nom, prénoms : TELEMNAR Edwin, Ulrich. âge, lieu de naissance : Né à Lugan, d'une noble famille déchue du territoire Thoron. Sa 28e année est bien entamée désormais, et cela fait 13 ans qu'il a quitté le domicile familiale. groupe : Né Thoron, sa vie sur les flots lui a peu à peu fait oublier les principes et valeurs de ce royaume, ainsi que leurs noms. Il vit pour lui-même, sur son propre royaume de bois et de toile humide. ; métier : Pirate - Depuis dix ans déjà il déchaîne sa soif de liberté sur les flots. Le vent dans le cheveux et les poches pleines d'or. état civil : Célibataire endurcit, ses escales sont toujours synonymes de débauche féminine, mais il n'a passé la bague au doigt d'aucune d'entre elles.  Les rumeurs vont cependant bon train sur le pont. guilde : Il s'est fait enrôlé dans la Guilde du Poisson à l'âge de 18 ans par Uzziel, qui deviendra par la suite son mentor et capitaine.


PASSIONNÉ ◭ Le jeune homme vit sa vie pour lui-même. Il fait ce qu'il juge être bon pour lui, parfois égoïste sur les bords, il se lance à corps et âme pour réaliser ses envies. Aucun scrupule et surtout, aucun remord. Abandonnant famille et amis, il est partit vivre sa passion comme bon lui semble. Loin des manigances, des lamentations matérielles et des attentes que l'on plaçait en lui.  
VÉNAL ◭ Si l'argent manquait pendant son enfance de part sa famille déchue, il n'a pour autant jamais aspiré à la noblesse. Ces jeux de pouvoirs et le devoir de rendre des comptes (plus ou moins) à ses sujets ou à un roi, très peu pour lui. Edwin souhaite posséder pour lui-même. Dérober et voler pour obtenir toujours plus des malhonnêtes gens sont des activités qui ont pour avantages d'être lucratives et extrêmement amusantes. Elles permettent de se sentir vivant et libre.
FIDÈLE ◭ La fidélité est un concept particulier pour Edwin. Si dans sa tendre jeunesse ce n'était pas du tout acquis, il a apprit au fur et à mesure des années passées sur les flots qu'il donnerait tout ce qu'il a pour protéger sa famille d'adoption, les siens. L'équipage. Fidèle non pas à un quelconque roi ou un quelconque famille, Edwin est fidèle avant tout à lui-même, puis à son capitaine.
AMER ◭ Le goût du sel s'est installé sur la langue d'Edwin au fur et à mesure des années. S'il ne se l'avoue pas, une part de lui regrette sa coupure avec sa sœur, avec qui il entretenait, à l'époque, un lien fusionnel. Cette tristesse et cette déception est bien là, mais elle est enfouie dans le sable de ses pensées et il ne compte (et ne sais) pas la déterrer. Le passé, il y pense peu. Car s'il le fait, il est emprunt de sentiments qui lui sont inconnus et il ne sait pas comment les gérer. Alors il évite, il esquive et il vit le moment présent.  
RÊVEUR ◭ Personne n'a rien sans rien. Pour vouloir quelque chose il faut d'abord le rêver. Edwin est assez satisfait de se dire que tout ce qu'il a toujours voulu, il l'a obtenu. Il vit sa meilleure vie entourée de richesse durement dérobée, d'amis et de gueules de bois. Que demander de plus ? Une sœur peut-être ?

Malicieux - Déroutant - Manie l'épée comme personne - Pédagogue - Sang chaud - Abuse des soirées sur le pont - Tient bien l'alcool - Extraverti & Social - Bourru - Ne sais pas gérer ses émotions - Préfère les mettre sous le tapis et oublier - Premier lieutenant - Respectueux - Jovial - Rancunier - Assassin


ton pseudo : Annab' / Eden comment as-tu trouvé RGEO ? : Via M. Le Roi Des Îles / Hecktor ! et t'en penses quoi ? : Magnifaïke ma chérie des trucs à ajouter/améliorer ? : Voir les fiches de liens et de présa directement dans le profil sous les avatars :p (car je suis une feignasse).

Partie en freestyle, vas-y présente toi. Crache le morceau, freluquet !

Chris Pratt ▬ Atlantis

Entre une enfance belle et une enfance malheureuse, il n'y a souvent qu'un pas. Si on ne s'en rends pas compte lorsqu'on est un jeune enfant, le recul des années nous en fait prendre conscience. Un fil sur lequel Edwin marchait constamment lorsqu'il était petit. Le jeune garçon était l'aîné. Il avait une petite sœur de quatre ans sa cadette. Elle était tout pour lui. Ses souvenirs d'enfance étaient uniquement tournés vers elle. Ses rires, ses joies, ses pleurs et ses peurs. Il s'était donné comme devoir de la protéger et la rendre heureuse. Le reste, il ne voulait pas forcément s'en rappeler. Mais puisqu'il le faut.
Sa famille avait jadis été noble et riche, bien avant qu'il ne naisse, du temps de ses grand parents. Toute la famille n'avait pas été touchée par la perte de leurs richesse suite à de mauvais placements, mais la branche d'Edwin l'était. Ils vivaient donc simplement, tenant une auberge pour s'en sortir. Edwin n'avait connu que ça et il n'avait pas ce sentiment de perte que ses parents essayaient tant bien que mal de lui inculquer. Ses parents, qui eux avaient subi la déchéance, rêvaient de revenir sur le devant de la scène. Dans les bonne grâces royales. Edwin n'avait que faire du luxe auquel ils aspiraient tant, de devoir se coltiner des dîners, de parler à des gens imbues d'eux même, mais surtout, d'avoir des devoirs, d'être forcés de rendre de comptes.
Edwin aimait les choses simples et ne rêvaient que d'une chose : faire l'inverse de ce que ses parents voulaient pour lui. Partir, arrêter d'étouffer. Être libre !

DEUXIEME ACTE : Nouveau Départ

Les années passèrent et Edwin souffla bientôt sa quinzième bougie. Ses envies d'aventures et de ballades lui trottaient dans la tête depuis aussi longtemps qu'il pouvait s'en souvenir. Ce jour-là, il était décidé. Il n'en avait parlé à personne. Pas même à Satine.
Sa petite sœur qui avait atteint ses 11 ans maintenant ne se doutait de rien. Ni elle, ni ses parents.
Alors oui, bien sûr, il hésitait. Il n'était qu'un gamin, qu'allait-il donc advenir de lui ? Mais il se sentait prêt à commencer sa vie. Tracer sa route. Ne penser qu'à lui, en somme. Arrêter de vivre pour les autres et dans l'espoir de redorer il ne savait quel blason familial. Il n'irait pas au château avec son oncle pour tenter d'obtenir les bonnes grâces de n'importe quel seigneur avec un peu d'argent. Il ne gâcherait pas sa vie à courir après un trésor perdu. Lui, il voulait constituer son trésor.

Mais une question subsistait. Devait-il emmener sa sœur ? Devait-il la priver de ses parents ? D'une potentielle meilleure vie ? Car s'il n'avait pas peur pour lui, il fonçait dans l'inconnu. Il ne pouvait pas lui promettre une meilleure vie que celle qu'elle avait déjà. On sait ce qu'on quitte mais on se pas ce qu'on retrouve... Il ne savait pas comment il pourrait survivre sans elle mais il ne pouvait pas se permettre de la prendre avec lui. S'il lui arrivait malheur car il n'avait pas pu subvenir à ses besoins essentiels, il ne s'en remettrait jamais. Il avait peser le pour et le contre longtemps. Il en avait conclut que ses meilleures chances étaient pour le moment avec ses parents, et que lorsqu'elle aurait grandit et qu'il aurait des biens, il retournerait la chercher. Oui, c'était la solution la plus raisonnable.
Car sa sœur était la seule à qui il arrivait à se confier et ce, malgré son jeune âge. Elle savait tout de ses envies de libertés, de ses envie d'aventures et de ses espoirs.
Ses envies de liberté qu'il avait l'habitude de transformer en histoires fabuleuses qu'il lui racontait pour s'endormir.
< Et c'est à ce moment là que le jeune aventurier pourfendit l'hydre depuis la proue de son bateau. Le créature s'effondra sous les flots, et l'équipage était sauvé !
< Et le trésor ?? dit la fillette le yeux brillants d'étoiles. Elle lutait contre le sommeil pour pouvoir entendre la fin.
< Dans la soute bien évidemment ! Il y eu des petites bagarres mais notre héros reçut une belle part du butin et pu vivre sa vie comme il l'entendait après ça.
< Toi aussi tu ... elle baillait et ses yeux se fermaient de sommeil. Toi aussi tu auras plein de trésors.

Il l'embrassa sur le front et veilla sur elle pendant que la maison s'endormait. Quand la dernière chandelle fut consumée et qu'aucun bruit ne se faisait entendre depuis un moment, Edwin prit les quelques affaires qu'il avait rassemblé et s'effaça dans la nuit. Loin de sa famille, le cœur lourd de la laisser, mais aussi plein de soulagement.


Un peu de vagabondage, de vol à l’étalage, de sieste dans les arbres. Edwin parcourait les chemins à pied ou à cheval (quand il arrivait à en subtiliser un). Sa fine taille et son corps encore d'enfant lui permettait de passer suffisamment inaperçu pour arriver à ses fins. Il n'avait cela dire aucun scrupule à dérober les autres. Il considérait avec une facilité étonnante que si un bien était mal surveillé et finissait malencontreusement dans sa poche, ce n'était que volonté divine, bien entendu.
Peu pieux, le jeune garçon n'avait jamais véritablement considéré les cultes comme une partie majeure de sa vie. Il priait peu, et n'avait pas beaucoup suivi l'éducation religieuse que ses parents lui avaient donnés. Ces derniers vénéraient Saëryn, déesse du pouvoir. Bien qu'il n'y soit pas indifférent, il préférait contrôler son présent et son futur plutôt que de laisser son destin et ses excuses entre leurs mains.
Après quelques années à traîner les chemins et les différents royaumes, le garçon ne regrettait rien et s'était véritablement endurcit. C'était devenu un homme peu à peu. Mais il n'avait pas encore suffisamment accomplit. Les jours d'amusement et d'auto apprentissage étaient bientôt finis.
En effet, peu après le début du printemps de sa 18ème année, Edwin était sur les côtes du Sud, il regardait la mer et les îles au loin. Il n'y avait encore jamais mis les pieds et leur silhouette de pierre, imposante, l'intriguait.

< La mer t'intrigue, petit ? dit une voix bourrue derrière lui.

C'était sa première rencontre avec son futur capitaine.

Il passera à ses côtés une jeunesse pleine de rebondissements, telle qu'il la décrivait dans ses histoires à sa petite soeur. Tout d'abord, l'homme l’entraîna avec lui, comme un protégé. Il lui montré son navire, son équipage, son armement et surtout sa guilde. Des pirates des quatre coins de chaque royaumes qui faisaient ce qu'il avait naturellement appris à faire pour sa propre survie, mais en beaucoup mieux. Voler les riches pour son propre bien-être. La discrétion des coups, les montages de trésors et surtout les beuveries après les bagarres. C'était ça ! Le sentiment qui vous envahit quand le vent se lève, le reflet du soleil sur l'eau de mer, le goût de l’embrun et le son trébuchant de l'or et de l'argent. Une vie parfaite, et de loin ! Uzziel, c'était son nom, l'avait embrigadé et formé sur son bateau. Il lui avait montré les ficelles, appris le jargon et présenter ses hommes. Il lui avait donné un but et une vie, une vie de liberté !

Les années passèrent et Edwin, qu'on appelait dans le milieu "Le Vent Noir" était tiraillé entre deux pensées.
L'argent ne lui manquait plus, sa sœur devait bientôt atteindre ses 18 ans. Cela faisait déjà 7 ans qu'il l'avait quitté. Elle devait maintenant avoir oublié son visage. Lui-même pourrait-il la reconnaître ?
Mais Uzziel était clair. S'il désirait rester avec eux, rester le second de cet équipage, pas de blabla familial. Le passé, c'était le passé et on n'en parlait plus. La famille elle était ici, dans l'équipage. Tous les membres de ce navire avaient abandonné ou fuit quelque chose pour rejoindre ce capitaine, et on ne faisait pas marche arrière. Sinon, on ne revenait pas, on était un traître.

Alors qu'ils mouillaient dans un petit port près de Calendyr pour quelques affaires, un crieur de rue annonça publiquement l'arrivée de Satine Telemnar à la cour du roi. L’électrochoc fut réel, tel une piqûre de rappel. Apparemment, ses parents avaient continuer de tenter de redorer leur blason, et ils avaient vendue leur fille pour ça. Devait-il être étonné ? Une grimace de malaise l'accompagna le reste de la soirée, il refusa toute compagnie et il ne parvint pas à dormir.

Son capitaine l'obligea à faire son choix avant leur départ. Soit il restait et il allait la retrouver, maintenant qu'il savait où elle était officiellement, soit il prenait la mer avec eux.

Le choix, malheureusement, s'imposa à lui telle une évidence. Il ne quitterait pas sa nouvelle famille. Sans remords, sans scrupules.