez que si vous restez, vous appartenez à ce navire. Vous m’appartenez. Vous faites ce que je dis, quand je le dis, et comme je le dis. Si je vous demande de sauter, vous sautez. Si je vous demande de tuer, vous tuez. Si je vous demande de piller, vous pillez. Et si je vous demande de mourir, vous mourez. Des questions ? » Le silence fut la seule réponse qu’il reçut, la seule qui lui convenait. Azran replaça sa dague à sa ceinture, jeta le tissu souillé par-dessus bord, et retourna à sa cabine, tandis que derrière lui Simak renvoyait les hommes agités à leur poste.
Hungry For Another One :
La tension était à son comble à bord de la Mouette Rieuse lorsque l’invité tant attendu posa le pied sur son pont, sous les regards inquiets de certains membres de l’équipage, et excités des autres. « Capitaine Surion, Monsieur ! C’est un honneur pour nous de recevoir un membre du Conseil à bord ! » Le concerné posa son regard sur la personne qui venait de l’interpeler, l’observa de bas en haut, et lui adressa un sourire, sûrement après avoir déterminé qu’il s’agissait du capitaine du navire qui l’accueillait. « Allons, ne soyons pas si élogieux. Je ne suis qu’un homme. » Tout son être transpirait l’humilité, de sa moustache si finement taillée à sa tenue des plus simple, en passant par l’expression tout à fait bienveillante de son visage. À le voir, on avait du mal à croire les histoires le concernant. « Quel est ton nom, petit ? » Le capitaine de la Mouette Rieuse n’avait même pas remarqué que celui du Chien de Mer avait avalé la distance qui les séparait pour poser une main amicale sur son épaule. Il se sentit répondre sans même le contrôler, comme s’il avait été envouté. Le sourire de celui que l’on appelait le Requin avait quelque chose de particulièrement apaisant, presque irréel. Rarement le jeune pirate ne s’était senti autant en confiance qu’en cet instant. Le Requin lui posa diverses questions sur leurs activités, aucune ne lui semblant suspecte, et il répondit à chacune avec toute la précision qui lui était demandée. Il raconta au conseiller leurs attaques récentes sur les nombreux petits ports de pêche de Gwelnaur, et l’absence totale de représailles de la part de la flotte royale, alimenté par l’expression de fierté qu’Azran affichait à chaque nouvel exploit conté, similaire à celle qu’un père adresserait à son fils prodige. Le point culminant de l’excitation du jeune capitaine fut atteint lorsque la main de son vétéran vint se poser sur sa joue, accompagnant l’expression orale de la satisfaction d’Azran dans son travail. Le sort était jeté, la magie avait opéré, et le jeune capitaine ne réfléchit pas le moins du monde quand son aîné lui proposa de venir fêter ses exploits autour d’un festin à bord du Chien de Mer.
Et quel festin ! Attablé avec ses hommes les plus fidèles, le jeune capitaine goûtait à des mets exquis dont l’existence même lui aurait été impossible à imaginer. Ses papilles gustatives étaient en ébullition, assaillies de goûts et de sensations jusqu’ici insoupçonnés. L’odeur enivrante de la viande juteuse envahissait ses narines. Ses sens restants commençaient eux aussi à être chatouillés par les différents alcools qui lui avaient été servis, de vins divers aux eaux-de-vie les plus fortes, presque assez concentrées pour nettoyer la pourriture de ses dents. Et pendant tout ce temps, le Grand Capitaine Surion, son nouvel ami, était resté assis à ses côtés, lui posant diverses questions sur les assauts qu’il avait organisés, les personnes qui étaient au courant de ses plans, et d’autres encore qui, s’il avait été plus en possession de ses moyens, lui auraient fait réaliser que ce qui était passé jusque-là pour de l’intérêt innocent ressemblait de plus en plus à un interrogatoire. Au bout d’une petite heure de ces festivités, le jeune capitaine avait tout raconté au conseiller, de ses plans d’attaque à l’âge de son dépucelage. L’alcool l’avait rendu incapable de sentir la main qui vint se poser à l’arrière de son crâne, mais il vit bel et bien la table s’approcher à toute vitesse de son visage, jusqu’à ce que la douleur le fasse glapir. Le premier choc avec le bois lui brisa le nez, faisant répandre son sang un peu partout, sur la nourriture, dans les verres. Par réflexe il porta sa main graisseuse à son visage, mêlant son sang au jus épicé des diverses viandes qu’il avait dévorées. Il eut à peine le temps de voir ses propres hommes se faire égorger par l’équipage du Chien de Mer qu’une nouvelle pression sur sa nuque le ramena au contact brutal de son assiette qui se brisa à l’impact, l’entaillant en divers endroits.
La mise à mort fut longue et douloureuse. Azran avait fini par empoigner les cheveux poisseux du petit capitaine pour s’y assurer une meilleure prise, et cognait son visage contre la table sans jamais que la fatigue ne semble le prendre. À chaque impact, plus de sang giclait. À chaque impact, le visage de sa victime était plus déformé. À chaque impact, le sourire dément du Requin s’élargissait, jusqu’à montrer toutes ses dents que les effusions de sang finirent éventuellement par éclabousser. Lorsqu’il relâcha enfin la tête du pirate défiguré et édenté que la vie avait quitté depuis un moment déjà, sa chemise naturellement blanche s’était presque entièrement imbibée de rouge. Azran passa une main dans ses cheveux pour les recoiffer, teintant les mèches sur lesquelles ses doigts avaient glissé d’un roux plus pourpre que sa couleur naturelle. Il releva la tête, prit une grande inspiration, et laissa échapper un soupir de soulagement avant de se tourner vers Simak, lui montrant ses dents tâchées de sang dans un sourire carnassier. « Envoie les gars récupérer la cargaison. Tuez les hommes restants, et coulez-moi leur épave. » Le Requin secoua ses mains pour les égoutter au mieux, les frotta, et observa la pièce autour de lui. Il montra distraitement les cadavres du doigt en continuant : « Et puis nettoyez-moi tout ça, vous serez gentils. » Azran les enjamba ensuite pour arriver jusqu’à son maître d’équipage. Le sourire qu’il lui adressait était bien plus sain et sincère cette fois-ci. « Moi je vais me changer. »
Hurt (sujet sensible) :
I hurt myself today, to see if I still feel. Le visage d’Azran se tordit en une grimace lorsqu’il sentit la lame pénétrer sa peau. Sa mâchoire se contracta puis il s’affubla d’une moue déterminée quand, gémissant, il appuya sur le manche du couteau afin de trancher la chair de son poignet avec une lenteur terriblement calculée. I focus on the pain, the only thing that’s real. Le couteau lui échappa de la main, s’écrasant dans la terre en éclaboussant les alentours de son point d’impact de liquide pourpre. Le capitaine pirate observait hypnotisé le ruissèlement de son propre sang qui se répandait le long de son avant-bras jusqu’à en imbiber se chemise, couler sur son pantalon, ou s’égoutter sur le sol. What have I become, my sweetest friend? Des larmes roulèrent sur ses joues, son corps entier soudainement pris de tremblements. Il plongea son visage dans ses mains, puis fit lentement glisser ses doigts jusque dans ses cheveux roux afin de les agripper, avant de commencer à tirer dessus. Il ne se souciait pas du sang qui pulsait plus violemment de son poignet, dégoulinant à présent sur son front, coulant le long de son nez, se mêlant à ses larmes. Everyone I know goes away in the end. Sa cage thoracique était secouée de sanglots inaudibles. Ses dents étaient serrées jusqu’à lui faire sentir le goût du sang. Il fermait les yeux avec force, tous ses muscles à présent contractés tandis qu’il s’était recroquevillé sur lui-même. Azran ne réalisait même pas qu’il avait cessé de respirer. And you could have it all, my empire of dirt. Un spasme secoua son corps, lui faisant relâcher prise sur sa chevelure. Le Requin reprit une respiration paniquée en rouvrant les yeux. Son regard se posa sur la plaie béante qui l’emplit de dégoût, et il s’arracha prestement une manche afin de l’en recouvrir. Il serra fort, une extrémité de tissu dans une main, et l’autre entre ses dents. Assez fort pour arrêter le saignement. Puis plus fort encore. I will let you down. Azran hurla. Un long hurlement. Un douloureux hurlement. Un monstrueux hurlement. De ceux que les enfants croient entendre la nuit, au loin, en provenance des collines. De ceux dont on ne sait jamais vraiment s’ils sont la cause ou la conséquence de nos cauchemars. De ceux qui résonnent dans les criques, entre les vagues, jusqu’aux profondeurs. Un hurlement qui faisait trembler la gorge du Requin, jusqu’à brûler ses cordes vocales. Un hurlement de détresse qui dura jusqu’à ce que tout air ait entièrement quitté ses poumons, et qui pourtant sembla perdurer encore longtemps après cela. I will make you hurt.
Dernière édition par Azran Surion le Sam 22 Aoû - 13:19, édité 1 fois
◭ Leann Gwelnaur
LA REINE BLANCHE « même après mille morts »
▬ LA PROPHETIE :
i. ariana ; ii. geory (terminé) ; iii. azran ; iv. Médée ; v. Amras ; vi. Nemesis & Johr ; vii. Irèn & Emma ▬ L'ENVOL : Reine blanche en terre sanglante, à l'image de l'étendard qu'elle emporte avec grâce. ▬ LES PARCHEMINS : 519 ▬ L'AME : C. ▬ LE REGARD : Diane Kruger ▬ LE TEMPS : Trente-et-un hivers. ▬ LE SANG : Gwelnaur ▬ LE FEU : Mariée, amoureuse, inviolable, incorruptible. ▬ LE DESTIN : Reine d'un peuple, épouse avant tout, mère jusqu'au fond des tripes d'une marmaille entachée par la mort. ▬ LES ROSES : 3863
Sam 11 Avr - 0:01
23h59 Et je dips sauvagement. Tu sais déjà tout monsieur terrible. Ce personnage est fou
◭ Invité
Invité
Sam 11 Avr - 0:02
MAKE PLACE FOR THE KING OF THE HIGH SEAS.
T'es beau, t'es grand, j'vais tout lire, ça va être magistral.
▬ L'ENVOL : la lumière des Thorons, le lion qu'il a toujours souhaité être, bon et juste, tout ce qu'il aurait fallu d'un roi pour mener son peuple à la gloire. ▬ LES PARCHEMINS : 511 ▬ L'AME : horizon ▬ LE REGARD : Joe Dempsie ▬ LE TEMPS : 36 ans ▬ LE SANG : Thoron ▬ LE FEU : célibataire, bien que son coeur soit épris d'une femme en secret ▬ LE DESTIN : premier héritier du trône, bien qu'il se contente aujourd'hui de conseiller le roi, son petit frère ▬ LES ROSES : 4159
Sam 11 Avr - 0:04
Quelle brave bête cet Azran Rebienvenue
◭ Dellsa aux Mains Rouges
CAPITAINE DE LA “PUTE BORGNE”« to chasing on foolish merchants ! »
▬ LA PROPHETIE :
~ Constanza, dite "Sanza",
5 ans et demi, terreur des mers
à venir : merril aventures achevées :geory (un mois plus tôt) - johr (/intrigue) ▬ L'ENVOL : Naître dans un village perdu au milieu du continent, fille de paysans sans le sou. Être confiée à la garde d’un négociant à 9 ans, pour atterrir à Ossam, bouge mal-famé, à la mort stupide de ce dernier. Devenir voleuse et arnaqueuse, fille du Scorpion, pendant son adolescence. Finir par découvrir la mer, jusque là jamais vue, et l’aimer de tout son être. Passer pirate, libre et sanguinaire, intrépide et sans pitié. Régner sur les mers, enfin. ▬ LES PARCHEMINS : 444 ▬ L'AME : La curieuse et faible (Arté) ▬ LE REGARD : Pénélope Cruz ▬ LE TEMPS : (42) La quarantaine bien tassée ▬ L'ETOILE : (SANGUINAIRE) prête à en découdre. ▬ LE SANG : (LA MER) Le trou du cul du monde, désormais laissé bien loin derrière elle (Dyrka, dans les États du Gwelnaur). ▬ LE FEU : (LIBRE COMME L'AIR) Épouse des flots, ouverte aux vents ▬ LE DESTIN : (BOUCANIÈRE) Capitaine de la Pute Borgne, un sympathique trois-mâts pirate qui passera sur vos côtes pour tout ravager (youpi). ▬ LE PACTE : (POISSON) Membre du Conseil pirate de l'Ordre du Poisson, ancienne petite main de la Caste du Scorpion. ▬ LES ROSES : 4037
Sam 11 Avr - 0:12
Ce qui est chouette, c’est qu’on a l’impression que le critère de base pour être pirate, c’est d'être canon Pi cette fiche, Et ce perso, bordel. J’en tombe presque en pâmoison (presque, si j'étais une lady, tu vois)
But what about the rest of us? What about the nobodies and the nothings, the invisible girls? We learn to hold our heads as if we wear crowns. We learn to wring magic from the ordinary. That was how you survived when you weren’t chosen, when there was no royal blood in your veins. When the world owed you nothing, you demanded something of it anyway.
▬ L'ENVOL : I’m not afraid, she declared, and she wasn’t. She was angry, which is the more productive cousin of fear. ▬ LES PARCHEMINS : 236 ▬ L'AME : Alienor ▬ LE REGARD : Ana de Armas ▬ LE TEMPS : 30. ▬ LE SANG : Heledir ▬ LE FEU : L'eau se faufile toujours entre les doigts qui tentent de l'emprisonner. ▬ LE DESTIN : From dust to stardust. Servante de la souveraine d'Heledir. ▬ LES ROSES : 3662
Sam 11 Avr - 1:35
*se planque derrière Geory et zyeute le roukmoute par-dessus son épaule* Tu fais peur monsieur Bon, t'es un peu excitant aussi Mais tu fais peur. J'vais kiffer te lire
◭ Ambroise Alhuïn
Chevalier de Galadhorn« Now there's only love in the dark »
▬ LES PARCHEMINS : 674 ▬ L'AME : Cattleya ▬ LE REGARD : Daniel Sharman ▬ LE TEMPS : Vingt-six ans ▬ LE SANG : Galadhorn. Loyal jusqu'au bout des ongles, il ne pourrait jamais tourner le dos à sa terre d'origine, encore moins la trahir. ▬ LE FEU : Coeur pris, main libre. Il est amoureux depuis de longues années à une femme qui est promise à un autre. Jamais il ne pourra avouer ses sentiments et en tant que noble, viendra bien le moment où il se devra de faire perpétuer sa lignée. ▬ LE DESTIN : Noble, chevalier. Il a choisi de suivre sa propre voie plutôt que celle de la joaillerie comme sa famille, il est heureux de son choix qui reflète véritabelement sa personnalité et sa loyauté. ▬ LES ROSES : 4595
Sam 11 Avr - 7:59
Waaaah cette fiche est incroyable et ton Azran est à la fois terrifiant, touchant, attirant, et impressionnant Bref... Ce perso est vraiment top !!! Et puis ta plume... J'ai hâte de suivre l'évolution de ton gugus
(Re) Bienvenuuuuue
◭ Emma Galadhorn
▬ LA PROPHETIE :
♕Ambroise ♕ Three queen ♕ Hecktor ♕ Ombeline ♕ Valeriane
Reservations :
♕ Leandry ♕Juliana ♕ Ambroise II ♕ Iseult ♕ Ariane ♕ Léandros ▬ LES PARCHEMINS : 336 ▬ L'AME : Bretate ▬ LE REGARD : Annabel Scholey ▬ LE TEMPS : 35 ans ▬ LE SANG : Galadhorn ▬ LE FEU : Mariée à Hecktor, souhaite récupérer son tendre mari et désire Brân, le chevalier ▬ LE DESTIN : The Queen of Galadhorn ▬ LES ROSES : 3559
▬ LES PARCHEMINS : 73 ▬ L'AME : PrettyGirl ~ flo ▬ LE REGARD : Bruna Marquezine ▬ LE TEMPS : 18 années se sont écoulées depuis sa venue au monde ▬ L'ETOILE : Séductrice ▬ LE SANG : Gwelnaur, la contrée sanglante ▬ LE FEU : Pour l'instant personne n'est digne d'elle. ▬ LE DESTIN : Princesse de Gwelnaur un destin qu'elle n'a pas choisie ▬ LES ROSES : 3487
▬ L'ENVOL : perle d'enfance. trop vite envolée. voix suave et jeux pervers. fin de l'innocence. attention, t'as du satin dans les mains. et son regard en feu qui t'bouleverse. ▬ LES PARCHEMINS : 2026 ▬ L'AME : még. ▬ LE REGARD : natalie sexy dormer. ▬ LE TEMPS : vingt-quatre ans. ▬ L'ETOILE : immorale. délicieuse. ▬ LE SANG : thorons, encore et toujours, de cœur et d'âme. ▬ LE FEU : en public, célibataire mais appartenant au roi... en privé, c'est toute autre chose. ▬ LE DESTIN : maîtresse favorite du roi thoron, dame de la cour, issue d'une famille noble. ▬ LES ROSES : 10088
Sam 11 Avr - 12:02
bienvenue cher habitant.
omg ce perso Nous faut un lien avec Geo ou Arthur, j'te laisse y réfléchir mais ça, je te l'impose ! /me veut rester ta partenaire de boisson, pliz, m'oblige pas à supplier. Comme dit déjà, cette fiche est une vraie merveille, une démonstration de ta superbe plume. Bravo !
bravo pour ta validatiooon
Te voilà validé sur le forum. Félicitations ! Maintenant, tu as deux trois petites choses à faire, mais rien d'embêtant, je te rassure. Déjà, tu peux aller compléter ton profil, parce que c'est quand même bien plus pratique quand il est rempli. Ensuite, venir sur ce sujet pour te recenser, puis aller faire ta fiche de liens, pour te faire plein d'amis et rendre ton séjour plus beau encore. Et puis si jamais, venir te pointer dans la recherche de rps, pour commencer à nous montrer ta plus superbe plume. Bon séjour ici !
▬ LES PARCHEMINS : 102 ▬ L'AME : V. ▬ LE REGARD : Toby Stephens. ▬ LE TEMPS : 45 ans. ▬ LE SANG : Gwelnaur. ▬ LE FEU : Faiseur de veuves et de bâtards, explorateur des mères. ▬ LE DESTIN : Capitaine du Chien de Mer à la tête de la Flotte du Requin, membre du Conseil de l’Ordre du Poisson, maître des mers de Gwelnaur. ▬ LE PACTE : L'Ordre du Poisson. ▬ LES ROSES : 3709
Sam 11 Avr - 15:40
@leann gwelnaur Merci Reine de mon cœur absent. Au plaisir d'écouter tes peines.
@amras gwelnaur Se faire appeler animal par toi ne peut être qu'un honneur. J'espère que tu penses effectivement à moi le soir comme le disent les chansons.
La sis' • Ombeline • Athelleen • Ambroise • Arthur • Mistral • Nemesis ▬ LES PARCHEMINS : 300 ▬ L'AME : 'Lay ▬ LE REGARD : Woo Do Hwan ▬ LE TEMPS : 28 ans ▬ LE SANG : Il n'appartient à aucune d'entre elles, il fait partie des sans noms ▬ LE FEU : Célibataire ▬ LE PACTE : Troupe du gémeau ▬ LES ROSES : 3645
Sam 11 Avr - 16:26
j'ai pas eu le temps de passer avant mais omg le perso est trop cool !! Les pirates c'est la vie
rebienvenue sur le forum en tout cas
◭ Invité
Invité
Sam 11 Avr - 20:40
C'est de la fiche express ça J'aime cette fougue. Et ce perso', omg. re-bienvenue